[Validé][Guerrier][H] Kaleen de Cendraltières

Lorgol

La nouvelle est tombée ainsi : La Marquise est démise de toutes ses fonctions et titres, devenue le jouet des Bainites. Le Duc ne l'est plus, il ne possède plus Bremen et s'occupe de Belle-Prairie. J'étais abasourdie par un tel discours et même si je ne le comprenais pas, je l'acceptais. Après tout, j'étais là pour servir la Couronne et le Prince.

J'ai eut du mal à rédiger ma première missive officielle mais après quelques heures d'efforts je parvins à obtenir un rendu correct, j'avoue que mon bras était quelque peu tendu vu que cette lettre était destinée au Prince en personne. Quelques temps plus tard, la réponse reçue me donna un sentiment de satisfaction personnelle.

Cela ne pouvait aller que dans le sens de mon projet et puis, j'étais sincère et pour moi c'était ça le plus important. Je finirai par prouver à cette Cité et son dirigeant que je suis dévouée et prête à beaucoup de choses pour eux.

Beaucoup oui ...

Chambre de la Plume Noire

Il était des souvenirs qui marquent et d’autres qui s’effacent. Je suis allongée là sans trop savoir quoi faire, dormir n’est plus une nécessité à présent. J’observe Marie, elle a grandit en développant une beauté que je n’aurai pu imaginer mais elle va avoir une enfance difficile à présent.

Je ferme les yeux et je revois Mère, sa beauté n’a pas d’égal, elle était sombre mais radieuse à la fois, douce mais ferme, chaleureuse et froide. Sa voix m’a bercé un moment indéfini et à présent elle me manque plus que tout autre chose. Elle m’a fait renaître, m’a donné une chance et m’a nourri. Plus encore, elle m’aime et sans elle à mes côtés je me sens vide et insipide jusqu’à ce que je contrôle ce manque et qu’il reste au fond de mon être sans jamais disparaître.
Hendrik est à côté de moi. L’amour que j’ai pour lui est toujours aussi fort mais beaucoup plus lointain, comme si ce n’était qu’une image, comme si ils étaient un souvenir qui restait et ne partait pas. Je m’y accroche pour ne pas les perdre car je ne le souhaite pas. Il m’apporte l’amour que Mère ne me donne pas en son absence et puis je sais au fond de moi que je l’ai aimé et qu’il perdure encore malgré tout.

Je m’acquitte du devoir que Mère m’a donné. Rien d’évident même si les sensations que je dois décrire sont bien ancrées dans mon être. J’y ai passé des heures et actuellement mon stock de parchemins est complètement vide. J’ai des tas de phrases qui résonnent dans ma tête et je ne suis plus capable de rien pour l’instant. Je vais faire un tour, laisser mes pas me mener vers mon avenir dans cette belle région qu’est … Le Nord du Val Bise.

Lorgol

L'auberge me manquait. J'y fis la connaissance de Dame Carmela. Drôle de personne qui ne connait visiblement aucune convenance pour me parler de la couleur de ma peau. Une inconnue qui se permet cela, j'aurai tout vu. L'arrivée de Roméo me combla d'une joie totalement ironique, mais le revoir mit un brin de gaité dans mon monde devenu si Sombre. Mon époux finit par nous rejoindre et la conversation se fit sur les derniers événements de la Couronne et les décisions du Prince.

C'est là que l'Administrateur arriva avec ses deux mains. N'était-il pas censé n'en avoir qu'une seule ? Je regardais cet imposteur et une fois qu'il disparu, je demandais à un inconnu assis non loin d'aller au Palais Marchand afin de quérir le vrai Administrateur. Un bref échange eut lui où il nous appris la présence de l'Ecorcheur puis nous nous sommes séparés et tout le monde se rendit dehors.

Le garde nous fit savoir, à Hendrik et moi, que le Prince souhaitait nous parler. La Tour Octane semblait si froide que j'adorais y passer de longues heures. L'Administrateur entra et fut mis à terre par le garde qui lui dit qu'il était déjà censé être en haut ... Hendrik et moi sommes montés, cherchant le Prince. Les gardes étaient morts, ou du moins tous au sol. Et en entrant dans les bureaux privés, l'Ecorcheur était là, arme à la main, se battant contre le Prince. Nous l'avons aidé mais rien n'y faisait, nos lames passaient au travers.

[...]

Quelques temps plus tard, en compagnie du Prince, de l'Administrateur et d'Hendrik, je fus nommée Sergent de la Chevalerie Septentrionale. Comme si cela coulait de source, son Altesse me dit que bien évidement, je devenais Chevalier. Suite à cela quelques points furent abordés et lorsqu'Ulrich quitta la pièce, le Prince nous donna nos rôles.
Hendrik était assigné à la Tour Octane pour résoudre différents problèmes. Pour ma part, je suis assignée à Bremen, Commandante de la milice en place, dirigeant la Cité durant quelques temps. Cela me surpris vaguement mais je ne le montrais pas. Pas besoin ... Le but était en parti atteint.

C'est alors, qu'après une longue discussion, je partie vers Bremen à la nuit tombée, Marie m'accompagnant. Et c'est dans ces nouveaux quartiers que je me mis à nouveau à la rédaction, l'inspiration venant bien plus aisément.

[Validé][Guerrier][H] Kaleen de Cendraltières - Page 2 Rose36(1)

[HRP : Cliquez sur l'image *Rend à César ce qui appartient en partie à César* /HRP]

Bremen

Je m'installe peu à peu. Les Bremenois sont d'une politesse qui semble sincère et ça me plait. J'ai rencontré une jeune femme très sympathique. Je suis invitée à mon premier bal avec la Noblesse Lorgolienne sous peu, les enjeux de ce bal sont considérables d'ailleurs.

Mère souhaite me revoir, c'est une grande surprise et un immense soulagement qui se sont emparés de moi lorsque je l'ai appris. Elle me voulait à ses côtés et j'en fus plus qu'honnorée.J'avais une chose à faire afin qu'elle soit vraiment fière de moi mais cela risquait d'être compliqué.

Lorgol

Hendrik était loin, il fallait que je rentre à Lorgol alors j'espèrais au moins le voir. Constater par moi-même qu'il va bien fut un bonheur mais je n'avais pas beaucoup de temps à passer avec lui, d'autres affaires m'attendaient. Il y avait des choses que je ne pouvais faire seule mais aussi il fallait choisir des personnes de confiance. Je pense avoir trouvé quelqu'un ... Mais je verrais bien dans les soirs à venir.

J'ai echoué. Mais je ne souhaite pas que Mère apprenne cet échec. J'avoue avoir eut une douleur de deception dans le ventre mais je ferai tout pour que jamais elle n'en entende parler. Mais qui a dit que ma Soeur allait être Loyal à sa parole. Je m'en fiche, je ferai ce qu'on me demande tant que j'ai le sentiment que ça ne va pas contre les intentions de Mère.

Bremen

Marie se fait doucement à sa nouvelle demeure malgré la taille et l'aspect froid qu'elle dégage et que j'apprecie tant. Son Père lui manque, je le sais. Mais je ne peux rien faire et les allers-retours dans le froid glacial et la neige ne seront pas de bonne augure pour elle. Je m'interroge lorsque je la regarde. Je me demande ce que sont la nature de mes "sentiments" pour cet être que j'ai mis au monde ...

Bremen

C'était difficile mais j'ai fini par y arriver. Je ne sais pas si je devais mais j'avais besoin d'une personne de confiance près de moi, Hendrik étant bloqué à Lorgol, comme puni pour une chose que je ne comprend pas. Ainsi tout fut révélé, enfin presque, juste le principal. Je n'aurai pas à m'expliquer sur les pouvoirs que j'ai acquis, je pourrais demander ce que je veux sans avoir à répondre à une masse de questions diverses.

Je dois voir une Druidesse, l'horreur. L'angoisse me prend alors que je ne sais même pas ce qu'elle me souhaite. Ma seule envie serait de détruire ce Temple pierre par pierre mais les habitants semblent y tenir. Faire des offrandes, déposer des paniers garnis devant les portes, je ne comprend pas pourquoi ils ne les mettent pas à l'interieur d'ailleurs. J'ai toujours cette tristesse au fond de moi mais cette angoisse aussi. Parce que me risquer à cotoyer une Druidesse de Chauntea ...

Mis à part cela, je me sens bien. Ma première invitation à l'Opéra ... Je me demande si Hendrik viendra avec moi. Bien que ce ne soit pas une bonne idée. Nos opinions diverges bien trop depuis ma renaissance et je ne sais plus si je peux tout lui dire ou non. Les secrets ...

Bremen

Soirée paisible au Manoir. Je regardais les différents dossiers de Bremen. Je pensais à Alandrik qui était passé me voir, aux gardes qui semblaient avoir peur de moi, à Marie qui allait devoir commencer à sortir et connaître les enfants vivants ici, et à la Druidesse qui était venue me parler. Je rêvassais sur le grand siège de bois lorsqu'il arriva. Il avait sans cesse cet air narquois, ce regard taquin. Il était au courant de tout et était là pour m'aider, il voulait m'accompagner à la soirée à l'Opéra et j'acceptais avec grand plaisir. Nous sommes montés dans ma chambre et plusieurs sujets ont été abordés, certaines idées lancées et des tenues choisies pour cette soirée particulière.

Lorgol – Salle de l'Opéra

Nous étions attendus dans la grande salle de spectacles auprès d'un couple spécifique qu'il fallait que je rencontre. La salle me paraissait immense, mon cavalier m'avait rassuré quand à la posture à prendre, ce qu'il fallait faire et ce que je ne devais pas dire. Je fus présentée et la musique commença. Un pianiste, un harpiste et un homme à la voix aigüe. J'écoutais le Comte à côté de moi qui me décrivait cet air qui me transportait ailleurs, un verre de Cognac à la main. Je retiens « Grandeur, art, enchainement des jours et des nuits » ... Puis il changea pour me parler de la raison de mon invitation ici ... Jusqu'à ce que je L'entende, Sa voix qui résonnait au fond de moi. Je regardais mon cavalier plus loin qui se mordillait la lèvre. Non je ne rêvais pas ... Et la musique était somptueuse. J'ai fermé les yeux pour profiter de Sa voix si douce. Et je restais ainsi jusqu'à ce que le Comte se dise qu'il était temps de couper court à mon extase. Nous avons continué la conversation jusqu'à ce que l'Opéra se termine et que tout le monde se sépare.
Enfin non, mon cavalier restait près de moi, je lui demandais de me confirmer Sa présence. Elle était là, tout près de moi mais tellement loin. Je sais qu'Elle désire me voir bientôt. Il m'emmena ensuite dans un endroit particulier afin que je me remémore des sensations et je restais dans ce lieu, des heures durant.

Bremen

J’ai finalement rédigé la lettre pour le Prince. J’espère ne pas avoir mal fait car c’est assez important comme enjeu. Puis j’ai passé la nuit à patrouiller avec un Garde sur les terres cultivables. C’était intéressant d’apprendre comment et pourquoi ces gardes là étaient restés fidèles à Bremen. Il va falloir que je les entraîne personnellement. Je ne sais pas trop comment le garde a pris le combat que j’ai gagné contre lui, en tous les cas la Druidesse est venue lui faire la morale. Elle a tendance à me faire sortir de mes gonds lorsqu’elle n’est pas entre quatre murs celle-là.

Suite à cela, j’ai passé la journée au Manoir à m’occuper de Marie. Elle grandit à une vitesse folle et je pense que son Père verra les progrès qu’elle a fait lorsqu’il la reverra. J’en ai profité pour commencer mon discours à la population et la garde de Bremen puis la nuit tomba. Une Sœur m’avait rappelé à l’ordre sur un service que je devais lui rendre alors je me suis préparée, au cas où.

Val Bise

Pourquoi a-t-il fallu que cet imbécile soit là, en face de Targos ? Enfin, visiblement le fait que je prenne de l’importance dans le Nord le rendait plus aimable à mon égard. Qu’est-ce que je peux détester ce genre de comportement. Une Douleur est arrivée au loin, serait-ce mon objectif ? Quoi qu’il en soit, il fallait que je tente le coup et je lui offrais donc un fouet magnifique dans un coffret en bois sculpté pour l’occasion. Elle semblait ravie et cela me comblait d’une joie intérieure, si seulement elle savait.

Bremen

La sérénité des lieux me rappelait bien trop souvent l’absence de Mère. J’y pensais, je rêvassais dans la salle principale jusqu’à ce qu’Elle me fasse l’honneur de sa présence. Elle ainsi que mon Frère, dans la pièce du Manoir, je n’en revenais pas. Je m’agenouillais, incapable de ne pas l’admirer. Elle était d’une beauté surnaturelle, d’une douceur sans égale et sa voix était un délice pour mes oreilles. J’entendais le poème que je lui avais écrit résonner dans mon esprit. Mon être était possédé par la vision que j’avais, ces mots je les connaissais par cœur, mon corps était bercé par la joie que ma Mère ressentait, la fierté et le bonheur. J’oubliais tout le reste, la pièce, la Druidesse, Frère, Lorgol … J’étais rivée sur Elle, m’imprégnant de l’essence qu’Elle dégageait. Et ses caresses sur la joue semblaient être du satin …

Je repensais à ce moment comme si il avait été un rêve éveillé, je me pavanais sur le tapis et près du trône en profitant du calme de la pièce. Je voulais la présence de Mère près de moi et réaliserais tout ce qu’il faudra pour cela. J’étais prête à tout … Pour Elle.

Bremen

Il y a des jours où le sentiment de "peur" m'envahit et ce fut le cas ce soir là. Je n'avais jamais été confrontée à une chose de la sorte et j'avoue que c'est assez désagreable. Malheureusement, une dizaine de gardes sont morts de ce soir là, dévorés par les Loups.

Hum les Loups. Leur hurlement résonnaient dans ma tête. Au fond de cette grange, j'avais besoin d'eux et ils ne m'ont pas déçu. Mais je n'avais pas le temps de m'arrêter pour les regarder faire, je me sentais mal, je voyais l'horizon et l'éclat lumineux du soleil que je n'avais pas aperçu depuis plusieurs semaines.

La Druidesse dans les bras, je couru vers le Manoir. Tout le monde dormait excepté Vivien. Je lui ai dit qu'un massacre avait eut lieu, que je n'avais rien pu faire sauf sauver la Druidesse du carnage. Il était fatigué mais il était touché par la nouvelle. Ainsi il parti voir et ramener les cadavres afin qu'on les mette dignement en terre.

Une fois dans ma chambre, je posais le corps frêle de l'elfe agonisante dans le lit. Tout ce sang ... Il fallait que je me contrôle du moins au départ. J'ai dut nettoyer ses plaies et les bander puis je l'observais, lui parlais tendrement à l'oreille pour la rassurer et elle finit par partir dans une rêverie reparatrice.

[...]

L'image et l'odeur du sang, les battements du coeur de cet être sans défense résonnaient en moi. J'avais faim, je le savais mais je ne devais pas la tuer. Si j'en prend un peu, j'ai envie de la goûter depuis tellement de temps. Et c'est ainsi que je me suis retrouvée à me rassasier du liquide carmin qui semblait bien meilleur que tout ce que j'avais pu boire jusque là. Vierge et pure ... Une gourmandise qu'il faudrait que je pense à avoir plus souvent. Les humains vont me paraître bien fade à présent. Malheureusement, j'ai arrêté d'entendre le coeur de ma Druidesse bien-aimée battre. Elle était belle ... Blanche ... Nue ... Ensanglantée ... C'était un spectacle ravissant devant lequel je me suis extasiée un moment.

Einrich arriva, je lui ai appris la nouvelle de la mort de la Druidesse. Celle-ci ayant une apprentie, il serait de bon ton que je la rencontre. Forcement. Je retournais dans ma chambre et devint un de ces prédateurs qui m'avait aidé quelques heures plus tôt. J'arrachais des bouts de peau là où ma lame avait tranché ses chairs. Je m'en voulais de devoir salir mon beau tableau mais c'était un mal pour un bien.

Suite à cela, je lui mis une tenue qui ne m'allait plus depuis un moment. Son teint pâle et la noirceur des habits lui allaient à merveille. Au début de la nuit, elle fut transportée près des autres cadavres par Einrich et le Sergent. Ma douce proie ...

Lorgol

Il fallait que je réalise cela sans que je ne sois inclue dans l'affaire. Il fallait que Mère soit ravie d'apprendre que sa Fille était prête à tout pour elle. Je m'imprégnais de l'obscurité, Hendrik n'était plus dans la Cité depuis quelques jours et il me laissait sans nouvelles, que vais-je dire à Mère ? Comment dois-je prendre ce silence ? Concentre toi Kaleen, tu as un objectif et tu ne dois pas le manquer.

Le sous-sol était bien trop vide. Seules les cellules fermées avec de lourdes portes de métal semblaient pleines. J'appris ce qui m'interessait mais me torturait l'esprit afin de savoir de quelle façon agir. Un seul Chevalier m'a vu entrer. Deux gardes ont discuté avec moi. A quoi bon s'en faire. Je m'immissais dans la procédure qui visait à torturer un assassin psychotique. Elle était belle à sa manière, je me perdais presque dans son regard noir profond et rempli d'envie meurtrière. Je m'approchais du garde pour m'enivrer de sa peur, son coeur qui bat la chamade ...

Tout se mis en place et tout fut réalisé comme il se doit. Personne n'a su que j'étais en bas. Et qui soupçonnerait un volatile nocturne ? Les sanguinaires qui restaient dans les cellules avaient faim, ils frappaient contre les portes. Il juraient, insultaient les gardes qui, malheureusement, étaient morts. Une envie me traversait, celle de les libérer tous et créer un chaos terrible dans la nuit sombre dans cette Cité sordide.

Retiens toi Kaleen ...

Je rentrais à Bremen comme si j'avais passé la journée dehors à arpenter la Passe et les alentours. La garde était bien trop diminuée pour se rendre compte de quoi que ce soit. J'espère que le Prince aura entendu mon appel.

Bremen

Beaucoup d'évènements se sont produits, peu que j'ai envie de raconter. J'ai vu et appris que ma douce et délicieuse proie avait vu sa renaissance parmis les non-vivants. Grâce à moi. A cause de moi. J'avais un sentiment de manque de plus en plus présent et l'absence de Mère devenait de plus en plus insupportable. La punition qu'elle m'infligeait me rendait état de mon erreur.

C'est à ce moment que les troupes de Lorgol sont arrivées avec un homme particulier : Un Chasseur de Vampires. Des frissons me parcouraient lorsque je pensais à lui, au fait qu'il rôde. J'avais de plus en plus de mal à me nourrir. Il fallait que j'aille ailleurs la nuit, je ne voulais pas tomber sur lui, je n'étais pas certaine d'être prête pour un tel affrontement.

[...]

Hendrik a finit par réapparaître après des semaines d'absence. Son excuse m'exaspère encore mais l'amour que je lis dans son regard ne peut que me prouver qu'il dit vrai. Je retrouvais cette image des sentiments que j'ai pour lui et cela me rend plus légère, dans la mesure du possible. Marie était ravie et lui a sauté dans les bras. Elle ne s'ennuit pas à Bremen bien au contraire. Je pense que cette Cité sera bien mieux pour elle que Lorgol. Et ainsi, on l'éloigne de la peste.

Peu de temps après, j'ai revu ma captive aux yeux si envoutant. Elle compte s'installer à Bremen. Je lui ai parlé de ce problème épineux que j'avais dans la Cité et elle m'a donné la solution. C'est un don de la Nuit cette femme et je suis ravie de l'avoir parmis les habitants. Je pourrais contempler ses tableaux des hauteux du ciel obscurci.

Tout finissait par s'arranger, petit à petit. J'ai eut la visite de mon Frère qui m'apportait des nouvelles, des paroles que je n'osais croire. Bientôt je reverrai Mère, bientôt je serai près d'Elle, bientôt je pourrai combler ce manque qui me torture le corps depuis des semaines.

"Au revoir Kaleen, au visage dont même les anges pleurent de jalousie."

Lorgol - L'Opéra

Mon Grand Frère était venu me chercher pour me conduite jusqu'aux loges de l'Opéra. Je ressentais la présence de notre Mère et je n'étais pas loin du vertige tant cela me faisait du bien. Je me changeais, Elle allait arriver et je devais participer à un spectacle avec Mère.

Tout se déroula à merveille, Elle fut radieuse sur scène et l'histoire était si réaliste pour moi et pour nous d'ailleurs. Les spectateurs furent impressionnés par des effets illusoires qui n'en étaient pas. Hendrik était là, subjugué au départ, je remarquais qu'il se concentrait beaucoup sur sa voisine de table. Tant pis pour lui, je continuais avec conviction, un faux duel, une fausse Paladine, une véritable étreinte. Mère était exceptionnelle comme à son habitude.

Puis arriva le moment où elle réunit ses trois enfants. Chacun l'ayant déçus, mais seul deux d'entre nous furent punis. La faim me terrassait depuis déjà presque deux semaines et cela durerait jusqu'à ce que Mère change d'avis. J'ai fait une erreur qui me sauve d'un Chasseur mais qui déçoit ma Mère, ce n'est pas le mieux mais vivement que je puisse me nourrir afin de me débarrasser enfin de cet intrus sur mes terres.

Bremen

J'ai faim ... J'y pense sans cesse ... Le tableau de ma belle druidesse me revenant en tête souvent ... Le sang ... Les bains de sang ... Un carnage ... Trop de privation ... Mes idées se perdent souvent ... Je ressens mes proies comme jamais ... Le sang ... Les battements de leur cœur ... L'elfe ... Un combat ... Le sang ... J'ai soif ... Trop soif ... Et malgré tout je dois tenir ... Heureusement que Ma Douce Sœur est là ... Oui, heureusement ... Mère ... Je vais vous faire un poème ... La faim, le manque, la soif ... Vous me manquez ... Je ne vous décevrai plus jamais ... Résister ... J'ai la bouche sèche, pâteuse ... Si vous saviez comme je résiste ... Car je vous aime Mère ... Et je serai capable de tout pour vous ... Comme je vous l'ai dit au premier jour de ma renaissance ... Nulle plainte car je comprend votre désir de me voir ainsi ... Jamais, jamais je ne recommencerai sans votre accord ... Je vous aime ...

Bremen

Suite à la bataille de Lorgol, je sais que Bremen pourra devenir ce qu'elle doit. Une Cité qui ne s'embellira sans que je ne me soucis de la réaction de la Couronne. Ma petite soeur reste dans les parages, mon époux aussi. Et Marie.

Pour revenir quelques temps en arrière, juste avant mon départ pour Lorgol ce jour là, Mère m'avait libéré de ma folie, me permettant de me nourrir à ma guise sans refaire d'erreur. Toujours lui demander, toujours. Et justement il va falloir que je lui demande cette permission car si Bremen doit changer alors il faudra commencer rapidement. J'ai déjà quelques cibles, les meilleures.

La famille de Beau-Valoir. Mère a dut préssentir ce qui allait se passer pour avoir voulu une telle famille pour représenter le commerces et les civiles de Bremen. Ils sont discrets et efficaces, il faudrait aussi que je rencontrer le Comte afin de lui parler d'un petit projet que ma petite soeur et moi avons en commun.

Je me suis isolée un moment, j'avais besoin de réfléchir mais Hendrik me manquait terriblement alors je suis sortie de ma torpeur. Je ne l'ai pas vu. Il doit m'en vouloir ... J'ai vu ma Belle petite soeur, discuter avec elle est toujours un plaisir qui me laisse un arrière goût amer une fois qu'elle s'éloigne. Je finirai bien par avoir totalement confiance en elle, mais pour l'instant une chose me préoccupe de trop pour se faire.

Non loin du Val

Mon éloignement semblait nécessaire mais après ces longs mois une envie me tiraille le ventre, je n'arrive plus à chasser sereinement. Hendrik a repris Bremen suite à mon absence et c'est donc sans crainte que je suis partie loin de ma sombre famille.
La vie sauvage, les chasses nocturnes interminables. Suite à la punition que Mère m'avait donné, j'avais besoin de retrouver mes instincts de prédateur.

C'est lors d'une nuit sans lune qu'une sorte d'image apparue devant mes yeux. Une illumination, un rêve, une vision ... J'ai vue ma fille tenir la main de mon époux mais ils semblaient si loin et si insaisissables. Pendant des heures je suis restée debout, observant les montagnes enneigées, jusqu'à ce que l'Aube pointe et que je rentre me mettre à l'abris. Rentrer ... Après tout ce temps ? Je ne pouvais pas ... Il ne l'accepterait pas, pas après l'avoir laissé.

J'ai réfléchi à ce que cette experience et cette solitude m'avaient apporté. Et au final ça n'avait pas que du mauvais, bien au contraire. Exceptée cette douleur au ventre depuis que j'ai eut cette vision, tout n'avait été que traque, chasse et sang. Les nuits sans lune devenaient de véritables carnages pour les pauvres malheureux qui passaient. Je m'étais ressourcée, j'avais pris pleinement conscience de mes pouvoirs, j'avais plus confiance en mes capacités. Mais il est certain qu'Hendrik manquait à tout cela, il manquait à ma vie.

J'avais conscience que ma fille aurait du mal à me reconnaître ... Mais que dis-je ... Si je rentre, Hendrik pourrait ne plus vouloir de moi. Devrais-je prendre le risque de savoir si ma famille va me rejeter ? Ou bien devrais-je ne jamais revenir ? Ils me manquent trop, surtout lui. J'ai basé toute ma vie sur lui depuis que je le connais, j'ai appris de lui tout ce que je sais, ou presque, il est ma moitié, la personne dont je me suis éprise malgré la terreur qu'il me faisait ressentir au départ.

Lors de la nuit tombée, mon abris était vide et les trâces de pas que je pouvais laisser s'éloignaient de plus en plus de ce lieu qui fut le spectacle de nombreuses chasses nocturne, un lieu dans lequel je ne reviendrai plus jamais.

Bremen

J'étais enfin revenue et l'accueil ne fut pas celui que j'attendais, il était bien meilleur. Hendrik pensait que je n'étais qu'une illusion et il se rendit bien compte que non lorsqu'il me prit dans ses bras. Il prit le temps de m'expliquer, à nouveau j'avais l'impression d'être unique à ses yeux. Tout me manquait ici et je m'en rendais compte seulement maintenant. Avec Marie, tout sera plus difficile mais nous avons le temps. Le Manoir était habité, Hendrik avait fait de Bremen ce que je n'avais pas pu faire avant de partir. J'étais fière de lui et de ce qu'il avait accompli.

Peu de temps après mon retour, il y eut une alerte. Des intrus dans Bremen. La traque commença, j'avais l'impression de retrouver mes habitudes de solitude.

Dans le Val

La troupe fut repérée après quelques minutes. Montés sur quatre chevaux, les voleurs étaient là, coincés sur un pont, bloqués par la mer d'un côté et par nous de l'autre. Les chevaux paniquaient lorsqu'ils nous approchaient. Après de longs discours, l'évasion d'un des quatre, en avoir assomé un autre, nous sommes rentrés à Bremen avec les trois captifs.

Bremen

Rapidement, Hendrik me confia le comateux. Je le montais dans une chambre afin d'assouvir la soif que j'avais depuis le début de la traque. Je l'ai déshabillé et attaché pour le laisser revenir à la réalité. J'y suis retournée quelques heures plus tard.

[...]

Ce captif resta un moment avant qu'il ne puisse partir. J'avais hâte de retrouver Hendrik, de lui parler de tout ce qui s'était passé, d'être près de lui, dans ses bras. Car la seule personne en qui ma confiance reste absolue ... C'est lui et ce sera toujours lui. Je l'aime, que ce sentiment ne soit qu'une image ou non, je sais que c'est réel.

Bremen

Certaines choses ne s'oublient pas. Elles se pardonnent oui, mais il restera un prix à payer. La nouvelle que j'ai appris en discutant avec Hendrik me mit dans une profonde rage, l'envie de chasse me reprit et pourtant je me l'interdisais.
Les journées de mon époux sont remplies, je m'en suis rendue compte en passant tout mon temps avec lui. Pourtant nous arrivons à garder du temps pour nous. Nous nous sommes retrouvés, entièrement et passionnement. Il est ma seule raison de rester sur ces terres, avec Marie.

En parlant de notre fille, la voir si distante est assez difficile à supporter. Je me prend à ouvrir les yeux sur ce que je suis devenue. Plus de pitié, pas même pour elle. Mais pourtant, je patiente, je la laisse venir, j'essai de la redecouvrire. Elle est petite, jeune, plus ou moins innocente. Elle a le temps d'apprendre et de comprendre ce que nous sommes.

Luskan

Je fais des voyages régulièrement depuis que je suis revenue à Bremen. Surtout depuis l'intrusion des quatres individus. Mes instincts de chasse reviennent à grands pas lorsque je croise certaines personnes. Surtout lui ... Qui semble s'être joué de moi. C'est en remontant vers le Nord que je me prend à penser à le chasser, l'égorger et le tuer. Il me prend pour une idiote, il va voir que je ne plaisante pas. Jamais ...

Je repense à toutes ces nuits que j'ai passé à courrir après des victimes, les épuiser jusqu'à les coincer pour assouvir ma soif. Et je le vois, à la place de ces malheureux déjà morts, je le vois, m'implorant de lui laisser la vie. Je ressens sa peur, sa détresse et je les absorbe pour augmenter le plaisir lors de la morsure fatale. J'ai hâte ...

Citation :: Harmonie au coin du feu

Voici venir les temps ou vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir
Valse mélancolique et langoureux vertige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige
Valse mélancolique et langoureux vertige
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige
Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige
Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir
Du passé lumineux recueille tout vestige
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir

[HRP : Citation arrangée de "Harmonie du soir", de Baudelaire.]

Bremen

Déception. J'ai reçu son poème. Le temps de la chasse n'est pas encore arrivée malheureusement. Difficile malgré tout de faire confiance à quelqu'un qui voulait vous voler, qui peut mentir pour s'en sortir. Il y a certaines choses qui ne changeront jamais et d'autres qui évolueront.

La confiance par exemple. Lorsqu'elle est ébranlée, il est plus difficile de la retrouver. Une confiance qui n'existe pas au départ est bien plus aisée à mettre en place. Seulement dans cette région, à qui puis-je réellement me fier ? Excepté Hendrik bien évidement. De part notre nature, jamais nous ne pourrons compter sur d'autres personnes que nous-même. Pas même sur mes nombreux frères et sœurs. J'ai certains réflexes de ma vie d'avant, mais tout cela s'atténue avec le temps.

Il me faut trouver un projet et j'en perçois un qui prend forme doucement. C'est encore très chaotique dans mon esprit alors je le garde pour moi. Les gens qui peuplent le manoir me sont antipathiques. Et je pense leur renvoyer la même image. Je sais à présent ce qu'il me manque ... Mais je doute que ce soit facile pour moi de le trouver ...

Luskan

Il me fallait quitter Bremen quelques temps. Les habitantes du Manoir ne m'insipraient rien de bon et n'ayant pas le droit de les tuer, je préfère m'isoler. Loin de moi l'envie de laisser mon époux à nouveau, mais après des mois entiers de solitude, il me faut un temps d'adaptation.
J'avais, de plus, des choses à faire à Luskan, mais je n'avais pas encore l'autorisation de Mère. Il me fallait trouver une bonne raison pour demander un entretien. J'en profitais pour regarder la vie de cette Cité que je ne supportais pas. Et puis, je passais quelques temps avec lui.

Il me montra quelques endroits calmes de Luskan. Nous discutions de différentes choses, notement d'une idée que j'avais eut pour lui faciliter la tâche. La confiance était relative entre nous deux. Et puis il commença à m'apprendre à manier un violon. Mes habitudes de combattante ne m'aidèrent pas, je n'avais pas assez de finesse dans les mains. Mais après un bon moment de conseils et d'essais, je parvenais à ne pas faire frémir mon professeur en emettant des notes plus douces.

La fin de la leçon s'annonça et la discussion repris. La confiance était maintenant plus effective et même si son cou semblait encore un endroit qui m'était interdit, il m'offrit son poignet.

Luskan

Je me suis dit que je devais rester un peu encore. L'Impercepteur ne sera surement pas ravie, mais il va devoir faire ce qu'il faut pour m'aider à accéder à son désir. Luskan est réellement une ville que j'excècre, mais ce sera mon seul endroit possible pour m'éloigner des harpies du Manoir. Hendrik y tient, c'est son droit. J'ai quand même hâte de le retrouver ... Vivement que je trouve une idée.

Bremen

Je suis repartie dans le Nord à la tombée de la nuit. Bremen, ses gardes, son Manoir, ses habitants, mon époux. Il n'était pas là d'ailleurs. J'ai pu croiser Marie, qui a bien voulu m'adresser un sourire. Une merveille qui illumine ma sombre nuit. Si elle savait à quel point je l'aime.

La venue de l'Impercepteur me contraint à sortir de ma rêverie. Une affaire importante et assez urgente, une aide qui me semblait un peu étrange venant de la part d'un homme que j'ai faillit tuer. Nos querelles passées semblaient lointaines mais toujours présentes, enfin c'est lui qui m'en veut d'ailleurs.

Une fois l'entretien fait, je ne m'attardais pas dans ce Manoir vide, cela m'évitera toute sorte d'élucubration à me demander pourquoi mon époux est aussi absent que les habitantes. J'embrassais Marie et je suis repartie.

Luskan

De nouveau dans cette Cité abjecte. Ici, je n'ai envie de parler qu'à une seule personne. Les autres ne semblent pas pouvoir m'apporter autre chose que du sang. Je me balade souvent dès que le soleil a quitté le ciel ou bien je reste statique à observer la place. Que de perte de temps. Il fallait que je vois Mère le plus rapidement possible même si je me doutais que j'allais payer le prix de mon absence.

Les journées quand à elles ne me semblaient pas trop longues, je restais souvent à l'auberge à boire du vin qui, malheureusement, n'a plus de goût pour moi. Il est arrivé près de moi, j'avais faim et contre toute attente il a accepté à nouveau de me rassasier.

La confiance, comme je le disais, est difficile à construire. Mais une fois qu'elle est là, je sais qu'un seul élément peut la faire basculer. J'espère qu'elle ne s'estompera pas pour la simple et bonne raison que lui parler me fait beaucoup de bien.

Luskan

Mon esprit me joue des tours. Il est vraiment temps que je puisse faire ce pour quoi je suis ici. Quand bien même, je me suis habituée à vivre dans cette Cité, à errer dans les ruelles sombres ou à rester à regarder les gens vivre dans l'Auberge. J'ai mes projets là-bas. Bremen a perdu tout intérêt pour moi vu que je n'ai pas de pouvoirs de décisions. Hendrik aura beau dire ce qu'il veut, pour moi c'est ainsi, peut-être un jour se rendra-t-il compte, peut-être sera-t-il trop tard.

J'ai pu voir Venuva. Elle ne peut plus jouer à son jeu de dominant dominée avec moi. Cette créature a un soucis avec le contrôle et je préfèrerai la voir morte. Elle fouine et elle ment, tout ce qui m'insupporte. De toute manière depuis que je la connais elle m'est antipathique et plus encore depuis que je sais qu'elle joue une comédie permanente.

J'avais soif et faim et comme d'habitude j'ai pu compter sur lui. Tout cela me change des chasses que j'ai faite pendant plus d'un an, parfois j'y pense. Parfois cela me manque. Parfois je me dis que j'étais bien. Parler avec lui me fait me sentir vivante. Et c'est vraiment une chose que j'apprécie.

Il est temps, vraiment temps, que je passe à l'acte.

Trahison ...
Et pour cela ...
Quelqu'un payera ...

[Validé][Guerrier][H] Kaleen de Cendraltières - Page 2 Plzy87nx

Bremen

Mensonge et trahison, jamais je n'aurai cru cela de la part de mon mari. Notre lien fut rompu dès l'instant où il m'a avoué sa faute. Je bénis d'être ce que je suis car la douleur est bien moins présente. Mes affaires furent rapidement pliées afin de m'enfuir de ce Manoir maudit, de cette Cité que je ne reconnais plus, hébergeant des frasques physiques dont je ne veux pas prendre part. Marie me manquera et tout sera totalement fini le jour où je reviendrai chercher mon seul et unique bien qui me soit réellement nécessaire.

Luskan

Ma nouvelle Cité d'accueil, là où je vais passer la plupart de mon temps. J'ai pu croiser la tieffeline dans les couloirs. Plus aucune considération ne sera faite à son égard. Sa mort me soulagera mais je refuserai de boire ne serait-ce qu'une gorgée de son sang de catin. La mort l'attend et bien plus encore. J'ai hâte.

Mon projet ne peut qu'attendre la venue de Mère. Pour l'instant je ne peux qu'y réfléchir et en parler. En parler avec lui. La seule personne capable de m'écouter depuis quelques temps. Je me sens vivante, je me sens bien ... Et pourtant je n'aurai jamais cru être capable de surmonter cette séparation.

» [Validé][Guerrier/Mda][H] Jun
» [Validé][Guerrier/MdA][H] BG Johan
» [Parti][Validé][Guerrier/Prêtre][H] Lex
» [Validé][Guerrier/MDA][H] Shadiz
» [PRC][Validé][Guerrier/Chevalier][H]Jaï