[Mort Rp][Validé][Moine][H] Bayle Katarh

Quarante-sixième jour...

Me voila dans les gêoles pensif...

Après avoir été soignés par des guerrisseurs et herboristes de la ville des Milles Voiles, mes camarades et moi-même furent dépossédés de nos affaires, chacun vetus d'une vieille robe miteuse que les galeux ont certainement du porter. Des orpieaux comme ceux que l'on met aux condamnés à mort : cela ne me gênait pas car pour un moine, fut il du Gantelet de Fer, n'a que faire de ces possessions. Apres tout, une fois mort nous n'en avons plus besoin.

Nous reçûmes la visite du bras armé des capitaines de Luskan, celui qui fut en tête du cortège pour nous ramener prisonnier : Armand. Je fut le premier à être visité par cet indidivu. Armuré de noir et de violet et armé d'une épée batarde verdoyante dont les goutelettes qui en tombaient rongeait quelque peu les dalles moisies de la prison, il entra dans ma cellule accompagné d'un garde. Armand ordonna qu'on enleve mon baillon. Oui, ce chien etait venu me questionner : il voulait des informations... Il etait stressé, et semblait vouloir en terminer rapidement. Moi au contraire, je pris tout mon temps.

Assis en tailleur et les mains attachées dans le dos, je fermais les yeux et gardais le silence au début. Jusqu'à ce que je décide de lui répondre et d'ouvrir les yeux. Toute phosphorescence habituelle de mon regard était absente à ce moment là : il fallait contenir la haine et j'y parvins. Cette colère, elle ne fut nécessaire que durant les chasses et combats dans la forêt. Nous discutâmes un moment lui et moi... En échange de ma coopération, je lui demandais un geste , celui de me libérer les mains, une sensation un peu désagreable. Il refusa catégoriquement et je lui renvoyai la balle : donnant-donnant non...plutôt perdu pour perdu.

Il voulait absolument ce renseignement et décida de procéder autrement. Il demanda à ma voisine située dans la cellule adjacente, femme qui n'avait a voir avec nous : " tu es de quel culte Sal' ? Fait il partie de ton culte ? il porte du noir et un peu de vert. Ca c'est les couleurs de talona ou baine, y'a pas trente-six solutions. Alors tu m'reponds ? " "non je ne le connais pas" repondis la voix febrile d'une jeune femme. Armand en conclua : "Si tu ne le connais pas, ca veux donc dire qu'il n'est pas adepte de Talona. Bien, c'est donc un bainite."

Le chien aux ordres des capitaines de Luskan, devait se délecter de la scene. Cependant son triomphe etait toujours incomplet et il décida de faire venir quelqu'un. Je m'attendais à la venue de cette personne. Aussi je ne fut pas choqué de sa présence. En revanche, c'est son attitude et sa réponse qui m'ont surpris. En moi même je pensais "toi une jeune convertie...il etait impossible qu'un fidele de baine trahisse le culte, comme tu viens de le faire, car tu viens de donner matière à ce chien pour incriminer notre Ordre."
Puis elle eut certains propos avec lesquels je ne pouvais qu'adhérer.

Le guerrier Luskannien avait eut ce qu'il voulait....en grande partie. Armand quitta la cellule apres un bref sermont, et une constataion de sa victoire.
Puis imbu de sa personne, il alla harceler mes compagnons qui étaient baillonnés...


Les images disparaissent de mon esprit, pour me renvoyer les plaintes de prisonniers et l'air humide de cet endroit. Pour l'heure, j'attends patiemment ce procès....


[bien sur ce post ne post ne peux pas faire office de preuve lors du proces ca serait trop facile lol (cf les posts au dessus) ^^ ]

Quarante-huitième soir...

"Voila pres de trois jours que je suis emprisonné. Je me demande ce que manigancent les autorités. Quand ce diable de procès va t'il commencer ? "
J'etais absorbé par cette réflexion. Mais d'un geste vif, je levais la tête : Deux gardes en armure Luskanienne vinrent dans ma cellule. Ils m'empoignèrent et me sortirent de cette prison. Les plaintes des quelques prisonniers me parvennaient sans probleme et resonnaient comme une délivrance...ou comme le début d'un traitement infâme ? L'avenir le dirait ; Un avenir proche. Mes compagnons de traque avaient disparu. Je les cherchais au fur et à mesure que nous traversions les salles, sans succès. "Peut être ont-il été changés de cellules pendant une de mes méditations."

Nous montâmes les marches qui menaient à l'étage supérieur, c'est-à-dire le grand hall de la Capitainerie.
Comme je l'avais suspecté, ma Libération n'etait pas due au hasard : j'etais attendu. Deux personnes aux silhouettes familières se tenaient près de la grande porte : l'une féminine et svelte, l'autre plus grande et armurée.

D'une parole dictée par celui qui etait L'Impercepteur de la Main Noire, je fut libéré de mes liens. Puis d'un geste, il congédia les soldats, qui sans demander leur reste, retournèrent à leurs obligations.
L'escorte de l'Impercepteur tenait dans ses mains les vetements que je portai avant d'avoir été capturé. Elle les jeta au sol, et le dignitaire bainite s'exprima : ''Je ne voudrais pas que vous apparaissiez au Temple de Targos ainsi vêtu...Faites-moi le plaisir de mettre quelque chose de décent...Bien, nous avons assez perdu de temps..."
Le Haut prêtre de Baine ordonna que je le suive, ce que je fis bien entendu. L'escorte fermait la marche, bloquant une hypothétique tentative d'évasion. Une fois mes oripeaux de condamné, ces charmantes propriétés de la ville des milles voiles, rendues à Luskan, nous nous dirigeâmes vers le port.

Là, non loin du quartier malfamé, un frêle esquif attendait. Une dizaine de matelots vetus de couleurs sombres se mirent à s'agiter au signal d'un homme corpulent, barbu et quelque peu édenté, qui selon toute logique, était leur capitaine.
D'une révérence adéquate, le chef des marins accepta la bourse tendue par l'escorte et il nous invita à grimper sur son navire : "Ha vous voilà meffire...V'vous ven prie, prenez plafe..."

La petite jonque quitta le port de Luskan de nuit.
Le vent soufflait bien et le navire voguait à bonne allure. Le capitaine de l'esquif, un homme rustre, expliqua au prêtre en armure Noire et Verte : "Vans moins de veux vours, mous ferons en vue de Pargos, mon Feigneur..."
Tout en observant l'horizon nordique et obscur, une pensée me vint : "Dans deux jours, je serais fixé sur mon sort..."

Cinquantième jour, au petit matin...

Targos... est actuellement une petite bourgade en expansion, qui attire les marchands et les autres villageois du val de bise. Le navire nous fit debarquer sur les planches épaisse de l'embarcadère. Avant de partir le capitaine nous souria, dévoilant sa pitoyable dentition. Les marins s'atelèrent à une livraison de ruhm et autres alcools que la taverne du village avait commandée.
Quant au trio impie que nous formions, il se rendit rapidement au Temple de la Main Noire, au rythme du pas accéléré de l' Impercepteur. Il était pressé et je n'étais pas encore bien remis d'une blessure. Qu'importe... Bléssé ou pas, j'arrivais au dénoument.

Nos pas résonnaient dans l'Edifice Impie, comme la cadence d'une marche disciplinée pour l'attaque.
Quand on est moine, on observe pafois des choses etranges : En effet il m'avait semblé que les impéssionnantes satutes des Impercepteurs Froideval et Mortevallée avaient les yeux braqués sur moi, alors que nous passions dans l'allée centrale du Temple Maudit. Mais peu importe en vérité, seule la foi compte en un tel moment...

Devant la statue du Dieu Tyrannique, l'Impercepteur K. se signa brièvement face à l'autel avant de reporter son attention vers celui qui, il y a encore peu de temps, était enfermé dans les geoles de la cité des voiles. Pour ma part, je restais stoic, et gardait mon calme, toute phosphorescence absente et d'une patience certaine. Le prêtre impie déclama à haute et intelligible voix:
"Inutile de vous dire que je devrais vous châtier suite aux manque de prudence dont vous avez fait preuve : N'oubliez pas, Katarh, -l'echec c'est la mort-. Néanmoins, concernant cette affaire, c'était sans compter la faiblesse et la trahison du dernier des Hauts Capitaines..."

S'ensuivit un long monologue de la part du haut représentant de Baine...jusqu'à ce que ce dernier termine par ces mots, joingnant ses mains gantées derriere son dos : "Des...questions ?!"
La jeune femme qui se tenait à la droite du dignitaire écoutait sagement, aussi bavarde qu'une ombre.
"Bien, dans ce cas il me reste une derniere chose à accomplir, avant que vous ne puissiez disposer..."

Un halo de lumiere rouge se forma autour du gantelet noir gauche de l'Impercepteur. "Ma sagesse est infine, il ne peux rien m'arriver." pensais-je en serrant les dents. Une violente douleur vint me frapper l'épaule : cette derniere commenca à se devitaliser mais l'enseignement monastique vint contrer cette dévitalisation : un combat s'engagea entre la pureté physique et l'energie tueuse. L'epaule etait sauve mais, cette energie negative se deplaça se deversant comme un poison. J'ouvrais alors les yeux, la haine me submergeais. Oui, une lueur rougeoyante émanait de mes yeux, la haine etait revenue. Je du plier, laissant tomber un genou par terre en beuglant. L' énergie négative pour celui ou celle qui n'y resiste pas, est d'une force et d'une douleur implacable.

Le dignitaire de la Main Noire retira sa main lumineuse. A ce moment là je devinais que l'escorte monastique de L'impercepteur si silencieuse fut elle, ne perdait pas une miette du spectacle.
Je respirais difficilement...Et je dû me relever rapidement, car Je fus congedié, sans autre forme de procès...
Même si ce n'est pas le denouement auquel je pensais, mes actions passées ont finalement été approuvées par L'impercepteur et de surcroit, le Tyran lui-même...

Soixante et onzieme soir...

Je n'ai pas de nouvelles de l'arcaniste qui m'avait éprouvé, il y a plusieurs mois. En souhaitant revoir cette personne un jour, je patiente, tel le sage qui médite, inflexible aux attaques verbales, physiques, et magiques.

Alors que je venais de finir un rapport verbal à ma supérieure -j'ai honte de le dire- la traitresse qui servait jadis le dieu brisé, je fis la connaissance d'un Prêtre Noir recemment arrivé en terrre Nordique. Nous etions non loin du petit embarcadère du village fortifié. Sans doute avait il recu un ordre du Chateau-Zentil...

Que venait il faire ici ? Etait-ce un proche de l'Impercepteur, son heritier même ? Ou était-ce un eclesiastique d'action, un habile diplomate ou encore un simple conseillé, desireux d'acceder au rang de Patriarche ? Impossible à dire. La Main Noire était avec lui, cela se sentait, je n'en avait aucun doute. Mais toute ces questions, on ne les pose pas à un superieur de l'Ordre. On attend, que celui-ci veuille bien nous adresser la parole. C'etait ainsi. Il était plus causant que moi, heureusement.

Quand il se présenta, il resta succint, protocolaire et m'envoya la bénédiction Impie de Notre Sombre Seigneur. Il conserva nombre de ses mystères, et tout comme lui, je demeurais silencieux sur ma mission, mes origines et mes aspirations...


Quatre-vingt-quatrieme jour : en fin d'apres midi...

Je fis la connaissance d'un guerrier au service de Targos, un soldat. C'etait à la taverne du village je méditais, assis sur une chaise de mauvaise facture, malgré le bruit des habitués de l'etablissement, je fut interrompu par l'arrivée de cet homme en armure noire, rouge et verte.

Ces couleurs m'evoquèrent l'ancienne Eglise Bainite locale, et la nouvelle Eglise actuelle, désormais répendue sur tout féérune. Il se presenta simplement, et je fis de même. J'aime la simplicité. Le guerrier m'exposa son objectif et souhaitait mon aide pour y parvenir. Le regard rougeoyant, Je renvoyais les deux gardes...qui ne se firent pas prier une deuxieme fois : ils savaient a qui ils avaient a faire. Certains clients leurs emboitèrent le pas; D'autres, une catin ou une bouteille au bras, monterent discretement à l'étage : Nous avions la salle du rez-de -chaussée pour nous seuls.

L'homme lordement armuré et assis entra dans les détails : partir en terre de luskan pour y capturer quelqu'un, selon les souhait de L'Eglise. Nous partimes ensemble pour le sud... Nous avions donc une cible, un opposant à L'Eglise Noire, que nous devions ramener pour sa Seigneurie, l' Impercepteur K.
Cette mission dura plusieurs jours, le temps de se rendre a l'auberge isolée non loin de Hundelstone, puis Luskan et enfin les preparatifs pour l'enquete et la capture... Nous réussimes à savoir ou le misérable se cachait. Les résultats tardaient à venir, mais nous formions une bonne équipe.

Ce fut ce soldat qui captura le tempusien denommé Nicholas Odrav, "alors qu'il se balladait seul en forêt, il le rencontra au detour d'un chemin. Par conséquent, il decida d'agir, vite fait bien fait." me conta t'il plus tard.
Une nouvelle qui allait satisfaire le Seigneur de Targos...





[HRP : Je rappelle bien sur, que ce n'est pas parce que j'ai posté ceci, que tout les personnages du val sont au courant hein. Un peu de bon sens, de logique et de cohérence ^^ Ce n'est pas une source d'informations, qu'on se le dise ! ]

Quatre-vingt seizième jour.

Entrée du val de bise, en direction de l'ancienne cité Noire...
Un homme en robe de bure marchait, faisant craqueler la neige sous ses pas. Le hurlement des loups des glaces s'etait tu en cette fin d'après-midi pour ceder la place a un silence de mort.

Alors que l'homme habillé et encapuchonné de noir approcha des ruines aquatiques de la Sombre Perle du Nord, une voix rauque et envahissante se matérialisa à ce moment-là : "Enfin tu es arrivé, disciple du Gantelet. Tu es sur une terre maudite, prosternes-toi : Le Fléau l'exige !"

Solennel mais étonné par la matérialisation de cette présence si forte, le moine s'éxecuta. La voix, Térrifiante pour la plupart des mortels, s'exprima plus avant :

"Bayle Katarh, Tu as fait jaillir la haine et la colère dans le coeur de tes ennemis : C'etait mon désir. Comme il t'a été enseigné pendant des années, tu as frappé vite, et froidement, car nul opposant ne serait épargné. Comme je l'avais prévu, tu as intimé les instances de Mon Eglise pour lancer cette croisade Infernale, afin d'augmenter ma puissance. Au nord, ceux qui me defieront, trouveront la mort."

Tout en s'installant dans la neige, le moine voulu ouvrir la bouche pour parler, mais il en fut incapable. La voix rauque et sinistre continua dans les cieux :
"Le bosquet sombre du traqueur Noir est tombé: qu'importe, il a servit mes desseins. Désormais par l'intermédiaire de mon loyal Impercepteur, les dix-cités tombent, une à unes sous la coupe de mon pouvoir impitoyable. "
"Tu m'as servit comme je l'ai exigé, misérable humain...Et par la même, tu t'es révélé...bien au delà de ce que certains pouvaient imaginer. "

Bien que la température était glaciale, Une sueur froide perla sur la tempe gauche de Bayle : cette présence l'avait rendu nerveux, très nerveux.
"Prends la mesure de ce qui t'arrive, être inférieur, car tu vas, dans l'instant, plier à nouveau sous les ordres de ton maitre..."

Venu du ciel sombre et nuageux, un rayon d'energie rougeâtre frappa le moine qui méditait dans la neige : l'homme commenca à beugler puis, il vacilla, son equilibre et sa serénité totalement rompus. Malgré l'enseignement monastique, et la sagesse surhumaine qui se dégageait du Moine, celui ci ne pu resister a la violence de l'assaut divin.
Apres quelques instants, le corps se mis à s' évaporer dans une brume mi-verdâtre, mi-noirâtre... ne laissant qu'une robe sombre, et verte à capuchon, situé non loin de l'ancien site de Lorgol aux mille tours, dans cette région aux neiges éternelles...




[Voilà, c'est finit J'ai rédigé cela pour la forme et le fun. Au fait Syldestar, Bayle l'a payé de sa vie lol

Bon jeu a vous ]

[J'avais oublié : Mort de Bayle Katarh en image ]




[Voilà c'était mes dernier smot ici]