[Mort Rp][Validé][Moine][H] Bayle Katarh

Citation :: Nom du compte joueur forum : Sir_Ced
Nom du compte joueur module : Sir_Ced
Nom du perso : Bayle Katarh
Race : humain
Age : entre la vingtaine et la trentaine
Alignement : Loyal Mauvais
Religion : Doctrine du Gantelet de Fer
Classes et nombre de levels : Moine 25

Arme de prédilection : frappe à mains nues

Trait de Caractère : Il est obéissant et soumis a ses superieurs. Il n'a que deux objectif : le premier est de servir le Clergé de Baine et l'ordre monastique du gantelet de fer. Le second est la perfection de l'etre et l'evolution spirituelle-corporelle. Pour lui, affronter un arcaniste pompeux, imbu de sa personne, et lui faire mordre violemment la poussiere, demeure un réel plaisir... Il pense fermement que la séduction et la beauté impressionnent les faibles et les simples d'esprits. Seules la force d'âme et les prouesses physiques sont parlantes. Baile a plus de respect pour un combattant ennemi capable, et usant de modestie, que pour un ennemi vaniteux, pompeux et qui se fera écraser comme un rien. Enfin....tout es relatif, ceci peut tres bien êtrte une rumeur.

Description physique : Baile a le crane rasé, et il ne porte aucune parure, aucun bijoux jugés "inutiles" la condition de moine, et "néfastes" à l'accomplissement des quêtes. De taille moyenne (1m75) et de constitution legere (65 kilos), cet homme aux yeux noisettes a les doigts longs et fins, caracteristiques des gens habiles et minutieux. Le nez cassé a cause d'"une gifle recu , il a les traits du visage assez minces et symétriques. Il ne porte pas la barbe pour rester dans la logique de "crâne rasé, barbe rasée".

Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 16
CON : 10
INT : 13
SAG : 16
CHA : 9

BREF HISTORIQUE DE VOTRE PERSONNAGE :

D’où vient-il (origines, passé, enfance…) ?

Début de vie...

La mer de lune...ce sont la mes premiers souvenirs. j'etais petit et la proprieté d'un vieux magicien en robe rouge et or, un magicien rouge de Thay. J'etais un adolescent innocent, comme beaucoup d'autres a cette epoque. Ce despote dominait tout ses esclaves ; C' etait le maitre absolu : il pouvait decider de notre survit, ou de notre mise a mort. Ce sadique aimait vraiment le fait que nous soyions désespérés. En moi même je priais pour que moi et mes parents soyions débarassés de lui.

Un jour un homme en noir vint à passer, il disait vouloir acheter des marchandises. Il avait les cheveux longs et noirs au teind blême....il m'avait fait peur. Je fut séparé de mes parents à l'age de 13 ans et vendu comme l' esclave que j'etais a cet homme en cotte de maille noire. Nous fimes la route tout les deux. Lui sur son cheval, et moi trottinant a son coté. Il me parlait parfois lorsque nous faisions une halte, et je ne lui repondait qu'a ce moment là car : "les esclaves obéissent et se taisent, sinon..." . Je fut son serviteur pendant quelques années.
Apres trois ans de loyaux services, a l'age de 16 ans, il me convoqua dans le sous sol humide et glauque de son donjon, situé non loin de chateau zentil..."Ha Bayle....Te voila enfin: approches, j'ai quelque chose a te demander."

J'etais sur le qui-vive, parce que malgré mes trois ans de services, mon maitre restait pour moi quelqu'un d' imprévisible.
Tout en me regardant de ses yeux bleu tres clairs il continua : "Prends cette petite épée la bas sur le râtelier... et essaies de me frapper avec."
Naturellement j'etais hesitant, et il me répeta cet ordre en hurlant. J'obéis et je pris le glaive. Alors que j'essayais de le frapper, il reussit a me désarmer, et m'empoigna, me montrant son gantelet noir epais : "N'oublies jamais que tu dois maitriser ta peur ! la haine et la volonté ne font qu'un ! "
Il baissa d'un ton apres m'avoir giflé de sa main de fer noir....Etourdi, blessé au visage et la larme a l'oeil, j'eu toute les peines du monde a me relever. Comme je l'avais prevu il me regarda en souriant, et m'ordonna en quittant la piece : "N'oublies pas ce que je t'ai dit....tu me remerciera un jour...En attendant, ramasses cette épée, et range la à sa place. Je le veux ! "

Petit fourbe...

Le lendemain, je fus initié au maniement des armes légères usant de botte secrète (roublard) et portant une armure de cuire bouilli...Je fus espion, epiant les traitres et prevenant mon maitre des complots divers, quand c'etait necessaire. La plupart du temps, je faisais office de messager transmettant les ordres et papiers officiels (et aussi non-officiels).

Une année passa ainsi...Des évènements allaient bientot marquer féérune, la Main Noire et tant d'autres personnes, toutes allégeances confondues...

La prophecie d'Alundo se réalisa : les dieux arpenterent le monde comme de simples mortels et ils s'affrontèrent, dans une guerre de destruction massive. Baine, le Seigneur des Ténébres fut vaincu par le petit Torm, de la Triade. Lorsque le soleil noir et Ichatu Xvim dechirerent le clergé du Fleau et que les bainites furent pourchassés par les fideles de l'Heretique, le donjon de mon seigneur ne fit pas exception a la regle...Nous fumes attaqués par surprise par les fideles de cyric qui nous surpasserent en nombre, usant bien evidemment de l'effet de surprise. Les gardes et divers guerriers de mon seigneur furent rapidement taillés en pieces. Faisant preuve de discretion, je reussis à tuer deux cyriquistes et grace aux égouts, je parvins a m'enfuir blessé du fort en flammes, usant de discretion et de rapidité ...

Je parcourai ainsi la lande tout le jour, ravagé par la haine et la douleur, en quête d'un secour... Au detour d'un chemin, un paysan m'indiqua un monastere aux murs noirs comme l'ebène, et aux allures imprenables. Pour tout remerciement, je lui pris de force son quignon de pain.

Je me tenais devant l'imposant bastion depuis quelques minutes, ne pouvant retenir une ou deux larmes, tellement la blessure me faisait souffrir. Par une meurtière, un homme qui ressemblait à un moine, sorti sa tete pour me hurler : "Que viens tu faire ici petit gueux ?! Tu n'a rien a faire ici ! Retournes dans les champs !!" Il agitait sa main avec force et rapidité, comme pour me renvoyer.

Pourtant plein d'espoir, je beuglais a mon tour : "Je viens ici car je suis blessé et je demande de l'aide !! Le bastion de mon seigneur est tombé face aux cyriquistes et je suis blessé..."

"Nous n'avons que faire de tes histoires ! D'ailleurs, qui nous dis que tu n'es pas un traitre envoyé par le culte de cette vermine cyriquiste ?! Ce monastere est un havre de meditation regit par des lois...et si tu veux rentrer, tu n'as qu'a attendre que l'on daigne t'ouvrir, chien de cirque !"

Le moine disparu, me laissant face aux portes de l'edifice... me laissant face à moi même...

***

Quels faits marquants a-t-il, éventuellement, vécus (qui peuvent expliquer sa vocation, son orientation, son caractère…) ?

La haine alimente sa volonté. C'est un sentiment qu'il s'est efforcé de contenir pendant longtemps, bien avant d'entrer dans le monastère Noir. Et c'est cette volonté "negative" qui lui a permis d'aller en avant et de passer les epreuves pour devenir un moine du gantelet de fer. Par son caractere et son profil, il est en adequation avec le dogme impie du Seigneur Noir. Il a appris a craindre baine et le clergé, et il a appris à detester le prince des mensonges, ses adeptes et les ennemis de son Ordre.

Pourquoi a-t-il choisi de suivre le voie qui est la sienne (explication quant à ses choix personnels : classe(s), divinité, faction, mentor…) ?

"La haine est un sentiment puissant....et destructeur : je l'ai compris quand j'ai vu le fort de mon seigneur tomber aux mains des cyriquistes. Ce sentiment detruit non seulement l'environnement qui subit cette force malefique, mais il consume aussi celui qui en fait usage. J'ai pris conscience que cette haine ne pouvait disparaitre. Peut etre pouvait on la maitriser, la controler ou la diriger. Je suis sur que je surpasserais la plupart des guerriers et arcannistes, en forgeant ma volonté, en sculptant mon corps et en dominant mes sentiments.
J'appris egalement que l'ordre monastique du Gantelet de Fer offrait une telle perspective d'évolution. C'est pourquoi je decidais de tenter d'evoluer entant que moine au sein de ce monastere..."

Quel apprentissage a-t-il suivi (les diverses étapes de son instruction, ses maîtres, ses expériences…) ?

L'Ordre Monastique du Gantelet de Fer est un Ordre devoué coprs et ame à Baine, le Seigneur Noir. Tout comme l'ensemble du Clergé et ses chevaliers, les membres de cet Ordre de moines sont des hommes soumis a la doctrine rigide du Fleau. En plus de cela ils constituent egalement de redoutables combattants, eclaireurs, missionnaires, espions et escortes. Leur presence appuie et renforce fortement les haut dignitaires de l'Eglise Noire et permet l'accomplissment des sombres desseins de ce Clergé impie. Le maitre de Bayle se nommait Mingyar Zarthok. Actuellement c'est un homme vieillissant, qui a quitté les premières lignes pour se consacrer exclusivement à la formation des moines du gantelet, pour la gloire du Culte.

[suite de l'histoire] *** "Entrer...il me fallait entrer coute que coute....J'ai du attendre plusieurs jours, blessé, sans rien à boire, méditant sur mon sort, assis patiemment devant l'imposant édifice obscur. Au debut du troisieme jour, les portes noires du monastere s'entre-ourvrirent...Plus mort que vif, je fus emmené dans l'enceinte monastique, puis soigné. Il fut decidé par les autorités, que je resterais dans la communauté en tant que novice : j' ignorais que j' avais passé la première épreuve. J'etais donc au plus bas de la pyramide et comme tous les autres novices, je fus assigné aux taches les plus ingrates...Nettoyage, rangement, divers travaux forcés....sans me plaindre : il fallait faire preuve d'obeissance absolue et de volonté... en construction. Lorsque les haut moines virent que "j'en voulais", je fut pris en charge par celui qui allait devenir mon mentor, maitre Zarthok. Ce grand homme de pres de 2 metres de haut, à la panse ronde et aux yeux bridés etait un moine austere voire implacable, mais sage vif et robuste. Ce Moine du Gantelet de fer etait un maitre au combat à mains nues et maniait parfaitement un fleau d'arme dans chaque mains. Je l'ai vu desarmer et renverser quantité de soldats et autres combattants....et même certains moines de l'ordre ! "

L 'une des premiere phrases que mon mentor m' inculqua est la suivante : -Le contenu doit maitriser le contenant... C'est a dire que l' âme doit maitriser le corps. Ce n'est que par cette condition que les exigences physiques et spirituelles peuvent être accomplies-

-Exigences physiques :

Voci une autre phrase pleine de sagesse emanant de maitre Mingyar Z : "Le corps est un véhicule qui permet au fidele de se mouvoir, de servir et de combattre de façon efficace, tel le chariot de vivres, conduit d'une main experte d'un village à un autre. "

La frappe à mains nues, l'enchainement des coups et l'uppercut constitutent l'une des premieres etapes dans cet apprentissage : lorsque l'on apprend a user correctement de ses poings et de ses pieds contre un ennemi armé, alors le chemin vers la perfection s'ouvre au fidèle...Lors d'un combat, on devient capable de faire face a n'importe quelle situation, a n'importe quel moment. Finallement lors des combats, on apprend à se suffire a soi-même.

La parade des projectiles et le renversement d'un adversaire sont des arts rudimentaires de combat, mais tres utiles contre les fourbes qui prefèrent vous attaquer a distance par exemple. De plus, a force d'entrainement, on devient plus rapide dans les deplacements. Et c'est a ce moment là, lorsque il allie technique de combat et rapidité, que le moine du Gantelet de Fer est capable d'asséner un deluge de coups à ses adversaires.

Le KI est une energie que seul les sages arrivés a un certain degré de sensitivité, peuvent appréhender...et maitriser. Cette energie permet au fidèle de frapper des êtres dont la resistance aux armes dites "magiques" est remarquable. Le but d'une attaque est d'etre concluante. Telle une lance, il est necessaire pour le poing de percer les défenses, et ainsi d' atteindre les chairs de l'ennemi. Oui, selon le dogme de Baine, l'echec n'est pas permis. La victoire est impérative.

Le but ultime au niveau physique est d'atteindre la perfection de l'être.

-Exigences spirituelles :

Tous sentiment, et en particulier la haine, doivent etre maitrisés : sans maitrise, la puissance n'existe pas, elle n'a pas de substance, elle n'a pas de realité propre.

Il en va de meme pour la souffrance : une souffrance maitrisée, orientée, sublimée permet un detachement du monde materiel. La force d'âme, s'exprime pleinement et triomphe des obstacles imposés par la realité physique.

La sagesse s'acquiert avec l'experience et la patience : l'energie du KI peut etre utilisée par le Moine pour pouvoir guerir ses blessures. Cette action, qui est une plénitude physique s'inscrit dans l'optique de la perfection de l'être.

Le corps de diamant est egalement une progression importante car elle marque une resistance non nelgigeable face a l'envirronnement "naturel" hostile : c'est le fait d'etre immunisé au poison et la maladie. Le fidèle continue d'etre suffisant à lui même.

Le moine du Gantelet de fer, développe egalement des résistances à la magie : l'energie qu'il ressent et qui émane de son corps, le KI, lui permet de devenir moins vulnérables aux attaques des magiciens et autres sorciers. C'est une consequence de la pureté physique que le moine cherche à atteindre.

Comme tout moine de toute doctrine, le moine du Gantelet cherche a atteindre cette perfection. De ce fait, la volonté immatérielle s'impose au corps physique, qui se differencie de la plupart des autres corps physiques : il repond aux même regles mais sa composition, son essence est en alterée. Cette perfection spirituelle se concretise bien souvent apres des années et des années d'entrainement. Elle existe sous le nom d'âme de diamant, et permet la résistance aux attaques dites "magiques".

Cet atout marque une polyvalance certaine dans les capacités monastiques des membres de l'Ordre.

Les grands maitre de l'art martial, les plus sages et les plus efficaces ont forgé leur volonté ...inebranlable. En effet, le KI demeure une energie puissante et permet au corps du fidele de se "vaporiser" : c'est ce que l'on appelle la technique de la desertion de l'âme.
Le but ultime au niveau spirituel est d'atteindre la perfection de l'être.

Pourquoi se retrouve-t-il au Val de Bise ?

Baine le tyran est revenu a la vie, et les fideles de la main noire se sont tous rassemblés, sous les ordres de fzoul Chembryl, Seigneur de Chateau-Zentil. Des nouvelles inquiétantes se profilaient à l'horizon pour l'Eglise Noire et les agents du Zentharim au Val de bise. Afin de servir le Patriarche en place, nous fûmes moi meme et quelques soldats, envoyés dans cette region. Je debarquais clandestinement a luskan en tant qu'eclaireur. Quant aux soldats, ils allaient debarquer plus loin, et iraient grossir la petite armée située plus au nord à Targos.

Validé y à tour pour un moine pur de Baile

Premier soir...

Le vent etait frais en cette nuit baignée de lune. Nous avions vogué pendant des jours et des jours...
J'etais assis par terre, jambes croisées, serrein, tout comme les hommes qui subliment parfois un instant cette illusion que tous les êtres nomment "réalité". Il y eu du raffut sur le pont... Le second vint me trouver dans ma cabine et empressé il m'annonca : "nous sommes arrivés messire...".
Je me levais et j'ai pris mon baluchon qui contenait bibelot, babioles, un bol de bois, un vieux livre et ..une pochette de cuir sombre cachetée de cire rouge et noire.

Sur le pont la quinzaine de marins s'affairaient de ci de la, reçevant les ordres aboyés par le second maitre du navire marchand : ce dernier avancait progressivement, se rapprochant lentement de la "cité des milles voiles". L'operation d'arrimage fut courte et bien menée.
Une fois que le bateau fut solidement arimé, je descendis du navire la capuche noire sur la tête et le baluchon en bandouillere, j'entrais dans le port maritime, pour explorer cette ville étrange...

troisieme jour...

Dans cette ville, je me suis mit a fouiller pendant deux jours, tout lieu ou recoin qui aurait pu abriter des fideles du gantelet de fer, ou même des sympatisants de l'Eglise...en vain.
Ce fut une confirmation de ce que l'on m'avait dit, et je me mis donc en route en direction du Nord, pour atteindre la lointaine Lorgol... En chemin, j'ai du m'egarer en foret. J'essayais de retrouver ma route lorsque je vis un vieil ecriteau noté "ancien cimetiere, beni par kelemvor, rendu à la nature"

Je descendis le terrain accidenté qui ressemlait a un fossé, quand tout a coup deux marcassins sanguinaires me chargerent ! j'esquivais le premier, en frappant l'autre a la tete. Un coup bien precis reussit à le blesser...puis a l'etourdir. Il ne me restais plus qu'a m'occuper de l'autre : je parvins a lui serrer le coup, autour de mes bras...la pression continue finit par etouffer la bête qui s'effondra. En me relevant, un etourdissement me pris : j'etais blessé...certainement à cause de l'une des défenses de ces sangliers.

Je vis une femme qui m'apercu : surpris par cette archère, je m'enfoncai rapidement dans la grotte humide...
De drôles de bêtes vivaient dans cette grotte. Ces bestioles me semblaient plus être ridicules que vraiment malveillantes. Il ne fut pas difficile de les tuer et de prendre possession de leur tresors. Je me soignais grace aux nouvelle trouvailles. Puis je decidais de quitter ce lieux de perdition, et me mis en quête du chemin du nord...

Quatrieme jour...

J'avancais rapidement, malgré les rumeurs de druides et protecteurs qui circulaient pafrois dans cette foret...Etrangement, je n'en ai rencontré aucun. Les sens eveillés grace a l'enseignement du monastere, je ne me sentais pas pour autant surveillé durant mon passage dans ce bois. Alors que je progressais parfois a couvert, parfois a decouvert, les arbres firent place aux sapins et la la temperature baissa ...

"L'aubege de l'oubli est l'un des rares lieux de civilisation sur ces terres sauvages, qui d'ici quelques mois, seront completement couvertes de neige". m'expliqua un groupe de voyageurs qui se deplacaient sur un chariot, provenant sans doute des dix cités.
Arrivé à ce lieux dit, je commandais une chambre pour la nuit. Elle se passa sans encombre particuliere. A l'aube, l'aubergiste, un causant, me fit une recommandation qui plus tard allait prendre son sens :
"Vous devriez faire attention messire, y'a des gens qui rôdent dans le coin...des adeptes du culte de la bête a c'qu'on dit, qui errent dans la region...des chasseurs sanguinaires....et sans pitié ces gens là, oh oui ! Parait meme que y'a des bêtes sauvages avec eux...prudence..."

Septième lune...

Le plus haut col du val de bise, non loin du massif des aigles dorés, m'apparaissait d'une blancheur éclatante. Le ciel demeurait tres couvert, et tres gris et le vent était d'un glacial incroyable. A l'entrée du val de bise, je vis un chariot...et du sang autour. Le paroles du tenancier de l'auberge de l'oubli me vinrent a nouveau en mememoire. Sur les routes qui menaient a ma destination, je ne remarquais aucune vie dans cette gangue de glace, seulement le silence, rompu par les rafales de vents et rompu par des hurlements, comme ceux des loups des glaces ou encore par les cris d'autres animaux sauvages.

J'atteignis enfin ce village nommé Targos. La morsure du froid s'est egalement fait sentir a Targos, malgré l'epaisseur de ma cape et de ma robe. Mon enseignement et ma volonté furent d'une aide plus importante que mes habits. Je rencontrais alors l'Impercepteur...un homme comme il en existe peu, mais dont le pouvoir ne se limitait qu'a une petite armée d'homme plus fatigués et blasés les uns que les autres, qu' auréolés de funeste gloire. J'avais peine a croire que "la grande armée de la main noire" n'etait plus reduite qu'a une ou deux garnisons....
J'avais des choses à faire avec le haut dignitaire Bainite de Targos, mais l'Ecclesiastique avait du travail. L'Impercepteur me renvoya à l'un de ses chevaliers, qui allait s'occuper de ma reception en ces lieux... J'allais donc a l'Eglise pour mediter et presenter mes respects au Dieu...

Huitième jour...

Au petit matin, l'Impercepteur, ses chevaliers noirs, ses guerriers et soldats se rassemblerent pour porter l'assaut a Hundelstone. La petite armée quitta Targos peu avant les premieres lueurs du jour.La bataille allait faire rage un peu plus au sud. Un chevalier noir m'ordonna de rester a Targos et m'assigna une mission d'entrainement estimant que ma place n'etait pas sur ce champs de bataille....

A la fin de la journée, l'armée revint a Targos victorieuse mais fourbue et amoindrie. Nouvelle etrange , l'Impercepteur etait introuvable. J'en fit mention aux chevaliers noirs du gantelet Grim. Deux personnes se demarquerent pour venir nous parler : un homme qui grouillait de vermine puante, et une femme, aux yeux bleux incandescants et vêtue de facon tres legere....trop legere. Elle se presenta comme etant une adepte d'Illmater, et presente par la volonté d'une personnalité. Emplit de haine, j'expliquais alors au chevalier noir Grim, que les illmateri faisaient partie de nos nombreux ennemis. J'etait tres inquiet, pire meme j'etait emplit de peur, car si l'impercepteur, qui etait alors introuvable, se trouvait a la merci de l'ennemi, nous allions tous encourir le chatiment de Baine lui-même. Pour toute reponse, le chevalier Grim me donna l'ordre de me rendre hors du village fortifié pour me battre contre cette femme provocatrice, dont le regard incandescant bleuté, attestait de sa puissance...

Elle m'attendit dehors...et nous eûmes une conversation. J'etais sur le point de l'attaquer, quand L'impercepteur de la Main et ses hommes vinrent a passer. Un serviteur du pretre Noir m'ordonna de poser un genou a terre, ce que je fis. Je me rappellais de la doctrine que j'avais appris : La haine etait forte mais elle devait etre contenue comme il se doit, et maitrisée. Je me suis alors presenté plus avant au seigneur de Targos par le biais de cette saccoche cachetée de cire noire et rouge...

Apres avoir lu le parchemin le dignitaire sembla satisfait : son attitude rigide changea, comme si il eut une sorte de révélation. Sa determination, en revanche me sembla grandissante : il me donna mes ordres et je suivis mes deux comparses vers la cité des milles tours, pour obéir à la volonté du Fleau...

Neuvième jour...

Ma premiere veritable mission en terre nordiste commenca...
Aux alentours de la cité des Milles tours, nous devions attendre le passage d'un messager et l'intercepter. Nous l'attendimes pendant plus d'une journée. Jamais nous ne le vimes. Trahison ? c'est plus que probable. Les moyens de communication divergent, et l'envoi d'un messager aurait tres bien pu etre annulé au profit de l'usage d'un autre moyen de communication. Mais qui aurait pu savoir....et surtout comment ?
Pendant que nous etions partis en mission a lorgol, la femme légerement vetue aux yeux bleux incandescant etait entourée par le chevalier noir du Gantelet, "Grim" , l'Impercepteur et un être etrange, qui portait une capuche, un baton de bois, et dont les pattes faisent penser à celles d'un bouc...

Mais l'echec de l'interception n'a pas empeché le deroulement de la suite des evènements : l'operation "lorgol" etait lancée. L'impercepteur demanda a ses fideles de l'escorter jusqu'a la ville. Le dignitaire de la main avait un rendez-vous. L'escorte fut efficace, et un petit garcon croteux habitant les bas fonds de la cité Noire, fut le messager mysterieux qui informa l' Ecclesiastique impie. Les nobles de la ville attendaient l' Impercepteur. Une longue discussion s'ensuivit entre l'Impercepteur demonstratif et la cour lorgolite observatrice. Je regardais les nobles tous plus verreux les uns que les autres, vetus comme des bouffons ou autres pitres que l'on pouvait aprecevoir dans les cours seigneuriales des royaumes de féérune.

Neanmoins, malgré leur sceptisisme de départ, ils furent enchantés d'apprendre les propositions intéressantes exposées par le Seigneur de Targos.
Le pire etait a venir car depuis quelques jours, Lorgol etait en proie au chaos, au désordre, a l'anarchie...

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[HRP: inutile de vous rappeller, pour la n-ieme fois, que ce que vous lisez ici : 1) ca n'est pas la taverne.... et de 2) VOUS etes au courant : oui. VOS PERSOS... surment pas ! (a moins d'avoir "vecu" les scenes) ]

Treizieme jour...

Nous avions echoué dans notre tentative, malgré nos efforts, notre discipline et notre irreprochable strategie : il était impensable de perdre, si pres du but...La colere de Baine serait impitoyable. Cependant Les ordres de l'Impercepteur ne changèrent pas le moins du monde.

En permission à Targos, j'avais rendez vous à l'auberge du Gantelet. Mon superieur direct, "Arme sombre" m'avait convoqué à une heure bien precise, en milieu de soirée. La femme vêtue legèrement, habit qui mettait ses formes en valeur, telle une sharite etait là, face a mon superieur de l'Ordre. Il se retourna et m'ordonna peu après de chatier cette femme. Le rite de passage allait prendre tout son sens en cet instant. Le pouvoir remarquable qui se degageait de de cette disciple d'Illmater rayonnait : elle semblait maitriser son corps et le KI a un degré supérieur...bien superieur au mien. Elle ne bougeait pas d'un pouce. Etait-elle imprudente....sotte, ou etais-je si pitoyable pour ne pas attirer son attention ?

Je la saluais, car c'est ainsi que tout disciple monastique devrait se comporter. Puis je pris mes marques relevant ma robe noire et devoilant mes souliers. Je deplacais mes mains dans les airs, de facon très precise, lentement, puis de plus en plus vite...Mon superieur m'observait attentivement durant ma gestuelle, et dans ma preparation spirituello-corporelle. Lorsque j'estimais que mon corps et mon esprit etaient pret au combat, je m'elancais en direction de l'ennemie...
Je reussis quand mêmeà la blesser à quelques endroits, et malgré le fait qu'elle ne riposta pas, j'admis qu'elle etait plus rapide que moi, parant avec ses mains et anticipant sans grosse difficulté presque toutes mes attaques. Mon Ki demeurait inferieur au sien, c'etait un fait. Je ne reussit qu'a lui infligé des blessures legeres....jusqu'au moment ou je baissai ma garde. Elle le remarqua et un éclair je fus mis à terre, par un coup de poing bien placé.

Je me reveillais sur le sol quelques minutes plus tard...un reveil forcé et douloureux imposé par mon superieur de l'Ordre. Nul doute que l'allais payer mon echec dans la honte... la haine et l'expiation. "Arme sombre" me renvoya d'un geste et d'une phrase synthetique. Je m'essuyais le visage et m'inclinait, conscient de ma honte, et brulant de haine devastatrice, colère sagement contenue...

Quinzieme jour...

Deux jours, voila deux jours que je croupie dans cette crypte, maudite depuis des lustres par la non-vie, en compagnie des squelettes, zombies et chauves souris...

Depuis ce cuisant echec contre l'illmateri, je sens cependant quelque chose de different qui s'opere en moi : mes coups sont plus devastateurs qu'il y a encore quelques jours. Peut etre que je maitrise mieux les pouvoirs du KI. Peut etre est-ce là une comprehension supplementaire qui s'est offerte a moi durant cette mise a l'epreuve contre cette femme...Ces zombis : leurs pieces d'armures et leurs boucliers ne resistent pas a mes attaques. Je perce leurs defences, je les explose litteralement, tout en orientant et dirigeant ma haine. Je progresse, et ceci est fort encourageant. Qui qu'il en soit, à la fin du troisieme jour, je serais libéré de ma geôle...et si l'impercepteur et ses chevaliers me l'accordent, je mediterais devant l'Autel Noir.

De retour a Targos, je fut fouillé comme la plupart des gens qui entrent dans ce bourg aux fortification nombreuses, par les soldats en armures noires chargés de la securité des lieux. Je suis patient : un jour viendra ou ils cesseront cette manipulation. Mais qui sont ils pour me donner des ordres à MOI, un disciple du Gantelet de Fer ?!
Parmi l'activité qui regnait au village , une silhouette feminine attira mon attention car elle se detachait du paysage : elle me regardait etrangement. La femme en robe noire et dont le visage etait dissimulé, montrant en evidence les levres charnues de son visage, etait située à quelques mètres de moi. Elle me demanda de m'approcher, ce que je fis sans reticence, imbibé par la curiosité. Elle s'expimait de facon fort courtoise, ce qui indiquait une education et une position sociale : elle n'avait rien a voir avec la plupart des ploucs issus de ces montagnes.

Je la suivis et nous allâmes dans la capitainerie du village. Je pris le siege qu'elle me proposa et je me mis a l'ecouter. Ellle me devoila sa fonction et le nom sous lequel elle etait connue ici bas. Et effectivement, comme je l'avais présenti, cette femme occupe une position tres haute dans le village. Je n'ai aprecu aucun signe religion sur ses effets vestimentaires : il est possible qu'elle ne soit pas affiliée au culte. Qu'importe : elle m'expliqua sans doute, ce que je devais savoir et me tendis avant de partir a ses affaires, un parchemin cacheté de cire noire...

Dix-septieme jour...

J'etais donc admis an tant que resident, dans le bourg de Targos. Ce papier officiel etait mon passe-droit. Les gardes noirs ne me fouilleront plus...et bientot il me craindront comme si j'etais une maladie mortelle.

Dernierement il m'est arrivé une chose surpenante : Je patrouillais aux alentours du petit village nommé -Havredest- lorsque je vis un homme grand, mais de dos. Je suppose qu'il m'a entendu car il s'est retourné (la prochaine fois on fera deux jet, chacun un : ca sera mieux je pense ^^). Vêtu de peaux de bêtes noires, de mailles de fer et de griffes etranges, l'homme au visage dissimulé faisait pres des deux mètres. C'est alors que les propos de l'aubergiste prirent tout leur sens.

D'une voix barbare et guturale, il s'expima en commun : "Je suis un adepte du Seigneur Bestial : qui donc es-tu pour oser fouler ses terres sacrées ?!" Visiblement, cet imbecile ne connaissait pas mon allégeance. Je tentais de garder mon calme, et je lui repondis de facon fort analogue : "Je suis un serviteur du Seigneur Noir et...oui, j'ose fouler cette terre que tu appelle sacrée." Je me mis en posture de garde, paré a affronter ce chasseur musclé. Apres tout il fallait bien tirer profit des recommandation du tenancier de l'auberge de l'oubli !

Il me regarda un moment, comme supris, puis il ajouta "Le Seigneur Noir est allié au seigneur Bestial. C'est pourquoi je ne t'attaquerais pas. Mais il faut payer un tribut pour...pouvoir passer sur nos terres : verses quelques gouttes de ton sang pour honnorer le traqueur au sang Noir."
Je m'executais, pour eviter de declencher un conflit inutile : "Soit, J'honnore ton Seigneur par ce geste..." Et quelques gouttes de mon sang tombèrent dans la neige." Le colosse semblait plus que satisfait....et il s'eloigna, occupé a on ne sait quelle mysterieuse exaction. Le sang est précieux, et laisser ainsi ce sang était contraire a ce qui m'a été enseigné. Je mis un coup de pied dans la neige comme pour recouvir le sol immaculé. Puis de rage, je m'enfoncais dans la crypte, les zombis et autres engeances allaient gouter de ma haine et de mon KI...

Dix-neuvième jour : au soir...

Je profitais du peu de calme qui regnait à Targos pour partir plus loin vers le sud...Je rencontrais un nain dans la grotte proche de Luskan, envahie par ces petites bêtes ailées, qui me semblent plus ridicules que malveillantes.
Nous fimes la conversation. La discussion suivit son cours, pendant que je m'arrangeait pour lui bloquer la sortie. En effet, l'occasion etait trop belle : L' épisode du Chasseur de Malar me laissa un gout amer...plus amer que celui que j'ai vecu avec l'adepte d'Illmater. Ce nain avec son armure grossiere et sa lame emoussée etait un fanfaron, comme tout ceux de sa maudite race...Le grottesque nabot a faillit se dérober, mais on se saurait echapper à un disciple du Gantelet de Fer. Nous nous bâttimes loyalement, c'est ce que je voulais. Après quelques passes, je l'ai envoyer valedinguer dans le décor facilement....bien trop facilement à mon gout. Même si il n'etait pas vraiment hostile, il a merité sa lecon.
Quoi qu'il en soit, le but n'etait pas de l'achever : ce nain, si fanfaron soit il, fut brave et vaillant à l'instar de certains preux : j'estimais alors qu' il méritait d'essayer de vivre...et de perfectionner. Il est vrai, mon triomphe avenir n'en serait que plus grand !

Sur mes épaules, le nain gisait inconscient et blessé jusqu'a ce que nous sortimes de cette caverne humide, à l'air libre dans la foret. L'air etait doux et il faisait nuit. Je fit retomber le nain lourdement sur le sol, il vivait encore. Les sens en alerte, je ne remarquais rien de particulier, il n'y avait personne. L'enseignement monastique qui m'a été prodigué pendant ces années est une véritable "benediction". Je me mis a regarder le nabot avec colere. Si Beschaba l'epargnait alors il survivrait. Je pensais en m'eloigant dans les ombres : "Tu mérites de t'en sortir, pour ton audace, pour ton potentiel...mais la prochaine fois, je n'aurais aucune pitié. Le chatiment du Gantlet de Fer, tu subiras..."
Oui, le pouvoir de la main Noire doit être craint, à n'importe quel prix...

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[HRP : je vais preciser certaines choses, histoire que ca s'imprime bien dans la tête de certaines gens : y'a pas eu de mort rp suite a cette rencontre. Le nain, dnt je ne sait plus le nom (il se reconnaitra tout de meme) est en bonne santé, et sa convalescence n'a pas été d'une longueur exceptionnelle. Je ne lui ai rien imposé. Il est libre depuis la fin du deroulement de la scene, de retourner faire son xp dans sa crypte si ca lui chante, bien sur. Merci]

Vingt et unième jour, en fin d'apres-midi....

Je revint dans le nord, a Targos pour faire mon rapport au représentant suprême du Fléau dans cette région du monde : L' Impercepteur K.
Il fut mecontent de ces rapports et il exigea de la prudence, plus de discipline et d'obeissance. Apprendre qu'un nain ai payé son audace, fut le seul point "acceptable".

Il m'ordonna de me mettre sous les dispositions de deux personnes : La premiere qui, il y a quelques jours, m'offrit mon passe-droit au sceau de l'Eglise Impie. Quant a la deuxième...Je fus frappé de stupeur lorsque je la vis. Une ancienne ennemie se tenait devant moi, le regard incandescant : son regard irradiait d'une lumiere rougeâtre. Pourtant, je ne sentais aucune haine : elle aurait du me hair, car je lui ai sauté dessus, j'ai cherché à lui faire mal...pire même...Sa Haine etait elle contenue de maniere tres sage, et détachée ? Je me le demande encore. Il n'empêche que je dois attendre la réponse de "Arme sombre" concernant cette histoire.

Pour ce qui est de la noble, elle m' éprouva au combat, grace aux arcannes : elle sorti un parchemin, et le lu a voix haute. Je n'ai pas compris un traitre mot de ce qu'elle a declamé, et...a la fin de sa lecture, un sourire se dessina sur ses levres rouges et charnues. Oui un être apparu, tres bizarre : Aussi grand que moi, on ne voyait pas de jambes. Issu des vents et de l'air lui même, il levitait tel le plus grand des sages de tous les monasteres reunits. Maintenant que j'y repense, sans la puissance du Ki je n'aurais pas pu le vaincre. Rapide comme l'eclair, precis et efficace, le combat fut court ; la creature disparu dans un hurlement inaudible. Mon corps tend vers la perfection. Oui, ce combat etait parfait, je n'ai subit aucune blessure. Et de l'être venteux, il ne restait plus rien du tout.

J'ai passé cette epreuve avec succes...mais grace à l'enseignement monastique je devinais sans peine, que le plus difficile restait a venir...

[HRP : Je stoppe ici les comptes rendus et recits de role play concernant ce personnage, pour ...hum, on va dire "raisons personnelles".]

Vingt-sixieme lune...

Maudite garce, traitresse, fourbe, chienne... Elle m'aurait elle-même livré à Cyric pour servir ses ambitions, elle l'aurait fait ! Qui suis-je pour désobeir a l' Impercepteur ? Hier encore elle servait Illmater et elle se permet de me faire la leçon ?! A t'elle seulement cotoyé les superieurs de l'ordre du gantelet de fer pendant des années, et subit milles tourment pour avancer, comme j'ai pu le vivre ?! NON !!....Je la hais, oui je la hais....Mais, enfer ! je n'ai pas désobéit ! Et me voila couvert de chaines...avec une luxation à l'épaule, une entaille profonde et accusé de "rebellion"...

Deux jours apres l'incident, l' arme sombre est venu au roc du tyran. Dans les cachots profonds et humides ou j'ai été enfermé, il m'a ordonné de lui raconter ce qui s'est passé...ce que je fis sans broncher. Il m'a testé selon certains rites monastique, comme je l'ai été autrefois. Il a été obligé de constater que j'ai passé cette épreuve...avec succes : il m'a sous-estimé et je remonte dans l'estime de l'ordre du gantelet. Bien, tres tres bien...Puis apres m'avoir liberé de mes grosses menottes, il m'a annoncé mon transfert a une geole de la capitainerie de Targos.

Je purge encore ma peine la bas. hum, quelques semaines tout au plus, et je vais être à nouveau sur la scelette, recevant des ordres de toute cette hierarchie....

Traitrise, je n'ai pas dit mon dernier mot, foi de Katarh. Nous verrons bien...

[HRP : arrêt momentané du perso.]

[reprise]

Trentieme lune....

Mon transfert a la capitainerie de Targos n'a pas eu lieu contrairement à ce que je pensais : Un contre-ordre a t'il été emis par l'autorité Ecclesiastique du bourg fortifié ? Possible...je me demande ce que ce diable d'homme manigance encore. Hier je l'ai surpis marchant dans le couloir, avec la sorciere noire à son coté....Puis des hurlement de douleurs atroces, même pour moi furent audible. Si la victime avait survecu a cela, nul doute que Tymora y serait pour beaucoup. De toute manière, tôt ou tard, j'allais être confronté au Prêtre du Fléau.

En effet, cet homme que les habitants du val de bise connaissent sous le triste nom d' "Impercepteur" de la Main, me fit mander dans une salle de torture. Les yeux clos, j'etais empoigné par les deux gardes, qui me menerent a lui. Je devinais qui etait en face de moi, le pretre suprême de Baine, en personne qui me scrutait...oh oui, il me scrutait....et il me jugeait en silence. Qu'importe mon sort, un disciple du Gantelet doit rester digne.

De son air impérieux et auréolé d'une legère aura funeste, il ordonna aux gardes de quitter les lieux, dans un geste rapide et explicite.... Il parla longuement et exigea.... des tas de choses. Finallement il décida que je pouvais encore etre utile à la main noire.
Sous son ordre, le gros eolier me retira les menottes : de la peur et de l'hesitation etait nettement visible chez cet homme, conscient qu'il servait un ecclesiastique à l'allure de sombre seigneur, que l'on peut qualifier de "hors norme".

J'ouvris mes yeux, et je mis un genou à terre en signe de renouvellement d'allégeance à l'Eglise Noire et de soumission à l'Impercepteur.
Il m'assigna ma nouvelle tâche et ordonna d'executer son ordre de suite : Ma detention ne m'avait pas tant affecté. Voila un autre signe, sans aucun doute. La sagesse est la clef.
Patient, je me dirigeai rapidement vers la sortie, vers...la "liberté" retrouvée...

Trente troisième jour, en fin d'apres midi...

Luskan, en cette maudite foret, là ou toute la vermine peut sortir en cette saison chaude. En mouvements, j' épiais non loin du chemin, je furetais : Luskan et sa campagne proche demeurent un territoire hostile, et pour triompher, il faut mettre en pratique la sagesse monastique.

Des bruits de metal qui s'entre-choquent et des cris me vinrent, comme si un combat avait lieu dans les environs. Deux scelerats qui m'avaient tout l'air d'etre des pseudo-chasseurs, s'en prenaient à deux combattants : l'un etait d' origine karaturienne, et l'autre un petit fourbe vetu de cuir bouilli bleu, tentait des manoeuvres subtiles et d'évasion. Même si ces manoeuvres etaient marquées par l'agilité et la rapidité, j'admet volontiers qu' aucun mouvement ne peut duper un disciple monastique.

L'etranger de Karatur et le petit bleu s'effondrèrent, victimes de leurs agressseurs : les deux hommes qui les avaient vaincus n' etaient que des brutes. Pourtant, quelle ne fut pas ma surprise quand je reconnu une des deux brutes epaisse, à travers cette posture, cette arrogance, cette bestialité...oui c'etait ce sauvage musclé... celui qui avait exigé que je verse mon sang en guise de droit de passage.
Il assoma l'etranger qui etait a terre et qui venait de leur cracher, comme une ultime et vaine malediction : "bande...de....lache, laissez...".
D'une certane manière il avait raison. Ces deux sauvages avaient agit comme des primates : aucun honneur aucune distinction, une victoire facile et sans mérite... Cette action me ramena un court instant dans le passé, lorsque les cyriquistes attaquèrent en masse et comme des veules, la forteresse de mon ancien maitre. Analogie, encore et toujours.

Avec bassesse, la deuxieme brute demanda à fouiller le corps du petit fourbe, qui gisait a terre. Je lui donnai l'autorisation, mais lui ordonnait de partir des que celui ci aurait terminé ces petites magouilleries, "richesses et tresors" illusoires que tout moine préfère ignorer. Apres avoir fait acte de vol, il fila vers la ville, sans demander son reste.

Une forme féminine et irradiant de magie vint à passer...Elle exigea de nous, de laisser ces deux personnes a ses bons soins, ce que, nous nous empressames de refuser. Elle disparue comme une couarde. Soudain , des ours sortis des fourrés se jetterent sur nous...Un druide avait il decidé d'aider cette efle ? Quoi qu'il en soit, Cette derniere profita de la situation : elle reussit, par on ne sait quel miracle, à emporter le corps du petit homme vetu de bleu. Noius reussimes à triompher de ces impressionnantes bêtes sans problemes, ni blessures.

Un être vint a passer, encore plus etrange celui la....il tenait bien plus du primitif que les autres. La seule difference, c'est toute la magie naturelle ou profane qui l'entourait. Son pouvoir d'invisibilité ne pu tromper mes sens.
Je suivis ce petit groupe, qui emmenait le karaturien, vers une destination connue de ces gens...et un destin, dont je devinais l'issue peu enviable...

[HRP: A Nouveau mise en pause du personnage. Je n'ai pas le temps de le jouer en ce moment.]

Quarante et unième jour....

"L'impercepteur K, je me demande comment il obtint ce titre : par roublardise, par la force ou l'opportunisme ? Une question sans réponse. "Je commande et vous obéissez"...J'aimerais que cela soit aussi simple, mais ce n'est pas le cas : les chevaliers noirs du gantelet sont toujours occupés a on ne sait quoi, délaissant leur rôle de guerriers impies a des personnes comme moi ; L'impercepteur passe son temps dans son Eglise noire ou au roc du tyran....et mes supérieurs de l'ordre se sont donné le mot pour me harceler, voire tenter de me torturer, me considérant tel leur souffre-douleur ; Joli programme en perspective, qui ne fait pas avancer les choses. Je crains que Chateau-Zentil ne soit mécontent de cette "farce nordique" qui se joue en ce moment.

Mes supérieurs.Humpf, Imbeciles que vous êtes...vous manquez totalement de discernement et vos actes sont parfaitement inadaptés.
Les Malarites, eux sont pensifs et actifs : J'ai pu le constater à plusieurs reprises. Et j'avoue être assez sensitif à leur cause...à leur lutte contre les elfes et autre gardes-forestiers. Je crois que cette bande de creatures est le seul groupe à pouvoir faire plier Luskan un jour... Peut être réussiront-il là ou les Impercepteurs et Patriarches d'antan ont échoué. Nous verrons..."

Mains dans le dos, je pensais à tout ceci, alors que je marchais en forêt.
Tout d'un coup, au detour d'un sentier, je rencontrai un homme à cheval suivit par un gros Ours. Le cavalier me somma "tu es sur les terres du seigneur bestial. Tu dois payer un tribut".
Un sourire ourla mes lèvres et je decidais d'ntensifier ma haine, matérialisée par le regard rougeâtre et surnaturel, propres aux disciple du Gantelet de fer de Haute sensitivité. Et je levais les bras , dessinant dans les airs comme des arabesques, déclamant: "Il te faudras venir chercher ce que tu reclame, car je ne le ferais aps de mon plein gré...."

Le combat s'engagea, et malgré les armes et toute l'experience du chasseur, ce fut une defaite totale pour lui. Je lui etait superieurs en de nombreux aspects. C'etait le sang d'un malarite que Baine et Malar voulaient a cet instant : je frappais vite et bien. Mon adversaire fut mis hors d'etat "K.O". Il repris ses esprit apres quelques instants. Mon coup l'avait serieusement etourdi et il etait blessé. Je lui annonçais : "MALAr a eu ce qu'il voulait : le sang a été repandu. Est ce que ma demonstration de force te convient ? ou dois-je aller plus avant ?" Je lu de la haine dans ses yeux...Mais cette haine s'effaca : il compris mes paroles et accepta a contre coeur que je l'escorte du fait de la violence de l'attaque que je lui avais envoyée.

Nous sommes allées presques aux portes de la ville au nord de luskan. Nous avons egalement pris soin de rester en territoire naturel, dans la campagne ou les bois environs. Nous avons provoqué l'ennemi....ou plutôt les ennemis, aux portes nord de la ville. un homme blond, bien habillé et une femme encapuchonnée, puis ce faut au tour des curieux qui arriverent soudainement en masse : des guerriers, des humains, des elfes et même un nain qui a disparu dans les ombres en riant tel un bouffon...Qu'importe ! lui et sa race grotesque alimenteront l'Achéron infernal, comme ce fut le cas lors de la création de Lorgol aux Milles Tous, c'est ainsi.

Parmi toute cette population, je cru meme avoir vu deux prêtres : l' un heaumite, accompagné par une autre pretresse. Oui, c'etait effectivement le cas, un heaumite accompagné par une adolescente aux formes juteuses... Pauvre gamine, qui ose braver l'imbravable ; Ta sagesse ne t'as rien appris ? tu ne connais pas le pouvoir impie de la main noire... Quant au heaumite, sa concentration fut brisée par un malarite, alors que ce premier evoquait la foi. C'etait le chasseur à qui j'avais mis une correction, qui banda son arc et cribla de fleches l'armure du serviteur de Heaum. Nous fûmes rejoint par un être hors du commun, chasseur lui aussi à l'allure druidique mais dont la malveillance était certaine ; ce fut une excellente venue.

Nous avons réussit à faire tomber certaines personnes, des luskanniens pour la plupart. Ma maitrise du combat et mon expérience ont été profitables à la chasse : je maitrisais aussi l'art du camouflage obscur.
Contre toute attente, Luskan se reveilla...

Un palfrenier terrorisé voulu prevenir la garde, Alors qu'il courait, je l'assomai... mais trop tard ! Un garde avança. Je levais les yeux, phosphorescents. Anxieux et seul, il sonna l'alarme. Je me dissimulais dans les ombres pour echapper à la vision de cette vermine en armure, me rapprochant ainsi de mes compatriotes. J'alertais l'un deux sur ce qui s'etait passé, quand plusieurs garde arrivèrent...Nous dûmes rebrousser chemin en forêt nordique.

Cela n'empêcha pas la formation de certaines patrouiles luskaniennes en foret. Ces soldats arrivèrent en masse et ils se deployèrent petit a petit.

Dans les taillis et les ombres nous nous deplaçâmes tranquillement, jurant de chasser prochainement ces intrus...

[Bien entendu, en prevision de certaines pensées suceptibles de provoquer des problemes Smile

je precise que ce post-ci, et les posts de ce genre ne peuvent pas faire office de preuve pour le jugement qui suivra sous peu ^^]

Quarante deuxieme crépuscule...

Il y eu récidive, devant le succes de l'opération précédente : l'ennemi se balladait volontairement sur le sol du Seigneur Bestial. C'etait bel et bien une provocation. A nouveau, les malarites et moi-même parcourûmes les bois du nord : les patrouilles des guerriers de Luskan étaient féquentes, mais encore relativement peu nombreuses dans cette zone.

Cette fois ci, les dialogues s'estompèrent, et les actions furent mises a profit. Là encore, des humains, des elfes, des cavaliers, des êtres a pied à qui nous cherchions querelles : Après tout, ces petits héros demeuraient les alliées de Luskan aux milles voiles. Nos actions répétés amenerent les foules... La garde semblait rester a l'ecart et nous les laissions tranquille. Par contre les imbéciles et les pédants qui voulaient jouer aux chasseurs etaient systematiquement pris pour cibles.

Les actions de harcèlement allaient bon train. Et nos ennemis eurent beaucoup de peine à nous localiser tellement notre savoir-faire fut efficace. Nous les avons espionner longtemps...Etant peu nombreux face à une troupe qui commencait a demander l'aide magique, nous les attaquâmes alors qu'il ne s'y attendaient pas. Leur défaite n'en aurait été que plus prestigieuse, pour nous. En un éclair je fit valedinguer un cavalier.

Helas, je du m'écrouler face à la hache traitresse d'un tempusien. Je senti qu'on me portais...Je perdis la notion du temps.

Lorsque je me suis mis à émerger du sommeil, je remarquais avoir changé de lieux. Nous étions aux havres du levant et un être me faisait face : une tête de bélier, les pattes de bouc, et la peau de ses mains, de son corps etait bizarre....comme si elle fut faite d'ecorce de mousse et de racines. L' être me me toisait, une longue branche d'arbre dans la main droite. La forme humanoide me regarda un moment, puis sa voix glauque et inhumaine m'autorisa à rester me reposer dans ce sanctuaire.
Je décidais d'écrire à l'Impercepteur pour rendre compte des evènements qui venaient de se dérouler.

[même chose hein, que précedemment (voir ci-dessus) ^^]

Quarante cinquième jour ...

En face de la caverne secrète, mes compagnons de traque et moi-même etions en faction "camouflée" pour savoir si des envahissant parcourraient les terres du Traqueur au sang Noir. Nous nous en rendîmes effectivement compte. Puis une autre forme "hostile" vint....puis une autre...et enocre une autre.

L'un de ces intrus etait un jeune arcanniste, faible sans sa magie. Je n'eut aucun problème pour lui faire manger la mousse et la terre par les narines, terre glaise qui je le croyais, allait profiter de ce corps humain inerte pour se fertiliser encore plus : "Dans certains cas, le sang est un bon angrais" avais-je appris de la part de mes nouveaux amis. J'appris bien plus tard, durant le combat qui allait avoir lieu que cet homme avait été sauvé in extremis par un tiers.

Après une heure de jeu de cache-cache, ce coin de forêt grouilla de vertueux de la nature, d'humains, d'elfes de nains : Une vaste coalition venait de se former. Certains envahisseurs patrouillaient, certains scrutaient...et les autres tentaient de faire ceder la barriere surnaturelle qui protegeait la caverne. En plus d'être venus en nombre plus que suffisant, on pouvait dire que ça puait la magie divine et profane à plein nez. Cet endroit en etait infesté de toutes part. J'essayais d'evaluer les troupes adverses. Apres plusieurs efforts, j'etais arrivé a un total d'une quinzaine d'individus, et ce n'etait pas fini : d'autres encore allaient venir, dont les autorités luskaniennes et leurs chiens ainsi que certains Padhiveriens.

En plus, je réussis à discerner la présence d'une forme féminine et de sa panthere, qui semblaient ne pas prendre part au conflit. Allait elle essayer de dissiper toutes ces effluves magiques ? non...elle se contenta de regarder les intrus entrer dans la caverne, armes en mains.

Ce fut une véritable boucherie...Les enfants et les femmes hurlaient à la mort. Certains parmis eux tenterent de s'échapper ou de se rebeller...en vain. Personne ne pu leur venir en aide. Les purificateurs avaient fait leur travail : les lycans avaient tous été executés, sans autre forme de proces.
"J'espère que le Seigneur des Ténébres se delectera de leur haines alors qu'ils massacrent des être non agressifs et appeurées. Tous n'est pas vain finallement..." pensais-je avec ferveur...Vaincus et a moitiés dans les vaps, moi et mes compagnons étions en route pour Luskan, par lévitation, avec en tête de cortège, le fourbe et faux-Tempusien "Armand".

[idem (cf deux posts précedents) ^^]

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