[Validé][Ensorceleur/Rôdeur][H]Ayshaàn de Vorackh

Citation :

Nom du joueur: Syldestar

Nom de personnage: Ayshaàn de Vorackh

Race: Humain

Age: méconnu *se putréfie de l'intérieur comme tout bon moandrite*

Classes: Ensorceleur / Rôdeur --> revu en Rôdeur (10) / Druide (15)

Religion: Moandre

Alignement: Chaotique Mauvais --> obligée de changer en Neutre Mauvais si validée la proposition de changement vers Druide

Description: jeune femme d'apparence négligée ; porte une petite fleur blanche dans les cheveux, assimilable aux liliacées d'eau ; masque l'odeur d'eau croupie qui suinte de ses pores à grands renforts d'eau de violettes particulièrement écoeurante...

Caractère: Ayshaàn, comme tout ancien fidèle de Moandre, n'a plus aucune personnalité propre. Les germes putrides de son Dieu sont profondément ancrés dans sa chair et règlent chacun de ses mouvements, chacune de ses pensées. Manipulatrice, fausse, meurtrière, sadique, retorse, fourbe, calculatrice, sans sentiments ni émotions, sont ses principaux traits psychologiques. La pourriture ronge son corps et son âme : la Pourriture est la fin de toute chose.

Armes de prédilection: pour le moment faux et hache naine, si refonte à voir avec les armes druidiques.

Familier/Compagnon animal: noenoeil et rat sanguinaire

Ennemis Jurés: morts-vivants et humains actuellement --> refonte en Humains, Elfes (et peut-être un troisième si les levels de Rôdeur au final le permettent, probablement Nain)

Langues parlées: commun, elfique

Caractéristiques: (au level 16 avec choix d'enso, donc charisme haut, si refonte, interversion Cha/Sag)
For : 10
Dex : 12
Con : 14
Int : 12
Sag : 12
Cha : 20

Corruption: la corruption du corps d'Ayshaàn remonte à ses huit ans. Les mouches de décomposition tracèrent la Voie à la graine future, rendant non seulement celle-ci plus efficace mais altérant déjà l'âme d'Ayshaàn, l'entraînant irrévocablement vers le Dieu Abject. Sa dépersonnalisation fut lente jusqu'à l'absorption de la graine. Une fois celle-ci absorbée, son organisme muta peu à peu, rejetant tout ce qui était pour laisser place aux racines grasses qui se fixèrent sur ses organes vitaux. Les années passées à errer achevèrent sa mutation : sa chair se putréfia et se fondit dans la plante même, ne conservant qu'une apparence extérieure normale afin de tromper les impies. La corruption d'Ayshaàn est telle qu'un liquide physiologique à l'odeur d'eau croupie suinte en permanence de ses pores.

Origine
Ayshaàn de Vorackh n'a plus de vie. Trouvée encore bébé par les Soeurs du Dispensaire d'Ilmater de Port-Ponant, elle fut placée à l'orphelinat que les Soeurs dirigeaient. Petite fille difficile, elle y grandit et apprit quelques enseignements médicinaux lors de sorties organisées des Soeurs dans les plaines entourant la ville. Lors d'une de ces sorties, la petite fille de huit ans se disputa avec une autre de ses jeunes camarades et resta un peu derrière le groupe. Elle finit par se laisser distancer volontairement, boudant d'avoir été grondée une fois de plus...

Elle erra, courrut après les papillons, gambada avec allégresse dans les genêts et finit par se perdre dans les Sept Collines. La nuit allait bientôt tomber et Ayshaàn se réfugia près d'un cercle de monolithes étrangement incurvés et rougis. Séluné était absente, les grosses mouches vertes luisantes bourdonnaient... La petite fille égarée et en larmes n'y prêta qu'une moindre attention, terrorisée à l'idée de passer la nuit dehors et de se faire dévorer par les bêtes sauvages. Mais le Mal qui s'agglutinait peu à peu sur les lieux de plus en plus fétides était bien pire. Ayshaàn n'eut même pas l'occasion de crier quand les mouches énormes s'engouffrèrent par centaines dans sa gorge béante...

Elle fut réveillée par les Soeurs, allongée sur la colline verdoyante, l'autel du Dieu oublié frémissant encore de la douce brise matinale... Les Soeurs ne la punirent pas, trop heureuses de la retrouver saine et sauve. Elle les suivit sans mot dire, sans un regard en arrière. La vie continua, Ayshaàn eut quinze ans. Aide-soignante au Dispensaire, elle passait ses nuits d'insomnie à compulser un vieux livre de science des poisons qu'elle avait trouvé à la bibliothèque du temple ilmateri. Les cris des mourants et des blessés hantaient ses rares cauchemars : la Voix lui ordonnait de les faire périr...

Ayshaàn retourna au temple de la Colline aux Crocs et chercha cette plante bulbeuse et grasse, aux pétales malodorantes... Le temple moandrite n'était qu'un souvenir érigé en l'honneur d'un des sept Dieux Oubliés, néanmoins la puissance colossale du Dieu anténéthérisse traversait les abîmes noirs du temps et de la mémoire. Parmi les mauvaises herbes qui poussaient entre les dallages, sous l'Autel sanglant du Dieu, où venaient encore en pélerinage les plus fervents fidèles, Ayshaàn trouva ce qu'elle cherchait : une elebora putrida. De retour au Dispensaire, Aysh concocta le plus infâme des poisons et le répartit dans les décoctions réservées à certains malades en voie de guérison. Ils moururent tous dans d'atroces convulsions, leur corps rejetant violemment tout ce qu'il contenait.

Ayshaàn disparut dans la nuit, trouvant asile sur le lieu sacré de sa Voix intérieure. La dernière graine était pour elle : elle exécuta le rituel sans l'avoir jamais appris et avala la graine infecte qui annihila son corps, son coeur, son âme et tout son être... La graine germa en elle avec une rapidité étonnante : les mouches putrides avaient déjà tracé la voie des années auparavant. Les années passèrent et Ayshaàn perdit toute conscience et toute humanité. Pantin désarticulé dominé par un Dieu à la dérive, Ayshaàn resta prostrée dans les marais de Chélimbre, où elle échoua par seule volonté divine. Elle survécut en se nourrissant de charognes piquées de vers, de vases et de plantes putréfiées par son contact.

Les marais abritèrent rapidement le reste des survivants de Moandre, qui par la sagesse de leur Dieu, avaient rejoint ce point de ralliement. La secte du Lys de Jade fut constituée et la Bouche de Moandre décréta que la secte devait se séparer pour étendre la corruption. Leur but était clair : corrompre le plus d'innocents à la putrescence de Moandre et ainsi peut-être ressusciter le Dieu Abominable. Pour l'heure, ce que tous ignorent, c'est que la parcelle de Moandre encore ressuscitable est manipulée par Lolth elle-même : les moandrites reçoivent donc leur pouvoir de la Reine-Araignée en attendant que le Semeur de Ténèbres ne réapparaisse...

je connais ce dieu , c'est originale. je valide

Au chaud au cimetière

(Je ressors ce perso que j'ai à peine joué à l'occasion quand le rp lovi est absent, je voudrais le réactualiser alors je vais le remettre à jour (langues, caractéristiques, etc.). J'ai un souci néanmoins, je trouve qu'Ensorceleur ne va pas bien avec Moandre, je pense que Rôdeur/Druide serait plus cohérent. Puis-je resoumettre mon BG à cette validation et demander un reroll ?)

oui tu peux, je te conseille de faire uen demande de reroll avec le texte explicatif de chaque changement.
Je le laisse dans le cimetière en attendant que tout soit réglé

Druide (en vue du Reroll)
Les années passées dans les marais et la nature formèrent Ayshaàn à la vie en solitaire.

La faune
La faune ne l'intéressait que dans la mesure où elle devait se nourrir et où toute chair était vouée à la Putréfaction de Moandre. Mais très vite, certaines créatures éveillèrent son intérêt. Les mouches et les asticots furent les premiers. En effet, ces animaux faisaient partie intégrante du processus de décomposition des matières vivantes aussi les étudia-t-elle avec patience. Qui de la mouche ou de l'asticot était le premier ? Cette question trouva sa réponse dans la Foi aveugle de l'Abomination. De la larve de la mouche provient l'asticot, de l'asticot métamorphosé s'envole la mouche. De la mouche posée sur les chairs, pondant ses oeufs gras dans les plaies, naissent les asticots. Et la putréfaction fait son chemin, lente, inexorable et putride...

Ayshaàn mit quelque temps à s'intéresser au reste. En effet, les autres créatures étaient victimes et non acteurs... Mais leur chair devait pourrir. Et pour ce faire, il fallait les tuer. Elle pista les sangliers, les cervidés et les ours gorgeant les bois alentours. Sur chaque cadavre, elle étudia. La taille, le poids, les armes naturelles, la dentition, les matières ingurgitées, même les excréments... Et chaque cadavre resta là à pourrir sous ses yeux patients. Elle ne prélevait sa nourriture que sur les chairs putrescentes, et les asticots grouillants en relevaient le goût fade...

La flore
La flore était sans doute le point fort de Moandre. Ennemi des Druides, il enseignait que la Pourriture devait tout recouvrir et Sa masse abominable, une colline en mouvement, amassait sur Son passage les arbres et les plantes, les absorbant et les putréfiant à Son contact. Chaque plante devait se flétrir, qu'elle soit vénéneuse, ornementale ou sauvage... Dans les marais et les bois, Aysh prit un échantillon de chaque nouveau spécimen qu'elle rencontra. Son herbier fut vite conséquent mais aucun nom ne figurait. Elle n'en testa les propriétés que pour mieux les détruire, calculant minutieusement le temps que chacune mettait à pourrir et l'inclinaison sordide qu'elles adoptaient dans cette mise à mort lente et cruelle.

Certaines plantes étaient vivaces. Le chardon lui donna un peu de fil à retordre car si le plant premier pourrissait, le sol ne se ternissait pas assez au point de ne plus produire un autre plant. Mais le but d'Ayshaàn, dans toutes ces expériences, restait un et unique : connaître assez les plantes que pour accélérer leur processus de flétrissure.

(Je vais avoir besoin d'un coup de main pour savoir quoi développer alors j'explique un peu mon idée du druide moandrite : je ne compte pas trop user de la transformation animale à moins qu'on puisse faire quelque chose du côté des mouches.... s'il y a rat sanguinaire, je développe le rat qui me plaît assez (c'est le plus cohérent). Pour les plantes, faut-il que je développe la plupart ? Je pensais me pencher sur certaines vivaces et autres parasites si besoin est, comme le gui par exemple, bien que cela soit le symbole des Druides d'après Panoramix... Je crois que les champignons et autres moisissures seraient plus appropriées. Et la fameuse élébore fétide dont je parle plus haut... Le climat n'intéresse nullement Moandre mais, au niveau des éléments, il a un souci avec le froid. Donc peut-être quelque chose sur l'eau ?)

Abandon du perso, engloutissement dans une masse de végétation en décomposition pendant une cérémonie lointaine...