[Validé][Ensorceleur][H] Lükass

Citation :

Nom du compte joueur forum : Le Bérudo
Nom du compte joueur module : Le Bérudo
Nom du perso : Lükass
Race : Humain
Age : 26
Alignement : Neutre mauvais
Religion : Loviatar, Siamorphe, Gargauth, Velsharoon
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Ensorceleur
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Nécromancie
Langues : Commun, aquafondien + 1 à voir
Familier/Compagnon animal : Corneille
Trait de Caractère : Hautain, nonchalant, avide, calculateur, pervers.
Description physique : Nombreux piercings, tatouages et scarifications.


Caractéristiques :
FOR : 10
DEX : 10
CON : 14
INT : 12
SAG :8
CHA : 18

BREF HISTORIQUE DE VOTRE PERSONNAGE :

D’où vient-il (origines, passé, enfance…) ?

Eauprofonde. Mégapole où se noient des milliers d'individus. Lukass faisait partie des nantis. Né dans une maison noble plus qu'aisée, il fut placé aux bons soins d'un précepteur pour recevoir une éducation raffinée. Tout au long de son enfance, Lukass fut formé à l'arithmétique, la géométrie, l'histoire et la géographie. La vie de ses parents se partageait entre les soirées mondaines entre bourgeois et artistes aquafondiens et la gestion de leur domaine. Aisance. Opulence. Douceur de vivre. Lukass fut élevé dans le goût des bonnes choses et du plaisir qu'elles procurent.

Quels faits marquants a-t-il, éventuellement, vécus (qui peuvent expliquer sa vocation, son orientation, son caractère…) ?

Son enfance aisée ne se passa toutefois pas sans heurts. En effet, Lukass, s'il était populaire auprès des autres enfants de son quartier, ne pouvait pas prétendre à autant d'aisance avec ceux des quartiers populaires avoisinants... Lors d'une de ses escapades, il se retrouva cerné par une bande de galopins, bien décidés à s'emparer de son couvre-chef emplumé d'azur. Le béret vola de mains en mains, avant que les galopins ne s'en prennent physiquement à lui.. Un coup de poing, un coup de pied... Dans la mêlée, plein de colère, Lukass referma sa main sur le poignet rageur du rouquin de la bande... Les yeux de l'enfant se figèrent avant de se voiler et qu'il n'éclate en pleurs. Son poignet était atrocement bleui... Paniqués, les galopins s'enfuirent, jetant le beau béret dans une flaque de boue. Que s'était-il passé ? Lukass ne le comprit pas, trop pressé de récupérer son chapeau et rentrer illico à la propriété...

Pourquoi a-t-il choisi de suivre le voie qui est la sienne (explication quant à ses choix personnels : classe(s), divinité, faction, mentor…) ? Quel apprentissage a-t-il suivi (les diverses étapes de son instruction, ses maîtres, ses expériences…) ?

Les pouvoirs profanes de Lukass ne tardèrent pas à se manifester, les gens commençant à parler de sons étranges émanant de la propriété. Lukass avait besoin d'un maître... Ses parents se renseignèrent auprès du sorcier Aleister, qui sembla leur convenir. De bon air, le vieil homme était disposé à prendre un élève. Les premiers enseignements furent basiques, le sorcier Aleister ayant tout à apprendre à ce jeune enfant... Il devait d'abord apprendre à ressentir la Toile, et la comprendre. Le soir, l'apprentissage se bornait à de longues discussions auprès de la lunette grossissante qui permettait d'observer les astres. Tous les aspects de la magie étaient abordés : pratiques, sortilèges, rituels, conceptions, philosophie,...

Familier. Tout lanceur de sort profane peut établir un lien particulier avec une créature. Lukass n’avait de lien avec aucun animal. Ceux-ci lui étaient insignifiants. Le sorcier Aleister faisait partie de ces grands maîtres qui avaient le pouvoir sur plusieurs créatures. La jeune corneille qu’il lui donna serait son familier s’il parvenait à établir un lien fort avec elle. Il devait même arriver à voir par ses propres yeux, voler de ses propres ailes… Les premiers essais ne furent guère convaincants, la corneille ayant tôt fait de planter son bec dans la chair frêle de la paume du jeune sorcier. Le sang. Elle en avait eu dans son bec. Lukass n’hésita que quelques instants avant d’enserrer le cou du volatile dans une poigne de fer. Celui-ci croassait et battait des ailes.
Ne bouge plus.
Il lui entailla à peine le dos et une goutte de sang perla sur la lame. Il la lécha. Il remit l’oiseau dans sa cage et le fixa longuement. Les premiers ordres furent sans succès jusqu’au moment où Lukass perçut l’esprit. Le croassement. Le vol. Le bec. L’instinct charognard.

Les corneilles peuvent parler un langage avec leur voix croassante. Si tu tiens à ce qu’elle te réponde, il te faudra doucement lui apprendre à parler… Le vieux sorcier sourit étrangement, avant de laisser Lukass face à son dressage…



L'esprit fort est celui qui est bien avisé de toutes choses. Vois-tu Lukass, même le plus puissant des sorciers un jour succombe à la mort...

Ces paroles, Aleister les avait dites une nuit alors qu'ils observaient les constellations. Un grand esprit doit être avisé de la mort. Inéluctable. Fatale. Leurs conversations tournaient de plus en plus vers la mort, chaque mot que semblait prononcer Aleister sonnait comme un glas dans le lointain. Le jeune Lukass en connut d'atroces angoisses, et ses sorties nocturnes le firent sombrer dans la débauche. Le plaisir à tout prix. Car un jour tout s'arrête brutalement.

Mais comme l'ivrogne noyant son chagrin dans l'alcool ne fait que se souvenir, Lukass fut vite rattrapé par ce qu'il fuyait dans cet hédoniste outrancier. Ce fut un décès dans le quartier, ce fut un homme retrouvé noyé dans le canal, tué par un mystérieux assassin,... Aleister le vieux matois n'en était pas à sa première roublardise. Son disciple, ce jeune enfant qu'il formait depuis tant d'années peu à peu s'aventurait sur le chemin qui le mènerait à lui. Un soir, rentrant ivre d'une nuit festive arrosée de vin et de femmes, Lukass tomba sur son maître, qui lui proposa de boire un dernier verre avec lui. Le venin de ses paroles s'insinua dans le verre, laissant entrevoir une solution aux angoisses terribles qui faisaient hurler ses cauchemars...

Certains grands sages ont dépassé la fatalité de la mort. Non pas qu'ils l'aient à jamais écartée de leur route, mais ils l'ont soumise à leur empire. Cependant, cette voie n'est réservée qu'à quelques êtres doués d'une volonté implacable...

Les paroles sournoises du sorcier ouvrirent la voie à la véritable formation de Lukass. En effet, si le sorcier Aleister était connu de tout Eauprofonde pour ses côtés grand-père gâteau derrière un caractère bourru, son art avait lentement sombré vers les arcanes obscurs.

Un grand esprit doit maîtriser chaque chose et son opposé pour être bien tourné. Que serait l’amour sans la haine, le bien sans le mal, le plaisir sans la souffrance, la vie… sans la mort ? Cependant, je ne te forme pas à être bien tourné, Lukass… Car un grand esprit croise toujours son maître tôt ou tard, celui qui maîtrise également les nuances qui séparent deux opposés…

La puissance de l’art qui s’offrait à lui et la solution à ses angoisses l’emportèrent sur les dernières peurs humaines… La nécromancie était l’art suprême : celui qui transcendait la mort. Il ne s’approchait pas aussi aisément que l’on approche un cadavre… Le premier contact de Lukass avec l’un d’entre eux fut … glacial. La rigidité et la froideur des corps morts avaient quelque chose de répulsif, auquel se mêla vite la fascination morbide. Dissection. Sang. Viscères.

La nécromancie est une divination. L’enseignement surprit Lukass. Une divination ?
Oui. L’anatomie n’a rien à voir, la physique des mages non plus. Je pourrais aussi parler d’invocation en vérité, l’invocation de l’esprit d’un être décédé. La première pierre se pose ainsi.

Les autres pierres bien disposées s’articulaient entre elles pour former le mausolée. En effet, la nécromancie s’offrait en construction pyramidale, et le sommet n’était autre que la lichéfaction. Mais Lukass en était très loin. Son immédiat consista à maîtriser en lui les pulsions de mort et les coordonner à son utilisation instinctive de la Toile. Du ressenti de la froideur et de la rigidité cadavérique, nécroser l’énergie brute et faire de sa propre main celle d’un mort avide de vie… Aspirer. Drainer.

Les séances d’enseignement duraient des heures interminables, chaque leçon nécessitant une théorie et un temps de préparation tels que les nuits et les jours n’existaient plus au fond de la cave. Envoûtements. Poupées de mort.

Lorsque tu as fini d’insérer les éléments corporels dans la dagyde de mort, prend une aiguille et plante-la dans le cœur. Tu peux, si tu le souhaites, t’attarder sur d’autres parties du corps, mais seul le cœur ou le front tuent la victime de l’envoûtement. Pour le reste, elle ne subira que d’atroces douleurs à l’endroit fiché.

Les jeunes années de Lukass se partagèrent entre cet enseignement secret et son hédonisme mondain, qui ne s’en trouva que plus dépravé. Ce fut lors d’une de ses soirées qu’il se lia avec quelques membres éminents d’une caste secrète et, si son maître était reconnu pour sa grande sagesse, Lukass n’en avait pas hérité. Le pied pris dans le piège à loup, Lukass n’arriva jamais à s’en dépêtrer…



Relever les morts. Enfin. Depuis toutes ces années d’études, Lukass touchait à l’une des arcanes les plus noires de l’art de la Nécromancie. Deviner l’esprit. L’invoquer. L’onyx noir était vital. Enfoncé dans la gorge du macchabée, il en assurait le réveil.

Tu peux tout lui faire faire qui soit simplement dit, dans la limite de ses capacités. Après tout, il reste un mort-vivant sans intelligence… Bientôt… Bientôt.

Pourquoi se retrouve-t-il au Val de Bise ?

Ca nous brûle… Misères… Damnation… L’enfer s’est déchaîné sur nous… Cette armure est trop lourde… Ecorché, nous sommes écorché vif… Et cette route qui n’en finit pas… Où sommes-nous ? Là… Vers Luskan… A boire…

Je n'ai pas bien compris le choix de Tempus parmi les divinités principalement priées.
Je suppose que le nom de son maître fait référence à Aleister Crowley, le membre de la Golden Dawn et de l'ordre du temple d'orient ? (je te rassure, ça ne pose pas de problème, c'est juste que j'aime connaître les inspirations)

Peux tu juste évoquer le lien avec ton compagnon animal ?

Par contre, je n'ai pas compris cette partie et sa raison:

Citation :

Pourquoi se retrouve-t-il au Val de Bise ?

Ca nous brûle… Misères… Damnation… L’enfer s’est déchaîné sur nous… Cette armure est trop lourde… Ecorché, nous sommes écorché vif… Et cette route qui n’en finit pas… Où sommes-nous ? Là… Vers Luskan… A boire…

Oui ^^ pour le maître c'est une référence à ce personnage.

Tempus n'est qu'une divinité mineure dans l'ordre des priorités de Lükass, je l'ai cité au début de l'écriture du BG parce que c'est un Dieu que certains ensorceleurs aventureux révèrent, mais maintenant le BG terminé c'est vrai que ça ne correspond plus vraiment au PJ. Je le retire.

Pour le dernier passage il y a une petite ellipse : en fait mon perso arrive à Luskan une armure lourde rivée à la peau. Tout n'est pas dit pour conserver une part de mystère mais on imagine aisément qu'il se retrouve dans le nord sous le coup d’une contrainte.

PS : post de départ édité pour le familier.

Ok, c'est bon, je valide.