[Mort RP][Paladin/Champion Tyr][H] Celtoras de Piètresac

Citation :

Nom du compte joueur: Joruce

Nom du perso: Celtoras de Piètresac

Race: humain

Age: 30 ans

Alignement: Loyal Bon

Religion: Tyr

classe(s): (nbre de lvl prévu aussi si possible) Paladin 15 / Champion Divin 10

Arme de prédilection/domaines/école de magie: épée longue

Trait de Caractère: Noble, droit, austère

Description physique: 1 m 87, les cheveux foncés ainsi que sa peau quelque peu. Quelques cicatrices sur le corps d’une musculature avancée, un visage bien froid.

Caractéristiques :

FOR : 16
DEX : 10
CON : 14
INT : 13
SAG : 14
CHA : 18

Languages :
-commun
-celeste

BG

Chaque homme doit choisir sa Voie et être libre de ses actes mais parfois il se sent appeler par une mystérieuse force qui se révèle à lui bien plus tard lorsqu’il a fait ces preuves. Telle est mon histoire, moi Celtoras aujourd’hui Paladin du Juste, je le sers fidèlement depuis de nombreuses années même si avant je ne m’en rendais pas compte moi-même.

Sur les côtes de la Mer Etincelante, un peu plus à l’Est de Calimport port se tenait mon village natal, une terre un peu pauvre dans un endroit modeste. La pêche était l’activité principale, certains jours des hommes de la ville passaient dans notre village afin d’y trouver des soldats pour la ville ou encore des mercenaires, d’autres y passaient faire du commerce. Mon père dirigeait une petite compagnie de pêcheurs rivale avec celle d’un homme cupide, Eddie de Hachecompté dont le seul but a toujours été de prendre le contrôle de l’exploitation maritime de mon paternel. Notre famille était issue d’une petite lignée noble et nous gardions les traditions par respects de nos ancêtres défunts. Fières et droits ils furent, fières et droits nous sommes et resterons. Mon enfance fut paisible mais stricte, un apprentissage général : écriture, histoire, théologie et bien d’autres, les bonnes manières et un peu plus tard les armes. Quand je fus en age de combattre, mon père fit demander un maître d’arme de Calimport pour qu’il vienne m’enseigner l’art du combat. Les années passèrent ainsi et je devins un combattant émérite à l’épée. Entretenir son armure était aussi une tâche qu’un guerrier devait pouvoir faire ainsi que de monter à cheval.

Je devais avoir à peine 15-16 ans lorsque mon père m’emmena voir les beautés de Calimport, les Temples, les magasins, le port et puis une des places principales de la ville, je regardais partout, cela me changeait tellement de notre petit village. Sur la place du marché, je les vis ceux qui allaient évoquer cette influence sur moi, deux hommes en armures étincelantes, je fis quelques pas vers eux comme attiré, je ne savais pas pourquoi mais j’avançais, je peux sentir leur droiture. Ils parlaient à 2 brigands de notoriété, enfin parler est un bien grand mot, je compris vite qu’ils se préparaient à les arrêter sans sommation sur la place. Mais les brigands n’allaient pas se laisser faire et sortirent leur lame devant les soldats de la Foi, ceux-ci ne bronchèrent pas et à leur tour ils brandirent leur lame. Ils firent un bref résumé des charges d’accusation avant de lancer le combat. Ce dernier ne dura pas longtemps, les paladins firent victorieux, la foule et le peuple étaient satisfaits. Je n’avais pas raté une miette de la scène, en admiration. C’est à ce moment là que mon père vint me rejoindre, je lui demandai si je pouvais aller un moment dans le Temple de Tyr, il accepta et m’y conduit. J’y rentrais timidement, regardant attentivement ce qu’il y avait autour de moi, sentant pleinement l’austérité de ce lieu, ce calme, on s’y sentait bien. J’avançai vers la chapelle et y pénétrai en silence, d’autres personnes y priaient. Pris dans mon élan, je me mis aussi à genou et lançai quelques paroles dans ma tête à Tyr, je ne sais pas pourquoi mais je l’ai fais.

Quand je voulus sortir du Temple et rejoindre mon père, un prêtre m’arrêta et me posa plusieurs questions : « on ne t’a jamais vu ici, qui es-tu jeune homme ? D’où viens tu ? Pourquoi es-tu venu prier le Juste ? »

Je répondis un peu surpris de cet conversation : « J’ai été en admiration devant deux paladin sur la place et je venais faire un prière pour remercier Tyr de les avoir envoyé châtier les bandits ».
Il sourit et me demanda : « N’as-tu jamais imaginer en devenir un ? »
Je fus étonné et bredouillai un « non ». Il m’invita à venir prier plus souvent ce que je fis. Pendant 1 année, je me rendais les deux premiers jours de la semaine au Temple de Calimport, priant avec une ferveur qui m’était alors inconnu, j’écoutai les paroles des prêtres lors des messes, assistai à quelques cérémonies. Devant ma présence si indiquée au Temple le prêtre vint une nouvelle fois me trouver. Il me posa plusieurs questions assez compliquées pour moi, mais mes réponses sincères le satisfirent. A la fin de ce long entretient il me demanda si je voulais devenir un soldat de Tyr. Il ajouta que tout le monde ne devenait pas Paladin mais qu’être un guerrier au service de Tyr était une mission aussi honorable. Le clergé m’attirait et je lui dis que je devais aller annoncer cela à mon père après avoir mûrement réfléchit sur la question. Il sourit et me dit d’aller le retrouver. 4 jours plus tard, je revins au Temple et accepta la proposition du prêtre, ma formation allait pouvoir commencer. Au début il m’encourageait à prier, aussi souvent que possible car c’était ça qui différenciait un Paladin du guerrier que j’étais… une Foi pure, sincère et profonde envers son Dieu, assez profonde pour qu’Il nous remarque et nous bénisse de ses pouvoirs. Il m’assigna un Paladin plus âgé et sage pour ma formation. Je lui montrai que je savais déjà me servir de l’épée aussi lourde soit-elle. Donc il passa davantage de temps à me faire comprendre les dogmes et me montrer la justice de Tyr en agissant sur le terrain pour plusieurs affaires dont la ville requérait l’aide des servants du Juste. Je savais me battre mais je ne devais pas être n’importe quel guerrier, je devais combattre avec ma Foi. Je devais réussir à la canaliser dans mon épée et dans mon corps pour me rendre plus fort et capable de luter contre les injustices et le mal quelqu’il soit. Mais jamais à des fins personnelles je ne devais combattre et user ainsi de la puissance que pouvait me conférer Tyr. Ne jamais frapper un adversaire au sol, toujours attaquer de front, ne se battre que si c’est nécessaire, ne pas tuer mon ennemi sauf si je n’ai pas le choix et si je peux l’amener devant les tribunaux pour qu’il y soit juger c’était ce que je devais faire… toujours. Les années s’écoulèrent j’arrivais enfin à canaliser ma Foi. Le prêtre et mon mentor furent contents de mes avancées sur la voie du Mutilé. A partir de là plusieurs missions m’ont été attribuées, réussies avec succès, j’aidais à la capture de hors-la-loi et aidai assidûment au respect de la loi dans la ville.

Un jour le prêtre me convoqua. Nous parlions longuement de ce que j’avais fait et était devenu mais il me dit que la ville était sûre et que Tyr avait besoin de ses soldats partout et notamment dans le nord qui était des terres malsaines où le Mal y avait une place importante. Je me redressais à ses mots pour lui dire que je partirai dès demain combattre ce Mal donc il parlait… Je fis mes bagages, remerciais tout le monde longuement par une prière au Juste adressée pour ce temple et ceux qui combattaient en ce qu’Il incarnait. Puis je me rendis à mon village natal pour faire mes adieux à la famille. J’avais changé, mon père ne me reconnut presque pas, j’étais devenu plus droit mais un peu plus distant aussi, la Foi avant toute chose… puis je partis pour le nord.

a priori pour moi c 'est bon

J'étais finalement arrivé dans ces terres du nord, j'ai aidé le Gardien dans sa quête, certes nous fûmes beaucoup pour cela mais chaque participation y avait contribué. Maintenant je suis Templier et protecteur de Padhiver et me voue corps et âme dans la lutte contre le Mal.

La place de Luskan était calme, sûrement un peu trop. Je rencontrai la Matriarche Nada et la saluai. Nous échangeâmes quelques bonnes paroles avant d'être dérangé par un serviteur de Baine, un prêtre qui prèchait la terreur au peuple, chose intolérable, je ne puis le laisser faire paisiblement, analysant chaque point de son prèche pour réduire au néant des paroles de brûte épaisse. Ashall qui sortait de l'auberge en compagnie de Dame Aurore se joignit à nous. Le prêtre de Baine fut rejoint pas une autre prêtresse de son clergé et des débats virulents s'en suivirent.

Mais quelle surprise... ces deux adpetes de Baine n'avait de courage que celui d'un... non même un Cyriciste avait plus de courage car lui au moins avait le courage pour ceux qui prèche ainsi de montrer son appartenance au Soleil Noir. Ils étaient là, insultant, se moquant, se prétendant supérieur, mais ils n'osaient agir et préférait fuir le combat. Je sortis mon arme avec Ashall, mais devant leur refus de se battre car tels de vulgaire adepte de Cyric, ils se cachaient derrière les murs de la ville, je remettais au fourreau mon épée. D'autres paroles suivirent... ils ne faisaient que cela à vrai dire, ils n'avaient pas le courage de leur opinion. Je me montrai patient, ils commettraient une erreur tôt ou tard, je devais me montrer patient et avoir Foi comme toujours en Tyr, m'écartant de ces débat stérile pour me retrancher sur un coin de la place. C'est à ce moment là qu'un curieux chevalier fit son entrée sur la place. Aux premiers abords il voulait corriger les prêtres de Baine qui s'en allèrent avec un air suffisant vers le nord. Je les suivis. En dehors des murs de la ville, le mal sera châtié, ils furent étonnés de voir que je les suivais, s'essayant à quelques vagues railleries, mais je restais calme et patient. Ils s'abaissèrent même à aller "trouver refuge" devant un garde, attendant devant ce dernier tel un Cyriciste peureux qui se cache derrière les lois d'une ville trop clémente. Mais devant ma patience inébranlable ils reprirent la direction du nord et sortirent de la ville...

Au nord de la ville, Dame Aurore accoura, elle me dit que Ashall était blessé, j'allai voir. Il; était au sol inconscient, ainsi que deux autres hommes. Les Bainites arrivaient et je sortis mon arme. Dans l'immédiat je ne pouvais pas soigner tout ce petit monde de suite. Laisser partir ces deux Bainites leur aurait permit de faire pareil ailleurs, il faut soigner le coeur du Mal avant d'un guérir les maux... les blessés attendront. Mes ennemis avaient sorti leurs armes je pouvais me préparer au combat, priant pour que le Juste me donner la force de sentencer mes adversaires avant de me lancer dans ce combat. La prêtresse tomba rapidement sous le point de la Justice du Mutilé, le prêtre lançant quelques sorts qui furent inefficaces sur ma personne. Le combat fit rage mais à son tour il succomba. Ainsi les adeptes du Mal furent punis comme ils le méritaient, baignant dans leur sang. Je déposais un médaillon de Tyr sur le corps du Bainite à mes pieds avant de remercier le Dieu Juste dans une prière de m'avoir donner la force de triompher de mes ennemis. Je pouvais aller vers les blessés. Une femme gisait au sol inconsciente, le sort du prêtre du Tyran m'avait raté mais pas cette femme. Ashall n'était pas en danger de mort je la soignai en premier lieu avant d'aller porter soutient à mon compagnon d'arme pour le conduire à l'hopital. Je le posais sur le lit et le laissai aux soins des guérisseurs et de Dame Aurore avant de repartir vers le lieu des affrontements. Je tombai sur la femme qui fut blessée accidentellement et qui dans sa rage s'offusqua de mes méthodes et insulta même mon clergé devant ma personne. Le mystérieux chevalier conduisait celui qui avait posé les pièges à l'hopital après quelques paroles, je laissais la Dame à sa colère et me rendis à l'hopital.
Le chevalier qui s'avérait être un Paladin de Séluné d'après ses dires voulait conduire lui même son prisonnier poseur de pièges à Padhiver pour qu'il y soit jugé. Il dégageait une curieuse aura... mais au final, nous décidâmes que je l'accompagnerai jusqu'à la cité des artisants. Je rendis visite aux blessés malheureux des combats pour voir leur état. La femme semblait en bonne voie de guérison et s'était calmée, je lui explicais mon point de vue calmement, je pense qu'elle l'avait compris. Je puis alors retourner à mes prières et au chevet d'Ashall.

Justice avait été rendue et les infidèles châtiés, une bonne journée pour Tyr...

[HRP] Demande pour passer le BG en évolutif pour Paladin / Champion de Tyr [HRP]

Confrontations avec le culte de Beshaba

Alors que j'allais avec Dame Aurore pour son entraînement à l'épée à deux mains que je lui donne déjà depuis quelques temps en zone dangereuse dans le bois sombre, nous sommes d'abord tombés nez à nez avec une disciple de la pucelle de l'infortune. Seule dans ce lieu, son assurance a chuté autant qu'une fausse politesse a crû chez elle. Son air méprisant s'est ensuite fait ressentir lors de la conversation et elle m'a insulté. Il était hors de question de se battre en ces lieux mortels avec en plus une personne aussi traître dans les parages, je l'ai invectivé de vider les lieux. Elle fesait la forte tête et très rapidement son supérieur hiérarchique a fait son apparition.

Il s'est d'abord montré froid puis à jouer une pseudo-attitude neutre, se demandant ce qu'il se passait et le pourquoi de mon attitude. Le Clergé de Tyr s'oppose à tout ce qui est Mal, fourbe et cruelle, les disciples de Beshaba n'ont que cela pour eux. J'ai insisté pour qu'ils s'en aillent mais devant leur refus et leur attitude hautaine et dénigrante, se moquant ouvertement de se que je disais en avançant tout de même dans le bois. Ils ont vu qu'ils avaient franchi la limite et ont fait marche arrière mais trop tard, je décidais que nous allions ramener le servant de Beshaba à Padhiver. Ils se mirent à fuir lâchement, ce fut intolérable. Dame Aurore et moi-même nous lancions à leur poursuite. Après un moment à déambuler dans ces bois, un peu plus loin nous tombâmes sur le chef dans les plaines. Il voulut fuir à nouveau mais je me ruai sur lui lui infligeant quelques sévères coups d'épées, il utilisa un artifices infâmes pour nous plonger dans les ténèbres. Le combat fit rage mais ce fourbe avait utilisé d'autres objets déloyaux pour prendre un avantage. Les coups... la douleur... puis le néant et l'inconscience.

Je me réveillai à l'hopital, Dame Nada et Ashall devant mon lit, Dame Aurore d'un coté sur un lit elle aussi et le gradé de Beshaba de l'autre de coté lui aussi allongé mais inconscient. Je compris que j'étais ici grâce à Dame Aurore et à mon compagnon d'arme Templier. Cependant la quiétude fut troublée par le chef des adeptes de Beshaba qui voulait retrouver son homme de main, d'autres faits se sont passés dehors mais tout ce que je sais c'est que pour la soirée, le prisonnier était toujours à nous, sera transporté au Quartier général Veilleur pour y passer la nuit avant d'être transféré vers Padhiver le lendemain, les Templiers y furent invités aussi.

Ai-je réussi ou échoué? Je ne sais pas, tout ce que je sais est que mon sang avait coulé pour ce en quoi je croyais et que mourir au combat pour le Juste aurait été le plus bel honneur de ma vie, peut-être était-ce pour cela qu'au final, le prisonnier était à nous pour y être jugé tel Tyr le voudrait...

Sauvetage de Nains

La journée était calme, j'étais en compagnie de Dame Aurore, nous sortions tout juste de la forêt de Luskan et tombâmes sur un inquiétant spectable : un homme de blanc vêtu penché sur deux nains au sol et blessés. Je demandais ce qu'il s'était passé ici bien que le spectacle semblait parler de lui même. A ce moment là un autre nain armé débarqua arme à la main, l'homme en blanc sorti lui aussi son arme, la situation s'envenima. Je pris donc la mienne en main avant de demander aux deux protagoniste d'en faire de même afin de régulariser la situation mais aucun ne le fit, et l'omme en blanc me demanda qui j'étais pour donner cette directive. Je me présentai et il en fit de même, se révèlant être un chevalier de Liovatar.

Le nain fraichement arrivé n'eut pas plus de patience et le combat entre le Loviatan et lui fit rage. Je ne pus intervenir dans ce duel loyal et attendai la fin de celui ci. Le nain succomba mais je ne pouvais pas laisser partir le sinistre vainqueur, il avait refusé d'écouter mes injonctions en plus d'avoir mutilé les deux personnes à terre et surtout, c'était un adepte d'un culte du Mal à châtier pour sa foi impie. J'invoquai les pouvoirs de Tyr en priant, le Chevalier de la Vierge de la souffrance pria lui aussi puis le combat s'engagea. Des coups dévastateurs, des parades de nouveaux assauts et finalement le Loviatan tomba inerte au sol dans une marre de sang. La Victoire fut encore du coté de la Justice...

Je m'effondrai à genou, retirant rapidement certains plaques d'armure avant de prier le Mutilé pour me soigner. Je soufflais un moment pendant que Dame Aurore alla chercher son cheval à l'écurie pour transporter les blesser à l'hopital et revint rapidement, je commençais à mettre les deux nains sur l'animal mais nous fûmes attaqués par les archères qui campent le marais tout proche de notre position. Je ne pouvais me permettre que les blessés soient touchés, sentant diverses flèches percer mon armure, heureusement point à des endroits vitaux. Dame Aurore m'épaula en lancer plusieurs sorts à distance sur les ennemis qui furent au final vaincus. Le cheval par contre avait succombé à quelques flèches perdues dans la bagarre et il était désormais impossible de transporter les blessés. Dame Aura partit donc chercher elle même les Veilleurs avant de revenir. J'avais perdu beaucoup de sang mais je devais mettre fin aux hémorragies afin qu'ils tiennent jusqu'à ce qu'arrive les Veilleurs. Je me concentrais et rassemblais mes dernières forces, terminant les soins avant de m'effondrer d'épuisement.

Le temps passait et l'ordre de guérisseur n'arrivait toujours pas, par contre le Roi Nain et son escorte apparurent, demandant ce qu'il s'était passé, les nains et moi même lui expliquâmes la situation, il voulut ramener le Loviatar qu'il semblait connaitre à la cité naine. Avant de laisser partir ainsi le prisonnier, je fis promettre au Roi Nain de le faire passer en jugement avant toute condamnation. Je leur laisse donc trouvant juste qu'il soit jugé par les nains pour avoir attaqué les leurs. Des nains de la garde du roi l'emmenèrent donc dans leur royaume en compagnie d'un blessé nain, l'autre resta avec le roi.

Entre temps des combats avaient lieu en forêt, des archères s'opposaient à l'avancée des Veilleurs semble-t-il. Le Roi Nain s'y rendit. Peu après quelques hommes sortirent des bois de Luskan dont un homme qui se proposait de m'aider. Nous partîmes vers le sud, traversant une forêt remplie de piège prudemment pour en arriver à l'autre bout. Là bas la seconde escouade de Veilleur se montra, nous les avons prévenu et laisser finalement la situation à eux ainsi qu'à Dame Aggartha. Je fus finalement emmené au camp Veilleur pour recevoir quelques soins.

Conveslescence dans le Sud

Suite à ms combats et action contre le Mal et ses séides, mon corps avait été assez meurtri. Les Veilleurs me conseillèrent de prendre des jours de repos mérité à Padhiver en attendant que mon corps ne se régénère. Je n'eus guère d'autre choix. Je prévins le Commandeur qui compris de suite en me voyant arriver aidé de béquilles. Cependant je n'allais pas rester inactif, même blessé et réduit on peut encore agir et servir le Juste et le Bien.

Je me rendais souvent au Temple de Tyr, priant une belle part de la journée, récitant les dogmes du Juste ainsi dans la chapelle en compagnie des prêtres lors de messe. J'allais aussi me confesser auxprêtressur mes actions en leur présentant les décisions, jugements et actes dont j'avais fait part, ainsi je puis voir si j'étais en parfait harmonie avec mon rôle de Paladin du Mutilé. Durant cette convalescence j'aidai aussi les novices du Temple par quelques conseils. Ils me posèrent nombres de questions de type morale. Nous y répondions parfois avec les prêtres ou nous leur donnions un indice leur permettant de trouver eux mêmes la ou les justes réponses à leurs interrogations.

J'aidais aussi quand j'y étais invité au Palais de Justice notemment lors du procès de l'adepte de Beshaba jugé au tribunal. Et bien sur je poursuivais certaines affaires en cours en y apportant des idées et mon droit avis, ainsi que de continuer d'organiser de futurs projets avec le Commandeur des Templiers...

La bataille continue

Alors que je marchais aux alentours de Luskan près du cimetière, réfléchissant sur les derniers évènement et la recherche de cette créature sortie du livre et de cet arbre étrange trouvé près des marais de Trügar, je suis tombé sur 3 serviteurs de Baine, deux femmes et un homme, le même rencontré il y a quelques semaines sur la place de Luskan en compagnie de deux prêtres et d'un autre soldat de l'ordre du Tyran. Il était toujours ainsi fier, moqueur et méprisant. Le débat prit une tournure logique, une des deux femmes me parlant hautainement, le chevalier m'invectivant de passer mon chemin. La bonté et la charité envers ces êtres je n'en avais aucune, ce soldat devait être jugé :

"Moquerie, irrespect et appartenance à un culte maléfique, qu'avez vous à dire pour votre défense chevalier?"

Il ne répondit pas.

Je priais le Juste qu'il me confère la force de terrasser mon adversaire.

"Je vous laisse le temps de sortir votre arme et après 3 sommations je passerai à l'attaque, vous ne vous réfugierez pas derrière des lois cette fois, votre sentence est établie, vous allez rejoindre le Seigneur des Morts"

Le soldat paraissait blessé, mais qu'importe, c'était un séide du Mal, ils doivent être anéhanti au nom de la justice, de l'ordre et du Bien.

Il finit par sortir son arme et se mettre en position de combat, je lançais l'assaut. Le combat fut court, blessé et diminué il sucomba rapidement à mes coups et finit au sol beignant dans son sang.

Je prévins les deux dames qu'elles avaient choisi la mauvaise voie et que tout adepte du Tyran à l'avenir subirait le même sort. Ils avaient encore le temps pour la rédemption à eux de saisir cette opportunité ou de périr.

Je repartis vers Padhiver comme j'étais venu...

Initiative juridique

Combattre le Mal et ses séides par les armes est une chose mais il faut aussi s'y opposer sur d'autres fronts comme la propagations d'idées mensongères des agents du Soleil Noir. Il était inadmissible de laisser de telles affiches plus longtemps, je demandais une entrevue avec les autorités de Padhiver; un des capitaines des armées de la cité me reçu.

Après les salutations, nous entrâmes dans le vif du sujet : une législation sur les affiches serait bénéfique à la ville. Cela peut paraitre anodin à première vue mais les adeptes des culte maléfiques ne s'en privent pas pour répandre les idées corrompues de leur dieu et qu'il serait donc préférable de contrôler la pose de celles-ci. Il trouvait la proposition fort intéressante mais devait d'abord la présenter au Seigneur Nasher et à ses conseillers pour avoir une réponse. J'ajoutais cependant que cette loi ne pouvait être utile que si des patrouilles sont régulièrement faites aux lieux les plus populaires et plus propices à l'affichage. Le capitaine allait ordonner à ses soldats de faire des rondes dans ces quartiers plus pauvres plus régulièrement, je lui dis que les Templiers se joindraient à ces rondes. Je le remerciai et sortis.

Le résultat de cette action fut que de nouvelles affiches ne furent pas mise en place dans la ville, ces agents trop peureux ne se risqueront pas à tant de risques. Des affiches furent misent en dehors des villes mais cela n'atteint pas la population et bientôt, ils en riront plus qu'autre chose...

Quelques jours plus tard je reçus un pli à la citadelle, le Seigneur Nasher voulait me voir au tribunal au sujet de cette loi. Je m'y rendis donc. Après l'avoir saluer dignement il m'invita à lui en parler directement pour que tout soit clair. Je lui tenus un discours similaire à celui du capitaine. Cette initiative lui a plu et le Seigneur Nasher me dit qu'il allait instaurer cette loi qui sera une bonne chose pour la ville. Je repartis comme j'étais venu après l'avoir remercié et salué.

Chasse au dragon

Je rentrais à Padhiver, tout était calme. Je croisais quelques templiers en patrouille qui me dirent où était le Chevalier Thamriel et partis donc vers la chapelle de Bahamut. Respirant le bon air de Padhiver je marchais sur la route qui m'y menant. Je n'eus pas le temps de la saluer que Dame Annael passa à coté de moi comme une furie et tout excitée vers la cité. Le chevalier Thamriel en tenue de cérémonie était là un peu plus loin près du petit cours d'eau perçant innocemment les flancs de la colline. Il me dit qu'une chasse au dragon allait avoir voir lieu et qu'un rendez vous sur la place de Padhiver était de mise. Nous y allions en compagnie d'une arcaniste templière. Au porte sud nous tombâmes sur le Chevalier Ashall qui se joignit à nous.

Arrivé sur la place, Annael était là ainsi que Dame Eowaren et son mari Ashren. Les deux maitres de l'Aranea voulaient me faire. Assez surpris nous partions pour la bibliothèque où une longue et instructive conversation eut lieu. Assez satisfait et les remerciant au nom de Tyr pour ce qu'ils venaient de dire je leur proposais de se joindre à nous dans cette aventure qui attendait les Templiers. Ils se consultèrent à peine puis Dame eowaren refusa finalement mais elle voulut nous remette une copie du Draconomicron, un ouvrage de savoir presqu'inépuisable sur les dragons. Je les invitais à remettre cette ouvrage et à parler au Chevalier Thamriel qui en ferait bien meilleur usage que moi. A la sortie de la bibliothèque, le Chevalier était là avec Ashall. Une petite conversation explicative s'y déroula, le Paladin de Bahamut remercia la mage et l'ensorceleur de ce présent inestimable qu'ils venaient de faire aux Templiers. Nous leur demandâmes aussi pour qu'ils nous aident à localiser ce dragon et finalement ils ont décidé de nous accompagner à l'épine dorsale. Les 3 jours qui suivaient furent employés à la préparation de cette expédition. Je restais au Temple de Tyr pour prier.

L'heure du départ avait sonné et nous nous retrouvions au port pour le bateau à destination de Luskan. Nous arpentions ensuite les paysages bien connus vers le nord. Croisant Dame Aggartha qui nous escortant pendant la traversée de la forêt, le reste jusqu'aux territoires enneigés fut sans incident.

La morsure du froid se faisait déjà ressentir depuis quelques heures maintenant, nous avions traversé les ruines d'Hundelstone et étions aux portes de l'Epine Dorsale, un vent glacial soufflait entre les massifs mais nous continuions jusqu'à une triste découverte. Un éclaireur Templier gisait là dans la neige. Je l'examinais un moment, il était bien mort et même les prière de Dame Annael ne purent pas le ramener. A ce moment là un elfe arriva et demanda s'il pouvait utiliser le corps pour diverses expériences. Le ton montait et il était hors de question pour lui laisser. Il partit finalement. Une curieuse mort pour notre soldat mais nous nous pouvions pas l'emporter. Son âme fut guidée vers son Dieu par la prêtresse de Bahamut, ensuite le Chevalier Thamriel brûla le corps.

Nous progressions vers le nord-est comme cela avait été révèlé par les talents divinatoires de Dame Eowaren, débouchant dans une crevasse ne donner sur rien de particulier, un cul de sac. Nous rebroussions chemin pour encore gravir ces montagnes et arrivions enfin sur un passage. Des dragonnets attaquèrent mais furent vite repoussés, cependant ce n'était pas ce que nous cherchions. alors que nous progressions encore entre les sapins de ce territoires hostiles, passés une petite clairière il nous tomba dessus. Tel surgi de nul part d'autre que le néant il arriva, flottant dans les airs un peu au dessus du sol, ce fut bien lui, le combat s'engageait. La prêtresse fut surprise et l'aura dégageé par le monstre la destabilisa, elle se mit à l'écart. Le Commandeur Peredur et moi-même incantions nos Dieux respectifs après que je me sois mis entre Dame Eowaren et son mari pour les protéger, ils ont une enfant à élever. Les maîtres de l'Aranea usèrent de leur magie quelques sorts pour se protéger. Une raffale de flèches furent lancée par le Chevalier Thamriel mais ce Dragon blanc les évita. Il était de la famille des plus faibles dragons, il n'en restait pas moins un ennemi mortel et puissant. Le monstre prit son envole avant de plonger sur moi, me prenant entre ses griffes dans une de ses pattes. La situation fut délicate, la douleur que je ressentais ne devait pas me faire perdre pied, il me fallait me battre. Eowaren succomba aussi à l'aura de ce monstre. Thamriel lançait un nouvel assaut de ses flèches pendnat que le Commandeur chargea de son épée, Ashren usant d'un puissant sortilège pour frapper la créature et moi prisonnier de ses serres mais encore en étant de le frapper. Ceci eut pour effet de lui faire lacher prise, je tombais lourdement au sol, quelque peu blessé mais sans plus. A ce moment là le dragon partit dans les airs, et le Commandeur ordonna qu'on se mette à couvert. Le combat était fini... un curieux nuage s'élevait ensuite mais l'ensorceleur le chassait rapidement. Le couple nous annonça son départ de ces territoires, nous leur souhaitions bonne chance pour la suite, ils en firent de même et puis nous repartîmes...

La créature avait réussi à fuir mais tôt ou tard nous retomberons sur elle...

Chasse au dragon : 2 ième partie



Quelle erreur avions nous commise ? Que s'est-il passé pour une si triste et malheureuse issue ?

[...] Je me remémore de ce combat et quel combat! Ce dragon était bien plus fort que nos estimations... ou avions nous commis le péché de nous sentir bien trop fort ? Toujours est-il qu'il est arrivé juste devant nous, au beau milieu des plaines enneigées ne donnant aucun abris par rapport aux attaques aériennes si ce n'est une modeste paroi de pierre. A ce moment là je me suis jeté d'un coté du chemin sur la paroi alors que Thamriel et Annael ont choisi l'autre coté. Le monstre les dominait et souffla un cône de froid sur Annael qui l'accabla de sorts puissants pendant que je décochais quelques flèches. Le Dracosire blanc voulut s'envoler mais les sorts de la prêtresse de Bahamut le mirent au sol pour un moment, l'occasion à ne pas louper pour le Chevalier Thamriel de faire appel à la puissance de son Dieu pour courroucer son ennemi séculaire. Ses coups déferlaient sur le dragon pendant que les flèches abondaient et les sorts d'Annael suivaient[...]

[...] Elle gisait sur le sol, l'armure déchiquetée, le sang s'écoulant abondemment, pendant que son cousin se démenait avec le dragon. Les flèches se montraient peut efficace alors je pris mon épée pour faire appel aux bénédictions de Tyr pour passer à l'attaque. Le monstre ne se laissait pas faire, malgré toute ses blessures, il continuait d'en infliger, blessant fortement le Chevalier Thamriel. Mais l'ennemi était pris en tenaille et affaibli, les coups se succédaient et puis... rien... il s'enfuit! Volant avec peine mais après quelques instants il était déjà hors d'atteinte. Les regards se tournèrent vers la prêtresse Annael, il n'y avait plus rien à faire[...]

[...] Le corps de la prêtresse gisait devant l'autel du Dragon de Platine. Les visites avaient débuté et des Templiers ou des Louves venaient saluer et exprimer leur soutient à Thamriel et rendre un dernier hommage à sa défunte cousine. Le Chevalier Templier avait fait toute la veillée funèbre et semblait déterminé; la colère habitait son coeur et la revanche sera terrible[...]

Victoire contre la non-vie

Alors que j'étais à l'hopital en compagnie du Commandeur Peredur, ce dernier apperçut une sorte de fée qui semblait nous espionner. Les deux Templiers sortirent de la bâtisse à la poursuite de cette petite chose volante. Evidemment la fée avait disparu. Nous eûmes pas longtemps à attendre avant de voir deux créatures, un louve et une chauve-souris, la même paire qui m'avait attaqué il y a de cela plusieurs jours lorsque je traquais la Vampire du culte de Beshaba. Peredur et moi même fîmes appel à nos dieux respectifs pour abattre ce qui nous fit face. Une fois cela fait, une Dame accompagnée de deux loups voulut se joindre à nous pour cette chasse au vampire. Ce dernier ou plutôt cette dernière vu qu'il s'agissait d'une sorcière vampire ne tarda pas à se montrer, nous avions usé de différents artifices pour être sur qu'elle ne se dissimule pas par magie. Elle s'enfuit et la chasse était ouverte...

Nous dévalions la route qui menait à Port-Llast, fouillant chaque carrefour. Elle ne pouvait échapper à la Sainte Triade! Grave erreur qu'elle avait commise en se dirigeant vers les terres du Seigneur Nasher. A un croisement, elle nous apparut tentant encore de fuire, elle fila entre nous mais nos épées la lacérèrent quelque peu. Cependant ce n'était absolument pas suffisant, il nous fallut continuer, arrivant jusque dans Port-Llast même. Cette créature impie courait toujours et se dirigeait vers la crypte. C'est essoufflé et déterminé que nous arrivions près de ces terres maudites, nous devions l'attraper! Je pris le Cor Templier et le fis sonner pour rallier les Templiers présents à Port-Llast. Plusieurs répondaient à l'appel dont une arcaniste. Nous progressions dans ce Bosquet le Commandeur et moi même en avant pour renvoyer les être impies par des prières, ils tombaient comme des mouches devant les servant de la Sainte Triade, justice allait être rendue!

Dans la cohue qui a suivi, la vampire a une nouvelle fois filé, partant vers le nord, les troupes Templières à ses trousses. Mais l'arcaniste de l'ordre l'arrêta avec un de ses sorts qui bloquèrent la créature quelques secondes. Juste le temps pour nous de brandir les armes et de la massacrer. Elle gisait ensuite au sol, nous allions en finir. Je sortis un flacon portant le sceau du Mutilé, son contenu n'était rien d'autre que de l'eau bénite du Temple. Je fis une courte prière en versant abondemment. L'étape suivante fut d'immuler le corps, l'arcaniste s'y employa puis le commandeur donna l'ordre de prendre nos baguettes enchantées, les levant vers le ciel en récitant une courte incantation pour en libérer la magie purificatrice, le Feu tomba du ciel sur le corps pour le réduire en cendres. Ces dernières furent ensuite récupérée et dissoute dans de l'eau bénite au Temple de la Citadelle...

Une victoire sur la non-vie et une victoire sur Beshaba, ces malheurs là, ils n'avaient pas pu les prédire...

Châtiment d'une traîtresse à l'Ordre de la Loyale Fureur

Je l'avais déjà croisé plusieurs fois, elle était de Beshaba. A Luskan elle m'avait avoué avoir quitté le culte de Torm pour prier la Pucelle de l'Infortune. C'était une trahison à la Sainte Triade! Qui plus est elle refusait de renié sa nouvelle foi impie, je me devais d'agir pour rétablir Justice pour cet affront envers Torm. Je lui avais clairement dit que la prochaine fois que nous routes se croiseraient en dehors de Luskan, le combat serait inévitable. Le culte de Beshaba avait déclaré la guerre aux Templiers, insulté plusieurs fois la Justice de Tyr, réparation allait être faite.

Et ce jour arriva. Alors que j'étais dans la forêt de Luskan, regardant un peu partout, cherchant une trace ou quelque chose de suspect, je vis une femme qui donnait des soins à un homme. Celui-ci gisait au sol, des griffures importantes au niveau du torse et une morsure de la même ampleur au coup. Un lycanthrope avait fait encore son office. A ce moment là je me dis "Une région aussi pervetie par le Mal... et il y était présent sous tellement de forme... je pense avoir raison de brandir mon épée pour qu'elle fasse Justice, tenue par une main sévère mais juste. Le temps des demi-mesure était révolu" L'homme devait être transporté à l'hopital néanmoins, nous nous sommes affairés avec cette dame que je ne connaissais pas. Arrivé à l'orée du bois une forte aura me perturba, son intensité était aisément perceptible, j'en fus troublé. Je tournais mon regard dans la direction d'où elle émanait et je vis ce qui semblait être un demi dragon aux ailes d'argent. Je lui ai demandé son nom et quand elle me répondu je fus stupéfait... pas possible... mais si ce fut bien elle Havarlan sous une forme moins impressionnante mais ce fut bien elle. A ce moment là le prêtre de Beshaba entra dans la forêt en compagnie de la Chevalière. Après avoir salué comme il se devait la Serre de Justice et je dis l'adepte de Beshaba que l'heure du combat était venu. Celle-ci accepta mais en dehors de la forêt.

Je me tenais à quelques mètres de mon adversaire, le combat pouvait commencer mais le prêtre de Beshaba qui l'accompagnait ne le vit pas ainsi. Il demanda où était la vampire du nom de Mhynn. Je lui dis calmement que le duel passait avant ses questions. Il me lança un sort que j'ai déjà subi plusieurs fois sans jamais y succomber : une implosion. Cet acte lâche à nouveau jumelé avec ses insultes incessantes seront sévèrement puni. Mais après il s'approcha de Trista, la chevalière qui n'avait pas bougé et lança deux sorts d'invisbilité pour fuir. Je me précipita vers là et constatai qu'il avait disparu mais à ma grande surprise, elle était encore là et attendait patiemment. Le sort se dissipa et le duel pouvait reprendre. Tout autour de nous des gens disaient que ce combat ne rimaient à rien... ils ignoraient la trahison qu'elle avait commise en quittant le culte de Torm pour prier une entité mauvaise. C'est impardonnable mais que pouvaient-ils y comprendre... combien d'entre eux se battaient contre le mal? Je ne puis y répondre mais je n'écoutais que la voix de la Justice. Priant encore Tyr une dernière fois avant de passer à l'attaque. Elle ne se défendit pas et succomba. Son choix avait été fait mais Justice avait été rendue.

Cependant je fus troublé par certains faits. Pourquoi les gens ne comprenaient-ils pas ce combat? Pourquoi ce Veilleur a-t-il encore aidé un séide du Mal? Je voulais être sur d'avoir bien fait et partis pour le Temple de Tyr de Padhiver. Une fois sur place j'entrai dans le Temple, m'agenouillant devant l'autel pour une courte prière avant de venir saluer Monseigeur le Haut Prêtre de Tyr. Un genou posé sur le sol m'inclinant face à lui. Je lui posais mes interrogation, lui demandais son avis sur mes actions, lui posais des questions plus général sur la lutte des Tyristes. Le Haut Prêtre avait toujours les bons mots. Sa sagesse n'était plus à démontrer. A la fin de cet entretient je retournais prier, conforté dans l'idée d'être sur le juste chemin, beni et encouragé pour mes actions contre le Mal...

Encore du sang versé pour le Juste

J'étais sur la place de Luskan, tout était calme que demander de plus pour une fois... Une petite soif m'appelait vers l'auberge, ma gourde était vide. A peine entré, je fis un tour d'horizon, regardant les différentes personnes présentes; un adpete de Beshaba s'adressa à moi. Ses paroles furent des insultes "vous n'avez aucun honneur, aucune loyauté, vous usez de vos pouvoirs et vous vous battez contre des guerriers plus faibles que vous." Comment pouvais-je déterminer la valeur d'un guerrier? Il voulut que je me batte contre une prêtresse de Beshaba dans un duel loyal. Soit. J'acceptais le duel, Dame Beryl en serait l'arbitre.

Nous nous retrouvions aux abords de la ville, assez éloignés pour ne pas gèner les activités de celle-ci. Mon adversaire se présenta, j'en fis de même puis Dame Beryl donna les règles du duel que les deux combattants acceptèrent. Le départ fut lancé... quelle loyauté... la prêtresse dès le début lança un sort pour se dissimuler, je n'eus guère d'autre choix que de boire une potion me permettant un petit moment de la révéler à moi... assez longtemps pour prier le Juste et passer à l'assaut. Plusieurs fois elle tenta de fuir. Mais où est leur honneur? Comment osent-ils en parler de vertues et de valeurs? Ils n'en connaissent pas le sens. Ils ne peuvent que fuir et fuir encore pour pleurnicher des conséquences... âmes damnées et perverties... ils méritent tous le courroux de Tyr. Le prêtresse s'effondra, beignant dans son sang sous les lourds coups d'épée. Je me retirai sans un mot vers la ville.

A peine étais-je arrivé devant le pont face à la porte nord que le ton montait encore... Ils n'avaient pas compris. Pourquoi ne pouvaient-ils pas reconnaitre une défaite? L'un deux était aux prises avec le Chevalier Ashall, encore convalescent, il devait être plus facile de s'en prendre à lui plutôt qu'à moi. Finalement mon supérieur partit. Dame Beryl lança sur moi un sort de détection et sans surprise apparente mais juste... du dépit je puis voir révèler d'autres ennemis qui se cachaient dont lui...
Le Commandant Zarcha condamné à mort par la Haut Court de Justice de Tyr, lui qui avait échappé à la mort, il osait se présenter devant moi et m'insulter lui aussi d'être lâche et fourbe. Lui qui avait fui avait-il songé à la question : "Quand l'ennemi fuit et te tourne le dos, si tu le pourchasses où d'autre peux-tu le frapper ?"... évidemment non. Non étions près de la ville mais en dehors de celle-ci et j'avais ordre de l'éliminer, ses insultes ne faisaient que renforcer ma détermination. Je lui dis que son jugement final était venu qu'il devait sortir ses armes qu'il n'y aurait aucune échappatoir. Je priais le Juste pour qu'il me bénisse mais je fus interrompu par l'un d'entre eux. Il voulait un duel... après m'avoir insulté de tous les noms il réclamait un duel loyal alors que je venais juste de constater qu'il n'en avait aucune, qu'il avait dit lui même que les règles de la chevalerie, il n'en avait que faire... Je lui dis de s'écarter que le combat ne le concernait pas et que je ne me répèterai pas. Devant leur attitude deloyale et fourbe il n'y aurait aucune pitié. Evidemment il ne s'écarta pas, je ne puis plus rien pour lui et pria mon Dieu pour finalement partir dans cet assaut. Ils étaient à deux contre moi, je frappais avec toute la volonté et ma Foi envers le Juste, les coups étaient dévastateurs mais ceux que je reçus aussi. Emmené dans ce combat libérateur, je ne sentais pas la douleurs des coups qu'on me portait. Cependant nous étions trop près de la ville et la garde ne vit pas d'un bon oeil ces combats et intervint violemment pour séparer les combattants et les affrontements cessèrent. Dame Beryl venu au près de moi pour me soutenir, je me rendis compte qu'ils ne m'avaient pas épargné non plus. Elle m'emmena à l'auberge pour me soigner. Je la remerciai puis elle se retira pour me laisser me reposer.

Je n'ai pas pu accomplir mon devoir, la garde m'en a empêché, mais j'avais encore versé mon sang pour mes idéaux, ceux du Juste. Je leur avais montré que rien ne me ferait renoncer. La mort ne me faisait pas peur, ma détermination était sans faille. Le jour venu je rejoindrai le Mutilé, quand je serais tombé au champ d'honneur. Ce ne sera pas un malheur au contraire... mais une joie de rejoindre mon Seigneur et Dieu à qui ma vie appartient.

De l'honneur chez Beshaba ?

Alors que je me remettais des blessures du dernier combat, je reçus une lettre. Celle-ci portant les excuses de la Chevalière de Beshaba que j'avais combattu en duel précédemment. Elle s'excusait pour l'attitude lâche et couarde des membres du culte et s'était livrée d'elle même à Padhiver. Assez étonné de la nouvelle, je pris le batau jusque la citée des artisants.

Je débarquais sur le port, saluant différentes personnes et la garde de la ville pour me rendre un premier temps au Temple de Tyr comme je le faisais à chaque fois que je retournais en ville. Priant quelques heures avant d'enfin me rendre à la maison d'arrêt pour prendre confirmation de la rédition de la Chevalière de Beshaba. Le signe affirmatif des gardes suite à cette question me poussait donc à entre pour le constater de mes yeux.

J'entrais dans la cellule pour procéder à un interrogatoire règlementaire. Je devais avant tout vérifier une suggestion du Commandeur. Nous sortâmes donc des geôles escortés de deux gardes pour que le soleil fasse toute la lumière. Le test fut concluant et nous retournâmes dans la cellule continuer l'interrogatoire. Ce que la chevalière m'apprit de son passé de ne me permettait pas de comprendre ce qui l'avait pousser sur cette voie. Le Mal l'habitait qui plus est, mes châtiments l'avaient touché de plein fouet. Elle avait beau avoir un grand sens de l'honneur, le Mal devait être puni et purifier. Seuls ceux qui souhaitent vraiment la rédemption peuvent l'avoir et ce chemin est très difficile. Ce qui était certains c'est que la Haute Court de Tyr jugera la chevalière et décidera de la juste sentence.

Interrogation sur les Veilleurs

Quelques réflexions d'un Paladin...

Cela faisait un moment que je ne comprenais plus cet Ordre de guérisseurs ou du moins la présence de membres de la Triade parmis eux. Par plusieurs fois certains membres avaient transgressé les jugements de Tyr, soigné des gens et une créature qui ne méritaient que la mort et avaient d'ailleurs été condamné de la sorte par le Clergé du Juste ou un Paladin de l'Eglise du Mutilé.

"Mais que sont les Veilleurs?" me suis-je demandé. La réponse était quelque chose comme un ordre de guérisseurs soignant quiconque demandant ou ayant besoin de soins. Ils avaient leur valeur mais celles-ci n'étaient pas toujours en accord avec la Triade. Dans l'hopital ils sont tenus de le faire, c'est pour cela qu'il a été batti mais en dehors? Pourquoi soignent-ils les ennemis de la Triade châtiés par ses serviteurs? Cet ordre avait rejoint une neutralité complète et les adeptes de Torm, Tyr ou Illmater ne devraient pas tolérer cela. Certains de leurs frères de Foi se battent et donnent leur sang pour faire reculer le Mal et les Veilleurs avec qui ils vivent soigneraient ceux qu'ils combattent. Où était la Justice dans tout cela... C'est une sorte de traitrise envers nos clergés!

La Matriarche des Veilleurs ne voulait rien entendre, elle refusait de faire son devoir de prêtresse et faisait d'abord passer celui de Matriarche. C'est indigne d'un clerc du Clergé. Nous sommes au servir du Mutilé avant tout et punir les coupables ou ceux qui s'opposent et remettent en question injustement les décisions de notre Eglise. Comment un Paladin et une prêtresse pouvaient-ils cotoyer quelqu'un qui commettait de tels péchés ? Avaient-ils oublié leur devoir? Le Haut Clergé sera prévenu, nous devons nous refuser à être associé à ces actes ou bien mettre les Veilleurs sous l'égide de la Triade comme c'était le cas autrefois.

Je n'ai pas le temps de me poser sur un problème tranquillement qu'un nouveau dossier arrive. L'affaire d'un Tyrannoeil près de Padhiver, cette menace doit être combattue...

...

Cela faisait un moment que j'attendais ce combat qui ne venait toujours pas. Un duel contre le sombre Impercepteur de la Caballe Noire avec une issue bénéfique ou mortel : le gagnant emportait l'autre sur son fief. Mais à croire que les Dieux ne voulaient pas que ce combat ait lieu, des évènements imprévus perturbaient la venue de celui ci : les procès de la Caballe que cette incompétente ville de Luskan n'arrivait pas à terminer, de toute façon l'issue était déjà connue de tous. Il y avait eu aussi ce Tyrannoeil qui me mit hors d'état quelques jours et finallement, ce Paladin de Torm qui avait battu mon adversaire, mais pourquoi l'avait-il laisser en vie? Avait-il oublié ses préceptes? Tout pourtait à croire que ce combat n'était pas près de se dérouler...

Entre temps je devais accomplir mon devoir.

Luskan, terre de toutes les rencontres. Nous faisions une ronde, le Chevalier Thamriel, Dame Alenata et moi même, au nord de la ville. Nous tombâmes sur un de ces lâches de Beshaba. Je réclamais des excuses publiques à ce mécréants qui avait insulté mon Dieu, la Triade et mon honneur. D'autres personnes arrivèrent et s'agglutinèrent autour de nous. Le ton de l'homme était toujours aussi déplaisant mais il n'était pas seul. Derrière lui des bruits d'armure lourde se faisait entendre, je pris une potion rendant ma vue plus perçante et deux autres personnes apparurent soudainement, entourer par je ne sais quelle magie et prêt à se battre ou plutôt, prêt à nous prendre en traitre. Mais leur stupidité leur avait perdre de vue que la dissimulation des formes n'est pas très subtile lorsque l'on porte un harnois. La discussion tournait en rond il allait falloir en arriver aux armes. Mais ces lâches courraient vers le nord se dissimulant à nouveau pour un moment. Ils ne réapparurent que pour le combat, ils semblaient en avoir profité pour user de tous les sorts possibles et imaginables. Je priais le Juste pour qu'il me donne la force de pouvoir combattre ces infâmes personnages, le chevalier Thamriel en fit de même et l'assaut puit débuter.

A peine cela avait-il commencé que la prêtresse lança un sort pour nous aveugler, enchainé de suite par l'utilisation d'un objet magique du félon au centre, dissipant une partie non négligeable de nos sorts. Cependant chaque coup de mon épée de Justice dissipait leur enchantement. La prêtresse courrait appeurée au milieu de la cohue des épées penedant que les deux autres s'employaient à attaquer Thamriel. La Clerc était au sol, j'allais sur le second avec sa faux, malheureusement ils eurent raison du chevalier de Bahamut. Dans un effort désespérer j'employais mes forces dans mes derniers coups, blessant un second suffisemment pour qu'il s'effondre au final. Mais maintenat moi aussi me voilà à terre dans les ténèbres murmurant quelques paroles.

"Je suis... tombé pour vous... mon Seigneur et Dieu... mais pardonnez moi... cette faiblesse..."

Je sentis qu'on me soulevait et m'emmenait, je ne savais pas où. Le trajet dura quelques longs moments et finalement on me pose. Je puis entendre une voix me parler avant de sombrer dans l'inconscience, rassemblant mes dernières forces pour porter la main à mon médaillon du Juste.

"Vous n'avez pas échoué Chevalier, vous avez juste fait votre devoir..."

Un rêve et un appel

Je retournais une fois de plus au Temple de Tyr, Monseigneur Oleff Uskar m'avait convoqué pour me parler d'une affaire importante. Pas le temps de m'attarder dans les rues, je traversai la ville en quelques longs instants, une fine pluie tombait sur toute la ville. Je pénétrai ensuite dans le Temple, retirant ma capuche et me sèchant quelque peu avant de m'avancer devant l'autel, me mettant à genoux pour une prière avant de me relever en entendant les pas de Monseigneur s'avancer vers moi. Je m'inclinais devans lui pour le saluer, ensuite le sujet fut abordé.

Nous parlâmes de la prêtresse Nada Feariams et de la décision que le Clergé avait pris la concernant, je lui dit que je m'y soumettrai. Le Haut Prêtre de Tyr m'éclaira aussi sur de nombreux points avant que je n'aborde le sujet d'une réunion de la Triade à plusieurs objectif à laquel il me répondit affirmativement, il allait essayer de réunir les Clergés. Je l'en remerciai, le saluai et puis me rendis à ma chambrée au Temple. Me débarrassant de ma lourde tenue pour enfin m'allonger, je me sentis fatigué, très fatigué. Je tombais dans le sommeil comme une masse...

"Le néant m'entourait, où étais-je? Que faisais-je là?"

Et puis un lieu m'apparut, j'étais dans un désert. Un désert surnaturel, de la neige tombait du ciel, s'écrasant sur le sable pour fondre immédiatement. Je fis une courte prière au Juste mais seul le son de ma voix résonnait dans ce vaste endroit. Je fus troublé mais il me fallait avancer, si j'étais ici c'est que Tyr le voulait, ça devait être surement cela. Je marchais un temps indéterminable jusqu'à ce qu'une vive lumière se révèle à moi plus loin dans le désert sur ma gauche. Nulle hésitation, je me dirigeais vers cet endroit.
Un lac dont cette vive lumière jaillissait se révèla à moi. A coté de celui-ci se tenait un homme portant un bandeau sur les yeux qui se tourna vers moi :

-Mystérieux homme : "Bonjour Messire, qui êtes vous ?"

-Celtoras : "Bonjour, Celtoras de Piètresac, Paladin de Tyr. Savez vous quelque chose de ce lieu, Que faisons nous ici ?"

-Mystérieux homme : "Pourquoi pensez-vous être ici ?"

-Celtoras : "Si je suis ici c'est que Tyr le veut"

-Mystérieux homme : "A dire vrai c'est vous que je cherchais. Mais pourquoi pensez-vous qu'un Dieu vous ait amené ici ?"

-Celtoras : "Vous me cherchiez ? ... qu'un Dieu... ? dis-je assez troublé, pourquoi j'y suis, je ne le sais pas mais ce que je sais c'est que le Juste me montrera la voie comme toujours Il l'a fait, suivre ses préceptes est la clé."

-Mystérieux homme : "Alors je vais te révèler pourquoi je t'ai amené jusqu'ici..."

A cette révèlation, je me senti troublé et honnoré à la fois, mais un peu honteux de n'avoir pas découvert la vérité plus vite. Devant mon Seigneur et Dieu je me plaçais à genoux les yeux fermés, m'inclinant devant lui.

-Mystèrieux homme : "Tu es ici parce que tu as fait tes preuves, mon fils, et je peux à présent te confier plus pour poursuivre ta tâche. En récompense de ta loyauté sans limite je vais te conférer de nouveaux pouvoirs."

Le Mulité me fit à nouveau jurer fidélité.

-Tyr : "Jures-tu de de te servir de tes pouvoirs pour la justice et ce que j'incarne, de me représenter, d'avoir toujours une attitude digne?

-Celtoras : "Vous servir est l'honneur de ma vie. Je ne vous décevrai pas Ô Dieu Manchot."

Il leva son bras et je fus foudroyé par une vive lumière qui conféra à mon être un immense bien être, une sensation de paix intérieur.

-Tyr : "Maintenant emprunte ce portail et retourne parmis les tiens... Je ne suis jamais loin de toi, mon fils.

Puis il dispartut et je m'exécutais. Je rouvris les yeux brutalement, comme sortant d'un songe agité mais je me sentais différent, le Juste m'avait gratifié de nouveaux pouvoirs. Je me remis en tenue et allai confier au Grand Prêtre cette expérience puis je repartis...

validé champion divin

Une Chevalière de Beshaba châtiée

Alors que je menais une ronde au nord de Luskan, j'ai pu voir passer une adeptes de Beshaba en direction du croisement. Après un temps de réflexion et quelques préparations je suis parti sur ses traces. Dame Chance a voulu que je retombe sur ses traces dans le chateau de la comtesse tout proche. Elle était face au Paladin Guy dans un état un peu blessé. Un demi-orc aussi était présent.

Cette femme dégageait une aura que je qualifierai de désespoir et de mal. Elle se révèla être la fille de Mhynn de Denetthiia, vampire que nous avons purgé. Cependant elle ne savait pas toute l'histoire concernant sa mère. Les Chevaliers Noirs doivent être éliminé, ce sont les représentants maléfiques de leur dieu et tout Paladin se doit de les éliminer. Je lui ai annoncé mon intension de la combattre, la lutte était donc inévitable.
Nous prîmes chacun nos armes et priâmes nos dieux respectifs et les assauts débutèrent. La Chevalière de Beshaba résista mais en vain les coups répètés que je lui infligeai la firent chanceler pour finir dans une marre de sang.

Le Chevalier Ashall arriva à ce moment là et nous aida à transporter le corps jusque Luskan dans le but de la renvoyer à Lorgol, portant un message pour son clergé. La garde Luskan ne laissa pas le bateau partir avec le corps de la Chevalière à bord. Je pris son médaillon marqué du sceau de sa famille et de la marque de Beshaba avant d'aller faire une courte déposition au Palais de Justice.

Sur la place, nous avons détruit cette objet offensant pour la Triade dans un petit rituel symbolique.

Arrestation du Sombre Impercepteur de la Caballe Noire

Nous étions au nord de Luskan, le Chevalier Ashall, le Paladin Guy et moi même. Guêtant l'arrivée de séide du Mal, les terres de Luskan nous étaient devenues familières. Quelques longs instants passèrent et finalement le Prêtre de Beshaba apparut, arme à la main, dégageant une certaine magie provenant de ses prières sans doute. Quelques échanges après, la Caballe Noire sortit de la forêt de Luskan, trainant derrière eux la dépouille malmenée et sérieusement blessée d'un Tielfelin. Le sujet du duel devant me confronter au Sombre Impercepteur fut soulevé par le Chevalier Ashall. Les deux partis acceptèrent donc de se mettre en route jusqu'à l'endroit prévu pour cet évènement : les abords de l'épine dorsale. Le voyage fut long mais finalement nous y arrivâmes...

Les deux groupes se mirent l'un en face de l'autre à bonne distance dans un premier temps mais d'autres personnes nous avaient suivi. Cet affrontement devait resté entre Templiers et Bainites c'est pourquoi il fut demandé sévèrement par les Bainites aux personnes extérieures à ce conflit de partir. Je demandais aussi au Sir Mushmush de se tenir à l'écart. le Chevalier Ashall et le Paladin Guy se placèrent à mis chemin entre le Sombre Impercepteur et moi même, laissant un couloir plus que suffisant pour l'affrontement. Deux Bainites de la Caballe en firent de même. Le duel allait pouvoir débuter.

Le Sombre Impercepteur pria le Tyran, lui demandant de l'accompagner dans cette bataille; j'incantai les faveurs de Tyr pour triompher du Mal. Nous étions fin prêts, l'assaut allait débuter. Mon adversaire lança un sort qui m'aveugla mais q'importe, aveugle comme le Mutilé je me battrai et triompherai quelqu'en soit les difficulés. Je me concentrai sur mes prières, faisant appel au Courroux du Juste et m'investissant de toutes ces grâces avant d'avancer dans ces ténèbres s'ouvrant devant moi. Je devais rester vigilant, il avait l'avantage. Finalement le Sombre Impercepteur porta le premier coup, de la douleur s'en suivit mais je ne fléchis pas, chacun de ses coups fendaient mon armure mais je lui rendais bien. Ceci dura un moment puis je ne sentis plus ses coups. Avait-il reculer pour m'assaillir de plus belle? Etait-il au sol? Ces questions eurent leur réponse promptement. Le voile m'aveuglant se dissipa... Quelle douleur je ressentis, mon corps était lourd et semblant libérer du sang de partout. Je vascillai légèrement m'appuyant sur un rocher proche, portant ensuite mon attention sur mon adversaire, au sol et gisant dans un sang de couleur noirâtre. J'étais donc le vainqueur.

Le Doyen Gudwal de Noir Tertre s'avança ensuite et énonça le résultats du duel et les conséquences suite à l'accord passé : le Sombre Impercepteur est maintenant prisonnier des Templiers.

Le Paladin Guy me soutenait et me soigna. A ce moment le Prêtre de Beshaba arriva suivi de son Commandant. Les Bainites réagirent à cela en ordonnant leur départ immédiat. Ces injonctions furent ignorées et le Doyen Gudwal de Noir Tertre mis au sol le Prêtre de Beshaba pendant que leur moine sonna le commandant. Les adeptes du Tyran laissèrent néanmoins l'opportunité aux serviteur de la Pucelle de l'Infortune de partir. Le Chevalier se présenta ainsi que la Chevalière Loreen de Larmenoire me disant qu'on serait amené à se revoir pour les conséquences de cet acte.

Nous avons ensuite porté les premiers soins au Sombre Impercepteur afin de pouvoir le ramener vivant au camp Veilleur. Ensuite il sera ramené à Padhiver pour être jugé par la cours de Justice de la ville.

Une nuit... un rêve... (petite anim)

Luskan était bien calme, rien de suspect à signaler. Je pouvais donc rentrer à Padhiver l'esprit serein. J'embarquai sur le premier bateau à destination de Port-Llast, première étape du voyage. Entrant dans la cabine, je retirai mon armure, enfilant ma bure et gardant ce médaillon de Tyr si cher à mon coeur. Je me mis à coté du lit, entonnant une prière pour le Mutilé avant d'enfin me coucher, fermant les yeux pour tomber dans un sommeil profond... celui-ci m'emmena loin...

La place du quartier des Temples d'Eauprofonde était bien remplie. Prêtres de toutes divinités, adeptes en tout genre et personnages de tout horizon, une place représentative de Toril en somme. Cependant les lieux étaient bien sombres, une nuit sans lune et des plus noires. Je regardais tous ces personnages, curieux et attentif. Je puis percevoir une aura d'une intensité profonde, similaire à la mienne mais d'une intensité incomparable. Des murmures se faisaient entendre, d'abord calme puis la voix se faisait résonnante dans ma tête. Je me sentais attiré et avançais vers l'origine de ce phénomène. Je reconnus de suite les dogmes de Tyr énoncé en boucle plusieurs fois, j'eus aussi l'impression que tous les clercs du Juste étaient rassemblés là devant moi pour porter la Sainte Doctrine de la Main Juste. Plus le discours avançait et plus les gens se tournaient vers ce personnage cativant, l'aura s'émanant de lui grandissait de plus en plus. Je récitais en harmonie avec cette voix les dogmes du Mutilé. Tout autour de moi je puis ressentir les auras maléfiques des êtres mauvais autour de moi, posant un regard sévère sur chacun d'entre eux. Je m'avançai encore un peu et l'homme dégageant l'aura commença à grandir en réaction à cela je puis sentir les auras mauvais s'appaiser et s'effacer petit à petit. A ce moment là, il prit la parole :

"MON FILS...APPROCHE" dit-il en tendant la main vers moi.

Je m'avançai sans mot dire, je ressentis une sentation de déjà vu. Il me regarda un moment avant de s'abaisser , posant sa main au sol et me disant de monter. Je le fis sans discuter; il continuait de grandir. Je me tournais vers la foule pour l'observer, il reprit la parole :

"OBSERVE TON TRAVAIL..." clama-t-il pendant que tous se mettait à genoux devant lui. Un bourdonnement léger se fit entendre pour petit à petit se préciser : ils récitaient tous les dogmes du Juste. Il poursuivit :

"GRACE A TOI MON CLERGE M'A FAIT GRANDIR ET DEVENIR PLUS FORT. TU AS REUSSI TA MISSION DIVINE CELTORAS. JE SUIS FIER DE TOI"

"LA JUSTICE... MA JUSTICE REGNE SUR TOUT TORIL A PRESENT. TU PEUX ENFIN TE REPOSER ET VIVRE TA VIE D'HOMME QUE TU AS DELAISSE POUR MOI."

je répondis par ces mots :

"Servir la Main Juste fut l'honneur de ma vie, si cela doit cesser, je ne souhaite que rejoindre le Mutilé dans l'autre monde"

La foule sur la place ne cessait pas de réciter les dogmes et force de leur prière et de leur croyance, la nuit sombre s'éclaircit illuminée par la lumière divine et natuelle, éblouissante et aveuglante, et laissa place au jour...

Je me réveillais en sursaut, me redressant et ouvrant les yeux, la lumière du jour frappait mon visage. Je reprenais peu à peu mes esprits et remarquais quelque chose de curieux : un foulard blanc était à coté de moi sur l'oreiller, aussi doux que du tissu elfique. Je ne puis m'empêcher de le prendre, il m'attirait...

Quel était ce don? Pourquoi me l'avait-on donné? Je ne trouvais pas les réponses. L'avenir mes les apportera sûrement...

[HRP] Celtoras porte maintenant en permance ce foulard.[HRP]

Des épreuves données par le Juste?

Depuis quelques temps j'avais perdu mes pouvoirs de Paladin mais d'autres étaient encore bien présents... une mise à l'épreuve de Tyr? Les réponses viendront bientôt...

Mais je ne perdais pas la Foi...


Celtoras était aux abords nord de Luskan, parlant des Cyricistes avec Dame Inwë. Une autre elfe rôdait autour de nous, semblant veiller quelque peu sur la prêtresse de la cité elfique. Celle-ci me chuchota de me préparer au combat, des ombres arrivaient au loin derrière moi. Les bruits s'approchèrent et les orques apparurent, en petit nombre d'ailleurs, nous accusant d'être des voleurs avant de s'attaquer à nous. Ce fut un cuisant échec pour eux. Cependant ils n'étaient pas prêts de partir, ils attendaient leur Shaman qui ne tarda pas à arriver, clamant que les combats devaient avoir lieu. Des renforts orcs suivirent et une nouvelle et courte bataille eut lieu jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le chef qui une fois un sort de paralysie dissipé, constata qu'il était seul. Il fui en criant qu'il reviendra.

Le répit qui suivit fut de courte durée, de la fumée noire apparut au dessus du cœur de la forêt de Luskan. Le groupe présent lors des affrontements s’y dirigea. Nous tombâmes face à une petite armée d’archères et de rogues du marais sombre qui ne se fit pas prier pour attaquer. Nous opposâmes une vaine résistance et malgré les efforts démesurés de certains d’entre nous, nous tombâmes tous l’un après l’autre.

Le réveil se passa dans une cellule assez grande pour nous tous. Après une rapide bilan de la situation nous constations que notre équipement nous avait été retiré, certains par mis nous étaient blessés ce qui aggravait notre cas. Un plan fut échafaudé : pendant que le Drow d’Ellistrae hurlera des insanités dans sa langue d’origine afin d’attirer l’attention des gardes, d’autres simuleront d’être étouffé ou attaqué afin de faire croire à un meurtre dans la cellule. Tous se mirent en place et Sid se mit à l’œuvre ; les autres suivirent. Cela alerta immédiatement les gardes qui pénétrèrent dans la cellule. Argash se mit derrière un pour l’étouffer, Rikku, adepte de Beshaba lança un kukri mais rata son coup. Je pris l’arme du gardien étranglé pendant que Sid ramassait le kukri proche de lui. Un combat rapide s’en suivit, les gardes furent vaincus, nous prenions rapidement possession de leurs armes ensuite. Argash enfila un uniforme d’une de nos victimes et nous fit sortir, simulant nous amener devant leur chef. Cette dernière fut d’ailleurs surprise de nous voir et envoya une sentinelle examiner la cellule pour vérifier que tout était normal mais l’alarme fut vite déclanchée et nous dûmes combattre. Le bilan fut que Anawaren et Argash étaient en train mauvais état, Dame Inwë utilisa ses sorts pour les sauver d’une mort quasi certaine dans ces lieux. Je soignai ensuite le groupe, y compris les adeptes de Beshaba, même à contre cœur mais nous avions besoin de tout le monde pour sortir de là. Je confiai ensuite quelques baguettes et parchemins à Dame Inwë. Sid et Argash partaient en éclaireur mais un groupe de rogue corrompue débarqua à l’improviste et les mirent au sol. Après les avoir vaincu je maintenus en vie nos deux compagnons tombés avec des bandages pour mettre fin aux hémorragies. Je leur donnais quelques poudres leur permettant de disparaître afin qu’ils soient en sécurité pour la sortie. Dame Inwë usa des objets récemment donnés pour nous donner le maximum de chances pour ce qui nous attendait. Je passai devant avec l’adepte de Beshaba et nous progressions assez rapidement dans les couloirs du château au prix de nombreuses blessures. Nous étions presque aux portes du donjon mais un groupe important d’ennemi nous attaqua, je fus criblé de flèches et tombai. Heureusement Dame Inwë me tira pour me mettre en sécurité pendant que d’autres nouveaux arrivants combattaient afin de libérer le passage. Je fus soigné à temps et avais encore assez de force pour marcher. Nous maîtrisions enfin la salle donnant sur la sortie mais dehors nombre d’ennemis attendaient. Il était presque impossible de sortir. Mais un danger plus grand encore venait par l’arrière…

Je pus sentir une énergie des plus malsaine provenir du fond du château. Elle se rapprochait de nous assez rapidement, trop même pour que nous ayons eu le temps de fuir. Et la forme se dessina en entrant dans la salle : un Glabrezu, monstre abyssal effrayant apparut. Il invoqua deux Diantrefosses qui bombardèrent la pièce de sort, apparemment la créature abyssale était là pour moi. Il s’avança et m’attrapa par le bras, au vu de mon état je ne puis que lui opposer une vaine résistance pendant que les autres étaient occupés à combattre les Diantrefosses. Il m’emmena dans les méandres du donjon poursuivit par Dame Ilia qui fit tout ce qu’elle puit pour me libérer mais la créature paraissait insensible. Elle m’entraîna jusqu’à un pentacle satanique avant d’invoquer d’autres créatures abyssales et nous disparûmes…

Je me retrouvais sur une crête de roche volcanique, prisonnier dans un faisceau lumineux et incapable du moindre mouvement. Je ne puis que me résoudre à prier. Une douleur à la poitrine me faisait souffrir horriblement, douleur qui n’était pas d’origine divine mais sans doute de cette créature abyssale qui m’avait enlevé. Le tout s’arrêta et je vis des images de moi et du Commandeur, de mes dernières actions avec à coté de ces images un chemin lumineux me montrant ce que j’aurai du faire. Un sentiment de déception m’envahit soudainement pendant que ces images se mélangeaient pour ensuite disparaître. Cependant je puis sentir que Tyr n’était pas fâché, il me soutenait toujours, il était juste déçu pour une chose. Pour le moment j’étais en sécurité mais cela n’allait pas durer, je ne puis que demander pardon à la Main Juste :

Ô Tyr… je n’ai jamais voulu que vous servir… Aucun de vos divins dogmes, je n’ai enfreint… Mais je reconnais que trop pressé de faire le Bien pour corriger les fautes commises, j’ai entaché ce qui ne devait pas l’être…

Les douleurs ensuite reprirent de plus belles. Mon corps déjà meurtris par les précédents combats supportait à peine ce que j’endurais à cet instant. Je ne puis trouver la force de résister que par les prières et cantiques que je récitais pour le Mutilé. Je vis finalement le Glabrezu revenir, suivi d’une forme qui mettait familière : le Commandeur Peredur. Ce dernier demandait ma libération mais le monstre amusé par la situation annonça que mon sort était lié au sien. S’il mourrait ma prison se cassera et je tomberai dans la lave. Je dis qu’il n’y avait pas d’autres choix. Ce monstre devant être vaincu même si je mourrai par la suite, j’étais résigné à accepter mon sort et le Commandeur se prépara à combattre. Le Glabrezu restait cependant étonnement sûr de lui comme s’il était certain de sa victoire. Il se dit immortel, hormis son cœur mais il le prit dans sa main pour ensuite le lancer dans la lave. Son organe remontait ensuite à la surface, point atteint par la chaleur du magma. Un combat s’en suivi mais le monstre avait l’avantage, les coups de Peredur furent vains, à croire qu’il n’avait pas menti et que seul son cœur pouvait être touché. Je dis au Commandeur de chercher le cœur. Ce dernier n’hésita pas longtemps, plongeant jusque là pour se saisir du cœur, le détruisant. Le Glabrezu tomba en hurlant, il était vaincu. Quant à moi je sentis la prison se briser avant de tomber en arrière. Cependant par je ne sais quel miracle je me sentais retenu, deux chemins s’offraient alors à moi : l’un vers le magma et Peredur, l’autre me montrant m’accrocher à la paroi. Je ne puis laisser mourir seul celui qui m’avait sauvé et tombai pour le rejoindre…

Nous nous réveillions, au sol près de la lave. Mon ventre était lacéré et beaucoup de sang s’en échappait. Le Commandeur avait une partie du visage brûlée. Il fallait sortir de là. Il m’appliqua quelques bandages sur la plaie, assez pour que je tienne un moment. Les Dieux étaient avec nous, leurs grâces nous soignèrent un peu pour nous soulager de nos blessures. Cela fut d’une aide précieuse pour ce qui suivit. Traversant les vapeurs soufrées du volcan, grimpant et descendant quelques parois avant d’enfin atteindre l’air libre…

Nous arrivâmes enfin aux portes de la ville, j’avais perdu trop de sang et tombai donc inconscient. Les gardes m’emmenèrent d’urgence au Temple de Tyr où les soins du Haut Prêtre me sauvèrent. Quand j’eus repris connaissance il me dit que quelque chose s’était passé aujourd’hui et que d’autres évènements allaient suivre pour assurer notre salut envers la Triade.

Combat au nord de Luskan

Il y a quelques jours de cela déjà, sur la place de Luskan, Dame Victoire et moi même étions tombés sur des adeptes de Beshaba dont un s'adressa à la prêtresse d'Ilmater. Un ton hautain et assuré pour parler de choses qu'il avait mal comprises et aussi pour m'insulter de "bandit des routes". Sur cette place ils étaient les rois pour jouer à ce petit jeu sans importance et insignifiant de l'insulte mais malgré une provocation en duel ce fameux interlocuteur se défila, se contentant de me menacer de mort en chuchotant. Il n'était pas le premier mais ne sera pas non plus le dernier à faire cela et pourtant j'étais toujours debout, moi Celtoras, Champion de la Main Juste. Tôt ou tard lui et ses sbires subiront le Courroux de Tyr.

Et ce jour arriva finalement. Dame Victoire m'accompagnait dans une ronde autour de Luskan et à peine étions nous sortis de la ville que nous tombâmes sur deux Bainites de la Caballe Noire dans une position triomphante, nous dominant depuis les hauteurs d'une butte : le Doyen Gudwal de Noir Terte accompagné à ce qu’il semblait du moine de leur détachement. Les deux hommes se regardèrent puis se saluèrent.

Celtoras : « Doyen Gudwal… »
Gudwal : « Sire de Piètresac. »

Puis le dialogue reprit entre les deux, une tension était perceptible dans les voix mais un certain respect aussi. L’un des deux groupes devaient partir, seul un duel pouvait déterminer qui repartirait de son coté. Cependant le dialogue entre les deux Chevaliers fut troublé par un adepte de Beshaba. Ce dernier approcha doucement de la scène pour préférer quelques paroles, quelques mots de trop. Il m’insulta de « bandit de chemin », insulte ô combien offensante pour un Chevalier du Juste. Je dis au Doyen de la Caballe que je devais régler quelque chose rapidement avant que l’on reprenne notre affaire. Je sortis mon arme et le dsiciple de la Pucelle de l’Infortune en fit de même. Il devait payer son affront et je chargeai vers lui. Mon premier coup projeta son arme au sol, il ne puit que subir les quelques attaques suffisant à le mettre au sol, baignant sans le sang impie. La prochaine fois il réfléchira avant d’insulter la Main Juste ! Ceci étant fait je retournai vers le Caballiste. Ce dernier en conclut lui aussi que seul un duel pourrait régler la situation et nous nous sommes mis en position. Il priait le Tyran et j’incantai le Courroux de Tyr puis le combat débuta. Le Doyen Gudwal était un redoutable combattant, les lames s’entrechoquèrent de nombreuses fois et nos harnois furent lacérés, cabossés et fendus en divers endroits, le sang coulant et giclant sur les plaques de nos armures. Je triomphais au final mais non sans avoir déversé de mon fluide vital. Dame Victoire s’approchait immédiatement pour me soigner puis je lui demandai de traiter les blessures de mon adversaire, chose qu’elle fit. Le Doyen puit se relever avec quelque peut de mal mais tout de même, il annonça le retour des Bainites au nord, nous nous saluions comme il se duit entre deux ennemis se respectant. Le Sire Gulinus présent et témoin des faits me salua et me félicita de cette victoire, puis je repartis en ville pour y recevoir les soins de la Prêtresse d’Ilmater.

Incompréhension

Cette journée s'annonçait plutôt bien, la place de Luskan était prise par ses habituelles controverses, changements d'état et petites agitations quotidiennes sans gravité. Je me trouvais avec le Sire Gulinus, nous cherchions d'éventuels criminels mais aucun d'entre eux ne pointa le nez ce qui nous parut étrange : s’ils n’étaient pas sur la place alors ils devaient être ailleurs. Nous partîmes donc pour une ronde habituelle vers le nord de la région, vu le calme plat qui régnait sur ces terres, nous aurions plus appeler cela une ballade. Arrivés au croisement nord, le Maître d’arme de la Cité Naine me proposait d’aller voir leur avant poste récemment bâti : la passe de Kharak Drim.

Je fus joyeusement surpris lorsque nous sommes arrivés. Cette petite forteresse allait permettre dans le futur un certain nombre d’action non négligeable. Sa situation en faisant un point stratégique, il ne restait plus qu’à échafauder des plans d’actions directs maintenant. Nous prenions la voie du retour et une femme interpella Gulinus. Ils étaient visibles qu’ils se connaissaient, la femme paraissait méfiante et réticente au fait qu’un humain soit là puis leur conversation s’acheva. Elle décida de nous accompagner à Luskan, ville qu’elle disait n’avoir plus foulé depuis pas mal de temps. Nous nous mîmes donc en route dont le trajet nous pris une bonne demi journée. Nous traversâmes la forêt de Luskan et sa notre sortie, je tombai pour la seconde fois sur cette Chevalière…

Je reconnus cette armure particulière, cette silhouette et ce visage, oui c’était au château de la comtesse. Cette chevalière de la Pucelle de l’Infortune, je l’avais épargnée cette fois-là, je lui avais demandé de choisir la voie de la rédemption, d’abjurer ses fautes et péchés. Apparemment, elle ne souhaitait pas se conformer à cela, pourquoi ? Comment pouvaient-ils rester ainsi dans l’erreur ? Toujours est-il que la Chevalière de Denetthiia, fille de la vampire Mhynn de Denetthiia n’avait pas voulu prendre cette chance que je lui accordais, elle avait refusé d’accepter la clémence du Juste et continuait d’arborer et de vénérer Beshaba. En fin de compte, le vieux proverbe ne mentait pas : « Telle mère, telle fille. »
Je lui demandais les réponses à mes questions mais rien ne vint, elle fit l’offense de comparer sa foi à la mienne. J’ai fait preuve de clémence une fois, aujourd’hui le Courroux du Mutilé allait l’emporter dans l’autre monde. Je sortis mon arme et elle fit de même, nous priâmes une dernière fois encore nos divinités respectives pour cette ultime confrontation. Les deux adversaires s’élancèrent fougueusement dans ce combat qui ne dura pas longtemps. Je puis dans une fine passe d’arme désarmer mon adversaire avant de lui donner le coup de grâce. Elle gisait sur le sol, baignant dans son sang une nouvelle fois. Le passé se répétait mais cette fois j’allais m’arranger pour que plus jamais elle ne se relève. Je soulevai mon épée pour finalement l’abattre sur son cou et la décapiter. Je ramenais la tête sur le corps que je recouvris de ma cape, avec l’aide de Gulinus nous la portâmes jusqu’à la ville où nous demandâmes à la garde l’autorisation d’amener le corps jusqu’au port afin qu’elle soit transférée jusque Lorgol.

Plus tard le message fut passé aux Beshabarites par l’intermédiaire de Drek :

« Cessez vos actions en cette région, vous n’êtes pas en mesure de vous opposer à la Triade. Vous avez pris trop à la légère mes paroles et maintenant vous pouvez en sentir pleinement les conséquences… »

Le Lendemain, je partis pour Leilon et sa chapelle de Tymora pour y faire une offrandre à la Dame Chance puis je m'attardais un peu au Temple en pleine air du Mutilé avant de repartir pour le nord...