- Citation :
- Nom du compte joueur:le ravageur gris
Nom du personnage: Arthalion Jorinson
Race:Humain.
Age:20 ans.
Alignement:Loyal Bon.
Religion:Tyr.
Classe:Pretre.
Arme de prédilection/domaines:Epée longue/bien et guerre
Traits de caractère:Loyal, juste et dévoué.
Description physique:Grand 1m85,cheuveux blonds,yeux bleus, teint clair.
Originaire de Sundabar,Arthalion Jorinson est issu d'une humble famille d'artisans teinturiers.
Il vivait en compagnie de ses parents et sa jeune soeur dans une modeste demeure aux abords de la ville,non loin d'un petit cours d'eau.
Par une douce soirée d'été,alors que le soleil déclinait lentement,Arthalion prit le chemin de la rivière pour y pêcher quelques beaux poissons qui viendraient agrémenter le repas du soir.
Lorsque les prises furent suffisantes,il rebroussa chemin,le pas vif et agile,tout à la hâte de sentir s'exhaler le délicat fumet des poissons grillés.
Mais en lieu et place de cette délicate odeur,ce fut l'âcre et fétide relent des chairs brulées qui parvint jusqu'à lui,alors que ses pas approchaient de la demeure familiale.
Il n'y avait plus que des cendres,des ruines,des corps calcinés gisant dans le sang,et une silhouette,sombre,colossale dans la nuit,qui se tenait non loin.
L'ombre était dos à Arthalion,aussi eut-il le temps de la détailler.
Une longue lame noire encore poisseuse de sang et un bouclier arborant en son centre un crane,cerné d'un soleil ténébreux.
Tout à l'horreur de la scène,Arthalion vit à peine l'homme pivoter sur lui meme et brandir cette lame maudite dans sa direction.
La peur et la douleur le tétanisant,il resta immobile,tandis qu'une voix caverneuse s'élevait dans la nuit:
"Bonsoir petit homme,veux tu te joindre à moi? Tu ferais un très bon divertissement".
A la lueur des étoiles,Arthalion put apercevoir le visage de celui qui lui faisait face.Bénédiction ou malédiction,nul ne saurait le dire.
Mais le visage balafré qui affichait un sourire carnassier resterait gravé dans sa mémoire.
Fébrilement,il sortit son petit couteau et le brandit vers son adversaire:
"Tu as tué ma famille,tu paieras pour cela!".
Sa voix tremblait tout autant que ses membres mais la haine semblait lui donner le courage d'affronter l'ennemi.
Celui-ci partit d'un ricanement glacial,puis affichant un rictus moqueur,il reprit la parole:
"Tu ne manques pas de courage,viens à moi et j'abrègerai tes souffrances.Acceuille la mort,et rejoint les tiens!".
Arthalion resta figé,le temps s'arreta;il ne pouvait plus ni parler , ni bouger.L'homme se glissa prés de lui et,sans meme trésaillir,lui enfonca la lame dans l'épaule.
La douleur transperca Arthalion ,froide et lancinante,le faisant plier genou.
L'homme l'observa un instant,la satisfaction se lisant sur son visage.
"Tu t'es refusé à une mort rapide,pauvre sot! A présent,il n'y aura que douleur et souffrance pour toi.Sent la noirceur de ma lame couler dans ton sang,et regarde le visage de mon maitre,contemple celui qui sera ton éternel bourreau!".
Ce faisant,il brandit face à Arthalion le bouclier maudit,symbole de mort,hommage funeste à Cyric.
Tout à coup le hurlement des loups se fit entendre.
L'homme sourcilla à peine,puis,un grotesque sourire s'afficha sur son visage.
Contre toute attente,il rangea alors sa lame et sans meme un regard pour le jeune garcon agonisant,il s'éloigna dans la nuit.son rire caverneux se mêla aux hurlements des loups dans une cacophonie étrange et morbide.
Les loups arrivèrent enfin à proximité du jeune garcon,grognants et écumants.Arthalion,les yeux fermés,savait la curée imminente,aussi resta-t-il immobile attendant la fin.
Mais le destin ou les dieux semblaient en avoir décidés autrement.....
Des cris et une torche enflammée déchirèrent la nuit,semblant dominer un fugace instant les grognements rauques des loups.
Les yeux entrouverts à présent,Arthalion apercut une silhouette humaine qui s'interposa et,non sans mal,fit battre en retraite la petite meute.
Sans un mot,il ramassa le corps inerte du jeune garcon et le mena rapidement dans un modeste temple aux abords de Sundabar où Doric,un prêtre, lui prodigua les soins nécéssaires pour le maintenir en vie.
Doric, homme droit et de grande bonté, se lia rapidement au jeune enfant.
Il lui apporta soutient voire même un semblant d'affection lorsque Arthalion entama sa longue période de deuil.
Et malgré la douloureuse épreuve, l'enfant se sentit entouré et protégé par cet homme, qui, à sa façon, lui avait donné la vie à nouveau.
Le deuil achevé, n'ayant nulle autre famille que celle qui avait péri, l'enfant trouva presque naturellement sa place dans le temple.
Bien souvent, il allait à la suite de Doric, l'observant lors de l'accomplissement des rituels et apprenant à ses côtés les textes sacrés.
Bien que passif au début, il s'imprégna peu à peu des enseignements dispensés et participa progressivement aux divers offices.
Cela n'était pas sans satisfaire Doric, qui, n'ayant lui-même point d'enfant, trouvait en Arthalion une personne assidue et dévouée.
Rien ne fut precipité, mais vint le moment où le prêtre lui dispensa des enseignements plus approfondis et l'initia aux dogmes deTyr.
L'enfant était doué et semblait faire siens les préceptes de cette foi qui s'immiscait peu à peu en lui.
Bien que parfois son regard était triste, une nouvelle lueur dansait au fond de ses prunelles. Nul doute que sa vie prenait une voie différente de celle qu'il escomptait mais sa dévotion , tant du corps que de l'âme, ne laissait aucune ambiguïté sur sa volonté et sa determination à embrasser le culte de Tyr.
Peu à peu, l'enfant qu'il était se mua en un jeune homme, droit et rigoureux, à l'image de son mentor.
Un regard d'azur,un aspect rassurant,faisant de lui un homme charismatique,dont le seul but semblait désormais de dispenser,au hasard des chemins et des rencontres,la parole divine de celui qu'il vénérait.
Il n'était plus celui qui s'émerveillait devant les couleurs chatoyantes des étoffes ou qui rêvait sous les grands arbres dont les feuilles frémissaient sous la brise légère.
Il n'avait plus peur de la mort, sa personnalité et sa volonté s'étant affirmées au fil du temps. Et lorsque le temps fut enfin venu de se séparer de Doric, il était prêt : prêt à donner sa vie pour un Dieu qui avait su l'entendre, le comprendre et le guider.
Il irait désormais sur les chemins, arborant non sans fierté le symbole de celui qui l'avait choisi. Il rallierait à ce culte les âmes égarées et combattrait farouchement ceux qui répandent le chaos, mettant l'ordre en péril.
Et si son Dieu en décidait ainsi, alors il trouverait sur les chemins cet homme qui jadis lui ôta sa famille, pour que justice se fasse.