- Citation :
BG Mael Faeli'ran
Nom du compte joueur: aluncard
Nom du perso: Mael Faeli'ran
Race: humain
Age: 20
Alignement: Loyal bon
Classe(s): paladin de torm
Arme de prédilection/domaines/école de magie: épée longue
Trait de Caractère: calme, posé, dévoué, énergique, chaleureux, introvertie
Description physique: cheveux rouges, yeux bleus,1m90, 95 kilos(que du muscle)
Histoire
La nuit était pluvieuse et sans lune, ce genre de nuit ou le murmure du vent contre les carreaux semblent presque être le hurlement des loups qui se lancent à la chasse. J'attendais patiemment devant la fenêtre, du haut de mes quatre automnes, mes parents qui étaient partis au marché. Mon esprit trop jeune pour concevoir le mal qui existe dans ce monde ne concevait aucune inquiétude. Je l'ai vu, cette ombre, se faufiler entre deux petites maisons délabrées, comme toute les autres d'ailleurs de notre quartier pauvre de Padhiver. Je n'y ai pas prêter attention, et même si je sombre parfois et que je voudrais m'en vouloir, je ne peux pas, je ne pouvais pas savoir. Je les ai vu marchant main dans la main, riant sous la pluie comme de jeunes enfants insouciants, ils ne leur restaient que l'amour dans cette vie de pauvreté, de misère et de dangers.
Je suis sorti les rejoindre en riant et sautillant dans les flaques d'eau qui s'étaient déjà formées sur le sol gris et dur. Je me suis soudain arrêté quand un son strident... un cri... sorti de la bouche de ma mère. L'ombre était derrière elle et je n'y voyais rien les yeux pleins d'eau de cette pluie qui s'abattais sur Padhiver comme un châtiment divin.
Quand l'éclair zébra le ciel de sa fureur et sa lumière je vit la lame ensanglantée et l'expression de douleur et de mort qui s'affichait sur le visage de ma mère. J'ai reculé d'un pas, l'esprit complètement frigorifié par ce spectacle morbide, sans le comprendre vraiment, tout se passait trop vite. J'entendis un homme crier et le vis descendre la rue en courant. Mais le temps qu'il arrive "l'ombre" avait aussi égorgé mon père et fuit avec leurs provisions et leurs bourses.
Je suis resté paralysé à regarder la pluie emporter leur sang, la pierre grise et dure était devenue rouge et aussi vivante que la plainte qui emplissait mes oreilles. J'ai tourné la tête pour voir qui criait comme ça ... mais je n'ai vu personne sauf l'homme qui avait accouru et qui m'administra une baffe magistrale...étrangement les cris cessèrent. Je n'arrivais plus a bouger même quand la garde vint faire le rapport et emporter les corps. D'ailleurs la garde se fichait bien d'un petit garçon dans ce quartier pourri.
Seul l'homme eu la sagesse de comprendre qu'il s’agissait de mes parents. Me voyant prostré et sans défense, il décida de m'emmener avec lui. Plus rien n'avait d'importance à ce moment précis. Je me demande encore aujourd’hui si ces souvenirs sont exacts ou s’ils sont le fruit de mon imagination. Orimar et moi n’avons plus jamais reparlé de cette journée
Avec le recul, je remercie Torm d'avoir mit Orimar Trodien sur ma route. Il m'apporta à son temple, le temple de Torm de Padhiver pour que je devienne son jeune apprenti. J'ai mit 14 mois a retrouver la parole, enfin aux dires d’Orimar. J'ai été comme un zombi, sans âme, pendant ce temps, me remettant du traumatisme vécu. Mais Orimar m'a montré la voie, celle de Torm. Les 16 années passées à son côté furent une révélation pour moi, je savais maintenant quel était mon but sur ces terres désolées et emplies de mal.
Défendre les innocents et éradiquer le mal était maintenant ma vocation. J'ai quitté Orimar à sa mort et j'ai été sacré paladin de Torm. Il fut dur et exigeant avec moi car dans notre foi aucun doute ou déviation ne sont permis. Notre loyauté doit être totale, et nos intentions, les meilleures qui soit. Aujourd'hui c'est avec fierté que Torm peut compter mon bras à son service.
*Le soleil qui resplendissait à l'extérieur du temple lui brûla légèrement les yeux*
*Pensée* Le courage n'est pas l'absence de crainte mais simplement de savoir passer par dessus pour accomplir les exploits qui donne aux bardes de quoi chanter. Et vola ce que me disait toujours Orimar : Que Torm guide ton âme, que ta Foi égale ta force, que et que ton bras serve les plus démunis et combatte le mal.
Aujourd’hui commence la grande épreuve, celle de la vie.