Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| [Parti][Validé][Paladin][E] Moriewyn. | |
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Mourn Sa Pontifiquante Seigneurie
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| Sujet: [Parti][Validé][Paladin][E] Moriewyn. Mer 13 Sep - 17:59 | |
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Nom du compte joueur: MournNWN
Nom du perso: Moriewyn / Saint Juste / Moriewyn Fièracier.
Race: Elfe de la Lune
Age: Plus de 300 ans.
Alignement: Loyal Bon
Religion: Corellon Larethian
classe(s): Paladin.
Arme de prédilection/domaines/école de magie: Epée Longue
Trait de Caractère: Tolérant, dynamique, enjoué et surtout fidèle à ses valeurs.
Description physique: 1m70, 58kg. Pas très robuste pour un combattant, pas très agile non plus. Semble avoir plus de 300 ans, quelques cicatrices sur tout le corps. Etrangemant porte la moustache et le bouc ; signe de la présence d'aïeux humains dans son arbre généalogique. Blond comme les blés, souriant avec une présence imposante et un charme certain. ---------- *Extrait du discours lors de son intronisation comme Paladin au service de Corellon Larethian* (...) - "Moriewyn... quand vous êtes entré dans notre communauté vous n'étiez que sang et os. Le Père des dieux et la Seldarine toute entière ont suspendu pour vous l'appel d'Arvandor ..." Alors que le Grand Prêtre retracait le cours de "sa vie", Moriewyn se la remémorait aussi. Son plus lointain souvenir est celui du moment ou il ouvrit péniblement les yeux sur le champ de bataille. Quelle bataille ? Il ne le saura probablement jamais. Mais ce dont il se souvient c'est de cette douleur qui lui vrillait la tête. Son heaume avait été enfoncé par une masse et sa boîte crânienne fracturée. La blessure était sérieuse mais pas mortelle, il ne saignait même pas à la tête, le heaume avait fait son office. Par contre, les deux flèches dans son flanc et surtout la vilaine entaille à la cuisse lui avait fait perdre beaucoup de sang. Il était là, incapable de bouger, perdant tout son sang au milieu des cadavres empilés... et il ne se souvenait de rien ! Comment était-il arrivé ici, pourquoi ? Et qui était-il ? Son nom ne lui revenait pas à l'esprit... d'ailleurs rien ne lui revenait à l'esprit. Et puis qu'importe ! La mort viendrait bientôt pour lui... Déjà, la lassitude et les vertiges l'envahissait. Puis cette douleur le sortit de nouveau de sa torpeur. Comme si sans cesse ce coup de masse lui revenait sur le crâne. Mais là, étrangement il ne se trouvait plus sur le champ de bataille.... mais dans un lit, doux et odorant. Sa jambe ne lui faisait plus mal, pas plus que son flanc. -" Père ! Père, il se reveille !" - "Hm ... bien, laisse moi passer." - "Alors, jeune elfe... comment te sens-tu ? Hm ?!" - "J'ai.... j'ai.... m... mal." - "Ah la bonne heure ! C'est que tun n'est pas mort ! ... Syd, va me chercher de l'eau, veux-tu ?" - "Tiens, bois." Tout en regardant ses pansements, le prêtre elfe tentait d'évaluer l'état de santé psychique de son patient. - "Alors, comment t'appeles-tu, jeune elfe ?" - "Je... je ne sais pas." - "Diantre, ça va pas être facile pour le reste si tu ne te souviens pas de ça ! De quoi te rappeles-tu ?" - "Mon reveil sur le champs de bataille.... La douleur à la tête... rien d'autre" - "Fichtre ! C'est mince." - "Père, cessez de jurer comme un courte-vie, vous savez que je désapprouve !" - "Sacrebleu ! Je fais comme bon me semble !". Se rapprochant pour chucoter à l'oreille de son patient :" Je l'aime bien celui-là : Sacrebleu. Ces humains ont des expressions des plus .... colorées ! Ehéhé." - "Bon, il suffit. Il faut qu'il se repose. Laissons-le". "Allez, avance que diable !" - "Père !" - "Oui, tu as raison, cette expression est pas formidable... j'en conviens". Moriewyn sombra de nouveau dans le sommeil. Quand il se reveilla, cette fois ce n'était pas la douleur qui se rapellait à lui, mais la faim. Il voulu se redresser pour s'assoir au bord du lit, mais le moindre mouvement lui était impossible. Remarquant au coin de son champ de vision la jeune elfe qui appelait le prêtre "père", Moriewyn s'adressa à elle : - "Je n'arrive pas à bouger. Que m'arrive-t-il ?" - "Hm... père dit que votre tête ne veux plus commander votre corps. Il dit que vous devrez être patient si vous voulez remarcher un jour." Moriewyn sentit une vague de désespoire l'envahir... infirme. Rien d'étonnant en fait c'est bien souvent l'autre chemin réservé aux guerriers ; le plus fréquenté etant la mort. A cet instant Moriewyn aurait préféré la mort. (...) Il fallut des mois avant que Moriewyn puisse ne serait-ce que s'assoir au bord de son lit et des années avant qu'il puisse retrouver l'usage de son bras gauche. Pendant toutes ces années il resta auprès du Sywyn de Hautefeuille, le prêtre de Corellon qui le soignait. Ce qui permit à Arvalyne, sa fille, de quitter la maison familiale et d'épouser le fils ainé du Haut-Mage de la cité. Pendant des années les deux amis se prétèrent mutuellement assistance. Sywyn était un prêtre de Corellon, sans grande ambition, mais avec un coeur gros comme ça, un humour à toute épreuve et un amour de la vie tout aussi bien trempé. C'est d'ailleurs lui qui avait trouvé le nom de Moriewyn pour son protégé, vu qu'il ne se souvenait pas du sien. Et fait Moriewyn était un chien qu'avait eut Sywyn ; la pauvre bête avait été chargée par un sanglier et gravement mutilée, au point qu'il avait fallu lui amputer une patte, la gauche en fait. Et cette analogie avec son patient sans identité lui avait sauté au visage. Moriewyn portait donc le nom du chien ! Sywyn affirmait d'ailleurs haut et fort que cette bête était une des grandes joies de sa vie, après sa fille... surtout après son mariage et son départ de la maison, ajoutait-il ironiquement. Pendant toutes ces années, Moriewyn fut initié à la Foi en la Seldarine et en particulier en Correlon Larethian, le Père des dieux. Sywyn n'était pas un prosélyte zélé... mais sa Foi pour son dieu était sans faille. Il vilipendait souvent les prêtres qui convertissaient et faisait du prosélytisme à tout crain. Au fur et à mesure que Moriewyn retrouvait l'usage de tout son corps, il apprenait aussi à respecter et à aimer les enseignements de Corellon envers son peuple. Mais contrairement à Sywyn qui prônait une totale liberté et une absence catégorique d'entrave législative, Moriewyn pensait que seules des Lois fortes pouvaient être garantes des valeurs du Bien. - "Tu penses comme un humain ! C'est pas étonnant avec ce sang de courte-vie qui coule dans tes veines. Ralàlà ... J'aimerai bien avoir la moustache et la barbe comme toi. Ca m'irait bien tu crois ? Ehéhé, j'entend d'ici les cris de ma fille !" - "Vénérable ... je pense que dès que je le pourrais, je m'engagerais dans la Voie Sacrée, au service de Corellon Larethian." - "Hm... tu crois m'apprendre quelque chose, là ? Je suis vieux mais pas idiot ! Je t'ai bien vu parler avec Andoril, cette tête de bois t'as convaincu de le suivre." - "Pas exactement, c'est moi qui l'ai convaincu de me prendre à son service." - "Hm... fait comme tu veux." Sywyn regarda le bras de Moriewyn. "Ou du moins aussi bien que tu peux. Fait juste attention que cette tête de bois ne te renvoi pas d'où je t'ai extirpé ! Les batailles... toujours des batailles." Et c'est ce qui fut fait. Moriewyn resta 50 ans au service d'Andoril. Il mit bien plus de temps que tout les autres apprentis d'Andoril, mais Moriewyn était le plus acharné de tous, il était comme touché par la grâce. A la fin de cette période, il fût intronisé par Andoril lui même... - "... En ce jour saint et devant vos pairs et cette assemblée réunie, nous vous accueillons en nos rangs et vous invitons à cet instant à suivre la Voie Sacrée au nom du Père des dieux. Et quelle chemin prendrez vous ?" - "L'errance." - "Bien.... l'Errance. Qu'il en soit ainsi." Quelques jours après Moriewyn fit son paquetage et pris la route. Il rêvait de hauts-faits de combat épique contre le Mal et de voler au secours de la veuve et de l'orphelin.
Dernière édition par le Lun 18 Sep - 4:56, édité 3 fois | |
| | | Mourn Sa Pontifiquante Seigneurie
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| Sujet: Re: [Parti][Validé][Paladin][E] Moriewyn. Sam 16 Sep - 19:56 | |
| * suite *
Pourtant son premier defi de paladin fut bien moins glorieux. Après un mois de périgrinations, il était arrivé dans un petit village humain, peuplé de fermiers et d'éleveurs. A son arrivée tous les villageois s'étaient précipité dans leurs maisons se barricadant au plus vite.
- *Ironiquement à lui même* "Ca fait toujours plaisir."
Il se dirigea au centre du village sur ce qui faisait office de place. Il y posa son paquetage et attendit que les esprits se calment. Au bout d'une heure *quand même !* la porte d'une des maisons s'ouvrit et en sortit 3 hommes suivit d'une jeune paysanne. Le plus vieux des hommes, certainement, le chef du village prit la parole... à bonne distance.
- "Qui va là ? Que voulez-vous ?"
- "Je me nome Moriewyn et..."
- "Comment ?"
- "euh ... je m'appelle Moriewyn et je suis ..."
- "Nan ,nan ! Y'a pas eut de morts dans les vignes ! Allez-vous en !"
- "Pardon, vous m'avez mal compris ... mon nom EST ... MO-RIE-WYN ! Et je suis un PA-LA-DIN errant !
- "Mais non ! Y'a pas de dinde ..."
- "Maurice ! Ecoute un peu. Il dit qu'il est Paladin !"
- "Quoi ?"
- "Monsieur est Paladin ... c'est un Juste !"
- "Aaahh ! Bin fallait le dire plutôt !" *A Moriewyn* "Soyez le bienvenu môsieur Saint Juste, le paladin." *à la jeune fille* "C'est n'importe quoi som nom... savent plus quoi inventer à la ville !"
Après de laborieuses présentations, Moriewyn que tous s'entêtaient à appeler "Saint Juste", expliqua sa présence dans la région. Il souhaitait aussi s'enquerir des raisons de leur forte méfiance quant aux étrangers.
La jeune fille expliqua à Moriewyn que le village était la proie d'orcs sans vergogne qui pillaient les villages allentours et avaient d'ailleurs déjà fait incursion dans le leur, ils leur avaient laissé 1 mois pour finir leurs moissons et leur remettre leur récolte et il y avait de celà 3 semaines. Moriewyn appris que les orcs étaient une trentaine, bien armés et sans foi ni loi. Leur chef était, semble-t-il, un demi-orc assez rusé qui chevauchait toujours une spendide pouliche noire. Moriewyn, voulait de tout coeur aider ces villageois et enfin agir pour le Bien en venant au secours des opprimés... mais là, trente orcs, ce n'était pas une mince affaire ! Moriewyn promis au village de les aider. Il alla d'abbord faire le tour du village pour se rendre compte de la situation et réfléchir un peu.
Quoi qu'il advienne, il faudrait tuer le chef des orcs et si possible fortement réduire leur effectifs, afin que les survivants perdent le goût et l'envie de s'en reprendre au village. Le village était un simple régroupement de fermes et de maisons, il était entouré par des champs. Les cultures étaient diverses mais le colza y était majoritaire. Le village possédait en outre un maréchal ferrant qui faisait aussi office de forgeron. Dans le village, Moriewyn ne pouvait compter sur guère plus de 5 ou 6 hommes en état de prendre les armes sans se faire tuer aux premiers instants du combat. Et dans le fond ce n'était pas plus mal ! ... Un plan vint à l'esprit de Moriewyn en fin de journée et il en fit part à tout le village.
Il appris à son grand soulagment que le village faisait du colza pour en retirer de l'huile et qu'il y avait un présoire. Il demanda aux villageois de reccupérer toute l'huile et les poteries disponibles dans le village. Il demanda aussi au maréchal ferrant de constituer un stock de clous étêtés au plus vite. Le lendemain le village avait recueilli près de 100 litres d'huile de colza et le maréchal ferrant au moins 500 clous. Moriewyn demanda aux hommes de réaliser des chausses-trappes en entortillant 2 clous entre-eux ; pour en accentuer la rigidité, le maréchal ferrant y coulait une goute de fer en fusion par la suite. De leur coté, les femmes remplissaient différentes poteries d'huile de colza ; puis à laide de vieux chiffons, obstruaient les récipiant en laisssant dépasser un lambeau de tissus. Le surlendemain il fit réaliser des saignées tout autour du village en y déposant au fond une couche d'argile rudimentaire afin d'en assurer l'étanchéité. Les champs de blé ayant été moisonnés tôt, comme il se doit, Moriewyn en fit mettre de gros tas de paille tout autour du village, pour la suite de son plan. Les trois jours qui suivirent, il fit réaliser 3 piques pour les hommes qu'il comptait mettre sur le "terrain" d'affrontement. Il y avait aussi 2 bons chasseurs qui ferraient des miracles sir on les postait sur les toits des fermes. Quand tout fut pret, Moriewyn fit remplir les saignées d'huile de colza et les chausses-trappes disposées 3 mêtres après, en direction du centre du village. Le dispositif fut recouvert de paille, suffisament pour camoufler les saignées et les chausses-trappe mais pas trop pour ne pas attirer l'attention. Dans les fermes les plus proches de ces dispositifs, Moriewyn fit installer des petits foyer de braises sur lesquelles les poteries pleines d'huile étaient constament posées, afin de garder l'huile bien chaude et ainsi faciliter son embrasement. Le village était prêt... Mais il attendit 3 jours, dans l'anguoisse, que les orcs arrivent. Et ils virent !
Le village était fin prêt et tous étaient à leurs postes. Quand la troupe de brigant arriva devant le village, Moriewyn et ses deux "lanciers" les attendaient fièrement. Le demi-orc, effectivement à cheval, les toisait d'un air mauvais.
- "Alors paysans ?! ... OU EST CETTE RECOLTE ?!!"
Les trente orcs se réjouissaient déjà à l'idée de piller, tuer et violer en espérant que les villageois ne payeraient pas.... et puis même s'il payaient ! Moriewyn s'adressa au demi-orc :
- "Partez d'ici ! Nous ne vous paierons pas ! Partez ou nous vous tuerons !" Moriewyn avait volontairement pris une intonation de voie mal assûrée.
- "AH AH AHHH AH Ah ! Tu me fais rire petit Homme ! C'est vous trois qui allez nous arréter ?!"
- "Oui ! Espèce de chiens galeux de fils de truies et de bouffeurs de purrin !" Pour le coup la voie de Moriewyn était plus forte et plus agressive aussi.
Fou de rage et hors de ses gonds, le demi-orc ordonna l'assault. Les orcs se ruèrent vers le centre du village, en direction des trois hommes. Mais à hauteur des chausses-trappes, bon nombre d'entre eux stopèrent leur charge en se tenant un pied. Les clous du maréchal avaient fait leur office ! Dans le même temps les villageois lançaient les poteries enflamées à hauteur des saignées... voir sur un ou deux orcs, si c'était possible. Les saignées d'huile et la paille s'embrasèrent en un instant sous l'effet de l'huile chaude enflammée. La panique gagnait les rangs des orcs. A cet instant les deux chasseurs avait l'embarras du choix pour faire feu de toutes flèches. Et les deux lanciers achevaient ceux qui tentait de s'enfuire par le centre du village... certains y parvirent pourtant, mais pour se mettre à couvert. Le demi-orc avait lancé son destrier vers Moriewyn, comme ce dernier l'escomptait. Les chausses-trappes n'avaient pas géné la bête et la charge serait violente. Saisissant sa lance, Moriewyn planta l'arriere dans le sol et posa son pied dessus tout en visant le cavalier. Alors que le demi-orc brandissait un imposante hache au-dessus de sa tête pret à couper celle de Moriewyn, l'elfe baissa sa lance et vint frapper le cheval au flanc. Saisi de douleur, la bête se cabra et fit chuter son adversaire. Moriewyn se saisi de son épée et alla vers le demi-orc. Non pas que la chute eut blessé le cavalier, elle l'avait même mit dans une colère noire ! Le demi-orc bavait de rage et hurlait sa fureur. En définitive, une fois au sol, le demi-orc avait bien deux têtes de plus que Moriewyn. Ce dernier attrapa le bouvlier attaché dans son dos et se mis en garde, serrant fermemant la garde de son épée. Le combat fut long et la plupart des orcs étaient morts ou avaient fuit le village alors que les deux adversaires se battaient encore. Moriewyn n'avait pas l'endurence du demi-orc. De plus son gras gauche souffait sous les assaults répétés du barbare sur son bouclier. L'elfe avait bien entaillé le demi-orc à plusieurs endroits, mais ce dernier ne semblait pas en prendre ombrage. La force ne donnerait aucun avantage à Moriewyn ; alors il décida de rester sur la défensive, puis de feindre la fatigue du combat, puis l'épuisement. Le demi-orc sentit son adversaire affaibli et redoublait de fureur, mais dans le même temps perdait en vigilence. Alors que Moriewyn feignant l'epuisement total, lâchait son bouclier et présentait son dos et son cou à l'adversaire, le demi-orc saisi la chance qui lui était offerte de décapiter l'elfe. Lançant toute sa force et le poids de son corps, le barbare frappa le cou de l'elfe. Escomptant cette attaque, Moriewyn se dégagea dans une manoeuvre de rotation et, alors que le barbare manquait sa cible et se trouvait emporté par son coup, le demi-orc offrait à son tour, bien involontairement, sa tête à son adversaire. Dans un mouvement vif et précis Moriewyn trancha la tête du demi-orc, sous les yeux effayés des orcs encore vivants et sous les houras des villageois. A bout de souffle, son bras gauche lui faisant souffrir le martyre et en nage, Moriewyn recevait les félicitations et les acolades des villageois. Pendant ce temps les deux chasseurs et les lancier s'en donnait à coeur joie face aux orcs en déroute.
Au final, le demi-orc était mort, un vingtaine d'orcs avaient péris et les autres s'en étaient tiré brulés ou le cuir preforé. A coup sûr ils ne remettraient plus les pieds au village. Dans l'affaire le village avait gagné sa liberté, sa récolte au prix de quelques litres d'huile et d'un peu de courage. Le village fut vite remis en état et les corps des orcs dépouillés avant d'être brulés. Moriewyn et le maréchal férrant s'occupèrent du cheval blessé, afin qu'il ne reste pas mutilé. Mais la bête avait perdu beaucoup de sang et le maréchal ferrant ne pensait pas que la monture s'en sortirait. Attristé par cette nouvelle, Moriewyn s'approcha du cheval et posa délicatement sa main sur sa tête pour la réconforter. Se rappelant qu'il avait vu faire Anduril pluiseurs fois, Moriewyn se concentra et priant Corellon de toute ses forces et emit le souhait de voir la bête s'en sortir. Il sentit alors un faible picotement au bout des doigts, puis une douce chaleur parcourir ses mains. Apposant sans plus y rélféchir ses mains sur la blessure du cheval Moriewyn vit la plaie se refermer comme si elle n'avait jamais existée. Tout autant surpris que le marechal ferrant, l'elfe regarda son acolyte.
- "Vous avez réussi Monseigneur." Dit paisiblement le marechal ferrant. "Le cheval vivra... Grâce vous soit rendue pour votre bonté".
Moriewyn resta quelques jours au village, le temps que tout rentre dans l'ordre et que le cheval, que lui avait offert le village, se remette entièrement. Puis Moriewyn, que les gens de la région appelaient dorénavant "Saint Juste", repris la route au nom de Corellon ! | |
| | | Mourn Sa Pontifiquante Seigneurie
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| Sujet: Re: [Parti][Validé][Paladin][E] Moriewyn. Lun 18 Sep - 3:38 | |
| * suite *
Ayant repris la route vers l'Ouest, Moriewyn quittait peu à peu la plaine pour les collines et les collines pour la Montagne. Aussi loin (et aussi peu) qu'il se souvenait, il n'avait jamais vue les montagnes d'aussi prêt. Après s'être arrété dans un village humain, il prit de quoi traverser la montagne ainsi qu'une carte de la région afin de ne pas se perdre.
L'assencion fut éprouvante, et Moriewyn ne se doutait pas que la montagne était un milieu aussi hostile. Après 3 jours et 3 nuits il était arrivé à hauteur des névées. Même si tout elfe digne de ce nom ne souffait guère du froid et pouvait marcher dans la neige sans encombre, il n'en était pas de même pour Moriewyn. Certes, le froid ne le gênait pas plus que ça, mais ses blessures de guerre avaient gravement mis à mal l'agilité légendaire de ses aïeux ! De plus, les nuits étaient bien plus froides qu'il ne l'avait escompté. De fait il ne parvenait plus à se reposer la nuit pour reprendre sa route le jour. Et au bout d'une semaine dans les montagnes, il était épuisé... et perdu, pour ne rien gâcher à la balade ! Puis à la tombé du soir il entendit un grognement sourd. Une bête, mais l'écho de la montagne rendait un rugissement tonitruant qui devait certainement "flatter" l'animal. Le plus discrêtement possible, Moriewyn se rapprocha de l'endroit où il pensait trouver la bête en question.
En quelques minutes, il fut sur cite et apperçu un énorme ours des montagnes. La bête était imposante ! Mais... à qui donc essayait-elle d'en imposer ? Moriewyn plissa les yeux pour y voir mieux. Au début prit d'effroi il croyait avoir vu un enfant ! Mais à bien y regarder, cet enfant était fort bien nourri... et portait la barbe ! Un nain, donc... et ce dernier en bien mauvaise posture. Saisissant son arc et son carquois, Moriewyn se plaça pour un tir franc. Mais le nain était dans le prologement du trait et Moriewyn voulait en aucun cas risquer de le toucher. Mais il devait agir vite, sinon le nain risquait d'y laisser la vie. N'écoutant que son courage, Moriewyn rangea prestement son arc et son carquois et se saisi de son épée et de son bouclier. Puis se dressant bien droit, hurlant de toutes ses forces il dévala la pente qui le séparait de l'ours. Pour une fois aussi agile qu'un cabris, Moriewyn bondissait dans la neige à vive allure vers la bête. Celle-ci se redressa et baissa les oreilles ; puis contre toute attente s'enfuie prestement. Etonné de la franche réussite de son assault, Moriewyn ralentit et cessa de crier... pour entendre un grondement sourd qui venait derrier lui. L'orage ? Non, il faisait grand beau.... Moriewyn se retourna pour voir de quoi il s'agissait. Il vit un immense mur de neige tourbillonant et vrombissant qui dévallait la montagne à l'endroit même où il l'avait dévalée. Sans le savoir, l'elfe avait déclanché une belle avalanche !
- "Par ici ! Vite !!!" S'écria le nain, lui montrant la paroie rocheuse derrière laquelle il venait de se réfugier.
Moriewyn courru de toute ses forces à la rencontre du nain, avant qu'inextrémiste l'avalanche passe à quelques mêtres des deux compères. Le bruit était assourdissant et la montagne vibrait de toute part. Une expérience que n'oublirait jamais Moriewyn !
- "Vous êtes complétement frappé, vous !". Le nain regardait l'elfe stupéfait de voir tant de courage et de bêtise dans un... elfe. "Qu'est- ce que vous faite dans ces montagnes, au fait ?!"
- "Et bien, je les parcours... pour .... pour les découvrir. Et j'ai vu que vous étiez en danger avec cet ours, alors je suis venu vous aider."
- "Ah bah, oui... j'ai bien vu ! Vous avez une méthode bien à vous. Même si je doit avouer que vous avez rèussi à nous débarasser de l'ours."
Un instant l'elfe et le nain se regardèrent ; puis se souriant l'un l'autre reprirent leurs esprit dans un franc fou rire. Un fois remis de leurs émotions, le nain pris la parole :
- "Je suis Grimbald Fièracier, du clan Fièracier, fils du Général Thorvind Fièracier du Hall De Granite et aprenti auprès des Protecteurs de la Cité."
- "Euh... et bien, je suis Moriewyn ... et les Humains de la vallée m'appellent Saint Juste."
- "Moriewyn... hm... Saint Juste... et c'est tout ?"
- "Et bien... oui".
- "Bien, suivez moi, allons à la cité, la nuit va tomber rapidement."
Et en effet en moins de 30 minutes la nuit était tombée, mais le jeune nain semblait connaitre le coin comme le fond de sa poche. Et au bout d'une heure les deux voyageurs se présentaient devant les portes de la cité naine. Heurtant le gong d'entrée de son marteau, le jeune nain attendit fièrement devant le judas d'une porte imposante.
- "Qui va là ?" pouvait-on entendre de l'aurtre coté de la porte.
- "Grimbald Fièracier, du clan Fièracier, fils du Général Thorvind Fièracier ! Ouvrez !".
La lourde porte grinça un instant puis s'entrouvrit, pour laisser passer les deux compères.
- "Il est avec moi." dit Grimbald en montrant Moriewyn, qui sourit au garde absolument pas touché par cette marque de courtoisie.
- "Jeune nain, votre père est très inquiet ! Et il m'est avis qu'on va l'entendre dans toute la cité quand vous vous présenterez à lui."
- "Hm... je m'en doutait un peu". Grimbald perdit un peu de sa prestance à l'annonce que fit le gardien. "Bien, ne trainons pas... autant affronter ses foudres de suite ça sera fait."
Un peu inquiet de la suite des évènements, Moriewyn suivit Grimbald sans mot dire. Puis les deux compères se présentèrent devant le Général Fièracier. C'était un nain d'une imposante carrure et à la prestance indéniable, il avait un voix de basse qui se fit entendre dès leur entrée dans la salle.
- "ET BIEN ! OU ETAIS-TU DONC ?! HEIN ?!"
Grimbald qui savait qu'il fallait attendre que son père ait évacué toute sa "vigueur" avant de répondre, n'ouvrit pas la bouche. Mais ne pu réprimer une grimace quand il entendit Moriewyn intérompre le Général.
- "En fait ce n'est pas vraiment de sa faute, c'est ...".
- "SILENCE L'ELFE !". Le Général regardait Moriewyn avec une telle intensité qu'il aurait fait baisser les yeux à un minautore.
- "Pardon."
- "TA MERE N'A PAS CESSER DE ME RABATTRE LES OREILLES DEPUIS PLUS D'UNE HEURE !" Le Général, sentant qu'il était temps de baisser d'un ton, surtout s'il parlait de son épouse, se calma un peu. "Et où étais-tu, hein ?! En vadrouille encore ! Et je peux savoir pourquoi tu nous ramènes un Elfe ?!!"
- "Il m'a sauvé la vie, père". Le ton employé par Grimbal était sobre mais solannel. Impliquant clairement qu'il s'agissait bien de la vérité et non d'une excuse éhontée.
Le Général eut un instant d'hésitation et les murs semblaient tout d'un coup renvoyer les cris du Général... A mois que ce soit les oreilles de Moriewyn qui sifflaient encore ?!
- "Ah... bien, je vois. Soyez-en remercier l'elfe. Et dans quel pétrain t'es-tu encore fourré ? Je pari que ..."
- "THORVIND FIERACIER ! Est-ce donc comme celà que tu remercies cet elfe de nous ramener notre fils sain et sauf ?!".
Moriewyn sursauta en entendant la voix d'une naine qui ouspillait le Général sans ménagement. Décidément tout le monde hurlait dans cette cité !. Le Général semblait avoir perdu toute sa contenance suite à la remarque de sa femme.
- "Hm... non, bien sur que non ma mie." Tentant de reprendre de sa prestance "Veuillez me pardonner, ami elfe, je vous suis très reconnaissant pour l'assistance que vous avez apporté à mon idiot de fils." Prenant une profonde respiration comme si ce qu'il allait dire lui coûtait "Notre famille à une dette envers vous."
- "Bien, je préfère ça ! Et toi viens par là !!! Tu me dois des explications il me semble".
La femme du général attrapa son fiston par le col et l'emmena manu militari dans la pièce à coté pour qu'il y recoive le sermon auquel il savait ne pas pouvoir échapper. De fait Moriewyn et Thorvind restèrent tous les deux dans la pièce, ne sacahnt pas quoi dire l'un l'autre.
- "Pffff ... les enfants ! J'vous jure ! Vous en avez ?"
- "Non, je n'en ai pas."
- "Ah ! Vous connaissez pas votre chance !" | |
| | | Mourn Sa Pontifiquante Seigneurie
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| Sujet: Re: [Parti][Validé][Paladin][E] Moriewyn. Lun 18 Sep - 4:33 | |
| * suite * Moriewyn passa près de 5 ans au Hall de Granite. Il fut accueillit plus ou moins chaleureusement par les habitants de la cité. Gerda Fièracier, l'épouse de Thorvind, s'était réelement prise d'affection pour l'elfe et ce simple fait, une fois connu de tous, suffit à ouvrir bien des portes à Moriewyn. Gerda était une prêtresse de Berronar Purargent et en tant que telle, elle jouissait d'un profond respect dans la cité. Donc, le fait qu'elle apprécie l'elfe était un message clair pour tous : "Pas touche à l'elfe !" Puis au fil du temps, les nains apprirent à connaitre Moriewyn et à l'apprécier. Le fait que, comme eux, il avait des valeurs fortes, une certaine discipline et foi en la Loi n'était pas pour déplaire aux nains. Moriewyn fût même invité, insigne honneur, à la cérémonie d'intronisation de Grimbald en tant que Protecteur Nain. Etrangement, Moriewyn ne pu réprimer une certaine fièreté de voir celui qu'il avait sauvé entrer au service de son peuple avec autant de ferveur et de dévotion. Suite à cette cérémonie, Moriewyn compris pleinement le sens des valeurs partagées par les Protecteurs Nains : Protéger et Servir. Et il grava au fond de lui ce souvenir pour le guider dans la Voie Sacrée qu'il suivait. Mais, alors qu'elle rentrait d'une visite dans la cité voisine, Gerda et sa suite furent attaquées par deux géants du froid. Et l'affrontement tourna malheuresement à l'avantage des géants. Gerda et un protecteur nain furent les seuls à rentrer vivant de cette expédition. Mais Gerda était grièvement blessée. Les guerriseurs de la cité et Moriewyn avaient usés de leurs arts pour soigner les blessures de Gerda. Mais la pauvre naine avait contracté une grave infection suite à ses blessures et étant la seule capable de lancer des sorts de soins de guerrison des maladies, son état comateux ne le lui permetait pas. Toute la cité était abattue par la nouvelle et nul ne savait si la pieuse naine passerait la nuit. Moriewyn était tout aussi attristé de ne pouvoir rien faire de plus pour celle qui lui avait ouvert son coeur dès les premiers jours de sa présence dans la cité. Méditant et priant avec ferveur, Moriewyn s'adressait à Corellon pour qu'il aide la naine. Puis dans ses prières, Moriewyn se rappela qu'un jour il avait vu faire Andoril dans une situation similaire. Le paladin avait guerri un viel homme qui souffrait d'une maladie des poumons et qui était lui aussi à l'article de la mort. Moriewyn se précipita au chevet de Gerda ; il devait tenter le tout pour le tout pour son amie. Thorvind et Grimbal était auprès de la naine et ils ne cachaient pas leur chagrin l'un et l'autre. Prenant une chaise et s'asseyant auprès de Grimbald, Moriewyn prit tendrement la main de Gerda. Il ferma les yeux et se mit à prier avec ferveur au non de Corellon Larethian. Il resta comme celà pendant plus d'une heure avant de sentir la même chaleur, qu'il avait sentit quand il avait soigné le cheval, envahir ses mains et parcourir Gerda. En quelques minutes, Moriewyn eut l'impression que toute la fatigue du monde s'était abattu sur lui. Mais dans le même temps la fièvre de Gerda avait fortement baissée et cette dernière avait rempris une respiration lente et profonde. Thorvind et son fils avaient été les seuls témoins de ce miracle, l'elfe avait guerri la naine avec la seule foi en son dieu. Les mots qui furent dit ce soir là le furent que pour Moriewyn et Thorvind, mais au petit jour la bonne nouvelle fit le tour de la cité. Le lendemain, Thorvind annonça à la cité qu'il comptait autoriser Moriewyn à porter le nom des Fièracier et qu'une cérémonie officialiserait la chose. (...) - "Comment je suis là ?" Demanda Moriewyn à Grimbald. - "Classe, très classe. N'ai crainte, tu vas les épater". Lui répondit le jeune Protecteur. "N'est-ce pas Père ?" - "Hmm... Oui, oui, il est très beau. Va donc aider ta mère à se préparer au lieu de trainer là !". Thorvind passa devant Moriewyn et se figea. "Non mais c'est quoi ça ?!" - "De quoi ?!" - "Cette barde, là !" - "Bin, c'est mon bouc... j'ai toujours eut le bouc, de quoi tu t'étonnes ?" - "Je sais bien triple andouille ! Mais quand la nature fait l'insigne honneur de donner une barde à un elfe, la moindre des choses c'est de lui rendre cet honneur ! Nan mais, regarde moi ce bouc ! Tu vas me faire le plaisir de passer chez le barbier avant la cérémonie, pour qu'il t'arrange ça ! Aucun Fièracier ne se présente à une cérémonie officielle sans avoir une barbe impécablement taillée ! Et c'est pas toi qui va déroger à la règle. Allez oust !" Une heure et un passage express chez le barbier plus tard, Moriewyn recevait l'insigne honneur de porter le nom des Fièracier et de le revendiquer auprès de toutes les communautées naines. Et pour preuve de son appartenance au clan il reçu l'anneau sigilaire des Fièracier. Moriewyn passa encore un an au milieu des nains. Ils finirent d'ailleurs pas ne plus voir un elfe mais un des leurs et Moriewyn ressentait la même chose pour les habitants de la cité. Mais il ne devait pas oublier sa foi et son voeu d'errance en tant que paladin. Il devait remprendre la route, aussi dur qu'il lui en coûtait de quitter sa cité. Moriewyn annonça la triste nouvelle au clan Fièracier. Aucun d'entre eux ne montra le chagrin qui l'habitait lorsque le jour fut venu ; mais Moriewyn les connaissait trop bien pour ne pas sentir la profonde tristesse qui les tenaillait de voir partir un des leurs. - "Mon frère ..." Dit Thorvind en saisisant le bras de l'elfe pour qu'il se baisse un peu " ... Ne nous oubli pas. N'oubli pas qui tu es... tu es Moriewyn Fièracier, du clan Fièracier ! Fait honneur à notre nom ... et que Clangedin Barbedargent veille sur toi.". Les yeux brillant d'émotion, Thorvind reculla pour faire face à Moriewyn. Gerda, n'eut pas autant de retenue que son epoux et enlaça tendrement l'elfe. - "Fait attention à toi, mon petit. Les longues-jambes sont bien souvent fourbes et sans foi ni loi. Et là où tu vas, il n'y aura pas beaucoup de nains ou d'elfes pour veiller sur toi. Alors soit prudent, d'accord ?" La gorge nouée par l'émotion, Moriewyn ne pu que répondre par un signe de tête à la douce Gerda, qui rejoigni son epoux pour faire face à l'elfe. Grimbald attrapa son paquetage et ajouta : -" Viens, nous devons partir si nous voulons êtres aux limites du territoire pour midi. Tu devras faire vite pour rejoindre le village humain... et je ne tiens pas à rentrer de nuit." Expliqua le jeune nain afin d'écourter ces adieux qu'il savait douloureux pour tous. Après avoir échangé les derniers regard et les dernier sourirs, Moriewyn quitta le Hall de Granite... ... en direction du Sud vers une région répondant au nom du Val de Bise ! --- THE END .... | |
| | | Domino 1972 Senseï de Chonchon
Nombre de messages : 1989 Age : 52 Habitat : dans ta Carotide ou jugulaire..c'est pareil , je suis pas si difficile que ça...
| Sujet: Re: [Parti][Validé][Paladin][E] Moriewyn. Sam 23 Sep - 9:47 | |
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| | | Volvic Gardien des Mystères
Nombre de messages : 11689 Age : 50
| Sujet: Re: [Parti][Validé][Paladin][E] Moriewyn. Mar 25 Sep - 19:59 | |
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| Sujet: Re: [Parti][Validé][Paladin][E] Moriewyn. | |
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| | | | [Parti][Validé][Paladin][E] Moriewyn. | |
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