[Parti][Validé][Prêtre][H] Yssandre Orogorn

Citation :

Nom du compte joueur: MJ Raf

Nom du perso: Yssandre Orogorn

Race: Humaine

Age: 19 ans

Alignement: Loyal bon

Religion: Nobanion

classe(s): prêtre uniquement

Domaines : Faune et Bien

Trait de Caractère: Assez timide et peu sur de lui. Il est profondement bon (alignement oblige) et profondement attaché au dogme de Nobanion.

Description physique: Assez grand plutot frèle. Ses cheveux sont blonds aux reflets cuivrés et ses yeux d'un vert jade.

BackGround :


Cela faisait plusieurs heures que le vieil homme et son apprentit étaient en train de prier le seigneur à la crinière de feu et toutes leurs pensées, chacunes de leurs respirations lui étaient destinées et envoyées. Au dehors, le pâle soleil d'hiver du Havre-Levant déclinait, s'en allant toucher la cime des pins et n'allait pas tarder à disparaitre. L'ancètre s'arrêta de prier et regarda un moment le jeune Yssandre dans sa concentration et dans ses prières. Il posa alors la main sur l'épaule du jeune homme afin qui cessa ses prières. Les deux hommes quittèrent alors la petite grotte qui faisait office de chapelle, pour rejoindre le village, d'un pas lent et assuré malgré le fort vent mélé de neige de l'épine dorsale. Sans quitter des yeux le sentier, le vieil homme questionna son élève.

"Dis moi, Yssandre, que lui demandais tu ? Je t'ai rarement vu aussi concentré pour la prière du soir..."

"Je lui demandais de m'accorder la grâce de connaitre enfin mon passé, mon oncle."

Le vieil homme s'arreta un instant devant un gros rocher et la neige et le vent s'arretèrent presque au même moment comme si cette accalmie soudaine fusse une signe divin. Il s'installa, aprés avoir retirer quelque peu la neige, sur le gros rocher et détailla le jeune homme. Il était assez grand même s'il paraissait et avait toujours parut un peu fluet et frèle. Ses cheveux étaient d'un blond tirant sur le roux, avec des reflets cuivrés et ses yeux verts luisaient dans la pénombre du crépuscule. Il émanait de lui comme une aura douce et bienfaitrice, preuve que Nobanion avait déjà depuis longtemps jetté son regard protecteur sur lui. Oncle soupira.

"Le dernière fois que tu m'a demandé cela, tu n'étais qu'un petit garçon, Yssandre et depuis tant d'années, il est vrai, tu ne m'a plus jamais reposé la question, même si je sais que ton coeur souffre de ce manque. Tu as bien grandit depuis et peut être es tu enfin en âge de savoir."

Le coeur du prêtre novice se mit à battre à la chamade. Il allait enfin savoir quelles étaient ses origines, enfin comprendre qui il était, connaitre enfin le nom de son père et de sa mère. Aprés tant d'années de silence ou la question lui avait maintes fois brulée les lèvres de curiosité, il allait enfin être le témoin de son propre passé.

"Par ou commencer... Cette histoire est si vaste et si longue... Il y a tant à dire sur les Orogorn."

Oncle tira de son manteau une pipe finement ouvragée, la bourra puis l'alluma. Il était pensif, le regard perdu dans de nombreuses années d'histoires.

"Vois tu... Longtemps avant que je rencontre Nobanion dans ma vie et que je me convertisse, j'étais un guerrier, un maitre d'arme, crains et respecté. A l'époque, j'ai passé de nombreuses aventures avec un ancien assassin qui en était venu à servir, pour l'amour d'une succube, un démon des abysses trés puissant, dont j'avoue j'ai perdu le nom depuis des années. Cet homme c'était ton père. Il s'appelait Matsuma Orogorn. Matsuma signifie dans le dialecte de son peuple "bel-ange" ce qui j'avoue et connaissant sa nature malèfique nous faisait assez rire. Matsuma était le dernier rejeton du longue lignée de héros voués au bien. Sa mère, Acéane si mes souvenirs sont bons et sa grand-mère Feïdaïna Orogorn, il me semble, avant elle, avaient combattus de nombreuses fois pour un dieu du bien connu sous le nom de Grand Dragon. Je ne sais pas pourquoi ton père à choisit de servir les obscurs forces des ténèbres avec des aieux comme ceux là, mais je suppose que l'amour qu'il vouait à Red, cette succube l'eut beaucoup changé. Ton père avait bon nombres de mauvais côté mais il n'était ni déloyal, ni mauvais compagnon et dans un sens je l'aimais bien, même si par trop souvent nous ne nous sommes pas compris."

Le vieil homme pensif, tira sur sa pipe et expulsa une longue fumée blanche de ses narines. Yssandre s'était depuis assis à côté de lui, sur le rocher et buvait chacune de ses paroles.

"Suis je alors l'enfant d'une succube ? Red était donc ma mère ?"

Il éclata de rire en regardant l'adolescent.

"Non non... Tu n'es pas plus un démon que moi et si tel était le cas, je doute que le seigneur te laisse entrer dans l'une de ses chapelles. Je ne sais ce qu'il s'est passé, mais Red a disparut un jour de la vie de Matsuma bien avant ta naissance et je sais qu'il ne l'a plus jamais revut depuis. D'ailleurs lui et moi aprés plusieurs années à vivre gloire et galère ensemble, nous nous sommes perdus de vu à notre tour. Jusqu'à il y a environ 14 ans. Matsuma est venu ici avec toi dans ses bras. Tu n'étais qu'un petit bébé grelottant de froid. Il a dit que tu étais son fils et que pour des raisons que je ne devais connaitre, il ne pouvait plus assurer ta sécurité. Il n'est pas resté bien longtemps, quelques heures à peine et nous avons que peu parlé. Mais il semblait troublé. Une sorte de peur se lisait dans ses yeux et il n'était pas dans l'habitude de ton père d'avoir peur. Je ne l'ai jamais revut depuis. j'ai essayé de m'occuper de toi, de t'élèver comme mon propre fils et de t'enseigner le dogme du seigneur à la crinière de feu afin que tu ne refasses pas les mêmes erreurs que ton père. Et je pense en te regardant que tu es sur le bon chemin, mon petit."

"Mais alors ? Qui était ma mère ? Comment s'appelait t'elle ? Est elle morte elle aussi ?"

"Je n'en sais rien.. Je n'ai aucune réponse à ses questions là... Matsuma n'a jamais voulu répondre à mes interrogations au sujet de ta mère, mon garçon."

Les deux hommes restèrent longtemps sur ce gros rocher à comptempler la nuit d'hiver se répandre sur les monts et les forets, silencieux. Puis ils reprirent le chemin vers le village.

Les jours, les semaines et les mois suivants Yssandre s'entraina et pria chaque jour d'avantage Nobanion, afin qu'il puisse faire de lui un homme digne et juste. Un homme qui saurait effacer les erreurs de son père, et pourquoi pas peut être même retrouver sa trace quelque part, et sans doute alors, il en avait l'espoir, retrouver sa mère. Les annés passèrent et au coeur de la petite chapelle de Nobanion, Yssandre Orogorn fut ordonner prêtre du seigneur à la crinière de feu par son vieil oncle. Il resta quelques jours encore en sa compagnie puis, il se décida à partir vers le Sud, vers Padhiver... Une nouvelle vie là bas s'offrait à lui.

Toujours aussi bien écrit. Mais il y a un gros problème dans ton BG. Le BG de prêtre est là pour que l'on valide ton 1er lvl de prêtre. Or, tu ne parles que très peu de ta foi. Il faudrait donc que tu me décrives cela davantage et que tu me montres que ton perso est digne d'être ordonné prêtre de Nobanion. En dautres termes, montre moi que tu as compris son dogme et décris moi un passage de son apprentissage qui montre qu'il est digne d'être prêtre.

D'accord, je me doutais que vous me demandriez ce genre de chose, je vais travailler un passage montrant cela alors Je le poste dès qu'il sera prêt.

La pluie de printemps venait de cesser et Yssandre comme Oncle purent enfin sortir du petit abri de fortune qu'il avait dressé à la hâte. Ils coupèrent les liens noués aux frondaisons et libèrent ainsi l'arbruste qui les avait protégé, l'espace d'un temps. Ils reprirent ensuite le sentier qu'ils avaient emprunter pour suivre les berges du lac Dinneshere. Oncle profitait de l'occasion de cette ballade pour continuer ses leçons comme il avait coutume de le faire et Yssandre pour le questionner sur les divers sujets que les leçons du vieil homme pouvaient faire naitre dans son esprit. La route était paisible et la pluie fraichement tombée faisait naitre aux narines des deux prêtres de Nobanion des senteurs agréables et douces.

"Dis moi mon oncle... Tu dis que les wemics vénérent eux aussi Nobanion... mais tu dis aussi qu'ils n'ont retenus de son dogme que certaines parties. Mais pourquoi l'ont ils de la sorte simplifier ? Il me semble pourtant simple à suivre, non ?"

"Tu vois, Yssandre, les wemics ne l'ont pas simplifier pour le rendre plus accessible à tous, mais ils l'ont adaptés à leurs moeurs et leurs coutumes guerrières et nomades."

"Et Nobanion ne s'en irrite pas ?" répondit le jeune homme en sautant sur un rocher humide, y manquant d'y glisser de juste.

Oncle passa une main protectrice dans son dos, lui évitant ainsi de chuter. "Ne te casse pas quelque chose, bougre de garnement... Pourquoi en serait il irrité selon toi ?"

"Je ne pensais pas que ce rocher puisse autant glisser... Je ne sais pas... Disons qu'un dogme est un dogme et qu'il faut le suivre mot par mot.. Sinon... ca ne veut rien dire" Le jeune homme grimaça quelque peu avant de sauter du promontoire sur la terre ferme et l'herbe humide.

"Peut être que certains dieux s'en seraient sans doute irrités... Mais Nobanion nous enseigne que tout les chemins menant au bien sont à suivre, quelqu'ils soient. Et même si l'ont doit pour cela ne suivre qu'en partie ou modifier ses paroles. L'important, vois tu, ce n'est pas le moyen que tu emplois pour arriver à la noblesse du coeur ou au bien, mais c'est d'y parvenir. Tu te dois en tant que prêtre de Nobanion certe de suivre ses preceptes, mais surtout de veiller à ce que chacun autour de toi puisse avoir son rôle à jouer dans la gloire de ce qui est bon et juste et dans le cycle de la vie. Il y a tant de chemins, tant de voies différentes, vois tu mon garçon... Il est parfois difficile de traduire les nombreuses injonctions qui peuvent y mener et c'est en cela qu'il n'est pas si évident de suivre Nobanion dans sa parole... Et si les wemics peuvent te sembler barbares dans leur façon de vénérer le seigneur, sache qu'un jour, les moeurs de ce peuple évoluront vers un sentier plus prompt à la paix et à l'harmonie. Il se passera sans doute bien du temps, mais encore une fois seul le..."

Oncle s'interrompit à la fois dans sa pensée et dans sa marche. L'oreille tendue, à l'écoute des moindres gémissements de la fôret. Yssandre avait également sentit une présence et entendu brièvement ce fouissement dans les bosquets de houx qui bordaient le sentier. Le silence du vent dans les arbres se fit un instant laissant par la suite la place au feulement d'un grand fauve.

Sortant des fourrets, le léopard des neiges barra la route aux deux hommes. Yssandre se placa devant Oncle mettant instinctivement sa main sur le manche de son pick de guerre. Plus rien ne bougea plus alors, hommes et animal se regardant à distance, jaugeant chacun des chances de ses propres chances de survies en cas d'affrontement. Oncle d'un geste lent posa sa main sur celle de son jeune élève, afin qu'il ne puisse sortir de son entrave son lourd pick et murmurra :

"Calme toi... Hume l'air... Respire et détends toi... Regarde la... Que te dit elle ?"

Yssandre regarda le fauve et la détailla avec soin... Il chuchotta à son tour, lâchant par la même le manche de son arme.

"Elle est effrayée... Nous sommes sur son territoire. Ses mamelles sont gonflées, elle doit protèger ses petits et ils ne doivent pas être loin. Devrions nous faire demi-tour, mon oncle ?"

L'oncle nia de la tête toujours aussi lentement.

"Ecoute là encore... Elle te parle, elle te demande de l'aide... Ecoute et entends ce qu'elle t'implore, mon garçon."

Yssandre se concentra et respira profondement, fermant les yeux essayant de deviner les mots de la femelles léopard, puis les ouvrit à nouveaux regardant encore la jeune femelle. Il souffla de nouveau :

"Oui... Elle a peur, mais ce n'est pas de nous ou de mon geste idiot... Quelque chose l'effraie. Tu as raison mon oncle, elle nous demande de l'aide."

"Laissons la nous guider pour connaitre ce qu'il l'effraie à ce point et qui la dérange sur son territoire."

L'animal resta un moment devant les deux hommes, brisant le silence de légèrs feulements de temps à autres, pour enfin partir vers l'Est s'enfoncant de la sorte dans la fôret plus loin des berges du lac. Oncle et Yssandre suivirent à vive allure, faisant fi l'un comme l'autre des branches écorchant les visages et des racines entravant les pieds.

Ils débouchèrent tout deux au sommet d'une colline et se plaquèrent d'instinct au sol. Leurs regards offraient en contrebas, la vision d'un camp de gobelins. La jeune femelle n'était plus en vu. Certainement avait elle aprés avoir indiqué l'emplacement du camp rebroussée chemin pour retrouver ses petits.

Yssandre connaissait les gobelins et savait qu'ils ne faisaient pas partis de ce grand cycle de la vie... Ils en étaient des ennemis farouches, des destructeurs. Ils étaient certes individuellement de piètres combattants mais un grand nombre comme ça pouvait mettre en péril le cycle et l'équilibre fragile de la faune environnante. Ce n'était pas un hasard, si le léopard s'était mis en travers du chemin d'Yssandre et de son oncle... Elle cherchait des alliés et un moyen de faire partir ces humanoïdes envahissant.

Les deux hommes restèrent une bonne partie de la journée à observer depuis leur promontoire les allées et venues des gobelins. Il falait agir vite mais aucun d'eux n'était prêt pour un combat de cette importance là. Ils décidèrent d'attendre le crépuscule pour prier Nobanion et recouvrer la force que pouvait leur offrir le seigneur à la crinière de feu.

L'on demanda grâce et force pour repousser les créatures, l'on demanda courage et bravoure pour ne pas faiblir pendant l'affrontement.

S'armant au mieux, ils passèrent alors, sous les pâles lumières d'une lune de printemps à l'assaut du camp, rugissant tout deux, hurlant le nom du seigneur à la crinière de feu, écho résonnant dans la vallée.

Le combat fit rage et Oncle dans toute sa puissance devasta à lui seul une bonne partie du camp. De son côté, Yssandre avait bien plus de mal et bientôt il fut encerclé par trois soldats d'élite, des combattants redoutable que le jeune novice n'avait encore jamais combattus.

Surpris de leur habileté au combat, il fût toucher à de nombreuses reprises. Il en fût sûr l'espace d'un moment, ici, dans ce camp, il allait rejoindre Nobanion et au moins aurait il put être fier d'avoir au moins essayé et d'être mort en son nom. Le jeune femelle léopard, venant de nul part, bondit alors sur l'un des gobelins d'élite, le lacérant de ses griffes et pris de panique autant l'un que l'autre les deux autres gobelins en voulant s'échapper se percutèrent violement. Se redressant alors de toute sa taille, Yssandre frappa de toutes ses forces, profitant de la panique pour parrachever le combat.

La victoire était totale et Oncle, fier du premier combat de son jeune protégé. D'un feulement puis d'une carresse de la tête contre sa cuisse, le félin remercia Yssandre avant de disparaitre sous la pâle clarté de la lune.

Le chemin fût enfin, aprés un court repos bien mérité, repris vers le Havre-Levant. Marchant au devant des pas de son maitre, Yssandre malgré un bras en écharpe et pas mal d'égratignures venait de connaitre et d'apprendre une grande leçon. Derrière lui, Oncle le regardait, comme l'on peut regarder son fils et se rendre compte qu'il grandit et devient un homme, un homme et un serviteur du seigneur à la crinière flamboyante.

Plus loin, dans sa tannière, sereine, une mère léopard donnait, à ses petits le lait nourricier, peut être remerciait elle à sa façon, Nobanion et chantait elle la gloire du cycle de la vie.

Rien à redire. Magnifique BG que je valide. Bon jeu à toi.

Au chaud au cimetière