[Reroll à faire][Validé][Roub/Barde][H]Altamar Maindargent

Citation :

Nom du compte joueur forum : Altamar
Nom du compte joueur module : dad_barbarian
Nom du perso : Altamar Maindargent
Race : Humain
Sous race : -
Age : 24
Alignement : Chaotique bon
Religion : Respect de toutes les divinités (Edité le 22/06/09)
Classe(s) et nombre de lvl (prévus) : roublard 16 / Barde 3 / Mdo 6 (Edité le 02/12/09)

-Ancêtre (Démon, Céleste, Diable, Fée, etc...) qui est à l'origine des pouvoirs du barde (La magie bardique est un don inné).
Un Ange de Tyr qui s'éprit d'une des ancètre d'Altamar.
https://valdebise.1fr1.net/bg-valides-f71/valideroub-bardehaltamar-maindargent-t26605-15.htm


-L'expression de ce "don" grâce à l'art et à la musique et l'apprentissage de sa maîtrise.

Altamar est capable de produire par le son de sa voix lorsqu'il dit ses contes et par ses dessins des illusions et de déformer la réalité.
Il est cartographe et essaie par un apprentissage constant de renforcer son pouvoir pour plier la réalité à sa volonté par le biais de ses dessins et de ses cartes de plus en plus détaillés.

-L'orientation du barde (instrumental - chant - autre talent artistique) et son apprentissage.

Conte, dessin et cartographie.

Arme de prédilection/domaines/école de magie : Dague ou rapière

Langues : Commun, langue du Val, langage des voleur

Familier/Compagnon animal : -

Ennemis jurés : -

Trait de Caractère : Altamar use de ses charmes pour soutirer des informations quand il le désire. Mais la disparition de son père le hante. Il voudrait qu'il soit fier de lui et de fait cela cause une dualité dans sa personnalité. Au fond de lui, il manque d'assurance et de confiance mais de par le rôle qu'il joue, il se doit de paraître sûr et charismatique pour impressionner.
Il aime porter des vêtements légers et prés du corps pour être assez libre de ses mouvements. De par sa formation d'Ombre (voir BG) il est agile de ses mains c'est pour cela que la cartographie le passionne, le dessin. Il aime se perdre dans des endroits inconnus pour les réduire à une carte, ce qui lui donne le sentiment de maîtriser son environnement.

Description physique : Il arbore le visage d’un jeune homme à qui l'on donnerait le bon dieu sans confession.
Il inspire confiance et sympathie au premier abord. Avenant et de belle apparence et de taille moyenne (1m75), il est bien charpenté tout en restant trés agile.

Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 16
CON : 12
INT : 13
SAG : 8
CHA : 13

Edité le 02/012/09

BG :

Liberté

« Non ! Jamais, je ne le ferais jamais plutôt mourir, cria Altamar à son beau père. Je ne descendrais plus à la cave pendant que vous recevez vos invités dans votre maison.

- Tu feras ce que je te dis, hurla de rage le Seigneur Lestral. Si tu ne te plis pas à ma loi espèce de bâtard je te briserais l’échine.

- Je suis un homme maintenant, renchérit l'adolescent en serrant les poings, je ne me plierais pas à votre bon vouloir. Il vous faudra bien reconnaître que vous avez un fils ou me laisser faire ma vie tout seul.

- Tu es à moi Altamar, cria l’écume aux lèvres le vieil homme en colère, si tu ne comprends pas cela je te tuerais comme je tuerais l’homme qui n’aurait jamais du être ton père. »

Le jeune Altamar reçut ces mots comme un coup de poignard. Certainement que la fureur pu se lire dans son regard car le visage du Seigneur blêmit quelque peu. Le vieux Seigneur en effet était un couard de la plus basse espèce, il n’agissait jamais sans ses hommes de main et se retrouver face à son jeune beau fils plein de haine et de rancœur le faisait frémir. Il avait maintenant dix huit ans et il était d’une agilité extraordinaire. Le Seigneur Lestral par le biais de ruses malfaisantes était arrivé à forcer un paysan à lui donner sa fille qui était d’une beauté magnifique. Mais il n’y avait pas d’amour dans ce mariage. De plus ce seigneur menait une politique de terreur sur ses terres et il n’était pas étonnant qu’il fût la cible de voleur.

L’un d’eux s’introduisit un soir dans la chambre de Dame Lestral en espérant y trouver fortune, mais il y trouva l’amour. La Dame avait entendu du bruit et elle se défendit farouchement tant et si bien que les deux corps se retrouvèrent mélangés au sol. Le roublard surpris par autant de vivacité mais aussi par la beauté de la dame en tomba immédiatement amoureux. La jeune femme, qui n’avait jamais connus l’amour, tomba elle aussi sous le charme. De leur amour secret naquit Altamar. Et à ce moment là commencèrent les ennuis.

Le Seigneur Lestral découvrit toute l’histoire et prenant à sa solde des assassins il fit tuer ce roublard qu’il croyait solitaire. Mais aujourd’hui il n’y avait pas d’assassin pour le défendre, il était seul face à son histoire. Dans les mains d’Altamar luisent deux dagues étincelantes :

« Tu les reconnais monstre, cracha t il au visage du vieux Seigneur. Ce sont celle de mon père. Celle que ma mère a soigneusement cachée en souvenir de lui. Tu vas me laisser partir ou elles serviront à un plus noir dessein que les tiens.

- Je te ferais tuer, lança Lestral. Tu n’iras pas bien loin avec mes assassins à tes trousses, et tu payeras ton outrage de ton sang.

- Qu’ils essaient et ils verront à quel point il faut se méfier de moi.

- Pense à ta mère, repris d’un air sournois le Seigneur soudain confiant.

- Ma mère n’est plus ici, elle est en sécurité et tu ne la retrouveras jamais. Crachant au sol Altamar sourit.

- Espèce de maudit. Le visage du vieil homme pris au piège se déforma de colère en se voyant prisonnier de la situation. »

Sur ces entrefaites, Altamar se saisit d’un sac et sautant par la fenêtre qu’il avait laissée ouverte, il s’enfuit dans la nuit de cette maison de malheur. Plongeant dans l’obscurité, il entendit les aboiements des chiens que l’ont venait de lâcher dans la propriété. Les assassins de son beau père étaient à sa poursuite. Il courut jusqu’à en perdre haleine dans la nuit noire, serrant dans ses mains ses deux dagues, ultime souvenir de son père. Mais la vie réserve des surprises et les assassins eurent tôt fait de le rattraper et de l’acculer dans un coin propice des bois. Ils étaient une bonne douzaine, des soudards de la pire espèce, homme qui ne pense qu’au poids de leur bourse et commettant les pires méfaits pour une pièce d’or.

Mais il n’était pas dit que la chance abandonnerait Altamar. Alors qu’il se voyait perdu, il sentit une main sur son épaule. Un homme de forte stature était apparut derrière lui sans aucun bruit à la surprise de tout le monde.

« Altamar, je te cherchais, ta mère m’a prévenu que tu étais en danger. Je suis un ami de ton père. Ne t’inquiète pas tout va aller pour le mieux.

- Pour le mieux, renchérit, un des assassins qui semblait être le chef de bande.

- C’est bien ce que j’ai dit repris l’homme mystérieux. Et vous feriez mieux de partir avant qu’il ne vous arrive malheur. »

Les hommes rirent à gorge déployée tant l’issus du combat semblait certaine pour eux. Mais leur hilarité fut de courte durée quand ils virent de leurs yeux ébahis, l’homme disparaître comme par enchantement. Ils se préparèrent à mettre fin aux jours d’Altamar. Mais avant d’avoir pu faire le moindre pas, une dizaine gisait déjà au sol, complètement sonné. Seul le chef de la bande et son second était encore debout ne comprenant absolument rien. Altamar lui non plus ne semblait pas suivre, pourtant il lui sembla percevoir plusieurs bruissements dans l’air.

Les hommes de l’ombre apparurent alors un à un. Alors au soulagement du jeune fuyard, les hommes restant debout détalèrent comme des lapins. Le colosse s’approcha de lui et lui tendit la main.

« Je suis Kaël dit il doucement. Ton père m’a parlé de toi, viens nous allons te prendre avec nous et tu seras en sécurité. Ta mère te remercie de l’avoir protégé et elle a suivi tes instructions. Elle c’est enfui chez une de ses tantes comme tu le souhaitais.»

Abasourdit, Altamar suivit sans rien dire. Il apprit plus tard qui était son père. Ce n’était pas un simple voleur mais un membre respecté d’une grande Guilde de voleur et d’espion nommée l’Ombre, un puissant service de renseignement qui avait un réseau étendu en Eauprofonde. Il ne su jamais comment il avait été sauvé cette nuit là. Kael le prit avec lui et le considéra comme un fils. Il lui enseigna tout ce que lui-même savait selon les dernières volontés du défunt père d’Altamar. Ainsi Altamar à l’aube de sa seizième année devint à son tour un apprenti Ombre.[u]

(Edité le 22/06/09)

Nouvelle vie.

Quelques années plus tard, deux ans pour être précis, il fut décidé de mon adoption par Kaël et sa femme Mae. Nous vivions alors dans la banlieue de la grande Eauprofonde. J’apprenais auprès de mon père le beau métier de menuisier le jour mais la nuit j’apprenais celui des montes en l’air. Une mission devait un jour appeler Kaël dans la maison d’un riche seigneur pour y dérober des documents d’une grande valeur. Certainement qu’il fut trahis ce jour là car jamais on ne le revit. Et la trahison fut telle que les Ombres qui œuvraient avec lui disparurent elles aussi tour à tour. On ne sait pas ce qu’il advint de cette guilde et personne ne sut jamais combien de gens elle comptait. Mais à compter de ce jour les Ombres s’évanouirent comme si elles n’avaient jamais existé et je cessais à partir de ce moment toutes activités nocturnes.

Ainsi donc il fut décidé que notre maison familiale ainsi que le petit commerce seraient vendues. Mae avait pris cette sécurité pour me mettre à l’abri. Mais elle était rongée par le chagrin. Un soir nous avons eut une très longue discussion, ponctuée de nombreux sanglot, la mort de son mari avait laissé un vide que je ne pourrais pas combler m’expliqua t elle. Elle prit donc le parti de se lancer dans un long voyage. Profitant de ce pécule inespéré, elle réalisa ce qu’elle n’avait jamais pu faire mariée. N’ayant qu’un enfant - moi - elle partit en pèlerinage et me laissa alors chez un oncle étrange et mystérieux. Un demi-frère à mon père adoptif ou quelque chose comme cela je crois. Et étrangement je m’habituais assez bien à cette nouvelle vie.

Il avait une toute petite échoppe dans une petite ruelle d’Eauprofonde où il vendait des livres aux rares clients qui avait l’habitude de venir fouiner. Clients qui, soit dit en passant, étaient aussi bizarres que cet oncle. Il m’apprit à tenir le magasin les matins d’ouvertures car il était très souvent absent. Livré à moi-même je passais mon temps entre les bois des environs à m’occuper de mille façons et la bibliothèque de mon oncle où je dévorais tout les livres que je trouvais à mon gout.

Je ne tardais pas à découvrir que cet homme qui m’était si inconnus était en fait lui aussi un voleur bien particulier et qu’il avait une passion pour les livres rares. Ce qui expliquait d’ailleurs ce grenier qu’il avait aménagé de nombreuses étagères et où l’on trouvait de nombreux ouvrages qu’il ne comptait pas vendre. Alors que j’étais absorbé sur le toit par une soirée étoilée à me perdre dans mes songes, je le vis entrer dans sa maison par une lucarne dérobée que je n’avais jamais remarqué. Je patientais un moment et je me décidais à aller l’épier. Mais alors que je passais ma tête par la petite fenêtre où je l’avais vu disparaître, une main puissante m’empoigna par la capuche et je me retrouvais sur le sol d’une petite pièce que je n’avais jamais vu.

« C’est donc toi Altamar … Me lança-t-il. L’espace d’un instant je pensais que j’étais pris. Mais pourquoi n’es tu pas au lit bon sang. »

Interloqué je ne pus tirer un son de ma bouche. Je venais d’être projeté avec force sur le sol et la douleur qui me piquait les fesses me fit monter les larmes aux yeux. Il se mit à rire doucement et reprit :

« Allez gamin, ne pleurniche pas, ce n’est rien, tu furètes partout dans cette maison, de toute façon tu aurais finis par savoir ce que je fais. Approche-toi un peu. Et joignant à sa voix un geste de la main il m’invita à venir prés de lui. »

Il posa sur un petit secrétaire un objet enveloppé d’un chiffon et je m’approchais doucement essuyant mes yeux du revers de ma manche droite et me frottant les fesses de la main gauche.

« Tu vois Altamar, l’érudition et la connaissance ne sont pas réservé qu’au sage et à une élite, mais ça personne ne veut l’entendre. Alors je m’efforce de remettre de l’ordre dans tout cela à ma façon. »

Il déroula le chiffon et en fit sortir un sublime grimoire à la couverture en cuir finement travaillée et enchâssée de pierre précieuse.

« Les livres sont le chemin que doit prendre l’âme pour atteindre la sagesse, me dit il en souriant. C’est ce que l’on me répète souvent. Mais ce sont des foutaises. Les livres servent à apprendre et ils sont pour tout le monde. Ils ne sont pas écrits pour rester dans des coffres mais pour être utilisé. »

Le ton qu’il employa ce soir là était passionné et émouvant. Il n’en fallut pas plus pour me convaincre.

Il m’enseigna son art de la dissimulation et m’appris à apprivoiser les ombres complétant ainsi la formation que m’avait donné mon père adoptif. Il me guida vers l’étude des cartes et je devins moi aussi un adepte de la cartographie, jurant à mon seul ami – un rat des champs – qu’un jour je dresserais moi aussi des cartes des contrées les plus reculés. Le temps passa et lorsque je fus en âge de m’occuper seul de sa petite boutique il me légua toutes ses possessions et il rejoint ma mère adoptive dans son étrange voyage. Pour ma part je me décidais donc à reprendre sa mission à mon compte et à compléter ma formation de « collectionneur de livre » par ma propre expérience.

Coucou,
Avant toute chose j'aimerais avoir une petite précision. Comptes tu tout faire en évolutif ou seulement la cdp éclaireur ménestrel?

Pour la partie barde:

L'art et la magie bardique ne sont pas abordées. Ton personnage a bien un attrait pour la connaissance, mais on ne ressent pas que ton personnage est un artiste. Le barde se focalise sur son art ou l'expression et ses productions artistiques pour produire de la magie.
Il faut donc parler de cet aspect artistique et de la magie. Comment envisages tu la classe barde?

Quelques détails:
-Maindargent est en effet le nom d'un personnage qui a fait partie des Ménestrels. Je trouve la coïncidence un peu forte. Pourrais tu réfléchir à un autre nom?

-pas très important mais quand même: le premier père, l'elfe qui s'appelle Parménion dans ton récit: Parménion est un personnage historique. Qui plus est j'ai un doute sur le fait qu'un elfe se livre à des gestes aussi bas, comme un caïd.

-La guilde de voleur nommée l'Ombre dont Kael fait partie est-elle LA guilde des Voleurs de l'Ombre décrites dans la bibliothèque? (je sais ça parait con comme question xD)
Il faut savoir que c'est une guilde maléfique qui se livre à toutes sortes d'action mauvaises. Si c'est bien de cela qu'il s'agit cela pose un problème avec ton récit.
Si ce n'est pas la même, mais une organisation que tu as imaginé, il vaut mieux changer le nom. Une guilde de voleur ne prendrait pas un nom proche d'une organisation aussi puissante, sans être automatiquement associée à celle-ci.

-Tu indiques qu'il est "sans" religion. Ton personnage est il athée?

N'hésite pas à poser des questions si tu as un soucis.

Citation :

Comptes tu tout faire en évolutif ou seulement la cdp éclaireur ménestrel?

Au plus je réfléchis, au plus j'en discute, et au plus je me dis que je ne sais pas. Le conseil que j'ai reçus le plus souvent c'est de faire Roublard et Barde pour associer les activités d'exploration à l'art du dessin. Je pense qu'un final je vais laisser tomber la compétence Éclaireur Ménestrels, car ça ne m'empêchera pas de jouer le Rp d'un Ménestrel.

Citation :

Maindargent est en effet le nom d'un personnage qui a fait partie des Ménestrels. Je trouve la coïncidence un peu forte. Pourrais tu réfléchir à un autre nom?

Pour ce qui est de tous les noms, n'ayant pas une connaissance des RO très poussée, je dois t'avouer que je croyais vraiment avoir inventé ça.
J-ignorait que Maindargent était le nom de Ménestrels et que Parménion était un Seigneur qui existait déjà.

Depuis des années maintenant, je joue un personnage qui s'appelle Altamar Maindargent. Dans différentes place de Rp (même si ce n'est pas de bonne référence) : serveur Rp de WoW, serveur Rp du Seigneur des Anneaux, Jdr papier. C'est un personnage qui a une histoire et que je joue avec ce nom pour des raisons bien particulières.

Si ça ne dérange pas je veux bien changer Parménion mais garder Maindargent.

Citation :

le premier père, l'elfe qui s'appelle Parménion dans ton récit: Parménion est un personnage historique. Qui plus est j'ai un doute sur le fait qu'un elfe se livre à des gestes aussi bas, comme un caïd.

C'est vrai je m'étais fait la réflexion, puis d'autre en lisant mon BG me l'on dit aussi. Je pensais changer cet elfe en un Seigneur humain standard.

Citation :

- Tu es à moi Altamar, cria l’écume aux lèvres le vieil homme en colère, si tu ne comprends pas cela je te tuerais comme je tuerais l’homme qui n’aurait jamais du être ton père. »

Ce sera certainement plus crédible. J'avais seulement oublié dans ce passage de supprimer l'allusion à un elfe.

Citation :

La guilde de voleur nommée l'Ombre dont Kael fait partie est-elle LA guilde des Voleurs de l'Ombre décrites dans la bibliothèque? (je sais ça parait con comme question xD)
Il faut savoir que c'est une guilde maléfique qui se livre à toutes sortes d'action mauvaises. Si c'est bien de cela qu'il s'agit cela pose un problème avec ton récit.
Si ce n'est pas la même, mais une organisation que tu as imaginé, il vaut mieux changer le nom. Une guilde de voleur ne prendrait pas un nom proche d'une organisation aussi puissante, sans être automatiquement associée à celle-ci.

Non rien à voir. Je me disais que ça faisait classe d'appartenir à une Guilde qui se nommerait ainsi, sans savoir qu'il y avait déjà une Guilde qui utilisait ce nom. De plus cette Guilde, les Ombres a disparut après la trahison qui amena la mort de Kaël.

Soit dit en passant Kaël était le personnage d'un collègue de Rp sur le premier serveur Rp de NWN où j'ai mis les pieds. C'est lui qui m'a appris pas mal de ficelle du jeu et du Rp sur un Module. Avant d'arriver sur ce Module en 2004 je faisais du Rp sur un site de RP en ligne qui s'appelait la Dragonnerie. C'était un sacré changement. Kaël Gantdevelours, c'est de bon souvenir et je voulais en laisser une trace dans un de mes RP.

Citation :

Tu indiques qu'il est "sans" religion. Ton personnage est il athée?

Non, c'est seulement qu'au vu du grand nombre de divinité qu'il y a il a préféré la solution de facilité et ne pas en choisir une en particulier, mais toutes les respecter.


Voilà, j'espère avoir été clair dans mes réponses. Et merci beaucoup pour ton aide.

En effet tu peux tout à fait envisager de devenir ménestrel sans avoir la classe éclaireur ménestrel.

Bon pour le nom Maindargent, en effet cela peut être un nom courant dans féerun.

Oki pour le changement de race du faux père elfe>humain.
En fait Parménion est d'après Wikipédia l'un des officiers de Philippe II de Macédoine puis de son fils Alexandre le Grand.

Pour la guilde, encore une fois ce n'est pas un détail très important, mais si tu cherches un nom classe, il y en a énormément qui peuvent évoquer "l'ombre", l'obscurité, le secret.

Pour la religion, il vaut mieux indiquer qu'il prie ou respecte toutes les divinités, plutôt que d'écrire qu'il est sans religion. Cela évite la confusion.

Je te repose la question, je me suis mal exprimé:

Comptes tu faire un BG évolutif pour Barde et Roublard?

Ce que j'ai marqué sur la magie bardique est toujours valable pour la validation de Barde:
Il faut montrer comment cet apprentissage de l'art (du dessin dans ton cas) l'a amené à découvrir la magie qui existe en lui, et comment il a appris à la maitriser.

N'hésite pas à poser d'autres questions.

Citation :

Bon pour le nom Maindargent, en effet cela peut être un nom courant dans féerun

Ca déja c'est vraiment bien. j'aime beaucoup ce nom. Je m'y suis attaché. Merci.

Citation :

En fait Parménion est d'après Wikipédia l'un des officiers de Philippe II de Macédoine puis de son fils Alexandre le Grand.

Je le changerais par "Lestral", nom d'invention j'espère. (mise à jour prévue le 22/06/29)

Citation :

Pour la guilde, encore une fois ce n'est pas un détail très important, mais si tu cherches un nom classe, il y en a énormément qui peuvent évoquer "l'ombre", l'obscurité, le secret.

Ca c'est tendu comme histoire ^^. Les Lames de l'Ombre. La Face Cachée (de la Lune lol). La Main Obscure. Les Ombres d'Eauprofonde. etc ect. je sais pas trop. Avec une préférence je pense pour Les Ombres d'Eauprofonde sauf que je trouve que ça fait un peu enfantin comme nom.

Oui j'aurais souhaité qu'il y a ait Ombre dans le nom pour que le personnage puisse se nommer une "Ombre".

Citation :

Pour la religion, il vaut mieux indiquer qu'il prie ou respecte toutes les divinités, plutôt que d'écrire qu'il est sans religion. Cela évite la confusion.

Bien. Je rajouterais : Respect des divinités. (mise à jour prévue le 22/06/29).

Citation :

Comptes tu faire un BG évolutif pour Barde et Roublard?

Ce que j'ai marqué sur la magie bardique est toujours valable pour la validation de Barde:
Il faut montrer comment cet apprentissage de l'art (du dessin dans ton cas) l'a amené à découvrir la magie qui existe en lui, et comment il a appris à la maitriser.

Oui je pensais faire un BG évolutif Roublard --> Barde. Mais je doute fortement. "Devenir" Barde demande de trouver un Maître. En trouver un dans le jeu va être assez difficile pour moi. Je pense que je vais plutot tenter de remodifier mon BG et d'inclure l'apprentissage d'Altamar. Ainsi, en arrivant au Val, il sera déja Apprentit Barde. J'aurais encore à trouver un Maître peut être mais j'aurais plus de temps je pense.

Je pourrais ainsi tenter d'expliquer le lien qui l'unit à ses création.

Mais c'est la première fois que je me livre à ce genre d'exercice et j'ai un peu du mal à exprimer à l'écrire tout ce qui est d'essence divine ou magique. Une sorte de blocage ou je sais pas quoi. J'avais le même problème quand je faisais du Rp écrit avec mon prêtre pour décrire les sorts ou prière de combat.

J'ai un peu du mal à comprendre comment fonctionne le pouvoir des Bardes alors que ça m'interesse vraiment. Donc je tente de me documenter sérieusement.

Merci pour ton aide.

Découverte de ma Carte Intérieure.

La petite ruelle où l’on trouve ma petite échoppe, « La Plume Enchantée, n’était pas très fréquentée et ce n’était pas non plus une rue passante. Si on voulait vraiment trouver un livre dans cette boutique, il fallait être un connaisseur à ça arrangé bien mes affaires. J’avais tout les loisirs de m’adonner à mes activités préférées. La nuit m’appartenait, je me faufilais sur les toits d’Eauprofonde à la recherche de riche demeure où se trouvaient de luxueux ouvrage que j’ajoutais à ma collection. Les gens ne sont pas bien précautionneux avec leurs livres et rares sont ceux qui les protègent où les enferme et d’ailleurs ce n’est pas forcément ce que je recherche. L’occasion fait le larron dit on et c’est le plaisir de délester ces riches, imbus de leurs possessions.

A l’aube, lorsque le soleil commence à pointer aux portes de la ville, je contemple déjà mes rapines nocturnes, et puis je vais me coucher jusqu’au début de l’après midi. Ensuite, vers quatorze heures, j’ouvre ma petite librairie et je laisse les rares curieux s’émerveiller de leur trouvaille. Mais depuis quelques semaines, à la même heure, vers dix sept heures, une petite vieille entre tous les jours. Elle me salut poliment, m’observe une poignée de secondes, fait le tour des rayonnages, puis ressort en disant au revoir. Et ce manège continu sans qu’elle ne semble vouloir acheter quoi que ce soit, j’en suis même presque à me demander si elle veut me demander quelque chose de particulier, si elle-même n’est pas une voleuse ou encore si elle n’a pas une quelconque idée farfelue derrière la tête.

On était Mercredi quand cela se produit. La petite vieille n’était pans encore venue alors qu’il était plus de dix huit heures. Et je me mis à me demander s’il ne lui était rien arrivé. Mais quelques minutes plus tard elle arriva, bien plus souriante et enjouée qu’à l’accoutumée. Elle fait le tour des étagères après m’avoir salué comme d’habitude et moi je me dis qu’après son départ je vais fermer. Ce soir je vais aller dans une grande bâtisse que j’ai repérée il y a quelques jours. Alors que j’étais à moitié absorbé entre la lecture d’un parchemin et mes pensées, elle c’est approchée de moi sans bruit, comme si elle avait glissé sur le sol. Juste un effleurement me parvint aux oreilles quand elle fut dans mon dos. Elle attend que je me retourne je le sens. Je ne sais pas encore ce qu’elle veut mais de toute façon qu’est ce qu’elle peut me faire ? Je fais volte face et lui sourit. La petite mamie me regarde, les yeux brillants de malice, exaltée par une idée qui lui trottait depuis un moment dans la tête, un visage tout fripé par le soleil et une vie de labeur qui inspire la confiance. Je dois être surpris de la voir si proche de moi, et je me demande comment elle a fait pour que je ne l’entende pas et que je ne la sente pas arriver. Oui, je dois faire une drôle de tête et je le vois à sa mine réjouit.

Devant mon expression de surprise, elle tend ses mains en avant en me faisant un clin d’œil. Ses paumes sont pleines de bouts de papier jaunis. D’un signe de tête elle m’intime de faire de même et devant ma méfiance elle me dit :

« Je connais tes activités mon petit. Je suis une de tes voisines et je connais tout de ce quartier. Le soir je te vois sortir et rentrer, tu sais à mon âge on ne dort pas beaucoup. Bon écoute, ce papier, j’y ai écrit la recette d’un ragout mais je l’ai déchiré sans faire attention … »

Voyant que je ne comprends toujours pas elle se rapproche de moi et s’adosse comme moi au comptoir du magasin, continuant à me dire :

« Dis moi mon grand, tu va bien trouver un moyen de m’aider à recoller tout ça non ? En prime je te réserve quelque chose qui piquera ta curiosité j’en suis sure. Une surprise je te dis. »

Avec sa dernière remarque elle me décoche un petit coup de coude dans les cotes sans que je comprenne cette étrange familiarité qui vient de s’installer entre nous. Et puis elle dépose ses petits bouts de papiers doucement dans le creux de mes mains en me fixant intensément du regard, ses mains se referment sur les miennes et une étrange énergie se diffuse de ses mains vers les miennes. Je ne sais pas ce qui est en train de se passer mais j’ai confiance en elle, c’est bizarre :

«.J’habite deux maisons à coté de la tienne, rajouta t elle, quand tu as finis ramène moi ça. Je suis Madame Rose. N’en perd pas hein ! Je compte sur toi jeune homme. »

L’étreinte de ses mains se relâche et je suis déboussolé. Quel est donc cet étrange pouvoir de ce frêle petit bout de femme. Je me sens à la fois anxieux de ne pas savoir mais excité de me lancer dans ce petit défi. Pourtant, je ne devrais pas ressentir cela, après tout ce n’est qu’une simple recette de cuisine, ce n’est qu’un vieux bout de papier comme tant d’autre. Avec précaution, je me rends dans mon bureau de réfection à l’étage de ma boutique, enserrant comme un trésor les bouts de papier déchirés. Je les dépose sur mon plan de travail, où chaque chose à une place bien précise, il ne faut en effet dans mon métier ne pas laisser de place à l’imprévu je pense. J’essai de reconstituer comme un puzzle cette recette et déjà je peux dire que je ne connais pas cette langue mais que je connais ces caractères.

Après bien des heures de nuit passé à me creuser les méninges pour recoller ces morceaux éparses, je dois bien me rendre à l’évidence. Conserver l’intégrité du texte tout en raccommodant le tout ça risque d’être difficile. Je dépose une feuille de parchemin vierge, l’enduit d’une colle végétale faite à base de résine de pin mélangée à de l’eau et à de la farine, et j’essaie de faire doucement cette reconstitution. Une fois l’opération terminé, je prends une lourde plaque de verre que je dépose délicatement dessus, en espérant que cela réussisse. En attendant, je me sers un verre de vin, une bouteille que j’ai ramené d’une de mes virées nocturnes et je dois dire que pour choisir le vin ces nobles n’ont quand même pas leur pareil. Assis sur le toit, adossé à une cheminée je sirote ce breuvage divin, dans une main mon verre et dans l’autre la bouteille, le regard perdu dans les étoiles en train de repenser à l’immensité du ciel et me disant que chaque étoile pourrait représenter une pierre précieuse qui pourrait tomber dans mon escarcelle.

Une heure ou deux et quelques verres plus tard aussi, je redescends sur terre et décide d’aller admirer mon travail. Et là oh surprise ! Lorsque je relève ma plaque de verre, les morceaux de papier n’ont absolument pas collé et bien au contraire, ils sont même totalement imperméables à ma colle. Je me passe la main dans les cheveux, et au passage je me mets pleins de cette satanée glu dedans, maugréant comme un enragé parce qu’il va maintenant falloir que je me lave à l’eau chaude pour que ça parte. Je constate, en regardant d’un autre angle mon travail, qu’à la lueur de la bougie les bouts de papier semblent refléter la lumière comme si on les avait enduit d’un vernis ou pire encore si ce n’était pas une simple recette de cuisine mais un parchemin protégé par de la magie. Ma curiosité fut encore plus attisée par cette découverte, je décide alors de relever minutieusement les caractères incompréhensibles qui étaient entiers et visibles complètement et je sorti de nombreux livres sur une autre table où je pourrais trouvait à quoi ils correspondaient.

Au petit matin je me réveillais, l’esprit embrumé par une nuit bien alcoolisé et un travail acharné, sans toutefois avoir trouvé la réponse qui me convient. Sur la table j’ai étalé des tas d’ouvrage différent qui parle de runes magiques et de langues diverses et variées. Pour la majorité de ces livres je ne comprends pas une once de ce dont il est parlé. Et puis, alors que mon esprit s’éveille et que je m’étire, une idée pointe dans ma tête. Et si je m’étais fait piéger par cette petite dame ? Si en fait elle avait fait tout ça dans je ne sais quel but ? Peut être que ce parchemin était protégé par un glyphe de garde et qu’une fois recomposé il m’aurait explosé à la tête, après tout je n’étais pas censé m’y connaître en magie. Il me fallait ravaler mon orgueil et lui rendre ce travail. Je n’aurais qu’à dire que ça dépasse mes compétences, après tout je ne voyais vraiment pas pourquoi insister davantage. Ma décision fut prise. Je ramasser délicatement les moreau de papier, les nettoyais avec un petit pinceau et les déposais dans un petit sac en papier.

En début d’après-midi, je ferme la boutique et me rends chez Madame Rose, comme elle me l’a dit elle n’habite vraiment pas loin. Je frappe à la porte et comme si elle m’attendait déjà elle ouvre dans la seconde qui suit :

« Et alors, ça y est ? Tu as tout recollé Altamar ? dit-elle avec un sourire mystérieux.

- Humm … J’avale ma salive avant de répondre. Disons que je n’ai pas les connaissances requises.

- Un homme qui reconnaît ses limites ? Intéressant. On va pouvoir faire un bout de chemin ensemble alors je pense mon petit bonhomme, dit elle. »

Le manque de sommeil associé à ma curiosité maladive fit que je la suis sans me faire prier. Elle m’emmène dans une grande bibliothèque et je suis étonné de trouver une pièce comme celle la dans la maison de cette femme. Je n’aurais jamais douté un instant trouver autant de livre dans cette maison et en observant de plus prés la décoration je me dis qu’à coté de chez moi il y avait quelqu’un de riche qui se cachait parmi les gens d’humble condition. Elle s’assoit à un des bureaux, la pièce faisant une trentaine de mètres carrés, il y en a plusieurs et tous bien rangés mais comme en instance d’une recherche en cours. Elle me fait signe de m’asseoir en face d’elle. Elle retire prestement les bouts de parchemin et les place devant elle avec une rapidité d’exécution déconcertante. On aurait dit qu’elle avait déjà répété cette opération de nombreuses fois. Elle me sourit en voyant un petit résidu de colle, mais elle s’abstient de faire un quelconque commentaire. Elle sort d’un tiroir, un petit pot qu’elle pose à sa droite. Il se dégageait une lueur rosé de la poudre qu’il contenait, c’était sans nul doute une substance magique. Elle l’ouvre, y plonge sa main, et en ressort une pincée qu’elle saupoudre sur l’ensemble des morceaux de parchemin. La réaction fut rapide, elle récite une phrase, mais je dirais plus qu’elle chanta la phrase, et une lumière se dégage de chaque particule de poudre, aveuglante, on ne peut pas la soutenir, puis elle s’affaibli jusqu’à disparaître. Je me frotte les yeux, je n’en reviens pas, le parchemin est reconstitué. J’avais déjà vu de la magie avant ce jour, mais celle-ci je ne connaissais pas. Je reste interrogatif.

(suite)


« Et voila. C’est fait, dit elle en souriant. Je me demandais, Altamar, si en plus de tes dons de monte en l’air, tu en avais d’autres. Mais il me semble que tu n’as pas reçus ce genre d’enseignement, n’est ce pas ?

- Non, effectivement. Je n’ai pas eu ce loisir mais j’ai appris d’autres choses. Je réponds avec un ton fier.
- Voyons mon petit tu n’as pas à te justifier tu sais. Surtout auprès d’une vieille femme comme moi. »

Je me sens gêné de ma réaction stupide alors qu’elle n’a pas lieu d’être. Et je m’apprête à me lancer dans des excuses quand elle renchéri :

« Aujourd’hui j’aimerais faire quelque chose pour toi. Mais sache qu’il faudra que tu en paie le prix mon petit. Elle marque une pause m’observant avec gravité et continue. Je suis une barde, du moins je l’étais, enfin je suis une vieille barde on va dire. Une grannnnnde artiste. Je chantais, je dessinais et j’avais bien d’autre occupation. J’ai acquis ces richesses très tard, quand je me suis mariée. Oui, oui, je sais je me suis attaché à un homme et dés lors j’ai laissé de coté ma vie de vagabondage, mais j’étais heureuse. Et puis il a disparut, emporté par la maladie, alors j’ai repris le court de ma vie. Je suis vieille et je n’ai pas d’enfant pour m’occuper de moi Altamar. Alors voila ma proposition. »

Ses yeux bleus semblèrent s’embraser à ce moment là et elle plongea en profondeur son regard dans la mien comme pour jauger mon âme.

« Je vais essayer de te transmettre ce que j’ai appris et toi en contrepartie tu accompliras mes dernières volontés. Elle appui sur ces derniers mots.

- Mais je … Je ne peux pas finir ma phrase.

- Je ne te laisse pas le choix Altamar. J’ai vraiment besoin de toi. Il faut que tu accepte. Je t’apprendrais la magie Bardique et elle te servira dans ton métier. Tu dessineras avec mon aide des cartes que tu imprégneras de ta magie. S’il te plait ne me dis pas non. »

Elle est si fragile, comment lui dire non. C’est ce qu’il y a dans ma tête quand je l’entends, je ne peux pas lui dire que j’ai d’autres projets et de toute façon ce n’est pas vrai alors pourquoi mentir.

« Je suis d’accord. Mais je ne vois pas comment vous allez enseigner à un bougre comme moi quoique ce soit.

- Tu es déjà un artiste mon petit. Tu dessine de bien belle carte, il ne te suffit plus qu’à fouiller au fond de toi ta carte intérieure qui te permettra de suivre le chemin jusqu'à la magie. Mais avant cela vient avec moi on va sceller notre entente avec un breuvage de ma composition. »

On se dirige dans un petit salon, elle me désigne un fauteuil et sort une vieille bouteille au nectar très odorant. Elle nous sert deux verres et à la première gorgé je me dis que j’aurais du réfléchir avant d’accepter de boire cet alcool qui pourrait décaper une vieille lame rouillés. Les heures défilent et elle me raconte sa vie en détails, elle m’assaille de question, elle veut tout savoir sur moi. Comme deux vieux amis qui se seraient perdus de vue depuis des décennies on se livre nos vies. Enfin, elle m’explique ce qu’elle attend de moi. Lorsque ses jours seront arrivés à leurs fins, elle veut que je l’enterre dans une clairière particulière des bois de Luskan, là ou elle a rencontré son défunt mari. Puis je devrais faire don de la maison à un orphelinat et je devrais revendre ses possessions et donner l’argent pour les veuves d’Eauprofonde. Ce sera à moi de trouver comment m’y prendre, mais j’ai déjà mon idée sur la manière à adopter. Enfin, elle veut que je conserve les livres et sur cela elle est intransigeante, je cède donc et accepte.

Pendant trois ans, oui trois belles années, elle m’apprend à trouver en moi la magie de création. Je maitrise de mieux en mieux cet art qui me permet d’un coup de crayon de dresser la carte de certain lieux que j’ai vu, le portait d’une créature que je ne rêverais plus ou le visage d’un garde parmi d’autres, de le détailler et de le saisir sur le vélin comme si je saisissais une vie. Nous promenons dans les forêts et les bourgs à l’entour, et elle m’apprend tout ce qu’elle peut, tentant de déverser en moi le plus possible de sa connaissance. J’ai tout laissé en pause chez moi. Ma boutique est fermée et mes activités sont suspendues. De toute façon personne n’attends après moi, j’ai mis de l’argent de coté pour plusieurs vies et surtout je prends plaisir à voir ma progression.

Au bout de ces trois ans, Madame Rose, Eugénie de son prénom, ne peut plus autant donner que ce qu’elle voudrait. Elle se fatigue plus vite et doit se reposer souvent. J’essaie de m’occuper le plus possible d’elle malgré ses réticence, et mon affection a tôt fait de l’emporter sur son caractère. Un matin, alors que je lui monte son petit déjeuner, je la trouve endormie. Elle ne se réveillera plus. J’ai passé presque quatre années avec ce petit bout de femme a qui la vie n’a pas toujours sourit mais qui a su rester fort. Je pleure de nombreux jours avant de me décider à respecter ses dernières volontés.

La clairière est occupée par des bandits. Mais pas pour très longtemps. Je les empoisonne tous une nuit avec une poudre hallucinante et ils fuient tous dans la nuit croyant que leur camp est hanté par des esprits, ils ne reviendront pas je m’en assurerais. C’est très facile. Passant quelques jours à rendre le coin plus charmeur, je finis par y enterrer Eugénie. Je m’assois sur un rocher et dessine l’endroit. Sur mon dessin, je rajoute une brume épaisse et des visages de spectres qui en sortent. La brume commence à monter de la terre, et bientôt le hululement des spectres se fait attendre. La clairière est désormais protégée par ma magie et tant que la carte restera intacte la protection sera active. Il faudra le vouloir pour venir profaner cette tombe.

Le lendemain, le responsable de l’orphelinat de Luskan trouve une grosse bourse sur son chevet. J’y ai aussi déposé un mot :

« Monsieur.

Ceci est le don d’une mourante, comme j’ai pu m’introduire jusqu’à vous pour vous le donner, je pourrais aussi m’introduire jusqu'à vous pour vous punir si l’utilisation que vous faites de cette somme n’est pas en faveur de l’orphelinat. »

Quelques jours plus tard, les enfants ont tous de nouveaux habits, de nouveaux jouets, des spectacles sont prévus pour de longues périodes. Le responsable a trouver l’acte de propriété de la maison de ma petite Dame Rose, il l’a vendu et c’est servi de l’argent de manière honorable. Eugénie serait fière de moi.


C’est le tour des veuves de Luskan. C’est plus long que ce que je pensais, mais je finis le tour en quelques semaines. Je rentre enfin chez moi. J’ai entassé comme je pouvais tout ce qu’il y avait chez Eugénie et qu’elle m’a donné, mais voir tout cela me fait trop penser à elle. J’étouffe. Il me faut de l’air, partir d’ici, je me suis trop attaché. Je vais retourner aux alentours de Luskan pour commencer mes œuvres peut être que je pourrais en faire profiter certain moyennant un échange de connaissance. Je ferme ma boutique, et je ne le fais pas à contrecœur étrangement. Je rajoute sur la porte une pancarte « congé annuel », j’ajuste ma cape et je file prendre mes quartiers dans la taverne du coté du port de Luskan.

(Terminé)

Citation :

Coucou, un élément gênant est que ton personnage ne touche visiblement pas à la musique. Pourtant les compétences du barde sont quand même basées sur le chant. Donc il faudrait justifier du chant du barde quelque part, c'est une capacité inhérente de la classe.

Oui mais après avoir lu, relue et rerelue les informations sur le Barde que j'ai trouvé sur le Forum voila ce que je peux dire :

Citation :

Profil: La magie des bardes provient directement de leur âme, pas d'un grimoire. Ils ne peuvent lancer qu'un nombre limité de sorts, mais ils le font sans avoir à les choisir ou les préparer à l'avance. Ils ont d'avantage recours aux enchantements et aux illusions qu'aux évocations destructrices que préfèrent nombre de magiciens et d'ensorceleurs.
Leur musique et leur poésie leur permettent également d'utiliser la magie. Ils peuvent encourager leurs alliés, fasciner leur public, ou contrer les effets magiques sonores.

La poésie est considérée aussi comme la chanson. Je pensais comme j'en ai parlé sur le forum que mon personnage pourrait grâce à son charisme encourager par ses paroles ses compagnons ce qui correspondrait au chant du Barde.

De fait je vais faire comme prévu : des contes, des légendes, des histoires, des cartes, des souvenirs, de la magie, ect ect ...

Citation :

Devenir un Barde
En plus des sorts, un Barde crée de la magie avec sa musique et sa poésie. Il peut encourager ses alliés, impressionner ses spectateurs, et contrer les effets magiques qui reposent sur la parole ou le son. Les Bardes partagent certaines compétences des Roublards, bien que ce ne soit pas de manière aussi approfondie que les Roublards. Un Barde écoute autant les histoires qu'il les raconte, il possède donc une vaste connaissance des évènements locaux et objets importants.

Citation :

Caractéristiques particulières :
Musique de Barde : Une fois par jour par niveau de Barde, un Barde peut utiliser la chanson ou la poésie pour produire des effets magiques sur les personnes autour de lui (y compris lui-même généralement, s'il le souhaite). Le nombre de points du Barde dans sa compétence Représentation, et dans certains cas son niveau de Barde, détermine quels chants de Barde il peut utiliser. La Musique de Barde dure 6 rounds, sauf indication contraire.

Je pense que toutes ces citations tirées de la description du Barde pourront apporter de l'eau à mon moulin et me permettre de ne pas faire un Barde musicien mais plus quelque chose comme ça :

Citation :

Maître de la connaissance
La spécialité: Le chroniqueur / Historien.
Beaucoup de maîtres de la connaissance sont des voyageurs qui errent sur les terres et qui cherchent de grands contes historiques et des faits en rapport avec les peuples. Pour gagner de la substance dans leur histoire, les maîtres de la connaissance partent à l’aventure. Contrairement à beaucoup d'autres aventuriers, les maîtres de la connaissance ne cherchent pas simplement la richesse ou la magie. Ils cherchent plutôt une nouvelle légende ou un conte. Les maîtres de la connaissance sont les premiers à ouvrir de gros volumes anciens, lire les runes sur les murs et enregistre les événements généraux d'une aventure.

Ca collerait bien avec mon personnage qui voyage toujours essayant d'en apprendre toujours plus sur les lieux où il passe, sur leurs histoires, et surtout sur ce qu'il s'y passe.

En ce qui concerne la manifestation de son pouvoir, je ne sais pas comment ça marche. Prédisposition particulière découverte par Eugénie, la Barde qui l'initie ? Prédisposition depuis la petite enfance ?

Peux-tu m'aider dans mon choix dans l'option la plus plausible s'il te plait ?

Merci beaucoup.

Petite histoire

Assis au fond de la taverne, je me remémore tout les événements passé et essaie de faire du tri dans mes idées et mes souvenirs. Mais je ne peux m’empêcher de repenser à Eugénie, à sa gentillesse et à tout ce qu’elle m’a donné. En sirotant mon verre d’hydromel, je dessine machinalement de petits animaux sur une feuille de parchemin et tout d’un coup apparaissent ces petits sujets sur la table. Je ne les regarde pas mais je sais qu’ils sont là. Ils y sont puisque j’y pense et que je les dessine. Habilement, et machinalement je dois dire, je griffonne quelques caractères magiques, organisé en quelques vers, qui décrivent un balais et les petits sujets s’animent et vivent. Et puis un point final vient mettre fin au petit manège dans un nuage de brume. Les petites créatures s’évaporent et disparaissent comme un souffle. Quelques bambins, certainement de petits voyous qui trainent sur le dock se sont arrêté devant ma table. Leurs yeux pétillent, étincelants devant cet instant, le visage émerveillés par ce petit spectacle. Leurs regards se posent sur moi et je leur souris gentiment. Ils en veulent encore, ils ne le demandent pas mais leurs petites faces d’anges sont évocatrices.

Je m’applique alors sur mon travail, leurs faisant signe de la main que je vais répondre à leur attente. Les mots et les dessins volent sur la feuille ponctué de la plongé de ma plume dans l’encre bleutée. Je suis inspiré et je m’emporte dans une histoire de dragon et de chevalier scellant chaque détail d’un caractère que j’applique spécialement pour lui donner un effet lors de ma lecture. J’ai finis, et déjà les petits bambins devant mon agitation tapent des mains. D’un clin d’œil je les envois s’asseoir, la taverne et bien pleine, qu’ils prennent place, il va y avoir du spectacle. Je me lève, roule mon parchemin et dis au tavernier à l’oreille que je vais me produire. Il sourit, se demandant si je vais tirer quelque chose de ces soulards. J’ajuste ma cape, et tapant du manche de ma rapière sur une table, j’attire l’attention du public et je monte sur une chaise.

Les gens sont ébahis, mais qui est cet inconnu qui trouble leurs habitudes ? Je me présente alors, moi Altamar Maindargent le Cartographe. Oui j’en ai vu, et oui j’en ai entendu et aujourd’hui eux aussi vont avoir droit à leur histoire. Et je place de suite le contexte en répétant mots pour mots ce que j’ai écrit je fais place nette sur une table pour qu’apparaisse alors la scène de mon récit. Accompagné d’exclamation des clients de la taverne ils voient apparaitre mon chevalier cherchant une caverne juchée sur son cheval. Je décris la forêt et les arbres se mettent à ce joindre au décor agitée par la brise. Et puis un grognement déchire la nuit, celui du dragon, notre brave guerrier arrive à destination. Qui est amusé, qui paraît inquiet, je souris en voyant le visage de mes spectateurs attentifs. Mais je ne perds pas ma concentration et je poursuis mon récit, d’une voix charmeuse, j’en suis à l’affrontement. Les yeux de tous sont rivés sur la table où maintenant s’affrontent mon chevalier fantomatique avec mon dragon de brume. Ils virevoltent dans cette scène surréaliste qui tient en haleine tout ce petit monde. Ma voix ondule, forcie se faisant grave au fur et à mesure que le combat s’intensifie sur la table. Bientôt sous les hourras du public le courageux petit homme de fumée terrasse le dragon et le met à mort et ainsi finit mon conte. Je suis Altamar Maindargent Conteur et Cartographe pour le plaisir des petits et des grands. Je fais une révérence gracieuse pour saluer l’assistance qui retourne à ses distractions l’esprit encore embrumé de mes illusions.

Le clin d’œil du tavernier, me fait comprendre qu’il est content, des prestations comme celle là attirent les clients et c’est bon pour son affaire. Il me lance discrètement une bourse contenant quelques pièces pour me remercier. Je n’en ai pas besoin mais je ne veux surtout pas le vexer. Un jour viendra où j’aurais besoin de lui pour une information, ce jour là mieux vaut pour moi qu’il est bon souvenir de mon spectacles. Je serre le parchemin contenant l’histoire et le range dans une boite où il va rejoindre les autres. Il est l’heure pour moi de reprendre mon autre activité. J’ai repéré dans la foule un riche marchand et d’après ce que je sais, c’est un sacré filou. Je m’en vais le délester de quelques trésors. Je suis Altamar Maindargent, le Cartographe et je file dans la nuit pour délester cet impudent.

L'illusion de l'enfance

Je ris à perdre haleine tant le spectacle est drôle. Il faut dire que je n’ai que douze ans à cette époque. Maman joue de la harpe et la chanson qu’elle fredonne a fait apparaître un louveteau et un ourson qui s’amuse au dépend d’un petit hérisson. Mais bientôt les piquants de ce dernier ont raison des deux autres polissons. Quand maman c’est mise à chanter ces petits êtres de chimères sont apparus et ce sont pliés à sa voix et à son histoire. Mais le Seigneur Lestran est entré en rage dans la pièce. Il m’a hurlé au visage de retourner dans ma chambre, me signifiant que j’étais privé de repas pour deux jours sans autres explications. S’en suivit une violente discussion entre lui et ma mère à propose de ce qu’il appelle « sa magie du démon ». Elle est triste avec ce fou, je le sais, quand je serais plus grand je l’arracherais de ses griffes, je me le promets.

Plus tard dans la nuit, je la rejoint, il l’a enfermé à double tour dans sa chambre et lui a dit que tant qu’elle ne renoncerait pas à sa musique elle n’en sortirait pas. Je suis passé par la fenêtre en escaladant le lierre. Je sais qu’elle ne sera pas contente, elle déteste que je fasse ça, elle me dit que je suis trop petit. Mais finalement quand je m’assois à coté d’elle dans son lit pour lui caresser les cheveux, elle est contente. Elle était en train de pleurer, se rappelant sa jeunesse et regrettant certainement ses choix. C’est sa mère qui lui a enseigné la musique. Oui ma grand-mère était une musicienne illusionniste. Maman me dit que c’est quelque chose qui se transmet de mère en fille. Et quand je lui demande comment on va faire parce que moi je suis un garçon et qu’elle n’a pas de fille, elle éclate de rire. Je suis fier de lui avoir rendu le sourire même qu’un instant. Elle ne dit qu’elle ne sait pas si j’aurais ce pouvoir moi aussi, et moi je lui rétorque que je n’aime pas la musique, que c’est pour les filles, que moi je préfère le dessin.

La porte claque en s’ouvrant, Lestran, hurle encore, décidemment c’est une habitude chez cet homme. Je n’ai même pas eu le temps de me cacher, et de toute façon je suis sur qu’il épié à la porte de ma mère certain que je viendrai. Oui je sais, je suis drôlement intelligent pour un gamin de six ans, et en me faisant cette réflexion je me dis en moi-même que des fois je me fais de drôle de réflexion. La situation ne prête pas à rire mais le sourire qui pointe sur mes lèvres et que je ne peux réprimer met le vieil homme hors de lui. Il m’empoigne par le col, tout heureux qu’il est d’avoir de l’emprise sur ma mère et beugle qu’il a trouvé pour moi la sentence idéale. A la cave, il n’a pas trouvé mieux le bougre, dans le noir dit il je pourrais réfléchir à ma condition de bâtard. Je ne pleure pas, je ne vais pas lui donner cette joie, il n’a qu’a aller mourir cet ignoble cancrelat. Je ne lui dis pas mais je le pense quand même. La porte se referme et les ténèbres se font. Le sol est sablonneux et je m’applique alors à ne pas sombrer à la peur. Machinalement je me suis assis sur le sol sablonneux. Je farfouille avec mes doigts en essayant de ne pas céder à la panique, et la dans mon esprit d’enfant je me dis que j’aimerais bien être avec maman, elle me serrerait dans ses bras et me chanterais une belle chanson pour que je m’endorme. Oui mais pourquoi pas ? Et si malgré le fait que je ne sois pas une petite fille je l’avais moi aussi, ce truc qui se passe dans la famille. Mais comment ? Je ne chante pas moi et je joue encore moins de la harpe. Je prends une poignée de sable dans mes mains et la jette de colère dans un geste innocent. Je panique, il fait trop noir, et les larmes inonde mon visage, j’aimerais bien qu’il y ait avec moi une petite luciole comme dans les chansons de maman. Je la dessine du bois des doigts, je dessine bien pour mon âge même mon beau père, ce maudit, reconnaît que pour un sale gamin j’ai un don.

Et ce soir, oui ce soir et je ne sais pas pour quelle raison, une chose étrange se produit. Je viens de finir ma luciole et dans la nuit noire une lueur apparaît. Ma petite luciole vient d’apparaître, la même que je viens de dessiner, j’essaie de la toucher mais elle n’est qu’illusion et mon doigts passe à travers. Je ne comprends pas bien ce qui se passe, serait ce la manifestation du pouvoir de ma maman ? Toujours est-il que je ne suis plus seul et que je passe la nuit à faire des essais plus ou moins réussi, suivant netteté du dessin. Au petit matin mon secret et moi nous nous sommes endormis, je n’en parlerais jamais, à personne. Je ne veux pas mettre maman en danger et de toute façon à part à elle je ne vois pas à qui en parler. La porte s’ouvre, la cuisinière vient chercher ces provisions, le vieux Lestran n’y a pas penser à celle là. Je profite de l’occasion pour m’enfuir au plus vite, passe par la cuisine et vole une miche de pain et puis je fonce dans ma chambre pour m’y enfermer à double tour. Je vais avoir du travail pour apprendre à maitriser tout ça. Mais ça me servira plus tard pour me venger de ce monstre, enfin je l’espère.

Citation :

Voilà, tout ça peut très bien tenir en dix lignes, t'y es presque!

Je crois que j'ai un peu du mal à faire tenir les trucs en dix lignes. Est ce que ça convient mieux comme explication là ?

Pour barde ça me convient.
Par contre, j'ai pas bien saisi quel était cet ancêtre magique.

Citation :

Maman joue de la harpe et la chanson qu’elle fredonne a fait apparaître un louveteau et un ourson qui s’amuse au dépend d’un petit hérisson. Mais bientôt les piquants de ce dernier ont raison des deux autres polissons. Quand maman c’est mise à chanter ces petits êtres de chimères sont apparus et ce sont pliés à sa voix et à son histoire. Mais le Seigneur Lestran est entré en rage dans la pièce. Il m’a hurlé au visage de retourner dans ma chambre, me signifiant que j’étais privé de repas pour deux jours sans autres explications. S’en suivit une violente discussion entre lui et ma mère à propose de ce qu’il appelle « sa magie du démon ». Elle est triste avec ce fou, je le sais, quand je serais plus grand je l’arracherais de ses griffes, je me le promets.

Mon ancetre c'est ma mere

Citation :

Mon ancetre c'est ma mere

Ca va lui faire plaisir


Je pense que tu n'as pas compris. On en nait pas un beau matin avec du sang magique, c'est en général lié à un ancêtres qui en avait naturellement (un dragon, une fée, ou que sais-je) et qui a permis à toute la descendance de bénéficier de ce sang spécial.

Donc l'orsque j'évoque l'ancêtre, il s'agit bien, d'une créature magique qui est à l'origine de la particularité du sang de ton perso. Cela s'étant produit, il y a plusieurs générations.

Bon si je fais le bilan :

- Je suis devenu Barde

- J'ai un ancêtre magique dans la lignée. Ça se transmet de mère en fille mais la comme ma mère n'a pas eu de fille c'est moi qui l'est eu mais pas sous la même forme.

- Les femmes de la famille sont des bardes ou en ont le pouvoir de la musique.

Par contre je ne comprends pas le principe de la magie dans le sang du personnage. Faut il obligatoirement qu'il y ait un dragon, un démon, un demi-dieu, ou un truc du genre pour devenir Barde ?

Ceci étant on pourrait dire qu'il y a plusieurs générations une des ancètres de ma mère à été séduites par un envoyés céleste en mission sur terre pour trouver un artefact et que du coup sa fille a eut des dons particuliers qui a conduit les femmes de la famille a devenir des bardes.

Est ce que ça convient ?

Faut bien différencier le barde qui est un ensorceleur touche à tout orienté vers l'art et l'artiste qui n'a aucun pouvoir aucun contact avec la toile.

En gros, tous les artistes ne sont pas bardes forcément. Donc ce qui fera la différence entre un artiste et un barde, c'est ce sang magique.

pour utiliser la magie profane, il faut soit être magique soi même, soit avoir assez d'intelligence pour comprendre comment ça fonctionne (mage).

Sinon, le reste du bilan convient. Il te reste plus qu'à mettre en forme

(Travail en cours de réalisation ... Pause momentanée pour cause de Concert de U2)

Je dois tout de même avouer que j’ai eu un peu de mal à retrouver cette histoire. C’est vrai après tout qui ne s’interrogerait pas à ma place. Ma mère me l’avait assez souvent dit :

« Dans la famille mon chéri, il n’y a que les mamans qui ont le don et tu sais beaucoup le caché parce qu’elles avaient peur. Comme moi. Et toi mon petit ange tu n’es pas une maman »

Oui nombreuses étaient celles qui l’avait caché. Elle savait bien de quoi elle parlait puisque son monstre de mari, le Seigneur Lestran, lui interdisait d’utiliser ses pouvoirs qui revenait à altérer la réalité par le chant. Cet homme avait atteint un tel degré de crétinisme que c’en était devenu affligeant. Mais gamin une question me trottait toujours dans ma tête. Maman était fille unique et moi fils unique aussi, alors le pouvoir allez mourir avec ma mère ?

Mais je m’éloigne du sujet, vous voudriez certainement savoir comment ça c’est passé n’est ce pas ? Comment j’ai pu, comme aujourd’hui vous raconter des histoires … magiques. Eh bien laissez-moi le plaisir de vous le compter.

La pluie crépitait sur le toit de la petite taverne quand Firmin y est entré. Oui, oui, vous avez bien compris, il se faisait appeler Firmin, cet envoyé de Tyr, car son nom céleste n’était pas prononçable dans notre langue. Il était parmi les hommes pour une mission délicate. Un paladin fut mis au pal par des Bainite assoiffé de haine. Ce preux guerrier, servant sous les couleurs des Chevaliers de l’Epée Miséricordieuse, portait avec lui un artefact que son dieu lui-même lui avait confié pour son Ordre. Il le perdit après de longues heures de bataille et de nombreuses victimes faites dans le rang de ses ennemis. Mais même les plus puissants ont leur fin, aussi glorieuse soit elle. Et ce jour là Tyr dû s’incliner et il perdit son fidèle qui fut massacré.

Pour le venger et récupérer son bien, elle dépêcha un envoyé. Un ange puissant qui avait pris la forme d’un homme et qui venait de pousser la porte de l’humble établissement. Il ne cherchait qu’un homme, le chef des Bainites qui avait assassiné le paladin. Il semble que c’est cet homme qui avait en sa possession cet objet magique. Et il était là d’ailleurs, assis à une table avec ses hommes en train de s’en prendre avec virulence à une jeune serveuse. La porte se ferma et la foudre tonna dans les environs. Personne ne l’avait vu entrer tant le vacarme était grand. C’était un repère de sale type et si Firmin n’avait rien fait ces malandrins de la Main Noire auraient certainement violés cette jeune femme aux yeux si lumineux. Il ne pouvait pas le supporter, la justice éclatante se doit de triompher. L’analyse était simple. Rien de ce que contenait cette auberge hormis la jeune serveuse ne valait la miséricorde de son dieu, ils étaient tous des âmes perdu et c’est à ce demandé ce qu’elle faisait là … Ella, car c’était son prénom.

L’épée à la main, la visière de son casque éclatant baissé, il posa la pointe de son arme au sol et il en jaillit de la lumière. Le chef de la meute sanguinaire jeta au sol la femme et hurla des ordres à ses sbires. La prestance de la créature divine les déroutait, ils ne savaient quoi penser de lui. Firmin sortit, et son armure brilla dans la nuit noire, un second éclair claqua, zébrant le ciel de sa puissance. Il savait qu’ils sortiraient tous aussi.

Ce ne fut pas long. Qui peut lutter contre un ange. Pas un homme en tout cas. Le paladin est vengé et la justice de Tyr rendu. L’artefact récupéré sur la ceinture du leader de ces enfants de la Main noire, Firmin entre maintenant dans l’auberge et Ella lui saute dans les bras. Pour tout mot, elle ôte le casque de son étrange sauveur et l’embrasse. Lui ! Un ange ! Il n’a pas vu venir ce coup d’amour. Cette jeune femme aux regards pénétrant est muette et ne peut exprimer autrement sa reconnaissance. Il reste sans voix lui aussi, cette douceur lui est inconnus, lui le bras armés de Tyr. Comment tant de douceur et d’amour peut se trouver dans cette antre de perdition.

Il n’est pas possible de trouver une réponse, une explication logique sans donner de sa personne. Il retire lentement son lourd gantelet et en sort une main nimbée d’une aura lumineuse. Devant l’étonnement d’Ella, il sourit tendrement et pose ses doigts sur la bouche de cette pauvre créature blessé au fond de sa chair. Une énergie puissante envahit le corps de la jeune femme. Elle ne comprend pas tout de suite ce qui se passe. Quelques instants avant elle allait se faire violer par une bande de pourceaux et maintenant un être de lumière était entrain de changer quelque chose en elle. Elle sent des choses se délier au tréfonds de ses entrailles et il lui semble qu’elle ne touche plus le sol. Et en effet, sous l’impulsion de l’énergie divine elle est en lévitation ne tenant dans les airs que par le contact de Firmin.

Une douce mélodie court dans son esprit, un chant inconnu pour elle. Puis une voix, calme et posé mais sure, qui lui dit de ne pas se faire de souci et que Tyr lui ouvre la perspective de faire autre chose dans sa vie, de servir la Justice. Puis c’est le noir, le noir absolue. Elle se réveille dans une chambre de l’auberge. Les lieux sont désert, elle appelle et … et elle entend sa voix. Les larmes inonde son visage, mais elle doit les retenir, elle ne sait pas qui est là. Peut être que les Bainites sont revenue. Elle doit fuir vite, elle saute du lit. Vite, agir vite, ne pas réfléchir. Prendre ses affaires, et partir loin. La porte s’ouvre soudain, Ella n’est pas seule, Firmin est encore là. Elle se précipite dans ses bras en pleurant, elle ne comprend pas ce qui lui arrive. La nuit entière, il lui consacre.son temps et son épaule, son aide et sa compassion, pour penser ce cœur briser. Au petit matin, elle dort, paisible, sereine. Firmin doit partir, il doit rendre compte de ses actes. Il lui caresse le front de sa main dénudé, la vie d’Ella sera différente à partir de ce jour là, il lui laisse un cadeau encré dans son sang. Elle aura les moyens de se défendre si Baine cherche à lui voler sa vie, elle porte la marque de Tyr. Il dépose à coté de son oreiller un petit flutiau et une lettre.

A son réveil, Ella se sent …. Changée, différente. Elle trouve la lettre et l’instrument de musique. Firmin lui explique ce qu’il lui a transmit et comment elle pourra s’en servir. La musique est le cadeau qu’il lui a donné pour se défendre mais aussi pour se battre, mais surtout pour servir Tyr. Car ce n’est que parce qu’il sert Tyr qu’aujourd’hui elle peut vivre. Elle pleure dans son lit, serrant contre elle cette lettre pleine d’espoir. Sa vie prend un tournant, et même si elle doit toujours se battre contre la noirceur de l’âme de certains hommes, aujourd’hui elle ne sera plus une victime.

Et voila gentes Dames et beaux Messires. Cette légende est la mienne que vous le croyez ou non, Ella transmit son pouvoir aux femmes de sa famille, à toute celle qui vinrent de son ventre, et elles furent nombreuses. Mais il n’est pas dit que son pouvoir ne changerait pas. Comment ? Je ne vous l’ai pas dit ? J’ai trouvé la réponse à cette question, le pouvoir n’ai pas mort avec ma mère.

Ps : J'espère que ça ira comme ça.

Ca convient, je te valide.

Au fait quid d'eclaireur Menestrel ? tu attends d'avoir l'occasion de le développer IG ?

Tu préfère que je te passe en évolutif pour éclaireur menestrel ou en validé Barde roub ?

Pour éclaireur ménestrel oui j'attends de le faire IG. Tu peux me passer pour le moment en validé Roub/Barde et je passerais Ménestrel si j'arrive a rentrer chez les ménestrels.

Merci de ton aide.

Lhoergnarbeth : Rencontre

J’étais loin de penser prendre une telle raclé quand je suis entré dans cette crypte non loin de Bryn Shander. Infectée d’être pas bien frais, j’ai vu des squelettes et des momies en tout genre. Il était aisé de se débarrasser d’elle au plus vite. Puis j’arrivais dans une grande pièce ou trônait en son milieu un autel d’or devant lequel officiait une liche. L’esprit et le corps sous la protection de nombreux charmes magiques que je m’étais appliqué à l’aide de parchemins, le combat là aussi fut bien rapide. Une fois cette besogne mené à bien, je m’assis sur l’autel, prenant garde à ne pas écoper d’un maléfice ou de ne pas déclencher un piège et je me permis une pause pour dessiner les lieux.

J’étais dans un cul de sac, il devait bien y avoir une porte caché pour accéder aux niveaux inférieurs de cette crypte. Approchant la flamme d’une torche que je venais d’allumer prés des murs, je pu trouver une porte dérobée. Le courant d’air qui s’engouffrait dans les interstices, aspira la fumée et je n’eu qu’a trouver le mécanisme qui actionner l’issue. Je continuais donc mon exploration, prenant bien note au fur et à mesure de mon avancée du chemin sur une carte temporaire. Je débouchais enfin sur une porte que j’entrouvrais afin de jeter un coup d’œil.



Un Seigneur des momies trônait sur le haut d’une pyramide, je ne sais pas trop ce qu’il y faisait mais si je voulais continuer mon périple nul doute que je devrais passer par là et en découdre. J’avalais encore quelques fioles qui décuplèrent mes capacités et lus un parchemin d’invocation d’animal, j’eu ainsi comme compagnon de bataille une très belle araignée. Sous le couvert de l’invisibilité, je me lançais alors à l’assaut de ce mort vivant, laissant la créature invoquée attirer son attention. Je pu ainsi le surprendre et faire pleuvoir mes coups sur lui, mais pour quelque qui était déjà mort une fois il avait de l’énergie à revendre. Je finis tout de même par prendre le dessus et c’est alors que récitant une formule, il disparut de devant moi. Je restais comme un imbécile, mes armes pendantes à la main à scruter la zone devant moi pour voir ou était passé ce malotru mais rien n’y fit.

Quelqu’un avait observé toute la scène. Une femme, protégée par une armure énorme qui reprenait les traits d’un dragon.



Il est étrange de voir qu’elle n’avait pas sciller d’un pouce durant le combat. Comprenant ma surprise devant la disparition du maître des lieux elle me rejoint sur le promontoire sans mots dire et me désigna de la pointe de son épée une porte grillagé qui venait de s’ouvrir puis de se refermer. Je m’élançais alors sur l’ouverture et lorsque je la passais, aussitôt, je fus assailli par le Seigneur non-mort. Il n’avait pas eu le temps de se régénérer des blessures que je lui avais infligé auparavant et je le défis, mettant enfin un terme à sa seconde vie. Me penchant je ramassais alors à sa ceinture une large hache de bataille scintillant d’une aura bien rougeâtre. Puis je rejoins la femme avec l’intention ferme de m’enfuir de cet endroit sans oublier dans consigner dans mon codex les tracés.

C’est alors que tout bascule rapidement dans un flou que je ne comprends pas. Elle s’approche de moi et me dit avec violence :

« Sa hache … Donne moi sa hache.
- Plait-il Madame ? Répondais-je alors. »

Elle marque une pose et reprend avec encore plus de véhémence :
- Ou tu me donne la hache ou alors je te la prendrais de force.
- Je ne suis pas contre le fait de vous donner cette arme mais je vais quand même vous poser ma condition.
- Quoi tu veux te battre en duel ? Je ne tuerais pas ne t’inquiète pas … J’ai besoin d’or c’est tout.
- Justement, j’allais y venir. Quel est votre besoin ? Pourquoi agir comme ça ? »

Elle devait être à rude épreuve face à un type borné comme moi, mais elle prit sur elle et me répondit quand même :

« J’ai besoin d’or pour un enchantement puissant. J’ai trouvé le mage mais il me manque l’or. Ca te va ? Alors maintenant donne moi ça avant que je te l’arrache. »

J’avais déjà un plan, je posais au sol un sac sans fond et je pris mes jambes à mon cou. J’étais sur qu’avec mon agilité et elle avec sa lourde armure il n y avait aucune chance qu’elle me rattrape. Et en effet, le temps qu’elle ramasse le sac sur le sol, qu’elle l’ouvre et qu’elle s’aperçoive que dedans il n’y avait qu’une vieille épée rouillé j’avais déjà pris une bonne longueur d’avance. Je l’entendis rugir dans la salle. Un rugissement semblable à celui d’un dragon qui m’en appris beaucoup sur la nature de ce personnage et qui me fit redoubler de vitesse. Arrivé à la sortie de la crypte je me bénis d’en avoir fait les plans en détails ce qui me permit de ne pas me perdre. Un cheval se trouvé à l’entrée et je me dis que si c’était le cheval de la Dame je pourrais lui faire payer son impudence. Je me mis donc à défaire les lanières de la selle et tout occupé que j’étais à préparer ma farce, je n’eu que le temps de me retourner quand j’entendis le cliquetis de métal de ma poursuivante.

Elle me hurlait dessus. J’allais payer pour ma fourberie. Je lui dis que j’avais fait ça à dessein, que si elle voulait elle pourrait grâce à mon aide gagner bien plus d’or que si elle restait seule. Mais excédé elle me sauta dessus et m’assena plusieurs coup du pommeau de son épée à la tête avec une violence extraordinaire.

Quand je revins à moi j’étais dépouillé, attaché et jeté sur le dos du cheval sans ménagement et en caleçon. C’est le sang qui dégoulinait sur mon visage qui me réveilla, à moins que se ne soit la queue du cheval qui me fouetté la figure, je ne sais pas. J’avais bien mal au crane et je ne savais pas depuis combien de temps j’étais ainsi installé.