[Cimetière][Barde] Shalia Steel

(bonjour! je vous envois mon BG mais je ne veux pas qu'il reste privé. c'est juste que je ne suis pas parvenue a le poster :s donc je vous l'envois si vous pourriez prendre 2 petites secondes afin de le poster au bon endroit

merci!!)

Nom du compte joueur forum : myliane
Nom du compte joueur module : myliane_
Nom du perso : Shalia Steel
Race : demie-elfe
Alignement : neutre/neutre
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : barde pure
Langues : commun, elfe et natale
Trait de Caractère :
enjouée et calme mais quelque peu rancunière parfois. Toujours prête à aider les gens et surtout de devenir leur confidente. Passionnée sans aucun doute, s’enivre de tout ce qui touche les arts.

Description physique :
D'une grandeur humaine dans la moyenne, elle possède un physique svelte et élancé parcouru de courbes invitantes. Ses cheveux laissés souvent au gré du vent, viennent caresser son dos jusqu'à dissimuler la courbure de ses reins. Leur couleur d'un chatain foncé, fait paraître son teint un peu moins clair qu'il en est réellement et laisse timidement percevoir ses oreilles légèrement pointues laissant croire à sa demi-race. Sa peau est tres claire, soyeuse et semble plutôt fragile au premier regard. Son visage, tout aussi doux et délicat, laisse voir une bouche aux lèvres gourmandes, un nez fin et de grands yeux ornés de cils semblant défier la réalité par leur longueur.

Sa démarche sensuelle et gracieuse ne laisse pas indifférent, laissant nettement voir les grands talents de la danse pour laquelle elle est est reconnue. Son maintien lui donne une allure aussi majestueuse que mystérieuse et on pourrait presque la qualifier d'invitante... Généralement vétue d'une longue robe le plus souvent ornée dun corset épousant parfaitement la courbe de ses hanches, la partielle transparence du vêtement laisse entre-aperçevoir la longueur de ses jambes agiles...

Quand elle s'adresse à vous, sa voix est suave et chaude. Un léger sourire malicieux ornant ses lèvres fidèlement semble inviter au plaisir et à la volupté. Pour ce qui est de son regard, celui-ci se plonge dans ceux de ses interlocuteurs. Ses yeux d'un bleu si pâle semble tirer au blanc, le tour de l'iris quant à lui orne d'un bleu chatoyant, conférent une dose de diabolisme à son allure angélique.

Elle semble émaner une étrange innaccessibilité et un savoir du monde incroyable...


Caractéristiques :
FOR :12
DEX :14
CON :12
INT :14
SAG :10
CHA :18(lvl 11) et au max a plein lvl ^^

Le regard figé sur l’horizon, ses pieds nus glissant sur l’herbe recouvert de la rosé d’une nuit fraîche, Shalia était assise au bord de l’eau, non loin de la cascade. Le bruit des vagues la berçait doucement alors qu’elle se laissait enivrer par l’odeur saline de la mer. Depuis qu’on lui avait montré cet endroit elle ne s’en lassait plus! Reprenant goût a admirer le firmament, elle replongea dans son passé l’espace d’un instant….


- Les étoiles ma belle Shalia ? Tu sais ce qu’elles nous apprennent ? Lui demanda une voix familière du passé qu’elle ne se lassait pas d’écouter encore et encore malgré les années…

Elles nous montrent comment la vie peut-être fragile. Elles sont des milliards dans la ciel, autant qu’il y a d’être vivant sur la terre. A chaque instant, il y a des étoiles qui s’éteignent et disparaissent a jamais. La plus part du temps, nous ne les remarquons même pas. Il en est de même chez les vivant, à chaque seconde de ta vie, certains meurent un peu partout sur terre. Tu ne le sauras jamais puisque tu ne les connais pas, comme pour les étoiles que tu n’as jamais remarquées. Et pourtant, un jour, l’une des étoiles que tu aimais particulièrement s’effacera du firmament. Pourquoi ? Tout simplement car son cycle se terminait a ce moment précis, sans que rien ne puisse venir contre le destin de celle petite étincelle. Il en est de même pour les personne a qui tu tiens, un jour, tu perdras quelqu’un que tu aimes énormément. Certes tu n’en resteras pas indifférente, tu sentiras de la colère, de la peine, mais vois au-delà de sa mort. Quand une étoile disparaît, elle en fait renaître des centaines, minuscules, qui grandiront avec le temps. On ne les voit pas dans le ciel quand elle naisse, mais avec les années, elle brilleront de plus en plus fort, et un jour quelqu’un remarquera certaines d’entre-elle. Quand un être cher nous quitte Shalia, il donne naissance a d’autre chose a son tour, il cède sa place. Il cède sa place a un autre être vivant qui commence sa vie sur terre, et il fait naître en toi une nouvelle étincelles, comme les étoiles. Une étincelle a laquelle t’accrocher quand tout va mal, une flamme qui te redonne du courage quand tu crois que tout est terminé, une présence a qui te confier en toute sécurité…

Elle soupira longuement a écoutant ses vieux fantômes s’adresser a elle. Puis, lentement, elle ferma les yeux pour revoir en image son enfance…

Née d’une famille aisée, père humain et mère elfe, Shalia avait été l’unique enfant du couple. Choyée des la conception, elle n’avait jamais manqué de rien. Des le berceau, elle avait été initié aux art. Sa mère était une danseuse réputée et une chanteuse exceptionnelle qui la berçait de ses mélodies a tout moment de la journée.

La famille vivait sur une île toute petite qui possédait environ une centaine d’habitants. Une société monarchique malgré le petit nombre mais qui vivait en parfaite harmonie. Il y avait ce roi, tout ce qu’elle se souvenait de lui c’était sa grande toge blanche brodée d’or, comme elle aimait le voir briller au soleil ainsi vêtu. Ce roi n’avait aucune garde visible, du moins, elle ne se souvenait pas avoir aperçu d’homme en armure au tour de lui. Ce qui l’entourait c’était ses femmes, ses joyaux comme il s’amusait à les appeler. Mais ces femmes étaient unique, toutes étant des danseuse réputé a travers les royaumes avoisinant, reconnue pour leur faculté a créer diverse illusion a l’aide de longs voiles pendant leurs danses. Leur voix douce, envoûtante et cristalline faisait généralement office de musique pour accompagner leur valse gracieuse.

Les enfants n’étaient généralement pas admis dans le palais du roi mais Shalia y venait régulièrement pour admirer ces femmes. Sa mère, la préférée du roi, avait obtenue le droit qu’elle assiste aux cérémonies et représentations à la condition qu’elle ne se fasse pas voir. Elle restait donc la, sage, assise a observer chaque mouvement, chaque ondulation des corps, chaque illusions créer. Comme elle chérissait d’entendre leur voix unique se mélanger entre elle dans un chant céleste et magique. Jour après jour, semaine après semaine et mois après mois, elle ne manquait pas aucune occasion de pouvoir admirer le spectacle qu’on lui offrait.

Puis, à l’age de quatre ans, sa mère lui offrit ses premiers voiles pour son anniversaire. Un moment qui marquerait sa vie a jamais, on venait de lui offrir l’unique étoile a laquelle elle s’était accroché depuis sa naissance pour rêver. A partir de ce jour, elle ne cessa d’épater ses parents par son apprentissage rapide, ses pieds petits et délicats ayant quasiment été conçues pour la danse a laquelle elle faisait honneur. Ses illusions lui étaient pratiquement innées, elle se plaisait tellement a danser, qu’elle n’avait guerre besoin de se concentrer pour laisser ses voiles prendre des formes diverse. Il n’y avait plus aucun doute, elle était née pour cet art!

L’île était peuplée en barde et artiste en tout genre. Curieuse de nature, elle s’amusait souvent à aller voir ces vieilles grands-mères qui furent autrefois belle et jeune, celles-ci maintenant rendu trop vieille pour la danse, préféraient garder leur chant pour soigner les gens. Débordante d’énergie, elle apprenait de chacune d’elles, une usant de soin, l’autre de magie loufoque ou encore de diverse chant semblant donner un courage sans pareille, décuplant les forces ou éclaircissant les esprits. La ville était si riche en savoir, que toute personne désireuse d’apprendre en avait pour des années à y étudier.

Elle vivait dans le meilleur des mondes dans une harmonie sereine et quasiment impossible. Puis un jour, le malheur s’abattit sur eux… tout commença d’abord par ce qui semblât être qu’un vilain rhume, mais qui se répandit rapidement. Certaines personnes commencent à sentir leur extrémité s’engourdir après quelques jours d’incubation, la majorité voyait leur voix cristalline devenir rauque et rude. Même les chants les plus reconnus n’y faisaient plus rien, la panique se mit à s’installer dans les maisonnées et tous s’enfermèrent en espérant ne pas être touché de la malédiction. Mais l’état des malades empirait rapidement, la fièvre violente s’installant et menant les atteint à la folie. Personnes ne savaient comment cela avait pu arriver, ni par quoi ce fut causé, cette grave maladie s’incrustait dans les rues et ruelles, ne faisant aucune pitié des gens sur son passage. L’île fut mise en quarantaine, laissé a elle même dans sa souffrance. Le palais autrefois orné d’or et brillant au soleil se mit à ternir. On n’entendait plus le rire des enfants dans les boisées ou les chant célestes de ces joyaux du palais. L’île, autrefois reconnu pour être un paradis sur terre, c’était soudainement transformé en enfer ou les habitant mourraient dans d’atroce souffrance.

C’est d’ailleurs a ce moment que sa mère et elle avait discuter des étoiles, celle-ci préparant sa fille a sa mort des les premiers symptômes de la maladie. Alors âgée d’a peine onze ans, elle prit soin d’elle autant que possible, même si elle savait qu’elle ne pourrait rien y changer. Ce fut après la mort de sa mère, quand son père, a son tour, commença a sentir les effet néfaste de ce rhume dévastateur qu’il fit une ultime tentative de sauver sa fille de ce calvaire. Il n’attendit pas longtemps pour prendre son courage et préparer le sac de sa princesse aux pieds de cristal et venir la réveiller alors que la lune était à son summum. Confuse et endormie, dans le silence totale elle s’habilla et suivit son père qui ne lui avait adressé aucune parole. Arrivé à la pointe de l’île, une petite barque attendait. Lentement et avec mélancolie, il posa le sac de sa fille a l’intérieur de la barque puis la fit monter. Elle plongea son regard turquoise dans ses yeux et lui chuchota tendrement

par ma jolie, ma belle petite princesse au pied de cristal. Part loin d’ici, loin de cet enfer qui nous entraînera tous avec elle dans sa misère. N’oublie pas qui tu es, n’oublie pas tout ce que tu as appris ici et surtout… ne nous oublie pas. Ta mère et moi serons là-haut à veiller sur toi et admirer tes danses sublimes. Je te le promets mon doux papillon, jamais nous ne manquerons une de tes danses! Nous nous laisserons bercé par tes mélodies, ta voix s’élèvera au delà des astres pour nous appeler afin que dans une garde solonelle, nous puissions veiller fidèlement sur toi, magnifique cygne des grands lacs argentés. Je t’aime Shalia, mon unique, ma fée, ma danseuse féerique.

Elle n’eut même pas le temps de dire un seul mot qu’il avait déjà poussé l’embarcation a la mer. Celle-ci se laissant bercer par les vagues alors que la jeune demie-elfe observait son père s’éloigner, les yeux baigner de larmes.

Un violent coup de tonnerre la ramena a la réalité. Un orage se formait à l’horizon et s’approchait d’elle. Elle prit refuge dans la grotte situé non loin pour observer le ciel déverser ses torrents avant de retourner a Luskan une fois les éclaircis venues