[PRC][Validé][Guerrier/TourbillonDeLame][PG]Milo la tempête

Citation :

Nom du compte joueur forum :JupiterJazz
Nom du compte joueur module :lebenben
Nom du perso :Milo la Tempête
Race :halfelin
Sous race :pied-léger
Age :27
Alignement :Chaotique neutre
Religion : prie Tymora, et Beshaba ainsi que tous les dieux de la chance, de la fortune mais aussi de l'infortune.
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier(15 )/Tourbillon de lames(10)
Arme de prédilection/domaines/école de magie :armes de prédilection: épées courtes, aime manier la fronde.
Langues gratuites:[commun, halfelin, chondathan]
Langues sup gratuites: [elfe, langue roub]
Familier/Compagnion animal :0
Ennemis jurés :0
Trait de Caractère :Charmeur, intrépide, impulsif, aime relever les défis, joueur, a très confiance en sa capacité à se sortir des pires situations.
Description physique : environ un mètre, athlétique, agile, plutôt beau garçon, on le voit souvent rêvasser avec une brindille dans la bouche (comme Lucky Luke!)


Caractéristiques:
FOR :10
DEX :24
CON :14
INT :14
SAG :10
CHA :10

-session XP 5:11101 XP
-session RP 8:15400 XP

[img=https://2img.net/r/ihimizer/img291/2927/milobb0.th.png]

Milo dit scorpion


Je m'appelle Milo, et je suis un gros veinard. Je suis né en Amn, dans la capitale. Dés ma naissance j'ai été marqué par la chance. Mon père et ma mère étaient riches usuriers, je m'apprêtais à devenir un fils à papa, mais ma maison brûla entièrement lors d'un incendie, épargnant les fins draps blancs qui entouraient le nourrisson que j'étais; je survivais à l'accident et échappait ainsi à une vie d'ennui.
Je fus recueilli par Ganon le forgeron. Un brave type, robuste, d'une force Orculéenne, qui m'éleva comme son fils, avec sa fille Mélon. Quelle patience il fallait pour élever un gamin comme moi! Je faisais toujours les pires bêtises, je faillis mourir un nombre incalculable de fois dans son atelier, mais toujours Ganon récoltait mes plaies, mes brûlures, et mon oeil crevé... "Jai eu de la chance hein Ganon?" lui dis-je, un jour que j'avais essayé de m'envoler depuis le toit. "Je sais pas mais t'as la tête dure!" répondit-il alors qu'il recouvrait son crâne de bandages, je lui étais tombé dessus la tête la première...
Je n'étais pas le digne héritier de l'atelier de Ganon. Je préférais passer mon temps à me battre dans les bars. J'adorais ça. Ma petite taille, mon agilité, et ma veine, me permettait de battre n'importe qui. Mais ce n'était pas sans m'attirer des ennuis... Un jour, vers mes dix huit ans, alors que je venais de corriger un mari jaloux -et oui, sa grosse femme me faisait les yeux doux, j'en profitais pour lui piquer ses bijoux en douce...-, je rentrais à la forge en rêvassant. C'est alors que je vis Ganon, armes au clair, entouré de crapules qui tenaient Mélon en otage. Le mari jaloux était derrière eux, boitant s'aidant d'une cane, un oeil au beurre noir et quelques dents cassées depuis notre dernière rencontre. Il criait à Ganon: "Ve veux que tu nous divent où est ton fifton!". Mon père adoptif répondit: "De quoi?". Le mari jaloux: "OU EST TON FALE FIFTON?!".
Ganon commençait à s'énerver, ne comprenant pas ce que l'autre beuglait, et le ton montait de l'autre côté de la ligne. Caché derrière une murette, je sortis ma fronde, et lançais un gros caillou dans la face du type qui tenait Mélon! Dans le mile! Ouais! Ganon profita de cet instant pour ramener sa fille derrière lui et tabasser toute la bande. Il ne restait plus que le mari jaloux qui rampait par terre.
Ganon l'attrapa par le col et lui dit: "Bon qu'est ce que tu veux le guignol?". L'autre, souriant bêtement répondit: "Non rien f'est bon...". Ganon le congédia à coups de pieds au fesse. Je consolais Mélon qui avait eu très peur, et je dis à Ganon "On a eu de la chance hein?". Il me lança alors un regard noir et répondit: "Ta chance petit scorpion, c'est le malheur des autres...". Je le regardais larmes aux yeux, arborant un rictus qui cachait des remords. J'avais commis l'irréparable...



La voie du veinard!


Quelques jours plus tards, je retrouvais Ganon dans une flaque de sang, un poignard planté dans le bas de son dos, Mélon avait disparu. Sa dépouille devait devait déjà flotter à la surface d'une rivière. La maison avait été pillée, il restait juste une épée courte de moyenne facture ressemblant plus à un hachoir. Je la saisissais fermement, et me dirigeait discrètement vers la maison du mari jaloux. je frappais à la porte de sa maison, il l'ouvrit. Je lui plantai l'épée dans le coeur en serrant les dents. Ses yeux ensanglantés me pénétraient, sa gueule bavante laissait entrevoir les quelques dents que je lui avais épargné. Le sang jailli dans ma figure quand je retirai l'épée, j'étais aveuglé par la haine. J'assommais sa grosse femme qui hurlait et je m'enfuyais dans la nuit noir en pleurant.
Par chance, je ne fus pas recherché, le mari jaloux était en fait un trafiquant, et attisait la haine de beaucoup. On conclut donc à un règlement de compte, sa mort était jugée méritée, et on oublia mon existence en Athkatla. J'allais bientôt vendre mes services sur un bateau de pirate.
Le capitaine Herlockian m'accueillit comme mousse sur son navire. C'était un fin bretteur, noble et bon, et pour l'affection qu'il me porta spontanément, il m'enseigna les rudiments de l'escrime. J'étais doué selon lui, j'apprenais vite, et je disposais d'un atout qu'il n'avait pas, la veine! Il baptisait donc ma technique: "L'escrime de la main droite", ou "L'escrime de Benjamin". Moi je n'aimais pas ces nom et je lui disais que je préférais "L'escrime du veinard". Mais il ne voulait jamais l'appeler comme ça.
Nous cherchions des trésors, des bandits à capturer, des bateaux de goinfres pédants et pompeux à piller.
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C'était la grande vie d'aventurier, récompensée par des escales dans les villes de Féerun, et les faveurs des dames cherchant en nous pirates, quelques heures de cap plein sud. Cinq ans de vie de rêve et de chance. Je priais Tymora chaque jour de m'accorder ses faveurs encore, mais le capitaine Herlockian me conseilla également d'implorer Beshaba d'ignorer mon existence.
Un jour le bateau sombra pour une raison inconnue. Tout l'équipage périt, sauf moi. L'océan m'avait déposé sur les plages de la côte des épées. J'étais à nouveau seul. Je décidai alors de retourner en Athkatla.
La maison de Ganon était encore là, rien n'avait bougé. Je me l'appropriais et en faisait mon foyer. La réaménager avait été un plaisir et disposer d'une telle maison était un confort. J'avais intégré un quotidien de peinard et de veinard. Je vivais de mes victoires au ramponneau, de petits larcins, on louait même mes services pour des livraisons et des escortes. Un jour j'acceptais un contrat étrange. Je devais m'infiltrer dans la maison de quelqu'un pour lui subtiliser un parchemin. Ce que la crapule qui m'avait engagé ne m'avait pas dit, c'est que la personne chez qui je m'étais infiltré était un mage puissant... Mince alors. Sa magie m'immobilisa. Jamais je n'avais affronté de mage, c'était hors de ma portée. Ce vieux croûton incantait en tendant les mains vers moi. Je m'apprêtais à mourir, trop longtemps j'avais défié l'infortune...
C'est alors qu'un magnifique lustre en or, se décrocha du plafond et écrabouilla le mage en train d'incanter: "Abracadabri!! AbracadabraaaaAARGH!!!... L'étreinte magique céda, j'étais alors libre de mes mouvements. Je m'emparais du parchemin et l'apportais à mon employeur, en ne manquant pas de lui casser la figure après avoir empocher ma paye.


Nouvelle vie!

Cela faisait quatre ans que j'étais revenu en Amn, ma vie commençait à m'ennuyer. Je voulais changer de vie, parcourir le monde en testant les limites de ma fortune, découvrir une fontière étanche entre la chance et la malchance. Ainsi je volais vers Luskan, la ville des voiles!!!

La roue tourne


Peu de temps après son arrivée à Luskan, Milo accepta une mission qu'il n'aurait pas dû tenter. Il devait obtenir des informations sur la brume qui sévissait dans le nord.
Il partit donc plein d'entrain vers le nord, passant par l'auberge de l'oubli, puis par Hundelstone. Il paya un péage pour traverser la ville, et celui qui l'accueillit lui dit:
- savez vous qu'une armée de morts-vivants sévit non loin?
- Tymora me veille! répondit Milo.

Ainsi il continua son chemin, l'atmosphère s'assombrit.
Il arriva à Termalaine, ravagée par des créatures étranges, des morts vivants et d'autres bizarreries. C'est alors qu'il vit une elfe se battre férocement contre les créatures. Gallant, il lui porta main forte. Mais tous deux submergés, la lady elfe sombra d'abord. Le halfelin, courageux ne voulant pas fuir en la laissant derrière, continua à se battre, mais il finit par tomber lui aussi.
Quand il se réveilla mais pour un instant seulement, il était dans la neige, n'ayant à lui que l'usage de ses yeux mi-clos.
Peut être retrouvera-t-on la dépouille de cette pauvre petite créature, qui avait sûrement dû trop compter sur ce qu'il croyait être de la chance.


EDIT: finalement, il se trouve que quelqu'un aurait réussit à sauver Milo, je décrirais ce qu'il en est quand j'en saurai plus avec le joueur qui m'a sauvé!

Notre ami chanceux se réveilla à Lorgol. Il avait mal partout, couvert de bandages, allongé dans des draps blancs, sa nuque le faisait souffrir. Il tenta de porter sa main vers celle-ci, mais il sentit un déchirement violent au niveau du bras gauche. Une marque avait été tracée dans sa chair...

Quelqu'un avait dû ramasser Milo avant qu'il ne finisse congélé, et l'avait déposé à Lorgol après quelques soins légers et un symbole de Malar gravé sur le biceps... Il trouva en se rhabillant un bout de parchemin glissé dans sa poche "Tu dois ta vie à la Meute, Remercie le Seigneur Sanglant".

Quoi qu'il en soit, son sauveur n'était pas la moitié d'un. Il convenait de le retrouver et d'aller le remercier.

Finalement, le semi-homme resterait incorrigible,
Chance ou malchance, cette chose l'avait conduit à Lorgol, et si elle voulait qu'il soit vivant dans cette ville, il n'allait pas la quitter de si tôt, il ne marcherait pas en dehors de la voie montrée par ce fin fil mouvant, mais terriblement solide.

J’avais dépassé le capitaine. Nous le ressentions tous deux, nos fers se croisaient, sans effort de mon côté, et je comptais à présent le nombre de faux pas qu’il faisait. Un jour je lui dis : « ça y est je suis un tourbillon de lame ! »
Un sourire triste le défigura. « Tu es un tourbillon de lame, mais tu n’es pas une tempête ». Il m’expliqua alors qu’il ne m’avait pas tout expliqué sur les danselames. Nous ne sommes que de pâles copies des véritables tempêtes, nous copions leurs pas comme des danseurs mais nous ne sommes pas maîtres de nos pas.
Je ne comprenais pas, j’avais passé toutes ces années à vouloir égaler mon maître, devenir un vrai danselame, et aujourd’hui je sentais que j’y étais parvenu. Mais je compris alors que le capitaine m’avait menti, que son statut de danselame n’était que de sa réputation. Nous étions tous deux de fines lames certes, mais la tempête n’est pas une brise enthousiasmante.
« Ces techniques que j’ai appris, et que je t’ai montré, je les ai acquise d’un danselame véritable. Je n’ai pour ma part plus rien à t’apprendre, et en restant avec moi, tu te prives de tes talents.
La tempête est une force de la nature, ce n’est pas qu’un combattant maîtrisant une technique, le danseur mythique décrit par les bardes .»
Je n’en revenais pas. Cette longue route pour me rendre compte que j’étais dans l’erreur. Comme pour me consoler, le capitaine me dit de me rendre dans une forêt, dans l’est et d’y rencontrer un druide du nom de Safihr. Il m’indiqua l’emplacement exact où je devais me rendre et me dit : « cette personne sait où il y a un tourbillon de lames, convainq la de te le dire. Mais surtout, ne renonce pas .»
C’est ainsi que je repris la route sur un poney, un peu triste de quitter mon maître à nouveau, mais souriant.

Un marcassin, et de jolies formes dans la nuit
La tempête une force de la nature. Je méditais sur ces dernières paroles sans comprendre ce que voulait dire mon maître, et au bout de trois jours de voyages, je pénétrais dans la forêt. C’était un chahu illisible de bruissements et de gémissements bestiaux, quelle fole idée de mon maître. Mais il avait convaincu un fou, moi, de continuer à progresser entre les arbres.
Au bout d’une heure, j’apperçu un marcassin au loin. Je me méfiais car la mère ne devait pas être loin. Je regardais autour de moi, tentant de distinguer les bruits environnants. Rien qui ne me fit penser à un sanglier ayant égaré sa progéniture. Le petit ne criait même pas, il me fixait, ne semblant pas du tout intimidé, et commençait à s’approcher de moi. Je lançais alors une pierre dans sa direction en faisant attention de ne pas le toucher. Il ne sembla pas impressionné. J’en lançais alors une deuxième qui par malheur atteignit le pauvre petit. Heureusement le choc n’avait pas été violent, mais il s’enfuit en nasillant. On eut dit à ce moment là que le vent s’était levé, comme la réponse au cri du marcassin. Il commençait à faire noir et froid. Avancer dans la nuit en forêt ne me rassurait pas. Mais installer un campement ici était selon moi la dernière chose à faire, et j’étais encore plein d’énergie.
Je continuais alors ma route, à l’aveuglette et…
*POC !* AAAAAAAAAïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïeuuuuuuuuuuuuuh ! ififififififi….
…et je me pris une branche d’arbre dans le front. Je mis du temps à être capable de me tenir droit sans me tenir le front, des larmes coulant de mon œil gauche…
J’essayais d’attraper la branche en question avant de continuer à avancer, mais elle semblait avoir disparu. En fait il n’y avait pas de branches… Une sueur froide parcouru mon buste et mon cou, me faisant oublier la douleur lançante de ma bosse sur le front. Je portais lentement la main vert mon épée.
Un deuxième « POC » retentit, puis une floppée de « POC », de « POC-POC », et de « OUILLES ! ». Quelqu’un semblait visiblement prendre beaucoup de plaisir à me faire sonner creux, il me semblait bien avoir perdu une dent...
C’est alors que mes réflexes me revinrent, brandissant mes deux lames et parant un coup vertical, je pu identidier la branche, une canne en fait, longue de deux mètres formée de deux fines branches enroulées en hélice. La main qui tenait la canne de tous mes suplices était belle, une main de femme aux doigts fins et longs, elle dépassait d’une longue manche. Remontant vers mon agresseur d’un regard, j’apperçu une silhouette dans une bure, mais qui laissait tout de même deviner de jolies courbes, notament au niveau des hanches et du buste. Des mèches blondes et fines dépassaient d’une capuche, et le clair de lune se glissant entre les feuilles des arbres me fit entrevoir le visage d’une femme, belle, à en mourir, mais toute description ferait insulte.
« Wow… » fis-je, quand mon adversaire en profita pour me réattaquer. J’esquivais cette fois, et la belle et moi entamâmes une danse assassine. Elle était habile au bâton, et je ne pouvais le trancher, il était dur comme, de la pierre. Elle ne faisait aucun faux pas et je tentais de suivre le rythme. Une ouverture se présenta alors au niveau de sa hanche droite, je m’empressai de saisir cette opportunité, quand une souche surgit du sol et me pris au molet. Les deux branches de l’hélice du bâton se séparèrent, et s’enroulèrent sur elles mêmes, dessinant la forme de deux sabres, chacun dans une main de mon agresseur. Je reconnus alors un pas meurtrier, qui me désarma d’abord et pointa ma gorge de l’autre main. Cette femme était une tempête.

Quatres autres souches vinrent m’étreindre à mon autre jambe, mes bras et au cou. La jolie dame abaissait sa lame de bois en me regardant paralysé, j’étais à sa mercie.
Elle tourna autour de mois pendant quelques minutes et finit par me demander ce qu’un petit comme moi venait faire dans cette forêt, à part mourir. N’étant pas en position de faire le malin, je lui répondis tout simplement. Elle me regarda un moment comme si elle allait me dévorer sur place et me dit qu’elle était Safihr, le protecteur de cette forêt.
Je ne comprenais pas, un druide, tempête ?
Elle relâcha son emprise, les souches se rendormant à mes pieds. Elle me dit alors de partir et de ne jamais revenir. Je lui demandais pourquoi, en lui expliquant qu’elle pourrait m’apprendre à devenir un danselame. Je lui redemandais, la suppliait même. Elle me dit d’abord qu’elle n’était pas un danselame et qu’elle n’avait jamais vu de danselame de ma taille, et que j’étais un danger pour la forêt. Mais à force d’insister, elle finit par me dire de venir avec elle, que je ne pouvais pas rentrer maintenant en pleine nuit, au milieu de la forêt.
Elle m’accueillit alors dans une cabane, non loin d’un ruisseau et me donna de l’eau. Nous reprîmes la discussion et je compris alors qu’elle avait été le maître du capitaine, elle avait pourtant l’air si jeune.
-Donc vous êtes un druide ET une tempête ?
-En quelque sorte…
- Mais vous avez des lames en bois...
-Voilà…
-Donc vous êtes un tourbillon de lames en bois ?
-Si vous voulez…
-D’ac beauté.
-Ne m’appelez pas beauté s’il vous plait…
-Mais pourquoi vous avez pas des épées en métal ?
-Je suis druide…
-ah…
La discussion pris fin et je m’endormais à la belle étoile, à côté de la cabane, en touchant ma bosse, ça faisait mal…

Le jour se leva, moi avec et Safihr n’était pas dans la cabane. Je décidais donc d’entamer une promenade matinale. J’apperçu alors le marcassin de la veille. Je m’approchais lentement de lui, mais finalement c’est lui qui se précipita vers mes jambes en reniflant. Je le caressais comme s’il s’agissait d’un chien, j’avais un peu envie de m’excuser de lui avoir jeté un caillou.
« Les bêtes n’ont pas peur de vous. » dit une voix derrière moi. Safirh était encore plus ravissante de jour, capuche hôtée. Elle m’expliqua alors que j’avais un talent naturel qui me permettait d’approcher les bêtes sans les brusquer. Nous commençâmes alors une nouvelle discussion qui mena bien loin, du respect de la nature, et aussi bien au-delà de ce que je pouvais comprendre, me parlant de lignes, d’énergie.
Les jours suivants Safihr m’invita à méditer, car elle me trouvait trop turbulent, et je crus apercevoir un léger sourire au coin de ses jolies lèvres roses.
Pendant que je faisais des passes dans le vide, au bord du ruisseau, la belle m’observait et vint un jour me porter conseil, jusqu’à ce que l’entrainement commence véritablement. Je n’étais pas fier d’avoir eu ce que je désirais, j’étais bien en ces lieux. Je commençais à entendre la forêt me parler, la nature s’exprimer. Les combats contre Safirh étaient bien plus gracieux qu’avec le capitaine, ce n’était plus une simple danse, c’était un hommage à la nature, et des pas dans le respect de ce qui nous était accordé. J’avais développé, au-delà de mon désir d’aventure, l’envie de la préserver, la protéger. Les arbres, les bêtes, la terre, l’eau, le vent et tous ce qui me procurait cette vivacité.
Un jour Safihr me dit que je devais partir. Je n’en avais pas très envie, mais je la regardai en souriant et je la remerciai. Le séjour avait duré des mois, mais passé si vite. Ce fut un entrainement et un repos à la fois, jamais je n'avais autant apprécié de rester au même endroit aussi longtemps. La nature m'avait accueilli en son sein, et maintenant endetté de ce qu'elle m'avait donné, je prêtai serment devant la femme de mes rêves, que toujours je respecterai notre terre.
Safihr me raccompagna à l’entrée de la forêt, mais cela n’était pas nécessaire, mes sens étaient affutés, je me repérais à présent sans problème dans ce bois. Au moment de nous séparer, je lui demandai de s’approcher de moi. Je lui fis signe de venir plus près, elle se pencha, et je lui volai un baiser. Je m’enfuyais en ricanant, ne regardant pas derrière moi, sonné par le doux parfum de la belle, que je devais quitter pour toujours.
Voilà ce qu’il m’avait manqué pour devenir un danselame. J’avais une liaison profonde avec la nature. Je n'étais plus seulement un gamin aimant la cogne. J'étais un aventurier désireux de protéger ce qui est cher à mes yeux. Je voyagerai à travers bois, terrassant les ennemis de la nature généreuse, en tant qu'ils seront une insulte à ma mémoire, l'image de Safihr deux yeux grand ouverts, scintillants comme jamais, incapable de me gronder après que j'eus gouté à ses lèvres. Dans chacun de mes pas pour inviter l'adversaire vers la défaite, je danserais avec Safihr.

J’étais à présent une Tempête, on m’appellerait donc désormais Milo the Tempest.

Personnage toujours en pause, je m’avance juste un petit peu avant l’arrivée du PRC.

J'avais finalement rencontré 3 combattants exceptionnels.

Le Tourbillon de lame, l'aventurier qui m'avait transmis tant d'enthousiasme, d'entrain.

Le Danselame de Caer Dineval, porteur de la tradition martiale elfique, noble et meurtrier.

La Tempête, le sage qui m'appris ce qu'était qu'établir un lien, si fort qu'on soit prêt à donner sa vie pour protéger ce qui nous est cher.

Trois guerriers portant chacun un nom, trois vies complètement différentes. Comme eux, je pouvais maintenant devenir ce que je voulais être...

Le retour

[i] Le métier d'apprenti, d'étudiant, d'aspirant, de novice, d'enfant, est un travail solitaire. Les grands sont seulement là pour nous aiguiller de temps en temps. Leur demander de nous accompagner jusqu'à la fin est impossible, car comme nous les petits, ils sont constamment en train d'avancer et de chercher.
Je voyageais à nouveau seul, étudiant mon lien avec l'environnement. Les forces qui s'exercent sur nous ne sont pas évidente à ressentir. Mais avec la même concentration que je déployais quand j'étudiais les faux pas du capitaine, je m'imprégnais petit à petit d'une autre grille de lecture du monde. Concevoir ce dernier comme le fruit des flux d'une "énergie", d'une "magie", rendait les arbres plus accueillants, les oiseaux moins agaçants. Je me sentais plus léger, comme si chaque brindille me portait pour glisser sur le sol, comme si chaque souche d'arbre s'écarter lors de mon passage, comme si les forces me portaient pour me récompenser de les écouter.
Je passais des nuits à la belle étoile à songer, à prier, d'autres dans les auberges à rire et à regarder les courtisanes, alternant entre urbanisme et liberté.
Jours après jours le lien avec les énergies vitales se faisait plus fort, et résonnait dans mes lames, qui sifflotait une douce mélodie dans mon dos au repos, et dans mes combats, alors que les cris stridents des fers croisant étaient hantés par le rythme de mes pas. Mon corps et mes lames formaient un trio complémentaire, unifié.
Mais comme aucun apprentissage de la vie n'a de fin, je foulais à nouveau le sol du val de bise explorant l'immensité du monde à l'image de la complexité du lien entre mon être et moi.

up pour signaler changements dans fiche de perso en rouge, après reroll validé!

Reroll Validé

bonjour, serait il possible de savoir si mon BG est validable pour un tourbillon de lames du prc?
si c'est le cas j'aimerais reroll, mais si possible avoir un peu de temps pour étudier la construction du perso.
Merci

C'est largment suffisant pour tourbillon de lames. Je valide donc.

Merci!

Je te replace dans la section en cours pour localiser les Bg à reroller au Prc.

Aujourd'hui en forêt, j'ai essayé de parler avec le Danselame de Caer. Celui-ci n'était pas dans son état normal, il m'a d'abord demandé de le tuer, et voyant que je refusais, il m'a attaqué par surprise. Ses yeux, sa voix étaient remplis de désespoir et j'ai hésité avant de dégainer pour riposter. Cela n'était pas le guerrier fier et solennel que j'avais rencontré à Caer. La honte qu'il exprimait par les cris des fers croisant suscitait chez moi une vive compassion. Nous avons pourtant dansé quelques secondes, peut être en d'autres circonstances j'aurais pu apprécier de "danser", mais le combat était perdu d'avance pour lui, il avait véritablement envie de mourir.
Se servir des autres pour de telles fins, c'est assez égoïste, irrespectueux de l'autre, de sa sensibilité, de ses sentiments, mais je lui pardonnais. Après avoir aidé à le soigner un peu, je le laissais en lui disant que je n'étais au courant de rien, que j'allais tout oublier, mais que j'espérais le revoir dans d'autres circonstances, quand il serait mieux dans sa peau. Peut être pourrions nous danser à nouveau, mais pour une danse à deux, pas pour quelquechose d'aussi laid.

Parfois on entend Milo chantonner un air mélancolique, ou alors le jouer avec une flute miteuse, ou même des fois il le siffle. Cela ressemble à peu près à ça:

Citation :

Air mélancolique....

Mi Ré Mi Fa Sol Fa Mi La Miiiiii

Mi Ré Mi Fa Sol La (plus aigu que la phrase d'au dessus) Mi La Miiiiii

Ré Do Ré Mi Ré Do Siiiiiiii

Sol*(octave en dessous) Do Si Laaaaaaa Sol* Laaaaaa

[hrp] sera-t-il possible lors de mon reroll en tourbillon de lames que je reprenne des caractéristiques plus proches de celles que j'avais avant de passer mda pour émuler tourbillon de lames? Cela donnerait ça:

for: 10
dex: 25
con: 14
int: 13
sag: 8
cha: 10[hrp]

Pas de soucis.