[Validé][Moine/Guerrier][H]Sun Yé Naira

Citation :

Nom du perso : Sun Yé Naira
Nom de compte forum/jeu : --Diana--
Race : Humaine (avec sang elfique)
Age: 28
Alignement : Loyal Neutre
Religion: aucune
Classe(s) : Moine(17), guerrier (8 )
Arme : en général aucune, parfois le kama
Langues: langue maternelle et commun avec un accent et des mots étranges, s'adonne à l'étude de l'elfique
Physique: asiatique, cheveux noirs, yeux marrons
Caractéristiques :
FOR :16
DEX :14
CON :14
INT :10
SAG :14
CHA : 8

*regarde le 'trop de blanc' en souriant (l'étranger ou celui qui n'a pas les yeux bridés)*

Vous voulez en savoir plus sur mon insignifiante personne?! Vous me faites trop d'honneur *semble réfléchir*
Ne pas vous répondre serait une grande insulte. Soit, écoutez donc:

Surnommée depuis des temps immémoriaux "la terre céleste", Kaolin, ma région de Tabot en Kara-Tur, est une contrée de brumes et de fleurs, une contrée qui touche le ciel.

Des gorges si profondes que l'on dit qu'un homme peut y tomber neuf jours d'affilée avant de toucher le fond. Des pierres tordues ressemblant à des bêtes étranges punies par les dieux et à jamais figées. Des bambous et des rhododendrons géants de 40 pieds.
Des cascades habitées par les anciens seigneurs dragons, acceptant l'hommage des animaux qui, pour y boire, inclinent avec vénération la tête et masquent un court instant leurs yeux phosphorescents.

Je me nomme Sun Yé, du moins c'est ainsi que l'on me nomme, un sobriquet car le nom qui peut être nommé n'est pas le vrai nom.
Mon peuple est hélas friand de jeux de mots et de sens cachés, ainsi il signifie aussi 'déclin et montée' ou 'perte et profit' de par les deux trigrammes Shou qui le composent.

Quand un enfant naît, on cherche à déterminer ses perspectives d'avenir... un oracle est consulté et l'inspiration occulte le guide quand il ouvre au hasard le Livre des Mutations.

Par la suite le premier caractère se confirma. Des objets placés devant moi encore bébé... j'ai eu le tort de choisir en premier le singe de pierre, recroquevillé mais la tête dressée et le regard féroce, Sun Wu K'ung ou 'grand sage, égal du ciel'.

Ce singe fut accueilli auprès de l'Empereur de Jade comme laquais mais il se révolta de sa condition, bu l'Elixir Or et Cinabre, mangea les Pêches d'Immortalité. Transformé en pierre invulnérable, il ne put être mis à mort.
Pour l'arrêter sur son sentier de guerre et de révolte, il fallut que les dieux l'emprisonnent sous une montagne.

Mes parents sont morts en défendant les paysans de notre province... tel est le devoir des nobles. Mon vrai nom est Naira.

Maître Wu m'a appris que cela signifie 'Coeur de Flamme' en elfique. Mon père était un demi-elfe et j'ai du sang des elfes dilué dans mes veines. C'est l'une des raisons de ma présence ici, voir en quoi ces racines m'influencent, peuvent expliquer une partie de mon être et me faire avancer sur la voie de l'équilibre et de la sérénité.

Par égard pour mes parents, je fus recueillie par les moines de Ken Kuan.
Ken Kuan signifie littéralement 'vue' et 'montagne' ou 'rester immobile' et 'contemplation'. Sous ces deux aspects, il porte bien son nom. Perché sur une falaise, les moines y pratiquent le Tso-Wang ou 'être assis avec l'esprit vide'. Ils y abandonnent leur attachement à la 'place du marché' de ce monde souillé, s'embarquant pour le difficile voyage du Retour à la Source. La Source Unique, le coeur même de la nature et de la vie. Certains d'entre vous l'appelle Gaïa.

Maître Wu me guida avec persévérance et patience, m'enseignant trois des Quatre Voies avant que je ne prit ma marche dans ce monde, y perpétuant l'oeuvre de mes honorables parents.

La première fut l'étude des textes sacrés mais sur ceci j'ai juré le silence.
Le contenu de la 'Boxe de la Jeune Forêt', le Kaolin Quan, est trop dangereuse si l'âme ne suit pas. Disons que sa mise en pratique fortifie le corps et qu'elle nous enseigne comment combattre. tout en nous rapprochant de la Source.

La deuxième fut le Tso-wang.
Très jeune, j'observais le visage des Frères, certains crispés par l'effort, perlés de sueur, d'autres calmes et souriants, nimbés de la lumière de l'extase intérieure. J'imitais leur respiration et leur posture, essayant de me concentrer sur le Passage Mystérieux du Précieux Pouce Carré, au milieu du front entre et juste au-dessus des yeux. Je ressentais de curieuses choses. Mon corps frémissait, comme si au fond de moi-même une porte s'ouvrait sur un autre monde dont un vent froid venait dresser le duvet de mes bras. Ou encore une joie gonflait en moi, éclatait, déferlait, inondant mon cerveau, aussi froide et violente que l'eau de la mer en hiver, puis se retirait pour revenir de plus belle...
L'aura des moines accueillie par l'innocence de mon coeur d'enfant à l'époque...

La troisième était celle des Chants.
Ces chants demandent la 'régulation des souffles' afin d'en prononcer correctement les syllabes.
Ils sont si anciens que nul n'en connait plus l'auteur, effacement qui correspond sans doute à une nécessité.
En voici un court exemple: le début du Chercheur de Boeuf



Bien sur il faut l'expliquer, la cigale c'est la distraction du monde des sens; le bourdonnement de la 'place du marché'
Le taureau c'est le fleuve de la vraie vie.
Le reste ce sont les étapes de la quête: la recherche, la découverte, la domestication, l'usage et enfin la liberté...

Il en est bien d'autres dont ma préférée est celui du Lapin dans la Lune, un coeur simple et remplit de compassion que ce lapin là. Peut-être vous la raconterai-je un jour.

La quatrième forme de méditation, la plus dure et la plus complexe: la transmutation du blanc de plomb et du cinabre, en or... ce que vous appelez l'alchimie.
Pour les vrais initiés, il ne s'agit pas de richesses, mais d'une transformation renvoyant à une métamorphose intérieure.
Blanc de plomb et cinabre, yang et yin, principe mâle et principe femelle, Tigre Blanc et Dragon Vert, sont autant de noms pour les composants de l'opposition fondamentale: la multiplicité sous sa forme la plus simple.
Elle existe dans le monde et en chacun d'entre nous... il faut la dépasser pour réaliser l'unité, guérir la blessure mortelle que nous portons depuis notre naissance.
Ces éléments seront réconciliés par la décoction de l'Elixir Or-Cinabre et sa fabrication adéquate est un gage de vie éternelle...
Je pense que vous l'appelez la pierre philosophale.

Je n'ai pas pu toucher à cette voie, je suis bien trop jeune encore, un jour peut-être.

Vous semblez me regarder comme l'on regarde un être difforme ou étrange?! Vous vous demandez pourquoi j'ai humblement suivit cette voie?

J'ai posé cette question à Maître Wu un jour. Il m'a répondu:

'Choisi?'
'Je ne l'ai pas choisie... c'est elle qui m'a créé, qui m'a choisi.'

Bonjour, Konnichiwa, Suilë,

Je la préferre humaine, car son père n'est que demi elfe et sa maman humaine ce qui ne donne que 'quart elfe'.

Au départ, je pensais la jouer humaine, je n'ai rajouté ce lien sanguin que comme une bonne base/excuse pour rp avec les elfes du module qui, parait-il, sont nombreux mais je n'en désire pas plus. En même temps cela lui donne une raison de venir en Faerun car les elfes sont rares en Kara-Tur.

Son apprentissage est celui d'une moine-guerrière, la mention de Kaolin étant un gros clin d'oeil aux temples Shaolin. Le Kaolin Quan dont elle parle est un fait le Shaolin Quan ou Kung Fu.

Bien sur je peux décrire la formation. Comment rester des heures durant sur une seule jambe au bout d'un bambou, comment fortifier son être en frappant un tronc ou en recevant des noix de coco sur l'abdomen, méditer en jeunant pendant trois jours et trois nuits sous la pluie ou dans la neige, comment apprendre à esquiver un trait simplement en nettoyant encore et encore le même panneau de bois laqué, décrire les nombreuses armes utilisées et à demi secrètes... mais je trouve cela un peu matcho pour un personnage féminin.

Le Ki lui tiens plus à la méditation, réaliser que son corps fait un avec la pierre non loin, avec le vent qui passe dans la futaie, avec le tigre qui chasse dans la vallée... c'est de Gaïa qu'elle tire et focalise son énergie et elle est comme tous une enfant de Gaïa et désire y retourner à la fin de sa vie. Pour cela elle doit se défaire des illusions de ce monde et effacer la 'tache' originelle qui est en chacun d'entre nous: la séparation et la lutte du féminin et du masculin.

Le but de la classe guerrière, est d'habiller le personnage, car elle dit que ses parents sont nobles et ont péris en défendant les paysans. C'est sa maman surtout qui est noble, j'ai failli dire mandarin mais la couleur est trop 'administrative' donc je dirai 'daimyo'.

Je suis montée sur le module pour faire un tour de reconnaissance et j'ai vu que les items spécifiques sont dédiés aux moines purs donc la j'hésite maintenant encore que si je part avec un handicap ca n'est pas bien grave.

Pour le reste la base du bg est le Tao mélangé d'un tout petit peu de bouddhisme, ce qui rentre bien dans la lignée de Tabot, puisque la region ne suit pas le 'Path of Enlightenment' pur et dur, seule et unique religion officielle de Shou Lung. Comme beaucoup d'autres, son ordre a été persécuté et s'est refugié à Tabot. Le précepte de son ordre est la reconciation intérieure, l'unité des différences, afin de pouvoir connaitre, défendre et rejoindre le Tao, la source/essence unique de la vie. ce que je simplifie en parlant de Gaïa. Celà me semble bien pour cotoyer des elfes amoureux de la nature et de son équilibre.

Une asiatique ne se mettra jamais en avant. La pudeur et surtout l'humilité sont une forme de politesse très appréciée chez eux. Elle parlera donc difficillement de sa famille, car elle devrait avouer être la fille unique d'une daimyo et d'un demi-elfe béni par son peuple.

Si quelqu'un peut se rapproche suffisament d'elle, elle se contenterait de dire, dans leur intimité, que sa maman a un jour trouvé un être étrange avec d'amusantes longues oreilles. Qu'il avait subit sans doute l'esclavage mené par des brigands et avait été maintenu sous la dépendance des drogues les plus infâmes. Par compassion, elle l'a recueilli et a aider à sa désintoxication. L'homme étrange, n'a jamais pu retrouver la totalité de sa mémoire et de son passé mais il avait un coeur si noble et si bon qu'elle s'est mise à l'aimer.
Lui de son côté a conquis le respect des habitants de la province en luttant, au côté de son épouse, contre les abérations de toutes formes qui pouvaient menacer les habitants: Oni (ogres démoniaques), Tengu (esprit des montagnes), Kappa (esprit malins des rivières), Henges de toute sorte (ces animaux qui peuvent prendre forme humaine), Gaki (ces âmes érantes qui souffrent sans fin de faim et de soif)...
Mais ce qui a vraiment conquis sa mère est qu'ils partageaient le même amour et le même respect de la vie.

Sa fierté et son admiration sont trop grandes pour ses parents. Le sentiment est trop fort pour qu'elle puisse en parler sans émotion et avec l'humilité de règle dans son monde.

Difficile de respecter une logique asiatique et d'introduire, modestement, leur mode de pensée dans un jeu américain.

[hrp]

(Explications complémentaires que je met hrp pour ne pas casser la poésie du bg ici dessus, mais elles en font partie intégrante.)

**sa race

(Elle et sa maman sont humaines, son père, demi-elfe)

**moine combattante

(Son apprentissage est celui d'une moine-combattante/Sohei, la mention de Kaolin étant un gros clin d'oeil aux temples Shaolin. Le Kaolin Quan dont elle parle est un fait le Shaolin Quan ou Kung Fu.)

Il est impératif de souligner que tous les enfants de sa région d'asie passe au minimum un ou deux ans dans un monastère.
Celà assure leur formation spirituelle mais aussi l'étude de l'écriture et du calcul.

C'est pour cette raison qu'il est fait mention du 'caractère sacré et de son serment à ne pas parler' de la Première Voie.
Etre moine ne signifie pas que vous recevez d'office cet enseignement, ce n'est pas à tous les enfants que l'on apprend les kata mortels
Comment, par exemple, par une série de gestes et de déplacements précis, l'on retourne la main qui tiens le couteau vers la gorge de l'agresseur.
A la fin du kata, une simple poussée du plat de votre main encore libre, tue un être désormais sans défense étendu le dos sur le sol...

Bien sur elle pourrait décrire la formation de moine...

Elle se souvient d'être rester des heures durant sur une seule jambe au bout d'un bambou, avoir frappé un tronc et accepté les noix de coco tombant sur son abdomen pour se fortifier et résister à la douleur.

Elle se souvient avoir médité en jeunant pendant trois jours et trois nuits sous la pluie ou dans la neige, en être resortie souvent à demi-malade et en avoir dévelloppé une certaine résistance

Elle se souvient s'être demandée pourquoi il lui fallait nettoyer encore et encore le même panneau de bois laqué en un vaste mouvement circulaire, avec des chiffons de plus en plus rugueux. Jusqu'au jour ou une fleche Shou siffla et qu'elle fit d'instinct ce même geste en portant un kimono à larges manches...

Elle se souvient de son étonnement à voir maître Wu lui préparer ses repas et en être presque morte de par les petites doses de poisons divers glissés dans le met

Tout cela n'a plus pour elle d'importance mais lui a valu de voir la lumière du monde

Elle fait partie de la classe des guerriers, ses parents sont nobles et ont péris en défendant les paysans.
Elle en a reçu une formation et des règles sur l'honneur. Bo, tanto et katana de bois ... le petit arc que lui a faconné son père... la lance cracheuse de feu (tube de bambou rempli de poudre et fixé sur la hampe) et le maître d'arme de sa maison frappant sur son bouclier portant le mon de sa famille, pour lui apprendre à le tenir...

C'est sa maman surtout qui est noble, vous pourriez dire mandarin mais la couleur est trop 'administrative' donc je dirai 'daimyo'.

Une asiatique ne se mettra jamais en avant. L'humilité est une forme de politesse très appréciée chez eux. Elle parlera donc difficillement de sa famille, car elle devrait avouer être la fille unique d'une daimyo et d'un demi-elfe bénis par son peuple.
Si quelqu'un peut se rapprocher suffisament d'elle, elle se contentera de dire, dans leur intimité, que sa maman a un jour trouvé un être étrange avec d'amusantes longues oreilles. Qu'il avait subit sans doute l'esclavage mené par des brigands et avait été maintenu sous la dépendance des drogues les plus infâmes. Par compassion, elle l'a recueilli et a aider à sa désintoxication. L'homme étrange, n'a jamais pu retrouver la totalité de sa mémoire et de son passé mais il avait un coeur si noble et si bon qu'elle s'est mise à l'aimer.

Lui de son côté a conquis le respect des habitants de la province en luttant, au côté de son épouse, contre les abérations de toutes formes qui pouvaient menacer les habitants ou la nature:
Oni (ogres démoniaques),
Tengu (esprit des montagnes),
Kappa (esprit malins des rivières),
Henges de toutes sortes (ces animaux qui peuvent prendre forme humaine),
Gaki (ces âmes érrantes qui souffrent sans fin de faim et de soif)...

Mais ce qui a vraiment conquis sa mère est qu'ils partageaient le même amour et le même respect de la vie.

Sa fierté et son admiration sont trop grandes pour ses parents. Le sentiment est trop fort pour qu'elle puisse en parler sans émotion et avec l'humilité de règle dans son monde.

**la phylosophie de son ordre

Reconciliation intérieure et l'unité des différences, sont la base des préceptes de son ordre, afin de pouvoir connaitre, défendre et rejoindre le Tao, la source/essence unique de la vie, Gaïa. Ils ont souffert de celà le jour ou Shou Lung décréta que 'le chemin de l'illumination' serait la seule et unique religion sur son territoire. Comme beaucoup d'autres, son ordre a été persécuté et s'est refugié à Tabot.

Ici le Ki tiens plus à l'énergie, réaliser que son corps fait un avec la pierre non loin, avec le vent qui passe dans la futaie, avec le tigre qui chasse dans la vallée... La méditation focalisée sur l'écoute du corps, permet aux jeunes enfants de vivre en partie cette énergie.

Parmi les jeunes élèves étudiant au monastère, ceux chez qui cette énergie est forte, sont conviés à recevoir un autre type d'enseignement. (vive les jedi ^^)
Des années durant, l'ordre enseigne à ces moines, comment se purifier par un jeune prolongé et se mettre dans un état proche de la transe par la rythmique lancinante des chants, pour dissocier le corps de l'énergie qui s'y cache. La méditation se change alors en comtemplation de cette énergie. C'est cela aussi la Première Voie.
C'est de Gaïa que son ordre tire et focalise le ki et la puissance.

Comme ses frères moines, Sun Yé est une enfant de Gaïa et désire y retourner à la fin de sa vie et non pas errer sans fin dans la roue de réincarnation de ce monde ou finir lamentablement dans les souffrances éternelles d'un Gaki.
Mais pour cela, ils doivent se défaire des illusions et effacer la 'tache' originelle qui est en chacun d'entre nous: la séparation et la lutte du féminin et du masculin.

Ils sont nés de la source, ils ne l'ont pas choisi, c'est elle qui les a choisit.

La fin de la formation a lieu par une nuit particulière, l'une de ces nuits claires ou, au petit matin, la lune n'est pas encore couchée quand le soleil se lève... Le moine est debout sur l'étroit parapet bordant le précipice entre le stoupa de plomb habillé de céruse (blanc) et le stoupa de cinabre (vermillon).
Il s'est préparé longuement par le jeune et les chants, et répète inlassablement un nouveau kata sous l'oeil attentif de son maître
Il est désorienté par la configuration du mur et l'orientation de ce kata: rectilignes alors que la base de tous les autres kata est le cercle.

Sun Yé vous dira peut-être ce qu'elle à vu à cet instant
comment son corps est devenu peu à peu translucide, mélange d'énergie blanche et verte,
comment la lune devint le tigre blanc, et vint ronronner à son côté, cherchant la caresse,
comment le parapet à disparu pour faire place à un sentier large, scintillant et argenté
(le blanc est couleur de deuil, de peine et de tristesse),
puis, comment le soleil a commencé à irradier l'étrange lumière émeraude du dragon des écritures,
comment le temps a semblé suspendre sa course (en fait, pour un observateur extérieur, sa dance s'accélèrait),
comment elle a combattu le tigre et le dragon de manière si dérisoire, cherchant à s'interposer entre eux au sein de leur querelle,
comment elle a fini par arrêter son combat pour les accueillir en elle,
comment ce monde transcucide a alors prit la couleur orangée de la joie et de la vie
avant qu'elle ne s'évanouisse, rattrapée de justesse par maître Wu qui guettait cet instant...

Ce jour la, elle comprit pourquoi les couleurs des habits de son ordre sont le blanc, le rouge et le jaune d'or, de même que ce sont les couleurs de la Quatrième Voie.

Elle répètera plusieures fois cette expérience. Mais un matin, maître Wu eut l'air heureux et triste.
Heureux d'avoir senti son élève réussir. Triste d'avoir senti qu'il n'avait plus rien à lui donner sinon lui garder sa compassion.
Il lui a dit que seul le voyage pouvait parfaire maintenant sa formation.

Sur le sentier au sommet du col, elle posa une pierre en offrande au dieu de la montagne sur le cairn enserrant le mat orné des drapeux de prière éffilochés par le vent. Le dépassant en le laissant à sa droite par respect, elle s'arrêta un instant, le temps d'un dernier regard vers le monastère, avant de renoncer au lieu ou réside son enfance, sa famille et son Senseï.

A-t-elle rêvé? A-t-elle vu ce que sera sa mort?
Peut-elle enfanter un jour un enfant de lumière?
Doit-elle amorcer un autre cycle avant que le sien ne se termine?

[/hrp]

up

Je reprends donc ce Bg.

Bien que certaines références soient peut-être trop contemporaines, j'estime que tu as suffisement montrer que tu comprenais l'esprit monastique.

Pour les langues, avec ton 10 en intelligence tu ne sauras parler que le Shou (langue de Kara tur) et le commun.
Pense à envoyer tes langues pour qu'elle soient comptabilisées (voir le post en annonce sur les langues du 1.69

Sinon, c'est bon, je te le valide.

Arigatô Genila-san
Arigatô goziemashita Volvic-san

Moi très contente être, ca honto! (vrai)
Ennuyer vous sur module venir, module pour ca être, neh? (n'est-ce pas)

si vous pouvez le réactiver merci ^^

fait
(arme et religion interverties à la rédaction)