le temps passe, des choses aussi se passent a Luskan

[J’ajoute ce message car je pense que ça doit être dit pour que l’ambiance général de Luskan soit reconnu, de plus ça fait partie des ragots racontés par le peuple et donc facilement entendu. S’il y a des erreurs dans le récit, veuillez me MP de manière à ce que je le corrige et le rendre plus véridique.]

Pour une fois, Luskan était baigné par le soleil, la place était calme, ainsi que les ruelles avoisinantes. Quelques groupes discutaient de ci de la, rien que de très normal, du moins jusqu'à l’arrivée de la crainte et de l’angoisse pour certains.
Un petit groupe de 5 ou 6 chevaliers en armures flamboyantes, arborant fièrement les couleurs et symbole du culte de Cyric, faisait son entrée remarquée. L’ambiance était pesante, au point que les citoyens tendaient à fuir la place, d’autres se cachant [aura des dk]. La garde ne bougea pas, normal, les membres du culte ne faisaient que parler entre eux. Mais déjà un autre petit groupe se formait, celui-ci étant en partie composé de personnes reconnues comme louves ou pratiquantes auprès du culte d’Eilistraée. Ce groupe s’agrandit, finissant par se composer de la haute louve elle-même ainsi que du chevalier Thamriel Brilletoile. Tout le monde pensait à une confrontation entre les deux groupes, ceux-ci ce détestant au plus haut point. Mais chacun semblait vouloir éviter les problèmes avec les autorités de la ville.
Entre temps, le sergent de la garde de Luskan, Baren Kley, arriva sur place, ce fut lui qui se confronta oralement avec les serviteurs du prince des mensonges. La discussion s’envenima, au point que le sergent en appela aux gardes de la place, tout cela pour emmener un des chevaliers aux couleurs pourpres.
Tous les gardes de la place finirent par escorter le prévenu, laissant la place sans surveillance un temps durant… mais assez longtemps pour que d’autres problèmes surviennent.
Alors que la place se remplissait d’aventuriers ou de héros régionaux, mais se vidait dans le même temps de la garde et du peuple, une querelle s’entama. D’abord oralement, ensuite par les armes, les chevaliers lugubres s’entretenaient avec des membres de la légion, mais aussi de quelques personnes présentes. Le combat fut violent, le sang couvrant le pavé, mais sans la présence des gardes, la loi et l’ordre ne pouvaient être imposés.
A la fin du conflit, la vie reprit son court, les blessés s’éloignant, chaque groupe se retirant avant l’arrivée des gardes…

[je précise que sur la fin j’ai eu un tit pb irl, je n’ai donc pas pu suivre comme je l’aurai voulu, d’où le fait que j’attends des MP pour clarifier mes propos en cas d’incohérence avec ce qui s’est passé.]

En sortant de l'auberge, Talril vit immédiatement les Cyricquistes... elle rejoignit ses amies louves dans un coin, évitant d'abord de regarder les hommes en armure noire...

Sous ses yeux, les choses s'envenimèrent, la garde emmena un chevalier noir.

Collée à un mur, tétanisée, Talril reconnaissais l'une des voix des cyricquistes, sans parvenir à y mettre un nom. L'évidence finit par s'imposer à elle: c'était la voix de Sarcémas. Celui qui tourmentait Lyaz... et s'en prenait à la jeune demi-elfe depuis quelques temps.

Cela acheva de la laisser incapable de bouger, tremblante, collée à son mur.

Même lorsqu'une rixe éclata entre les Cyricquistes et les légionaires présents sur la place et que ses soeurs s'avancèrent, une fois le combat fini, pour chasser les serviteurs du Soleil Noir de la ville, elle resta collée à son mur...
Etait-ce à cause de l'aura des chevaliers ou de sa propre couardise? Talril n'aurait pu le dire.

On essaya de lui dire qu'elle n'avait pas à avoir honte, mais une voix, pleine de rage, montait en elle, s'imposait, lui rappelant une promesse qu'elle s'était faite: "Je ne dois plus fuir!"

La jeune fille partit en courant de la place sans que personne ne la rattrape, disant "Je ne sers à rien de toute façon"...

Ce n'est que bien plus tard que Silke apprend la rixe, par les rumeurs...

Qu'est-ce qui leur a pris ?

Elle part aussitôt à la recherche de ses amis, très inquiète. La rumeur ne fait pas état de morts, mais sait-on jamais ? Surtout qu'avec certaines personnes, l'on peut décéder des suites de ce genre de "bagarre" bien longtemps après... dans un coin isolé.

Mais que veulent-ils à la fin ?

Cette journée la, j’aurais préféré resté dans mes bois. Quand bien même qu’on me répète qu’ils sont dangereux au moins ils ne sont pas rouge sang.

Je suis arrivée en plein milieu du conflit, déjà l’ambiance était lourde. Les sombres chevaliers menaçaient de voix les fiers combattants tandis que chaque petit groupe autour chuchotait à son voisin. J’étais rassuré d’avoir Ilia prêt de moi mais je sentais la tension montée en flèche, encore quelques minutes et tout allait exploser.

J’avais ce bouillonnant caractère qui revient m’ordonnant de repousser ses cynistres personnages mais Ilia m’en dissuada.

Des hommes tombèrent, le sang ruisselait déjà en grande quantité sur les pavés de la ville. J’étais resté la, à regarder, au lieu de porter main forte aux guerriers. Je suis resté la, à laisser les cyricistes répandre la peur et j’en avais honte.

Les louves se sont avancés ordonnant au chevalier de quitter sinon une autre bataille s’entamerait. Menaçantes, elles étaient bien prête a les achevés. On entendait la garde arriver puis on vit les chevaliers pourpres s’en aller.

J’ai quitté la place centrale avec un sentiment de vengeance. Cette journée la, j’aurais du resté dans mes bois.

Amusant, très amusant.

Pourquoi intervenir, ces larves n'ont pas besoin de moi pour se mettre à dos tout le monde.

Le chaos qu'ils prônent leur sera fatal...