[Pause][Guerrier/MDAR/CHNO)][H]Grim-Amalrik de Grinnarfeld

Citation :

Nom du compte joueur forum : Tchetchen Warrior
Nom du compte joueur module : TchetchenWarrior
Nom du perso : Grim-Amalrik de Grinnarfeld
Race : Humain
Age : 22
Alignement : loyal mauvais
Religion : Bainite
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : guerrier 14 / maître d'arme 7 / chevalier noir 4
Arme de prédilection/domaines/école de magie : arme de prédilection : fléau léger
Trait de Caractère : Bainite <_<'
Description physique : 1 mètre 75 , 76 kilos , cheveux longs et blonds , yeux bleus, visage fin et dur .
Langues maitrisées : Commun, Illuskan, infernal .
Caractéristiques :
FOR : 14
DEX :13
CON :12
INT : 13
SAG : 8
CHA : 16

BACKGROUND

C’est dans la ville portuaire de Grinnarfeld dans l’archipel de *Tre Önar* au cœur des îles Illusk que débute notre histoire . Le Seigneur Bainite Wilheim-Amalrik (Wilheim : « le heaume de volonté, le guerrier porteur de casque » , Amalrik « fort au combat ») dirigeait d’une main de fer la ville de Grinnarfeld . Ledit Seigneur s’était fait de nombreux ennemis au fil des années : la ville portuaire possédait le seul accès praticable vers la mer et les seuls gisements de minerais exploitables . Les taxes que devaient payer les autres villages pour exploiter ces filons et mettre des bateaux à flots étaient tout bonnement exorbitantes . Ainsi depuis une dizaine d’années, on assistait à de nombreuse batailles entre la ville de Grinnarfeld et des coalitions de villages voisins .

1. Les Enfances Grim-Amalrik

Mais la vie du Seigneur n’était pas que morts et batailles : il était aussi un homme d’église très respectueux des préceptes du Grand Seigneur Noir . Il avait une femme, discrète mais belle et noble pour être digne du rang de son mari . Ensemble ils eurent un enfant qu’ils prénommèrent Grim-Amalrik (Grim : « Le guerrier casqué ») du nom de son père . Cet enfant fut élevé dans les plus pures traditions familiales : l’art du combat et la dévotion au Seigneur Noir étaient ses fers de lance . Dès qu’il fut en âge de tenir une arme, avant même de comprendre le sens de la vie, Grim fut propulsé dans un univers rude et guerrier, où les faibles périssaient et les forts acquéraient la puissance au fil d’une éducation spartiate . Nulle concession, nul sentiment, nul attendrissement ou compassion, les blessures étaient là pour le rendre plus fort .

Lorsqu’il ne s’entraînait pas, ses journées étaient rythmées par l’apprentissage du dogme de Baine : l’obéissance aveugle, la rigueur et l’intransigeance de la discipline lui furent inculquées au cours de longs sermons fanatisants . Vers ses douze ans, Grim s’orienta naturellement vers le choix du fléau, l’arme de prédilection de son Dieu et de son père . Cette arme exigeait endurance et persévérance pour être maniée avec art et efficacité . Chaque séance d'entraînement était pour lui comme une procession religieuse : a l'instar des coups de martinet infligés lorsque la prière était mal récitée chaque revers pouvaient se solder par un terrible choc de retour . Malgré ces difficultés, Grim n’abandonna pas cette arme qui symbolisait sa foi et sa volonté de servir Baine de la façon la plus pure qui soit .

2. La bataille

La région était sans cesse secouée par des combats menés par les villages avoisinants, révoltés contre le pouvoir bainite en place, sans pour autant être parvenus à inquiéter celui-ci . Néanmoins, quelques années plus tard, la coalition fit appel à un ordre de paladins de Tyr afin de saper une fois pour toute la tyrannie bainite régnante . La bataille opposa la division armée bainite aux milices des villages, encadrées par les paladins . La coalition avait l’avantage du nombre mais pas celui de l’expérience martiale . Le combat fut violent, les morts se comptant par centaines dans les deux camps . Le soir de la bataille, les Bainites organisèrent un conseil de guerre où ils convinrent d’attaquer la coalition de nuit . Cette contre-attaque fut un succès : les Bainites massacrèrent littéralement leurs ennemis .

Grim était là ce soir-là, accompagnant son père . La bataille était presque gagnée, si ce n’est un dernier bastion tyriste abritant les paladins retranchés . Wilheim envoya son fils Grim à la tête d’une escouade de soldats pour déloger les paladins de leur chapelle . Le combat fut rude et, malgré leur infériorité numérique, les Tyristes, galvanisés par l’endroit sanctifié, opposèrent une farouche résistance . L’issue du combat était proche, les seuls antagonistes encore debout était Grim et l’un des Lieutenants des forces paladines . Les deux hommes, usés par un combat qui s’était déjà fort prolongé, se regardaient , essoufflés et à bout de forces . Poussant un cri rageur, Grim s’élança vers son adversaire : ses coups étaient puissants mais le paladin, fort d’une grande expérience martiale, parvint à parer les attaques du jeune Seigneur . Le combat faisait rage, le bruit cinglant des armes et pavois s’entrechoquant résonnait dans la chapelle .

Le fléau virevoltant de Grim allait parfois s’écraser dans une des nombreuses statuettes en marbre à l’effigie de Tyr, qui ornaient la chapelle . Lorsque Grim atteignait sa cible les plates du Tyriste pliaient littéralement, la masse de fer s'encastrait dans les plaques et bientôt l’armure de son adversaire ne devint plus qu’un tas de ferraille cabossé . Quand soudain, un de ses coups, dévié par le pavois du paladin, entraîna la boule à piques a se ficher dans un banc en bois . Le paladin saisit cette opportunité sans plus attendre et entailla gravement le bras gauche du jeune seigneur bainite puis fit quelques pas en retrait pour soigner ses plaies . Grim, enragé, parvint finalement à extraire son arme du bois mais la blessure que lui avait infligé l’hérétique était profonde et saignait abondamment . Il laissa tomber son pavois et fixa un instant le paladin qui s’était éloigné de quelques mètres .

Haletant, le bruit de sa respiration repelait celle d’une bête sauvage . Il ferma les yeux un bref instant et psalmodia quelques sombres prières : ses yeux se mirent alors à luire d’un sombre halo rougeâtre ; il s’écria : « Que ce bras soit celui de Baine ! Que cette arme soit son fléau ! Vois dans cette ultime attaque, chien, la puissance ! La grandeur ! Et la force du Tyran des Tyrans ! » . Sa voix résonnait dans l’édifice tel un coup de tonnerre . Le paladin distrait par ses blessures releva les yeux et vit fondre sur lui le jeune chevalier galvanisé par ses prières : il eut à peine de temps de se mettre en position de garde . Le choc était imminent …

Une plaie béante sur le flanc, le jeune chevalier posa un genoux à terre . Il était agonisant, à bout de forces, mais bien en vie lorsque son père, qui avait assisté à toute la scène sur le pas de la chapelle, envoya un prêtre pour panser les blessures de son fils . Le paladin quant à lui s’écroula quelques secondes après la charge, la tête complètement éclatée, sa cervelle se répandant sur le parvis en marbre de la maison du dieu au quel il avait dédié sa vie et pour lequel il était mort avec honneur .

3. Après la bataille

Les Bainites fêtèrent dignement cette victoire, l’attribuant comme le veut le dogme à la seule volonté du Seigneur Noir . Offrandes, cérémonies et banquets furent organisés pour la gloire de Baine . Ce soir là, le père de Grim décida qu’il était temps pour son fils de confirmer sa vocation et de l’adouber Chevalier de la Main Noire .

Une semaine plus tard, Grim-Amalrik pénétra avec humilité dans cette gigantesque cathédrale qu’avait fait bâtir son père à la gloire de Baine . La pierre couleur d’obsidienne était froide et d’une noirceur insondable, la faible lumière émise par les quelques candélabres illuminant le chemin qui menait jusqu’à l’autel ne parvenait pas à atteindre le plafond tant il était haut . Derrière l’autel, dix trônes de pierre était disposés en cercle ; un prêtre ordonna au jeune Grim de se placer au centre, ce qu’il fit . Puis son père, précédé de neuf autres chevaliers, pénétra dans l’édifice et prit place sur un des trônes, tout comme sa suite. Wilheim-Amalrik prit la parole et s’exprima en ces termes :
- « GRIM-AMALRIK, FILS DE WILHEIM-AMALRIK, LES NEUFS ET MOI-MÊME SOMMES REUNIS EN CE JOUR A LA GLOIRE DE BAINE AFIN DE DETERMINER SI TU ES DIGNE OU NON DES HONNEURS QU’OFFRE LE TITRE DE CHEVALIER DU GANTELET NOIR, CHOISIS TON ADVERSAIRE !» .

Grim avait été mis au courant au préalable des modalités de la cérémonie . Son père se chargerait de réunir les 9 chevaliers noirs des îles Illusk et lui devrait défier un de ces neuf chevaliers . Le jeune homme tournait donc sur lui même fixant les dignitaires à tour de rôle . Ils étaient tous plus imposants les uns que les autres, seul leur âge pouvait être déterminant pour l’issue du combat . Ainsi Amalrik désigna silencieusement l’un des neuf chevaliers . Celui-ci se leva, se mit en place et se fendit d’un sourire narquois . La voix tonitruante de Wilheim reprit :
- « QUE LES FAIBLES TREPASSENT ET NOURISSENT LA GLOIRE DU VAINQUEUR ! COMBATTEZ ! » .

Immédiatement après cette phrase, Grim passa à l’assaut sans plus de fioritures alors que le chevalier noir , trop confiant , ajustait encore les sangles de son armure . Le chevalier, bien que légèrement surpris, para sans grandes difficultés le premier assaut, sûr de lui, un sourire se dessinant sur ses lèvres . Grim, quant à lui, restait sur ses appuis et enchaînait ses attaques avec une précision et une fluidité hors du commun. Ses années d’entraînement avaient transformé son fléau en une véritable extension de son bras, fléau qui était le symbole d’une allégeance éternelle envers le Grand Seigneur Noir . Le vieux chevalier se défendait bien, mais l’âge, le flétrissement de sa foi et un trop plein de confiance allaient avoir raison de lui …

Légèrement éprouvé, il tenta quelques contre-attaques sans succès pour éviter d’être acculé par les attaques incessantes du jeune Grinnarfelite, jusqu’à ce que la chaîne du fléau finisse par s’enrouler autour de sa lame . Grim tira un grand coup et envoya l’épée valdinguer aux pieds de l’imposant Wilheim-Amalrik . A cet instant, le chevalier usé par les ans, pris de panique, se jeta à genoux face à Grim . Ce dernier tourna son regard vers son père … Comme un seul homme, le patriarche et les huit chevaliers restants se levèrent et empoignèrent leurs armes . Le maître de Grinnarfeld écarta son fils d’un geste ample ; lui et les huit chevaliers se placèrent en cercle autour du misérable qui suppliait qu’on lui laisse la vie sauve . Sans un mot, tous abattirent leurs lames et leurs douilles à l’unisson sur le mécréant qui, par ses supplications, s’était montré plus vil encore que le plus abject des hérétiques .

Peu de temps après, Grim reçut une armure forgée par le maître forgeron de la famille . Sur cette armure étaient soigneusement poinçonnées les armoiries de la famille (Premier plan : un heaume ; second plan : deux fléaux s’entrecroisant, le tout sur un fond sable) et celles de Baine ; il reçut également « Sigmar Le Météor », le fléau de son père, une arme ancestrale qui était transmise de génération en génération chez les Amalrik. Son père, jugeant que son pouvoir était suffisamment bien assis sur la région, envoya Grim en terre de Faerûn afin de soutenir les entreprises bainites en difficulté .

bien tres bonne introduction. je valide guerrier, bien evidemment.
Je te precise un point : ton personnage ne peut pas arriver maitre ame sur le val de bise : en effet, cette pratique ne se fait plus.

Si je puis me permettre un avis :

Citation :

Dès qu’il fut en âge de tenir une arme, avant même de comprendre le sens de la vie, Grim fut propulsé dans un univers rude et guerrier, où les faibles périssaient et les forts acquéraient la puissance au fil d’une éducation spartiate . Nulle concession, nul sentiment, nul attendrissement ou compassion, les blessures étaient là pour le rendre plus fort .

Ca fait tres tempusien

Revenons au sujat initial. En ce qui concerne les aspects "chevalier noir" et "maitre d'arme", c'est une autre histoire... Je te place en evolutif pour ces classes.

Citation :

Lorsqu’il ne s’entraînait pas, ses journées étaient rythmées par l’apprentissage du dogme de Baine : l’obéissance aveugle, la rigueur et l’intransigeance de la discipline lui furent inculquées au cours de longs sermons fanatisants . Vers ses douze ans, Grim s’orienta naturellement vers le choix du fléau, l’arme de prédilection de son Dieu et de son père . Cette arme exigeait endurance et persévérance pour être maniée avec art et efficacité . Chaque séance d'entraînement était pour lui comme une procession religieuse : a l'instar des coups de martinet infligés lorsque la prière était mal récitée chaque revers pouvaient se solder par un terrible choc de retour . Malgré ces difficultés, Grim n’abandonna pas cette arme qui symbolisait sa foi et sa volonté de servir Baine de la façon la plus pure qui soit .

Le passage ci-dessus est tres ambigu dans la mesure ou je decele ceci : Tu veux que ton personnage suive les deux formations en meme temps ? a savoir MDA et Chev noir ?
hum je prefere t'intimer a suivre un sage conseil : prend ton temps, inutile de courir...

Ce n'est pas une question de précipitation et j'accepte parfaitement le fait de ne pas être Dk/maître d'arme dès arrivée sur le serveur . Cependant étant issue d'une riche famille de noble bainite il n'est pas franchement étonnant que son éducation soit basée sur ces deux pilliers que sont la religion et l'art du combat . Il est vrai que mon pj à 21 ans est encore jeune et ce passage avec le maître d'arme est plus une introduction concernant un potentiel qu'une justification formelle pour prendre cette classe (donc évolutif). Par contre pour le DK je suis un peu moins d'accord . Enfin avant toute chose je voudrais savoir si mettre en évolutif une classe autorise a prendre les premiers levels pour ensuite débloquer les suivant grâce au rp ig/fofo .

Merci d'avance .

Citation :

Cependant étant issue d'une riche famille de noble bainite il n'est pas franchement étonnant que son éducation soit basée sur ces deux pilliers que sont la religion et l'art du combat

Ca, je dis pas le contraire tchetchene !

mais ce sont deux vocations differentes mon cher : le MDA tu le retrouvera dans toutes les confessions possibles et imaginables, alors que le DK c'est autre chose.

Qui plus est l'age des 21 ans de ton perso n'a rien avoir avec la capacité a embrasser en meme temps deux classes qui ont leurs distinctions et leurs prérogatives propres. Un MDA est un combattant, et c'est une voie specifique ; Chevalier noir egalement. Imagine un paladin/barde...plutot discutable comme demande de biclassage n'est ce pas ? et pourtant, ce sont des combatants ^^

J'accepte ce triclassage en evolutif, ne soit pas si gourmand en demandant d'avantage...
Je precise aussi qu'il n'est pas necessaire de faire des romans de 400 pages: si les elements pour la validation des classes de prestige figurent dans ce qui est ecrit, et si les comptes rendu concordent avec se qui se passe IG, les multiclassages seront par consequent valides.

Dans le fond je voulais juste savoir ce que c'est qu'avoir une classe "en évolutif" concrètement .
(D'éventuelles réponses de joueurs sont aussi les bienvenues ^^)

L'Evolutif..ca veut dire que ton personnage va se diriger vers une (ou plusieurs classes de prestige). Il tend, il souhaite devenir chevalier noir maitre d'arme. Mais ca n'est pas obligatoirement un souhait de sa part. Il est en effet possible que les evenement de sa vie vont l'amener à embrasser ses vocations.
Pour ton cas, c'est MDA et chevalier noir. Ton personnage est un noble, un guerrier à la solde de la main noire. Il va obligatoirement passer par des étapes pour devenir Maitre d'arme ou/et Chevalier noir.

ET ces evenements RP, ces etapes qui vont l'amener a devenir MDa et chevalier noir, nous scribe, nous l'attendons de maniere redigée et jouée IG.

A son arrivée à Targos, le QG des forces dissidentes bainites, Grim fût accueilli par le Grand Vigile de Noirecolline. Tout se passa bien jusqu’à ce que celui décrète que le jeune Grim serait relégué au rang de soldat en attendant que le patriarche revienne . Offusqué par cet affront Amalrik ne montra cependant rien de sa colère et accepta la décision sans protestations aucune .
Un peu plus tard dans la journée , lorsqu’il arriva à la caserne le seigneur de Grinnarfeld ne salua aucun des soldats présents et s’installa seul à une table lorsque vint l’heure du soupé. Les hommes de la Main Noire ne virent pas d’un très bon œil la prétention du nouveau aussi ils eurent tôt fait de « préparer un premier entraînement musclé au p’tit péteux » .

Le lendemain vers 6 heure du matin alors que tous les soldats étaient déjà en tenue dans le froid et la brume matinale Grim se fît remarqué en arrivant quelques minutes en retard (perdu dans les couloirs <_<) , il encaissa les remontrances de son lieutenant sans broncher ; puis tous les soldats se mirent en cercle et l’un d’eux poussa Grim en son centre . Un autre soldat sorti du cercle, Rash Avardoth, un des coriaces de la Main Noire, le « leader » des plus grosses brutes de la division.
Tous se mirent a ricaner, Grim comprit rapidement : il s’agissait de défaire ce gros idiot pour se faire un place de choix au sein de la division . Aussitôt il se mit en garde , légèrement de profil , complètement « caché » derrière son pavois, même sa tête , seul son fléau dépassait de l’ensemble parfaitement compact ; il commença a faire tournoyer celui ci, lentement il prit de la vitesse jusqu’à ce qu’il commence a siffler . Son adversaire fronça les sourcils et se lança à l’assaut, son épée heurta violemment le pavois de Grim sans pour autant parvenir a inquiéter celui ci . Juste après cet assaut Grim , bien protégé derrière son pavois envoya sa masse de fer s’écraser contre son adversaire : il n’avait pas besoin d’ouverture , ni même de voir complètement son adversaire , seulement d’apprécier correctement la distance pour pouvoir attaquer au bon moment . La masse lancée à une vitesse inouïe heurta le soldat, déséquilibré il évita la chute de justesse, mais ne se laissa pas démonter . Grim était resté immobile, solidement campé sur ses deux jambes il reprit sa position initiale son fléau tournoyant au dessus de sa tête a une vitesse phénoménale . Le silence se fit alors , seul le chant de mort de la masse de fer fendant l’air subsistait. Grim dit alors d’une voix métallique : « Le chant du poing de fer : une technique imparable que j’ai moi même mise au point suite à des années d’entraînement . Même avec 10 ans de pratique vous ne parviendriez pas a reproduire parfaitement ce mouvement» . Le soldat, plus prudent cette foi commença a tourner lentement autour de son adversaire, cherchant la faille. Cependant il commit l’erreur de croire que la technique du maître d’arme était essentiellement défensive, il avait donc adopté une garde relâchée. Grim qui savait que Rash ferait cette erreur déclencha alors une attaque aussi violente qu’imprévisible , le soldat pris au dépourvu n’eu le temps que de protéger très partiellement sa tête, son casque vola dans les airs, il s’écroula puis sombra dans un profond comma .
Grim-Amalrik fût mis au pain sec et à l’eau durant deux semaines mais tous les gardes comprirent : durant son séjour dans la caserne les seuls compagnons de "Sa Seigneurie" seraient sa foi et « Sigmar le météor » son inséparable fléau .

Seul dans sa cellule, Grim pensa à son passé… Quel était le bilan jusqu’alors ? Une foi toujours plus profonde, un entraînement toujours plus rigoureux, un lien de plus en plus étroit avec Sigmar Le Météor… L’entraînement ! Les souvenirs le faisaient déjà sourire malgré sa jeunesse… Que de coups il avait pris avant de maîtriser avec aisance l’arme du Seigneur Noir ! Mais la persévérance avait son prix : Sigmar était son plus fidèle allié, comme un prolongement de son corps, mais désarticulé et indomptable, comme un morceau de lui-même, une force extérieure devenue intérieure… Il l’avait soumis à son geste mesuré et aérien, il pouvait le faire chanter quand il le voulait… annonçant la Grande Terreur à venir.

Revenant au présent, Grim déposa délicatement Sigmar sur le sol humide. Plissant les yeux, il l’étudia dans la pénombre naissante. Sa main vide de son arme fétiche, il se sentait nu. Il traça longuement les contours du Fléau dans son esprit, y décelant le mystère : le calibrage était aérien et parfait, souple, adaptable, prompt à la finesse et à la feinte, dangereux pour les néophytes… Le Fléau s’abattait dans son esprit et son bras ressentit sa force. Mais ses pensées étaient secrètes, seul Le Météor les trahissait, actualisation sanctifiée de son instinct combatif… Empoignant son arme, il retrouva sa vigueur dans le contact glacé du métal : Sigmar et Grim-Amalrik ne faisaient qu’un et la foi dans le Seigneur Noir était son seul guide…

Up !

Ca va pour MDA mais tu dois maintenant developper la voix du chevalier noir...

Petite question : l'arme de prédilection de Baine, ne serait-ce pas le Morgenstern ? Le fleau léger est quand même plus proche du nunchaku.
D'ailleur le fléau d'arme léger est une arme contendante alors que la morgesntern est à la fois contendante [une grosse boule ou un tube] et perforante [de grosses pointes]

Ceci dit le fléau d'arme léger est plus interessant techniquement
fleau d'arme léger : 1d8 X2
Morgenstern : 1d6 X2

Y a t'il eu une cérémonie d'adoubement pour valider tes lvl de DK ?

4 lvl de Dk, c'est assez peu, c'est un novice, mais on peut imaginer que tu entames sur le tard cette classes et donc, ça signifie prendre du lvl 22 au lvl 25 tes lvl de Dk.

Les armes de prédilections de Baine que je connai sont le fléau et l'épée longue , l'un des surnoms de Baine est d'ailleurs : Baine le fléau . Et le fléau n'a pas grand chose a voir avec le nunchaku en terme de maniement puisque le manche et la masse ne sont pas du tout balancés question poids . Historiquement la morgenstren et le fléau sont très proches mis à part le fait que le fléau soit un dérivé de l'outil agricole et qu'il soit plus rarement lardé de pointes .

Concernant la cérémonie pour les levels de DK non pas encore, il ne s'agit pour l'instant que de la validation des niveaux de MDA et posterai plus tard pour peaufiner l'aspect Chev Noir .

Pour les 4 levels de Dk ; initialement (niveau BG) mon perso est adoubé avant de devenir MDA puisque selon moi l'apprentissage de la classe MDA s'étale d'avantage dans le temps. La cérémonie IG n'a pas put venir plus tôt du fait des pertes importantes qu'a connu le culte de Baine ces derniers temps .

Voilà voilà en espérant avoir répondu à tes questions .

Le fléau est uen arme en effet, mais c'est également un terme, signifiant l'affliction. C'est en cela que Baine est nommé ainsi, et non pour l'arme.

Dans les dogmes de Baine c'est bien le Morgenstern qui est larme de prédilection de Baine et ce pour plusieurs raisons symboliques : Le symbole de Baine est un poing serré. Entre les phalanges de ce poing des rayons verts. On peut y voir dans le poing comme une étoile rayonnant d'un éclat vert et se dressant dans le matin. Morningstar

Bref !

Baine, c'est donc le morgenstern.

Pour ce qui concerne les lvl de Mda, peux tu préciser les techniques qu'il apprend à utiliser? Peux tu également développer le lien empathique avec le morgenstern. As tu pensé à des bottes secretes et saurais tu les décrire techniquement ? Peux tu également développer les différentes phases de maîtrise de ton arme ?

Historiquement fléau et Morgenstern sont deux armes identiques , seul les appellations diffèrent selon les lieux et l'époque . Fzoul utilise d'ailleurs un fléau léger et l'arme de prédilection de Baine dans D&D v2 est un fléau ...

En ce qui concerne tes exigences pour le BG j'ai pas le temps ni l'envie de développer plus que ça (surtout en période bac) ... je conviens de l'utilité du BG et j'aime d'ailleurs que mes personnages aient quelque chose derrière eux mais franchement je crois, au moins pour l'aspect MDA avoir suffisamment développé . Surtout si je met ca en relief avec d'autres BGs de MDA ... Voilà alors je ne sais pas si ces réflexions relèvent du conseil ou de l'exigence ... à toi de me le dire .

Amicalement ... ^^

perso, je ne prends jamais comme argument valable le fait que d'autres Bg de Mda ne soient pas assez developper pour ne pas avoir à développer le sien.

Avec le temps les exigences changent, les scribes changent. Bref ce qui a été valable à une époque ne l'est pas forcément de tout temps.
Si tu as des examens, il est préférable que tu t'y concentres, et reprendras ce Bg quand tu auras le temps.

J'avoue que pour le choix de l'arme, il s'agissait de pinaillage de ma part. Je t'accorde le fléau.

Il est important de bien différencier un Mda d'un simple guerrier et cette distinction doit ce voir et se comprendre.

Concernant les lvl de DK, on verra ça plus tard, il ya un nouveau systéme qui se met en place ( pacte avec fielon )

(retranscription de l'anim joué Ig orchestrée par Hipsss et Valentin)

Les hurlements du sacrifié résonnaient sur les parois lisses et noires du temple de Targos. L’homme se débattait, les yeux emplis de larmes, implorant la pitié de ses bourreaux. Mais ce fût en vain : l’aspirant chevalier était inflexible et toutes les suppliques du monde n’auraient pu y faire, il maintenait fermement le pauvre bougre contre l’autel de marbre et le fixait dans le blanc des yeux. A bout de forces, l’homme comprit qu’il ne pouvait lutter : les hurlements se muèrent alors en un pesant silence entrecoupé de sanglots étouffés, témoins d’une résignation funeste…
La dague sacrificielle de l’Impercepteur s’abattit alors comme un coup de tonnerre sur la nuque du sacrifié, celle-ci se brisa sous le choc… la tête désarticulée pendait du haut de l’autel, adoptant un angle inhumain.
Le sang du sacrifié se mêlait désormais à celui du seigneur de Noircolline et de l’aspirant, qui s’étaient précédemment entaillés au-dessus de l’autel. Grim s’agenouilla face à l’autel, l’Impercepteur, lui, recula d’un pas et commença a psalmodier quelques sombres litanies.

Tout se mettait lentement en place ….

Alors que le Seigneur de Noircolline priait avec ferveur, la maîtresse tyrannique Mountelly, qui se tenait jusqu’alors derrière l’Impercepteur, s’avança et fît réciter au jeune Illsukan les dogmes du Noir Seigneur. Celui-ci les entama d’une voix rauque et désincarnée mais non sans conviction : « Ne servez nul autre que Baine .» . Alors qu’il récitait les préceptes du Fléau, un bruit abject et morbide se fit entendre : le cadavre du sacrifié se faisait aspirer en un point précis par l’autel. Son enveloppe percée se vidait de ses entrailles, de ses organes internes puis de ses os dans un craquement immonde.
À peine perturbée par cette scène d’horreur qui se jouait près d’elle, la prêtresse en semi transe entama un texte en infernal qu’elle traduisit en commun ; il fallait que Grim se montre digne du Diable qui se présenterait devant lui afin que celui-ci daigne lier son âme à celle du futur Chevalier Noir. Une tâche qui a priori, ne semblait pas insurmontable.

L’Impercepteur avait atteint le paroxysme de sa concentration, manipulant d’immenses forces divines. L’homme à l’armure d’obsidienne, malgré son rang prestigieux, semblait plus qu’éprouvé par sa tâche. Un grand cercle d’environ 3 mètres de rayon se formait au pied de l’autel. L’atmosphère se fît terriblement lourde, d’épaisses vapeurs rougeâtres émanèrent du sol et des éclairs commencèrent à claquer au sein même du temple. Alors que les fumeroles se dissipaient peu à peu, on distingua bientôt une immense masse musculeuse de 4 mètres tout droit sortie des enfers. Deux halos bleutés se mirent à luire face au prêtre, le vacarme cessa et laissa place à un silence plus pesant encore. Un diable avait effectivement répondu à l’appel, et quel diable ! Un Seigneur Diantrefosse !

Après un bref entretien avec l’Impercepteur sur un ton quelque peu échauffé, le Diantrefosse se tourna vers Grim et dit d’une voix gutturale :
- « Alors c’est toi l’avorton qui souhaite se lier a moi ? Sais-tu ce que cela représente ? Sais-tu que ton âme sera ballottée entre ma volonté et celle de Baine ? Sais-tu que par ce pacte tu embrasses une destinée toute tracée ?! CROIS TU ÊTRE DIGNE !? »
Le Seigneur Diable agrippa alors Grim par les bras, le souleva du sol et mis ses deux pouces chitineux devant les yeux du jeune Grinnarfelite. La vision fut soudaine, brutale : un désert de sang jonché d’immondices faits de chair et d’os, un air sulfurique brûlant les poumons, s’insinuant dans la moindre alvéole jusqu’au plus profond de la chair. Le temps de la surprise à peine passé, une créature infâme à la morsure insidieuse se mit à mordiller et grignoter sournoisement la jambe droite du jeune homme. Dans le temple, le Diable vocifère et hurle :
- « Ce diable, ce démon qui te dévore que vas tu faire humain ?! Que vas tu faire ! » puis murmure dans un sifflement à l’oreille de Grim « Un fléau au loin dans la brume, que vas tu faire ? » .
Grim rampe et râle : la morsure, la fournaise tout n’est que douleur : le moindre geste, la moindre inspiration, et ce démon dévorant sa chair. Dans le temple, on entend le fils Amalrik murmurer en boucle le dogme de Baine, comme pour se donner du courage. Le fléau est là, à portée de main !
- « SAISIS-T’EN ! » hurla le Diable à la face de l’aspirant.
Une fois la main posée sur le manche, une vague de puissance, de force, un sentiment grisant de pouvoir, un vide qui se comble. Sa vision n’est plus que sang et violence, déjà la tête du fléau siffle et tournoie dans les airs. L’impact ! Le crâne de la bête se fend, elle hurle à la mort. Grim, en regardant l’immondice agoniser, tend le bras et ferme le poing : la bête se tord de douleur, comme si elle subissait directement l’étreinte du poing de fer d’Amalrik. Puis le torrent de rouge et de noir, de sang et de ténèbres, un tumultueux mélange de peur, de haine, de violence et de conflit dans lequel Grim se noie avec complaisance… une lente dérive.

Puis, le réveil. Epuisé, las mais submergé par un sentiment de plénitude nouveau, comme si en lui quelque chose s’était réveillé, Grim reposé à terre titube légèrement en fixant le Seigneur Diantrefosse. Le rictus de l’entité infernale restera son dernier souvenir de cette cérémonie...

Validé pour Dk.

Je laisse en évolutif cependant pour décrire cette progression.

Petite question : qu'en est il de tes lvl de Mda ?

Ils sont toujours à 0, je vais commencer a les prendre avec mon prochain reroll mon Pj étant encore à l'heure actuelle guerrier pur .

tu développes de front Dk et Mda en même temps ?

Il te faudra cependant développer un peu plus les lvl de Mda qui devra être en évolutif.

tu peux me remettre la répartition des lvl du reroll [n'a pas accés aux reroll]

des nouvelles ?

Je taff et je suis plus chez moi jusque fin aout au plus tard. Mon MDA a été validé par Dagar j'ai eu confirmation avant reroll. Je ne me souviens plus de l'ordre dans lequel j'ai passé les levels lors du reroll mais ca n'a pas grande importance puisque j'ai joué l'évolution RP quand j'étais guerrier .

Je laisse Dagar gérer.

Ok j'attends la suite pour le DK j'ai deja validé le MDA

La roche volcanique était tranchante, aiguisée par des vents violents et une mer déchaînée. Creusée par le sel comme par une pluie d’acide, les falaises abruptes de la forteresse bainite faisaient face à l’océan comme défiant Umberlie elle-même. Grim s’attarda quelques instants sur ce combat épique opposant terre et océan avant de replonger dans ses pensées …

Sa foi et sa force avaient enfin été reconnues de tous depuis la cérémonie : il faisait maintenant partie de l’élite, la garde prétorienne du culte … un culte qui, hélas, sombrait lentement dans la décrépitude. A ces pensées, Grim eu un sursaut de fierté : il empoigna son fléau, Le Météor, et le plaqua contre son plastron, cette arme d’héritage familial… il le contempla et revit l’image de son fier père, seigneur de Grinnarfeld la Terrible. Une lanière de cuir noir torsadée était cloutée autour du manche en ébène à l’aide de clous d’argent, les extrémités étaient ornées de petits morceaux de fourrure de loup arctique et dans l’acier de la garde deux saphirs et un rubis étaient enchâssés. La chaîne et la douille à deux têtes étaient faits d’adamantium, l’acier le plus solide de tout Faerûn et il fallait au moins ça pour résister aux choc de l’acier contre l’acier au cœur de l’hiver nordique. Les armoiries de la famille et de nombreuses autres gravures ornaient la douille, des têtes de béliers sculptées à même l’adamantium semblaient prêtes à faire plier toute résistance.

Face à l’océan, sous une pluie d’embruns acides, Grim serra son fléau, un léger sourire figé aux lèvres. Cette puissance nouvelle qu’il venait d’acquérir, comme un cadeau de la main du Ténébreux lui-même …
- « Ne servez nul autre que Baine. »

Quelques fois au beau milieu de la nuit, les gardes en faction devant les appartements du chevalier sont témoins d’horribles hurlements et d’un vacarme assourdissant. Le lendemain matin, il arrive qu’on retrouve le chevalier les poings et la tête en sang, endormi au milieu des débris de son mobilier réduit en miettes. Les gardes ont été prévenus par le chevalier lui-même…

Suite à de ferventes prières, il arrive que Grim sombre dans ce qu’on pourrait appeler la quintessence de la haine, une soif de destruction, d’horreur et de douleur : tout ce qui se présente devant lui vient alors à être détruit sans délais, êtres vivants ou objets, peu importe.

Dans les cuisines de la forteresse, la rumeur veut qu’un soir de pleine lune le seigneur de Grinnarfeld ait fait mander du vin à un esclave ; le lendemain matin, on retrouva le pauvre bougre la tête éclatée sur le dallage devant la porte de ses appartements

Ces excès, dit-on, sont survenus peu après son pacte avec le Diantrefosse. La cérémonie ouvrant comme une porte sur une puissance et une ferveur nouvelle, il faut parvenir à la canaliser, chose que, pour le moment, le chevalier parvient difficilement à faire.

Mais ces sacrifices ne seront pas fait en vain et, chaque jour, Amalrik jure devant Baine de redorer le blason de son église en faisant à nouveaux résonner dans le Val de Bise les mots haine et terreur.

Quand vous aurez le temps pourriez vous nettoyer mon BG des nombreux posts hrp ? Merci d'avance .