[Validé][Guerrier/MDAR][H]AbdulAzimAhmadAbuBakr Ibn Khaldoun

Citation :

Nom du compte joueur forum :JupiterJazz
Nom du compte joueur module :lebenben
Nom du perso :Abdul Azim Ahmad Abu Bakr Ibn Khaldoun
Race :humain
Sous race :
Age :30
Alignement :Chaotique Neutre +4 vers bon gagné en anim
Religion :Polythéiste
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) :guerrier 12/ Mda 13
Arme de prédilection/domaines/école de magie :épée bâtarde
Langues :commun, langage du calimshan
Familier/Compagnon animal : un pur sang calishite nommé Babouche, souvent déprimé...Je crois que c'est un philosophe...
Ennemis jurés :0
Trait de Caractère : assez calme, malgré certaines rancoeurs dissimulées, il n'a pas mauvais fond.
Description physique :environ 1.80m, assez musclé, la peau mât, une barbe et une moustache noire, des cheveux rares.


Caractéristiques avant reroll:
FOR :17>>>23
DEX :13
CON :12
INT :14
SAG :10
CHA : 8

Caractéristiques après reroll:
FOR :16>>>22
DEX :13
CON :12
INT :14
SAG :13
CHA :8

Equipement spécifique:
-Al Badawi>>>arme de choix
-Atomos>>>bouclier
-Une armure complète argentée ainsi qu'un casque doré
-la même armure aux couleurs de la légion
-des vêtements qu'il portait dans le désert
-perle de thon, gagné en anim
-Chakram de la Lune Noire, utilisé en main gauche de temps en temps, gagné en Anim
-un badge des amis du Lys, gagné en anim. Don du dojo du Lys reconnaissant d'avoir reçu le livre d'Abdul en cadeau. Lui octroie le droit d'assister à des cours au dojo, de donner des cours et de se servir du dojo comme salle d'entrainement

session rp 8: 22400xp>>>consommés pour Légion-plage
session rp 9: 32000xp>>>consommés pour Légion-sur-Mer (Aqua-Légion)

Post mortem
session rp 10: 33600xp

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Je suis Abdul Azim Ahmad Abu Bakr Ibn Khaldoun, je suis un guerrier du Calimshan.
Je suis né dans une famille noble de Calimport, avec mon frère Abu Zayd. Nous fîmes tous deux confiés aux nomades pour forger notre éducation millitaire. Nous y avons appris l'esprit de camaraderie et le maniement des armes. Mon frère, cet empoté n'était pas doué pour la guerre, ainsi il fut confié à un vieux fou, qui lui appris la "magie" et les sciences. Pour ma part, je m'étais bien intégré parmi ces barbares. Ils étaient devenus ma famille. Leur mode de vie étranger était d'après mon père une source d'inspiration pour la guerre, et un bon moyen pour moi d'apprendre ce qu'était le moral des troupes, le lien entre les hommes, cette solidarité agnatique qui maintenait un ordre durable dans cette communauté.
J'avais appris à manier une épée imposante, al Badawi. L'épée du païen, la brutalité et l'exotisme dans toute sa finesse. Elle avait un certain charme, une forme qui évoquait l'étrange et le grotesque mais la beauté de l'altérité.
Quand on place un homme devant un outil, il aura beaucoup de difficulté à deviner à quoi sert cet outil, et selon ses besoins, il y a de fortes chances qu'il lui trouve une autre utilisation. Ainsi, montrez une épée à un homme qui n'a jamais vu d'épée de sa vie, quelle en sera son interprétation? Montrez Al Badawi à n'importe quel guerrier même expérimenté, il n'en tirera qu'une lame pour couper de la chair ou du bois.
Quand on m'a montré Al Badawi, je n'ai pas subi cette angoisse de l'inconnu, cette anomie qui m'aurait laissé dubitatif. Je ressentis tout de suite le besoin de la prendre en main pour entrer en symbiose avec elle.
Elle était incroyablement lourde. Il semblait que je ne la méritais pas encore, ou plutôt que je devrais supporter sa lourdeur avant de n'avoir montré ma hardiesse. Elle avait une longue poignée qui permettait à son porteur de la prendre à deux mains et devenir une arme puissante, mais il était aussi possible de la porter à une main. Le tranchant et l'estoc, la puissance et la finesse, tout cela était possible avec cette arme. Son poids obligeait son porteur à jouer avec l'équilibre et à se renforcer. Ainsi il convenait de garder une certaine distance avec l'adversaire. Al Badawi me revenait de droit, elle était l'une des épées de la famille qui attendait un porteur. Elle était à la fois la preuve de notre noblesse mais aussi un héritage de notre passé de nomades. Voilà pourquoi je désirais cette lame.
Les nomades m'apprirent les rudiments de l'escrime, et le maître Hindbad m'initia à une autre dimension de la guerre.
Il m'appris l'existence d'une autre forme de combativité, une autre forme de mouvement, qui seraient les dimensions premières de la guerre.
En effet en nous et tout autour de nous se jouent en permanence les conditions d'existences de la vie. Un souffle innépuisable qui constitue tous les corps de notre monde.
Mon maitre m'apprenait à le ressentir au cours de longues séances de méditation.
En vérité étudier les mouvements du pneuma est vain, il a un comportement trop "hazardeux", mais tenter de s'accorder avec lui demeure possible pour qui a la patience nécessaire pour arriver à se maitriser.
Le pneuma est un médium doué d'ubiquité, un océan cosmique d'énergie dynamique, mouvante, qui lie l'univers physique dans son intégralité. Toutes les créatures et tous les systèmes réagissent à ses pulsations et à ses mouvements. Ces mouvements induisent par exemple les changements de la circulation de l'air dans l'atmosphère. Il y a donc une dimension spirituelle et physique du pneuma.
Nous y sommes tous soummis, aussi sa maitrise est une utopie. Il n'y a qu'un champ de taille relative dans lequel nous pouvons accomplir nos actions. Le tout est de connaitre pleinement ce champ d'action en permanence.
Ainsi lié à l'univers tout entier, l'image de moi tenant Al Badawi, elle même plantée dans le sol forme un tout harmonieux, quelquechose de fini. Tout est donc question de lien. Etudier la nature de ce lien allégeait Al Badawi, comme si elle guidait chacun de mes pas. Elle m'indiquait la bonne manière de respirer, le bon rythme cardiaque à adopter.
Tam tatam tatam TaTaTaTam Tam tatam tatam TaTaTaTam... Les tambours de guerre... Les nomades avaient un mode de vie qui inspirait la richesse, la luxuriance, l'abondance. Cette vie saine devait tout à leur mobilité, mais la crainte qu'ils inspiraient provoquait des conflits, des combats dans lesquels Al Badawi et moi nous déployions pour épauler nos camarades. La horde de nos adversaire formait un tout désorganisé, divisé tandis que notre groupe dégageait une sorte d'aura de combativité sauvage qui terrorisait l'adversaire pour le faire reculer.
Ainsi je m'inspirait de cet esprit de corps pour ma propre défense. En effet Al Badawi et moi constituions autour de nous une enveloppe de combativité, une sphère normalement invisible mais qui devenait un facteur incommodant pour l'adversaire lors du combat. A l'image de deux chats qui crachent ou crient pour se menacer, l'un d'entre eux déploie une combativité, exprime une envie de tuer qui l'emporte sur celle de l'autre. Cette aura qu'il dégage, pousse l'autre à fuir ou à se coucher sur le dos. Ainsi l'adversaire ressentait qu'il pénétrait dans une zone dangereuse dans laquelle il ne fallait pas rester, une ligne derrière laquelle la mort est presque palpable.
Ceci était le fruit utltime de mon lien avec Al Badawi: l'enveloppe de l'esprit et du corps.

J'appris que mon frère avait quitté la région, le vieux fou avait dû lui monter la tête. Notre père plaçait beaucoup d'espoir en lui et avait été très déçu quand il avait découvert qu'il n'était pas doué pour la guerre. De mon côté j'avais fait de mon mieux pour me montrer à la hauteur de la famille. Mais quand mon frère décida de devenir magicienn mon père eut de nouveau de l'espoir. Abu Zayd était devenu le garçon intelligent de la famille, moi je n'étais que le soldat, le pion, le bédouin. Je devais donc me contenter d'être dans l'ombre de ce crétin d'Abu Zayd, mais son départ m'avait attristé, et notre père encore plus. Malgré le guerrier que j'étais devenu, je n'arrivais pas à sécher ses larmes, ramener la fierté dans la lignée.
Abu Zayd ne revint qu'un an plus tard pour le décés de son mentor. J'avais essayé de lui parler, et de lui montrer ce que j'étais devenu après la vie avec les nomades, mais celui-ci ne semblait pas s'y intéresser. Il repartit donc en voyage et moi je continuais mon apprentissage avec les nomades et le maitre Hindbad, et les combats. La fraternité, la camaraderie, et la présence d'Al Badawi dans mes mains ou dans mon dos alimentait encore ma combativité, et le lien avec Al Badawi se faisait plus intense chaque jour tandis que je m'éloignais peu à peu des chaines familiales.
Mon frère revint finalement pour de bon, il arborait à présent un étrange sourire, insouciant. Il était loin d'avoir endossé la fierté les responsabilités que mon père attendait et était devenu un piètre magicien.
Je décidais de parler à mon père, je voulais moi aussi partir en voyage initiatique. J'allais moi aussi fouler d'autres sols.





(premier dessin sur ordi, soiyez indulgents xD)

Tu n'évoques pas assez les spécificités et les raison du choix de ton arme.

Ca ira je valide.

Merci!

Combats de maîtres

La région de Luskan est fréquentée par de grands combattants. J'ai eu jusqu'ici l'honneur d'affronter des guerriers et guerrières surprenants et surprenantes entre deux aventures. Il y eut tout d'abord LE Julius que j'affrontai sans bouclier. Et je dois reconnaitre que manier Al Badawi sans mon précieux bouclier a quelquechose d'agréable.

Puis il y eut le maître de la faux, que j'affrontai lors d'un duel plein de rebondissement. A vrai dire, jamais je n'eus senti pareille vibration que lorsqu'Al Badawi et Flocon se croisèrent. Ce fut un duel qui restera gravé dans ma mémoire pour toujours, un vrai combat de maître.

Je pus également apprécier la finesse de l'art nain, hacheur à deux mains, le Maitre Gulinus Brise Crane. Ce dynamisme peu commun chez les nains me fit me rendre compte de toutes les choses que peut cacher le monde.

Puis il y eut le duel contre le commandeur de la légion Ecarlate, Dompt. J'eus la joie d'opposer le style des "barbares", à la férocité de ce demi-orque.

Vint ensuite ce bainite, qui me proposa courtoisement de faire quelques passes. Pour sûr, l'aura de combativité des serviteurs du Tyran est féroce car à l'état brute, je ne pouvais rester dans cette zone de haine instable, il me fallait reculer ou la contourner. Mais l'analyse de ses failles me permit de l'emporter.

Puis la Danselame. Dame Velvë que j'eus l'honneur d'affronter à trois reprises. Je pense avoir fait honneur à Al Badawi en usant des arcanes de maître Hindbad contre l'art du parfait ambidextre. Je fus surpris la première fois par ce style incisif, mais je ressortis comme grandi du premier duel, ainsi je remportais les deux manches suivantes. Il sembla toutefois que Dame Velvë était... incommodée... d'un incommodement que je ne connaitrai jamais, dis-je en touchant du bois! Cette elfe, cette danselame mérite ce surnom que je lui donna, Velvë l'incisive.

Je pense à travers ces duels avoir grandi et affirmé ma légitimité de "maître" comme on dit. Mais je ressens Al Badawi vibrer, me siffler des mots. Notre avenir ne peut se résumer à des duels amicaux, et je n'ai jamais souhaité cela.

lettre adressée au sieur Shafik Abd'al Mohand Ibn Khaldoun, chevalier au service du grand pachas.

Citation :

Père,

Je suis bien arrivé à Luskan,

J'espère que tout va bien au palais, que les gens prennent bien soin de toi, et que ton fils aîné te ménage.

Beaucoup de gens se souviennent de lui à Luskan, même à Padhiver, on m'en a dit beaucoup de bien. Il semblerait qu'il ait accompli des choses, il ne nous en avait rien dit. Le conseiller de la ville de Luskan m'a dit de lui transmettre ce court message: le commandeur le salue. Parait il qu'il devrait comprendre.

D'ancien camarades à lui m'ont aussi dit qu'il avait parfois été très indiscipliné, ce qui ne m'a pas surpris, mais il est évident qu'il a laissé une trace là où je suis.

Pour ma part je m'adapte peu à peu à la région, je vais je l'espère bientôt intégrer la Légion Ecarlate, comme Abu Zayd.

Je vous écrirai encore, prenez soin de vous.

Abdul

Travail ingrat

Pendant cette période de chômage, en attendant d'avoir des nouvelles de la légion, j'ai effectué quelques travaux. Et le dernier que j'ai accompli m'a lessivé. Une excursion assez classique en fait, qui se déroulait bien, je devais protéger le conseiller à la magie de Luskan.

Nous sortions du donjon des ogres à Luskan, quand je vis au dessus de la tête de mon client, perché sur un rempart, un ogre qui lâcha sur le mage un énorme rocher. Je me ruais alors sur le mage en le poussant, me faisant écraser par le rocher.
Fort heureusement, je fus protégé par mon bouclier et mon casque. Je n'eus qu'un bras cassé, des dents aussi et la moitié du visage complètement écrasée. Je ne devais pas être beau à voir, et je peinais à parler. J'étais alors bien irritable... C'est alors qu'un mage surgit de derrière nous et commença à discuter avec le conseiller. Il me regarda ensuite et dit au conseiller: "qui est ce barbare?".

A ce moment là, alors que je pouvais à peine parler, je ne pu me contrôler. Je m'avançais d'un pas assuré vers ce mage, et écrasait mon poing dans sa face de péteux. Il avait pris pour tout ce qui me contrariait à ce moment là. Mon travail était terminé, j'en avais assez.
Mon bouclier était en miette, il me fallait le faire réparer, et moi aussi d'ailleurs.

Les légionaires
Enfin les légionaires ont commencé à s'intéresser à ma candidature.

J'ai je crois rencontré toutes les principales têtes de la légion.
Tout d'abord il y eut Tristan dit le Titan, le baby sitter de la légion, un homme sympathique, robuste, qui a l'air brave, mais il reste pour moi un personnage assez mystérieux.
Ensuite il y eu le commandeur Dompt. Un semi-orque imposant, c'est le moins qu'on puisse dire, qui a l'air respecté par ses hommes, je pense que ce respect est légitime et ce n'est pas une autorité fondée sur la peur.
Puis Naëva, que j'ai emmené en entrainement avec le croc Syriane. J'ai un peu parlé avec dame Naëva, elle m'a l'air assez réservée mais de bonne volonté.
Je n'ai pas encore eu le temps de faire connaissance avec Syriane.
Ensuite, j'ai rencontré le capitaine Arkenn, un norske qui s'exprime avec une conjugaison qui leur est particulière. Il a pour sûr une forte personnalité et inspire de la sympathie.
Et aujourd'hui j'ai rencontré le capitaine Lindisfänn, soeur d'Arkenn, et épouse de Tristan. Elle m'a d'abord dit qu'elle adorait mon grand frère. Cela m'a l'air d'être une femme gentille et forte, qui sait se faire obéir. C'est avec elle que je vais passer l'entretien.
Puis le dénommé Arystar qui m'a lui aussi posé des questions sur mes intentions, pourquoi je voulais rejoindre la légion, et voulait savoir également si j'avais des ennemis.
En tout cas, j'espère que j'ai fait bonne impression. Et même dans ce cas là j'espère que les autres légionaires du camp ne seront pas dérangés par ma présence. Je vais essayer de me montrer le plus humble possible et de faire profil bas.

A Öm mahni padmé àoum

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Voilà quelques mois maintenant que j'ai intégré la légion écarlate. J'ai fait du mieux que je pouvais je pense, et en tout cas je ne me suis jamais ennuyé. J'ai retrouvé ce lien si particulier, l'açabya dont mon frère parlait, qui anime une famille, un clan et procure cette combativité. J'ai été promu au rang d'instructeur Croc de Sang, ma mission est donc de transmettre aux débutants mes connaissances.
La pédagogie est quelque chose de nouveau pour moi, et on pourrait craindre que cela intervienne trop tôt dans mes itinéraires, et à vrai dire, moi même je n'imaginais pas en être capable avant quelques années. Mais après quelques leçons données aux légionaires, aux enfants et femmes recueillis au sein du camp, je revisite mes acquis et me retrouve forcé de les reformuler.
C'est ainsi que je prends peu à peu de l'assurance et que je relis mes textes avec un autre œil. Peut être est-ce ce qu'il me manque pour atteindre une certaine plénitude.
Enseigner ressemble à un don d'une part de soi et de son énergie, comme si les autres me dévoraient, il faut donc que je sois sur mes gardes. Je protège mon esprit en répétant les mantras pendant des heures, laissant les harmoniques résonner en moi et Al Badawi. J'ai l'impression de me perfectionner par ce partage de savoir, mes propres mouvements sont plus calmes et mes pas mieux maitrisés.
Je vais prendre le risque de leur parler des protections de l'esprit et de la méditation. Il est important que cet enseignement me soit personnel, et ils vont je l'espère accepter.

(up pour signaler le changement de caractéristiques dans la fiche de perso, suite à reroll validé)

Pédagogie

Les premiers cours se sont bien passé, il semble même que certains aient apprécié. Après tout je ne force personne à venir. Cette activité, enseigner à des non spécialistes, des enfants, cela me plait beaucoup. Traduire les choses pour des novices est très intéressant pour moi et me permet de mettre en évidence mes propres lacunes. Les gradés de la légion m'ont donné une grande liberté, et finalement je me déploie plus aisément que je l'aurais pensé dans ces cours. Je privilégie la pratique et je n'en demande pas trop à mes élèves. Peut être qu'aucun d'entre eux ne deviendra un guerrier, mais ce n'est pas l'objet de mon enseignement que d'en faire des combattants.
J'ai il est vrai découvert l'affection que je pouvais porter pour les enfants. Je pense qu'elle est réciproque, et que c'est pour cela que les cours se passent bien.
J'ai écrit un livre et l'ai distribué par ci par là. Je trouvais la bibliographie sur le pneuma trop pauvre, ainsi j'ai rédigé une synthèse, ou plutôt une initiation aux langage de ceux qui étudient les énergies vitales. Je suis content car je sais que j'ai été lu. Et l'accueil qu'on a fait à cet ouvrage dans les dojos du lys et de l'aubépine m'a rassuré. Ainsi j'ai obtenu ce badge des amis du dojo du Lys. C'est un honneur pour moi. J'ai l'impression d'avoir accompli quelque chose qui pourra servir aux autres. Le manuscrit va être étudié par un comité de lecture composé de moines à ChateauSuif, pour être validé au nom d'Oghma, avant qu'il puisse être disponible en bibliothèque. Une réponse négative de leur part ne me fait pas peur, car je sais que j'ai été lu. Et je ne compte pas m'arrêter là.
L'écriture me permet de prendre confiance en moi.

Background d'Al Badawi, l'épée d'Abdul


Ceci est l'histoire de l'épée d'Abdul mais il est important de noter qu'Abdul n'en a qu'une vague idée. Il connait tout juste le nom des précédents porteurs de son épée et le contexte dans lequel ils ont vécu, mais cette histoire n'est pas connu d'Abdul dans le détail.


Larmes de métal

L'homme de noir vêtu, visage dissimulé sous un Keffieh, m'ordonnait de lui forger une arme. C'était un être abject, un assassin, un voleur, tueur d'enfants, baiseur de chèvres, il était autre. Il vivait de façon qui m'était étrangère, et ne partageait pas les mêmes valeurs que moi. Malheureusement, il m'avait apporté un cadeau, des caisses de pépites d'acier d'une qualité rare. Que dis-je, rare, exceptionnelle. C'était de l'acier, d'origine tout à fait classique, mais le travail de chauffe avait été réalisé avec virtuosité, dans la sueur et les larmes, certainement avec un fer très pauvre en impureté, le signe que les minerais venaient de loin. Toutes les pépites avaient été choisie avec soin, laissant les parties les moins oxydées aux autres. C'était moi qui avait été choisi pour transformer ces larmes de métal. J'avais l'opportunité de réaliser l'œuvre de ma vie. J'acceptais donc de forger une arme pour cet être répugnant.
J'étais déchiré entre l'envie de réaliser une arme de qualité médiocre, ce bédouin n'y aurait vu que du feu, et réaliser la plus belle arme qui soit, en me donnant tout entier à mon ultime création. Je cédais finalement à la seconde option, n'obéissant qu'à mes ambitions de forgeron. Je voyais déjà dans ces morceaux d'acier noir, la lame scintillante comme un diamant qui allait naître.
Je sélectionnais encore les plus belles pépites. Je consacrai la plus grande partie de mon travail à la réalisation de cette œuvre, grassement payé, il me resterait encore assez de pépites pour forger quelque chose que je vendrais cher, et je monopolisais l'aide de mes apprentis pendant tout ce temps.
En constatant l'aspect grossier de notre travail au départ, je m'étonne toujours autant de la finesse du résultat final.
Des millions de coups de marteaux donnés par mes disciples, qui résonnent encore dans ma tête au moment où j'écris ces lignes, et vingt mille couches, plus d'un mois de martelage, combien de morceaux infimes de ce métal si rare avait dû prendre le vent comme la poussière. Ce que je soupçonnais déjà se confirmait: malgré le nombre de couches, la lame qui commençait à prendre forme était extrêmement solide. Quand je sentis que la lame était prête à être trempée, je renvoyais les disciples à des tâches moins prioritaires et consacrait la totalité de mon temps de travail à la continuation de cette arme.
Je m'adonnais à la trempe avec autant de soin, en commençant par appliquer un mélange d'argile et de cendre sur la lame pour la protéger de la rouille, puis je la chauffais à nouveau. Et quand la lame incandescente pris enfin la couleur du soleil entre deux dunes, je la trempais violemment dans l'eau froide. Un nuage de fumée noire envahit la forge, j'avais craint d'avoir loupé quelque chose. Paniqué je continuais à tremper la lame dans l'eau en attendant que le nuage ne se dissipe. Je la sortais de l'eau. Le soleil vint frapper la lame qui miroitait déjà, elle était parfaite, de forme étrange, même un peu lourde, mais parfaite. Le travail n'était pas encore terminé, mais j'étais déjà heureux du résultat, je ne pouvais pas rater le reste.
J'aiguisais la lame et la polissais pendant des semaines, le résultat final était impressionnant. Une épée de ce type n'était pas courante dans la région. J'y avais appliqué mon seau, deux croissants de lune côte à côte, je contemplais le résultat. Je ne réaliserai plus jamais une épée comme celle-ci, et elle allait finir dans les mains de ce bédouin... Un bédouin... Un bédouin...
En fait cette arme avait un défaut. Elle ne convenait pas à un bédouin. Ainsi je regardais les pépites qui me restaient. Elles étaient de bien moins bonne qualité. Je devais me dépêcher, j'avais un travail à accomplir...

Cinq semaines plus tard, le bédouin revint. J'avais forgé un cimeterre avec les morceaux d'acier restant. Il était de très bonne facture, mais cela n'avait rien de comparable avec l'autre épée. Le client regarda cette dernière intriguée, mais pris finalement le cimeterre, et partit, visiblement très satisfait.

J'avais pu conserver l'épée, une épée qui n'était faite pour aucun bédouin habitué aux cimeterres. Et aucun d'entre eux n'auraient soupçonnés la qualité de cette arme.
Mais un jour l'un d'entre eux vint me voir. Il était grand et noir, dissimulé dans une robe grise et un keffieh blanc. Il voulait une arme exceptionnelle. Je lui demandais pourquoi. Que voulait-il en faire? Il me dit alors d'une voix grave:

-J'ai un bédouin à tuer.

Je le regardai en souriant, et lui demandai son nom. Il s'appelait Azim Khaldoun. Je lui présentait donc mon chef d'oeuvre et lui répondit:

-Bien, Azim Khaldoun, je te présente Al Badawi, la bédouine.


Sinna, forgeron

En cours de rédaction...

Epoques et dangers

Je suis le nouveau maître d'Al Badawi. Je vis moi aussi à une époque qui m'est propre, et je dois affronter des dangers qu'Al Badawi n'a peut être jamais affronté. Mes dernières rencontres sont beaucoup de périls nouveaux, que mes ailleuls n'ont pas eu à surmonter. Je dois m'adapter, et personnaliser mon lien avec Al Badawi. Les vampires, les morts vivants, ce sont des maux qui croisent ma route. Pas seulement à la crypte de Port last, mais aussi à Luskan, et puis cette femme qui aurait pu me tuer...
Alors que mon ancêtre Al Akhdar plantait Al Badawi pour inhiber les flux nerveux et de ki, je vais devoir affronter des adversaires qui n'ont pas de points vitaux, puisqu'ils sont la mort incarnée. Je dois me préparer à cela.
Sans toucher à l'âme d'Al Badawi, j'ai demandé au nain Axhur Xlaffedrakk d'enchanter Al Badawi à nouveau. Pour qu'elle flamboie et soit apte à me protéger de ce danger...


Abdul Azim Ahmad Abu Bakr Ibn Khaldoun

Je m'appelle Al Badawi.


J'ai eu cinq porteurs différents. Tous de la même famille. Le bédouin m'a acheté à cette homme, le premier que j'ai vu. J'ai ouvert les yeux dans l'eau froide, et il m'a brandit au soleil. C'est à ce moment là que je suis né. Je passe la plus grande partie de mon temps dans mon fourreau à dormir... Le bédouin lui n'arrêtait pas de me réveiller, son fils un peu moins, son petit fils un peu moins, et son arrière petit fils... Il ne m'a jamais touché... Je commençais à m'asphyxier dans cette salle d'arme, exposée au milieu de trophées... Il n'avait rien compris, je n'ai rien d'un trophée, je suis une arme et j'ai ma place dans les mains d'un guerrier...

Le petit garçon au teint mât me regardait. Il avait l'air innocent, il me pointa du doigt et dit au chevalier quelque chose. Celui-ci me décrocha du mur et me tendit à l'enfant, qui me mit dans son dos.

Depuis, je n'ai que rarement quitté son dos, qui a grandit. L'enfant avait fini par me comprendre, et me manier avec aisance. Au début je le faisais souffrir, mais j'ai fini par m'habituer à sa présence dans mon dos.Quelque chose qui semble émaner de lui vient par ses mains se faufiler dans ma fusée, et circuler dans mes couches. Je me sens rayonner quand il me
tient. Ce maître là est un bon maître, Abdul Azim Ahmad Abu Bakr Ibn Khaldoun...


Al Badawi, épée

Fin du Background de l'épée

Commander

Voilà quelque chose qui m'a toujours posé problème.

Pendant les cours, cela se passe bien, je n'ai aucun problèmes pour me faire écouter et obéir.
Mais dés qu'il s'agit de commander un groupe sur le terrain, je deviens attentif à des choses qui ne sont pas si importantes finalement. Et je passe à côté du principal.
Le costume du Sergent autoritaire arbitraire ne me va pas du tout.
Je vais essayer d'être pédagogue. Il faut se dire qu'il y a toujours dans un groupe quelques personnes avec qui les méthodes habituelles d'autorité ne fonctionnent pas, il faut donc s'adapter si elles ne sont pas disposées à le faire.

Initiation

J'ai demandé à Axhur Xlaffedrakk d'enchanter Al Badawi. Il m'a aussi proposé quelque chose pour renforcer mon lien avec elle, une expérience mystique.

Il m'a dit que c'était quelque chose qui pourrait être dangereux tant physiquement que mentalement. Ce n'est pas quelque chose que je dois prendre à la légère.

Pendant que je réfléchis à cette solution, je dois remplir des outres avec ma sueur.

Ainsi je porte en permanence des bandes autours de mes avant-bras et après chaque entrainement ou expédition, je récolte la sueur dans l'outre. J'en ai acheté cinq, j'espère que cela suffira.
Cette méthode est étrange, mais elle a un aspect symbolique que je cherche à comprendre.
Je répète les arcanes d'Al Badawi, pendant des heures, mais ne faisant pas plus d'efforts que d'habitudes pour suer plus, non. Ce n'est pas l'objectif. Je range Al Badawi dans le fourreau, puis j'essore, comme un ultime effort, les bandes de mes avants bras. Je ne savais pas que je suais autant lors d'un entrainement. Je remplis le récipient avec un étrange sentiment de satisfaction...

On m'a demandé ces jours-ci si j'avais déjà eu un disciple particulier, que j'aurais suivi longuement pour en faire un "maître".
J'ai répondu que non.

En fait, j'ai déjà eu un disciple comme ça, une jeune femme talentueuse, à des années lumières de moi... Mais j'ose à peine me remémorer cette période de ma vie. Je n'avais pas été assez attentif, je n'étais moi même pas assez expérimenté. Ce fut une erreur.
Tu parcoures peut être encore le monde sur la voie d'Açoura, par ma faute.
Pardonne moi Kheila.