[Validé][Guerrier/MDAR][H]Gorobei

Citation :

Nom du compte joueur forum :JupiterJazz
Nom du compte joueur module :lebenben
Nom du perso :Gorobei
Race :humain
Sous race :
Age : 22
Alignement :Neutre strict
Religion :Polythéïste
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : guerrier/maitre d’arme
Arme de prédilection/domaines/école de magie :épée à deux mains (nodachi)
Langues :Commun et Karaturien
Familier/Compagnion animal :0
Ennemis jurés :0
Trait de Caractère :calme, timide.
Description physique :cheveux courts, fins et noirs, ses yeux sont bridés, il a les traits fins, mais la moitié de son visage semble avoir été brûlé ce qui lui donne un côté hideux, mais juste un côté.


Caractéristiques :
FOR :18
DEX :13
CON :10
INT :13
SAG :10
CHA : 8

Mon maitre m’a dit que je m’appelais Gorobei, et que j’étais les ruines de l’honneur et de l’élégance.
Mon premier souvenir est celui d’un jeune homme, peut être seize ans, qui plantait son épée en moi, les larmes aux yeux, me regardant comme si j’étais un animal qu’il ne fallait plus faire souffrir. Avant ça, tout est noir. Seul ce qui vient après a de l’importance.
Je me réveillais sans aucun souvenir dans une vieille cabane en bois, un homme se tenait devant moi. Visiblement vieux, le visage grave, il me dit son nom, puis le mien, et me donna une épée.
« Ceci est la lame d’un bienfaiteur, fait lui honneur » me dit-il.
Ainsi, je la prenais en main. Je connaissais ce type d’épée, on aurait même dit que mon corps y était habitué. Je faisais quelques passes avec le vieil homme et des aptitudes semblaient surgir de moi. C’était donc ça mon passé ?
Mon maitre me dit que nous partions en voyage. Je ne lui demandais pas pourquoi. Il connaissait visiblement mon passé, et selon lui, au bout de cette route se jouerait mon destin. Je ne pouvais que lui faire confiance, et toute question était expédiée. Je reportais donc toujours les questions qui me hantaient. Qu'y avait il avant que je me réveille ici. Qu'est ce qui m'avait mené là. D'où venait ces immondes cicatrices que je portais sous mes vêtements et sur mon visage.
"plus que ton passé, je vais te conduire vers ton destin"
Cet homme avait des choses à m'apprendre. Alors que nous marchions vers l'ouest, il insistait pour m'apprendre la maitrise de mon arme. L'épée de ce bienfaiteur, elle semblait précieuse, et il surgissait des images en moi quand je la contemplais. Elle avait appartenu à un guerrier, peut être même était elle l'héritage d'une famille. Mais elle semblait calme, apaisée. Comme si elle n'était pas faite pour le combat.
Mon maître me dit alors qu'elle s'appelait "Paix".
J’avais appris à manier une arme si lourde ? Son poids était autant un handicap pour moi que pour mon ennemi, je devais donc jouer avec mon élan pour ne pas être déséquilibré et bien positionner mes jambes. Outre cela, bien qu’il s’agisse d’une arme avec une grande portée, une fois que l’adversaire rentrait dans ma garde, c’était la mort assurée.
J’avais appris ces avantages et ces inconvénients et je m’en souvenais aujourd’hui, et mon corps était musclé, justement pour pouvoir pallier au handicap du poids du nodachi. Parer demeurait tout de même une tâche difficile, mon avantage était mes attaques puissantes.
Ainsi, mon maitre et moi nous entrainâmes pendant des mois, ne cherchant pas à en savoir plus l’un sur l’autre. Il importait juste de parfaire ma technique et d'avancer vers l'ouest. Nous quittions le Kara-tur, comment mon destin pouvait-il se jouer par là? Mais je remettais toujours au lendemain les questions qui me hantaient.
Nos entrainements étaient fructueux . Mais mon maitre me surpassait quoi qu’il arrive. Je ne voyais pas comment je pouvais l’emporter avec une arme si lourde face à un guerrier si habile. Il me dit alors.
« Il y a d’autres ressources que la force bestiale, la source de ma force est inépuisable car tout autour de moi. Cette énergie circule en moi, dans mon épée, dans l’air, dans les arbres, mais aussi en toi. »
Je ne comprenais pas tout de suite ce qu’il voulait dire. Mais nous passions à un autre exercice basé sur la respiration et la souplesse. Mon maitre disait qu’il fallait apprendre à ressentir l’énergie dans notre environnement, elle circule en nous, et c’est la même énergie qui circule dans nos armes.
Partant de ce principe, selon mon maitre puisqu’il s’agissait de la même énergie qui circulait partout dans notre monde, si on apprenait à maitriser cette énergie, nous pourrions déplacer des montagnes, au sens propre.
« Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse. Contentons nous de ressentir le Ki, qui circule en nous et dans nos lames, et ainsi ne faire qu’un. C’est l’aspect interne de l’art du combat ».
Le voyage continuait, voilà deux ans maintenant que nous marchions et nous nous entrainions. J'avais oublié toutes les questions que j'avais à poser. Seul l'avenir importait. Et cet homme disait que l'avenir était à l'ouest, je l'écoutais tout simplement. Je ne cherchais pas à m'affirmer.
A force d’entrainement, de maitrise de soi, de concentration, j’arrivais à percevoir le ki qui circulait en moi, et l’énergie qui se mouvait dans mon épée était de même nature. Il n’y avait donc pas de frontière étanche entre moi et ma lame. Je pourrais donc essayer de ne faire qu’un avec mon épée et ne plus subir son poids.
La tâche n’était cependant pas si aisée et il me fallut des années pour passer de la perception du ki à l’interaction directe avec celui-ci. C’était comme essayer de ne bouger que les deux petits orteils en même temps, pour imager. On sait que cette énergie existe, et qu’on peut agir sur elle, mais il est difficile de le faire volontairement. C’est cela le vrai sens de la maitrise. Un jour on arrive presque par hasard à ne faire bouger que nos deux petits orteils, et il nous faut encore des mois pour y arriver une nouvelle fois, et un autre jour, cela devient plus aisé.
En effet, à force de persévérance, outre le fait que je percevais le ki aisément à présent, j’arrivais à ce qu’il circule entre moi et l’épée, comme si elle est moi ne formions plus qu’un magma de Ki, et lors d’un instant, j’avais presque eu l’impression de n’être plus que du Ki.
« N’oublie jamais qu’il n’y a pas de frontière entre l’interne et l’externe »
Je devais mettre cela en pratique au moindre de mes gestes, ressentir le Ki à chaque instant. Mon maitre disait que c'était une rigueur de vie qui me permettrait de vivre plus longtemps. Voilà donc pourquoi il m'entrainait?
Je faisais quelques passes dans le vide, au ralenti, en me concentrant pour ne pas rompre le lien entre moi et la lame, il ne devait plus y avoir que deux choses dans cet univers : l’entité formée par mon épée et moi, et tout le reste. C’était ça le travail de la maitrise. Ëtre capable de créer un lien, le ressentir, mais aussi le rendre constant. Le Ki est inépuisable, c’est pourquoi nous maitres du nodachi pouvons établir un lien permanent avec notre arme.
Le poids de mon épée était comme absorbé par mon corps tout entier, je pouvais transférer mon poids et celui de mon arme à ma volonté, lors de frappes et de parades, c’était la souplesse.
Les entrainements avec mon maitre n’en devenaient que plus spectaculaires et harmonieux, et je pouvais à présent rivaliser avec lui, tirant profit de ce qui était autrefois un handicap.
Un jour, nous avons rencontré un moine. Sa connaissance de l’énergie vitale était plus profonde encore que celle de mon maitre. Enfin, peut être pas sa connaissance théorique, mais la maitrise était d’un autre niveau. Il ne s’agissait pas de ne faire qu’un avec son arme, mais d’entrer dans un état de ki. Je ne saurais le nommer autrement. Nous maitre lame, ne faisons qu’un avec notre épée. Ce moine parlait de ne faire qu’un avec l’énergie, devenir du ki brut. Je profitais de l’influence de ses paroles pour comprendre un peu mieux la nature des énergies qui circulent autour et en nous.
J'avais alors développé ma propre technique. N'étant plus handicapé par le poids de mon arme, je bougeais plus aisément. Ainsi, ma technique consistait à attendre, ma lame baissée, et lors de l'attaque me servir du poids de mon adversaire pour le transférer en moi grâce au Ki, et après une rotation, je lui renvoyais une attaque encore plus lourde. La maitrise du Ki conjuguée à la maitrise de mon arme à deux mains avait fait de moi un spécialiste de la gestion du poids et de la souplesse. L’attaque puissante qui en résultait utilisait les lois de la mécanique pour frapper en souplesse, la maitrise du ki me permettait d’amplifier les forces à un moment précis.
Capture du poids de l’adversaire par la souplesse…
Traduction de celui-ci en ki…
Amplification grâce au ki…
Renvoi brutal vers mon adversaire…
J’appelais donc cette technique Le miroir de ki
Mon maitre me racontait l’histoire de deux maitres qui s’était affronté. Je ne savais pas quoi en penser il était évident que cette histoire était une légende. Leur maitrise du ki eut été parait-il égale à celle des moines. Au point que leur duel d’une violence inouïe n’avait plus rien d’humain. On pouvait presque voir le ki brut jaillir de leurs corps pour s’affronter dans des éclats de lumière. Le duel dura des jours et des jours, et dans un dernier assaut d’énergie brute, un choc d’une brutalité telle qu’on put le ressentir à des lieues, les deux guerriers se dissipèrent, rejoignant le ki, ne laissant derrière eux que l’écho d’une tempête, le spectre d’une combat vain.
J’avais passé toutes ces années de voyage à façonner ma technique, mais je n’avais eu que peu d’adversaires. Peu d’expérience du combat, mis à part quelques brigands qui avaient cherché à nous détrousser, des bêtes sauvages qui cherchaient comme nous à se nourrir. Mon maitre me dit que j’avais déjà participé à une bataille, au vu de mes blessures j’étais dans le camp des perdants. Comment savoir ? Après tout j’avais survécu. Le souvenir de ce garçon qui plantait sa lame en moi comme pour me délivrer surgissait parfois encore, comme un spasme, et me rappelait pourquoi je marchais vers l’ouest. Je compris alors que je marchais pour découvrir mon passé. La découverte de mon passé était mon avenir. Nous arrivions bientôt à ses portes…
C’est alors qu’un jour mon maitre me dit :
« Voilà six années passées avec moi, à t’entrainer à maitriser le Ki. Tu as appris tout ce que j’avais à t’apprendre, tu es maintenant un maitre lame. Prend cette direction, pour parfaire cette voie. Mais plus important encore, accompli ton destin. »
Ainsi j’avais quitté mon maitre. Je ne le reverrai sûrement jamais. Je ne sais pas encore quel est mon destin. Mais j’ai pris la route pour l’accomplir et j’arrive maintenant dans la région du val de bise.

Quelques petites choses :

8 de charisme ne signifie pas Hideux, souvent les gens hideux sont charismatiques (Casimodo, Otis, Méduse, etc..)

Concernant Mda, il y a ce qu'il faut. J'aimerai cependant une description d'un botte secrète, d'un attaque particulière dans laquelle tu emploirais ce Ki.

Il y a plusieurs milliers de Kilomètres entre Kara tur et Le ValBise, cela prendra plusieurs années pour aller de l'un à l'autre. Qu'est-ce qui le décide d'aller à l'autre bout du monde ?

Raconte dans ce cas le périple entre ses deux villes.

non le 8 en charisme n'est pas associé à son côté hideux, c'est juste qu'il est défiguré.
Je n'ai pas précisé que son charisme de huit vient du fait qu'il n'est pas quelqu'un que l'on écoute parler dans une réunion par exemple (en tête à tête c'est autre chose), il est celui qui écoute les autres parler, et aurait du mal à se faire écouter même si il le voulait vraiment. Désolé j'ai oublié de préciser ça.
un petit exemple: des brigands viennent le molester un peu et il leur dira: "Arrêtez de faire ça...", évidemment ils ne l'écouteront pas surtout si ils ont une forte personnalité, et donc il sera contraint de les neutraliser ou de se prendre une rouste!
Je travaille sur le périple qu'il traverse, et j'en profiterai pour rajouter quelques trucs à propos de son arme (pourquoi celle là et pas un autre nodachi).

Par contre, si tu es d'accord, j'aimerais savoir si il était possible que ce voyage se déroule pendant ces six années à s'entrainer avec son maitre. Je viens juste d'y penser, mais du coup ça règlerait le problème de la distance. Et aussi la question "pourquoi il vient au val de bise": c'est son maitre qui l'y conduit, il doit maintenant trouver ce qu'il a à y faire: quel est son destin?

Merci beaucoup!

"non le 8 en charisme n'est pas associé à son côté hideux, c'est juste qu'il est défiguré"

C'est pas un peu la même chose ?
Quelle est la différence entre être hideux et être défiguré ?

Ceci dit, ça ne change pas le fait que l'on puisse être Hideux, défiguré, moche, affreux, monstrueux et être charismatique.
Il y a plein de héros de la litterature ou du cinéma qui sont défigurés et qui n'en perdent pas leur charisme.

Le charisme est avant tout ce magnétisme que l'on peut dégager, cette confiance en soi impressionnante qui donne cette capacité de modifier les comportements.

Tu peux tout à fait faire en sorte que ces 6 années de voyages constituent ton entrainement.

Non je me suis mal exprimé volvic.
Je voulais dire:
"non le huit en charisme n'est pas associé à son aspect hideux: il est hideux d'une part, et il n'est pas charismatique d'autres part."

Et up pour dire que j'ai posté les modifications en gras pour expliquer ce périple.

Pour expliquer le 8 en charisme, j'expliquais dans le topic des remarques que ce personnage n'était pas un leader, et n'avait pas les attributs du leader. Un personnage qui a du charisme sait se faire écouter par un groupe de personnes, mon personnage non.

Ca me convient, je valide.

Merci!

je ne joue plus à nwn pour le moment, tu peux donc classer tous mes BGs.