Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian | |
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Caligari Laitue Croquante
Nombre de messages : 2111 Age : 41
| Sujet: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Lun 2 Avr - 20:27 | |
| - Citation :
- Nom du compte joueur forum : Caligari
Nom du compte joueur module :Caligari_
Nom du perso :Calista Olian
Race : humaine
Sous Race : ---
Age : dans les 25 ans
Alignement : ---
Religion : ---
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) :20 roub
Arme de prédilection: rapière
Trait de Caractère : Calista Possède un fort tempérament mais n'en oublie pas la courtoisie pour autant. Plus posée et délicate qu’auparavant. Elle est d’une allure tout à fait sure d’elle.
Description physique : De taille moyenne (1m65 environ), carrure fine et peu musclée elle est agile et souple. Son visage est éclairé de ses yeux ambrés, assortis à la couleur de ses cheveux, le tout rehaussé d'une petite bouche charnue aux lèvres rouges sur un teint opalin.
Langues parlées : Alzhedo, Commun, Langue des signes roub. Gobeline, Norske.
Caractéristiques (au lvl 1):
FOR :12 DEX :16 CON :10 INT :16 SAG :10 CHA :14 La lumière de l’aube pénétrait les tentures tirées de la chambre. Tout était calme, seule une lente respiration d’un homme endormi se faisait entendre. Calista se trouvait tout pré de lui, parfaitement détendue, rassurée par la douce chaleur ambiante de la pièce et le souffle de son chevalier des Tempête assoupi… Perdue dans un flot incessant de pensées, une image de quiétude, lui vint à l’esprit : De grandes murailles faites de pierres noires et lisses, et la chaleur qui se réfléchissait dessus. Les remparts d’enceinte de la ville de Memnon… *** La ville aux grandes avenues et aux marchés bigarrés avez vu grandir la petite Calista, fille unique d’un couple de modestes marchands de la citée. Bien souvent elle s’aventurait sur le port et se mettait à rêver de grands voyages, le regard perdu dans la mer étincelante. Le port de Memnon était peuplé de « racailles » comme le disait si souvent son père qui lui avait interdit de s’y rendre. Mais la petite Calista n’en faisait toujours qu’a sa tête et raffolait plus que tout de se dissimuler derrière les grosses caisses de marchandises pour observer tout ce joli monde. C’est ainsi qu’elle commença son apprentissage dans l’art de la cachette et de la discrétion. Ainsi, elle passait des heures à épier les allées et retours des navires marchands venus du Nord, et les pirates pour qui elle avait un petit faible. Le temps passait ainsi paisiblement, les trafics du port n’avaient aucun secret pour la jeune fille. Alors qu’elle devait être âgée d’une quinzaine d’années tout au plus, elle se trouvait comme à son habitude dissimulée derrière une grosse caisse de marchandises, observant la vie du port, quand une querelle attira son attention. Un jeune homme aussi beau qu’un Dieu descendait d’un navire, pestant sur un autre homme, hurlant son ennui à continuer d’être à la botte d’un pauvre marin aussi incompétent que radin. Calista fut aussitôt subjuguée par le jeune homme aux cheveux de jais, au regard ténébreux et à l’allure fier. Son cœur se mit à cogner dans sa poitrine, chose dont elle ignorait tout jusque là. Elle se fit aussi discrète que possible pour suivre le jeune homme jusqu'à son lieu de résidence. Dès ce jour, elle abandonna l’observation du port et de ses pirates pour s’atteler à suivre le mystérieux élu de son cœur. Deux ans passèrent ainsi, le jeune homme, dont elle finit par découvrir le nom : Vernon, avait monté une petite organisation marchande, un peu louche, qui commençait à faire un peu trop de vagues dans l’enceinte de Memnon. Pendant ce temps, Calista avait été formée au travail de marchande par ses parents dans le but de reprendre l’échoppe familiale en succession. Alors âgée de dix sept ans, elle avait réussit à acquérir une certaine confiance en elle. Ses formes s’étaient dessinées et étaient loin de laisser les hommes indifférents. Bon nombre de clients à l’échoppe s’étaient déjà perdus dans l’ambre de ses yeux, et ne se gênaient pas pour lui faire quelques propositions plus sordides les unes que les autres. Mais elle n’avait de pensées que pour l’objet de ses fantasmes et s’était décidée à l’aborder : Le début de soirée était brûlant, le soleil couchant et les murs n’en finissaient pas de diffuser la chaleur accumulée de la journée. A cette heure de la journée, alors que la température s’atténue légèrement, le port de Memnon commençait à fourmiller de marchands, marins et autres travailleurs qui tachaient d’éviter la journée et son soleil de plomb. Il se tenait là, le vent chaud soufflant dans ses cheveux ébène, le regard perdu dans le ciel embrasé. Apres l’avoir observé un temps, elle s’assit à ses cotés sans un mot. - « Peut être devrais-tu partir et recommencer tout ça ailleurs… » Dit-elle comme si de rien était, son regard ambré plongé dans la mer. D’un air surpris il détourna son ténébreux regard du ciel pour fixer la jeune femme. Il détailla son visage, puis son corps, pour en revenir à sa petite bouche aux lèvres charnues et brillantes. Puis d’un ton surpris il se décida à répondre : - « Qui es-tu ? Et pourquoi me dire ça ? » - « Je te connais Vernon. Je sais ce qui te préoccupe et je ne fais qu’émettre une solution pour mettre fin à tes ennuis » Détournant son regard de la mer pour le poser fixement sur celui de l’homme « Calista Olian, fille des marchands tenant la boutique Olian. » - « Tiens donc… Est-ce bien raisonnable pour la jeune enfant des Olian de se promener sur le port à la tombée du jour ? » - « Jeune enfant ? » Dit elle en se redressant, accentuant ainsi la forme harmonieuse de son corps « Je suis une femme à présent, et je compte bien agir en tant que telle ! » Le regard de l’homme s’attarda un instant sur les courbes de la jeune femme, un léger sourire arqua ses lèvres puis il détourna les yeux pour se replonger dans le ciel embrasé. Le soleil, à présent couché. S’armant de toute son audace, elle se rapprocha de l’homme jusqu’à l’effleurer de son bras. Vernon se laissa séduire sans grande difficulté, en un battement de cils la jeune femme se retrouva dans les bras nus et musclés de l’homme, gouttant pour la première fois à la consommation de son amour. Quelques mois passèrent dans l’insouciance, tout deux profitants de leur relation passionnelle. Mais l’heure du départ avait sonné pour Vernon, il devait quitter Memnon car son commerce d’objets volés faisait grincer des dents certaines organisations, tout aussi louches, opérant sur le port. Sur un coup de tête, la jeune femme s’engagea à suivre Vernon et quitta tout de son ancienne vie, à la grande déception de ses parents qui la renièrent pour ce fait. Vernon, devint le dirigeant d’une Caravane marchande qui avait prit place aux portes de la grande citée de Calimport. Peu à peu, les activités devinrent diverses au sein de l’organisation qui commençait à prendre de l’ampleur et à être connue. Ainsi, la « Caravane », qui n’était plus tellement nomade d’ailleurs, excella dans des activités telles que la revente d’objets volés, la vente d’esclaves, d’armes et autres drogues diverses… Dans un premier temps, Calista fut attelée à de la simple vente. Elle en connaissait parfaitement les ficelles depuis sa plus tendre enfance. Ce fut lors d’une brûlante soirée, alors que la nuit venait de tomber et que le sable était encore chaud que la belle marchande sentit le froid de l’acier d’une lame se placer contre sa gorge. Un homme encapuchonné la tenait ainsi en otage, lui déconseillant vivement de tenter quoi que ce soit. Chose à laquelle elle acquiesça sans protester puisqu‘elle n’avait aucune notion de combat. Calista assista au dépouillement de la caravane, totalement impuissante. Le voleur prit ensuite la fuite, laissant la vie sauve à la jeune femme. C’est alors qu’elle décida d’apprendre à se défendre correctement. Elle avait toujours eu une souplesse et une mobilité de félin, elle devait donc étudier le maniement des armes tout en utilisant son agilité naturelle. Ce fut chose enseignée par une des voleuses travaillant pour la caravane nommée Catharina. Elle alliait grâce, agilité et combat à la perfection, une rapière dans chaque main, usant ainsi d’une ambidextrie remarquable, que peu savent pratiquer. Elle entraîna ainsi Calista pendant plusieurs années lui enseignant également l’art des pièges ; leur pose, leur fabrication et surtout leur désamorçage. Les deux roublardes se prirent d’une profonde amitié. Ce qui en fit parler plus d’un au sein de l’organisation, émettant des ragots sur la vraie nature de la relation entre les deux jeunes femmes. Vernon, jaloux comme un tigre, dont la tête fut tournée par les persiflages, chassa la belle Catharina de la Caravane. Calista commença alors à découvrir Vernon sous un autre jour. Elle découvrait chaque jour un peu mieux sa personnalité. Il s’avérait être un homme des plus calculateurs, arrogant, peu respectueux voir même un peu violent quelque fois. Mais paradoxalement, il ne faisait aucun doute qu’il éprouvait un amour fou pour la jeune femme. Une fois aguerrie au combat, Calista fut attelée à un autre genre d’activité au sein de la Caravane. Elle fut chargée de diriger les excursions de capture d’esclaves. Responsable de la localisation et de l’approche de la race recherchée ; elle du apprendre plusieurs langues pour facilité sa tache, dont la langue gobeline. Sur le terrain elle était chargée des missions de reconnaissance à effectuer en toute discrétion et de la pose de pièges. Cependant, malgré le travail fournit par Calista, et les bénéfices de plus en plus conséquents, Vernon restait des plus avare en ce qui concernait la paye de ses hommes. La jeune femme, agacée de ne pas être reconnue à sa juste valeur, prit les devants et ouvrit dans son dos une sorte d’annexe spécialisée dans le recèlement de bijoux de luxe. Elle reprit contact avec sa si chère Catharina, qui fut chargée des vols de bijoux tandis que la jeune marchande les revendait. C’est à cette période que Calista connu sa seule expérience amoureuse avec une femme. Relation qui tourna court puisqu’elles eurent tout juste le temps de s’amasser un butin correct et de le cacher dans les égouts du port, avant que Vernon ne découvre toute l’affaire… Ce soir là, après avoir fait couler le sang de Catharina de ses mains, il fit comme si de rien n’était. Et emmena Calista dans une luxueuse auberge de Calimport. Le genre de lieu somptueux où les pachas calishites se prélassent, dégoulinant d’or et autre objet d’apparat. Il lui offrit sans doute le plus luxuriant des repas qu’elle n’eu de sa vie. Du vin aux épices coula à flot, mais étrangement le verre de Calista fut bien plus souvent rempli que celui de Vernon. A la fin du repas, ne se doutant de rien, enivrée par le breuvage épicé, la jeune femme se laissa conduire jusque dans une des chambres de l’auberge. La plus grande suite de l’endroit, elle occupait tout le dernier étage, ainsi isolée et à l’écart des attentions… Il l’invita à s’asseoir sur le lit avec tendresse et lui déposa mille et un baisers. Quand soudain, son regard se fit mauvais, il agrippa les deux poignets de Calista, l’immobilisant ainsi, plaquée au lit. Les yeux de l’homme s’emplirent d’une colère folle, et il susurra tout bas dans l’oreille de la jeune femme qu’il savait tout de sa fourberie et de son petit manége avec les bijoux de luxe. Puis se fut un déluge de coups qui vint couvrir le corps de Calista. Les cris, les pleurs, les supplications, les demandes de pardon, rien n’y faisait, l’homme ne cessait de la marteler de ses poings, faisant de la jeune roublarde un pantin désarticulé à sa merci. *** A ces souvenirs avilissants, Calista frissonna de dégoût et se blottit tout contre la peau chaude de son Arkenn encore ensommeillé. Pourquoi ces vieux souvenirs faisaient ils surface maintenant ? Sans même chercher à se donner une réponse, elle sombrait de nouveau dans les méandres de ses pensées...
Dernière édition par Caligari le Lun 2 Mar - 16:36, édité 9 fois | |
| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Dim 3 Fév - 13:45 | |
| *** C’est une odeur de café chaud qui vint l’éveiller. Elle ouvrit lentement ses yeux douloureux et bouffis, une lance de douleur lui traversa le corps. Devant elle se trouvait Vernon, un plateau fourni de mets, de café chaud et de roses dans les mains qu’il déposa aux pieds de la jeune femme. Médusée, elle l’observait d’un air amer. Posément, il lui expliqua qu’il s’était emporté le soir précédent, qu’il n’avait pu supporter de se faire doubler par la femme qu’il aimait plus que tout, qu’il était navré de lui avoir fait du mal, bref autant de mots plus navrants les uns que les autres. La jeune femme se contenta de lui adresser un fin sourire narquois et de tout bonnement lui cracher au visage avec haine. Vernon restait impassible, il expliqua avec quiétude qu’il ne pouvait pas envisager sa vie sans elle, et que par conséquent il était dans l’obligation de la garder enfermer ici… Le corps courbaturé de douleur, elle se leva dans un râle de souffrance pour se diriger vers la porte, qui était bien évidemment verrouillée, et se mit à la tambouriner de ses petits poings inoffensifs, hurlant à l’aide. Mais bien vite, elle su que c’était chose inutile, et que de l’endroit où elle se trouvait, personne ne pourrait entendre ses supplications… Chaque jour, Vernon lui rendait visite dans sa prison dorée, lui offrant de copieux repas, la couvrant de présents en tout genre et des plus belles fleurs du Calimshan. Les premiers temps, Calista resta de marbre à toute cette démonstration outrancière d’amour malsain. Puis lui vint l’idée de simuler un rapprochement avec Vernon qui ne manquerait pas d’abaisser sa garde s’il pensait la jeune femme reconquise. Elle le laissa donc de nouveau l’approcher, la charmer, la toucher, et la cajoler, non sans un profond dégoût. Peu à peu, l’effet escompté opéra et son bourreau se laissa envoûter par sa belle hypocrite, ne se méfiant plus de la rigueur de la détention de sa prisonnière. Un matin, avant même que la lueur de l’aube n’apparaisse, Calista empaqueta des vivres et quelques vêtements dans un drap, dissimula une chaise derrière un paravent, puis repris place dans le lit, attendant ainsi la visite matinale de Vernon. Dès les premiers rayons de soleil, l’homme arriva comme à son habitude, chargé de mets délicieux, de fleurs et de cadeaux. Calista, avait demander à ce que Vernon lui offre une tenue fine ce matin là. Sans se méfier, il laissa sa belle prisonnière passer derrière le paravent pour se vêtir de la tenue offerte, il acquiesça même à se tourner et fermer les yeux d’un air amusé et insouciant. La jeune femme se saisit alors de la chaise au préalablement cachée, puis infligea un grand coup sur la tête de son tortionnaire. Il s’écroula de tout son long tandis qu’elle dérobait la clef de la porte sur le corps inconscient. Elle prit à peine le temps d’enfiler une fine robe de lin avant de prendre la fuite. Au dehors, le soleil ardent vint embraser son visage. Elle se trouvait en haut d’une colline, point culminant de la ville, éblouie par la lumière aveuglante d’une chaude matinée, Calista prit quelques minutes pour observer la vue spectaculaire qui s’offrait à elle. Les rues étroites, chaudes, odorantes et poussiéreuses. Elle n’avait qu’une envie : se mêler à la foule et s’enivrer des senteurs qui s’émanaient de l’immense place du marché. Elle devait se hâter, Vernon ne resterait pas longtemps inconscient. Le port, il fallait se rendre au port et récupérer le butin qu’elle avait eu le temps de caché dans les égouts des docks avant sa capture. Elle devait donc traverser la citée. Sans plus tarder, elle se mit en marche. Parcourant les rues, où richesses et pauvreté désespérée étaient sans cesse confrontées, ainsi, le long d’une rue on pouvait tout aussi bien s’extasier devant la splendeur d’un manoir, et une fois passé le coin de la rue, assister au spectacle d’enfants affamés, aux chiens galeux et autre corps putrides couverts de mouches. Elle arriva enfin à la porte d’or, dans le mur des docks. Elle était tombée au mauvais moment de la journée, en effet à cette heure de la matinée, le port était en effervescence, profitant du peu de fraîcheur qu’il restait encore de la nuit. Mais ceci ne découragea pas la jeune roublarde, qui se fit le plus discrète possible pour se déplacer dans les égouts afin d’y trouver son butin caché. Ce fut chose faite sans difficulté, ainsi, munie d’une somme correcte, elle prit le premier bateau au départ. Le hasard lui offrit la destination du Val de Bise… *** Le faible soleil de Luskan s’était à présent emparé de toute la chambre, un rayon vint effleurer les paupières du beau barbare somnolent, qui s’éveilla pour apercevoir Calista qui le contemplait d’un air radieux et amoureux …
Dernière édition par Caligari le Lun 2 Mar - 16:40, édité 3 fois | |
| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Dim 3 Fév - 13:48 | |
| *** Après des semaines de voyage, le navire accosta au port de la Citée des Voiles. Calista y découvrit un air plus humide et bien plus froid que celui de son Calimshan natal. Bien vite, son petit butin se fit trop maigre pour vivre convenablement, et il lui devint urgent de trouver un travail correctement rémunéré. Elle entendit parler le la Ligue Marchande du Nord, qui était sans cesse à la recherche de nouveaux marchands : l’opportunité parfaite. La jeune roublarde prit ses minces affaires et quitta l’Auberge de Garfaux pour se rendre au Palais Marchand de Lorgol, avec la ferme intention de s’y faire employer en tant que marchande. Ce qui fut chose faite sans grande difficulté. Quelques mois passèrent ainsi… Elle fut mise à l’épreuve pour vendre des trucs ridicules à des prix exorbitant tel un hachoir qu’elle réussi à refourguer à plus de quatre vingt dix mille pièces d’or… Mais elle s’ennuyait. Toute sa vie avait été construite autours de la vente, et Calista s’était surprise à rêver d’action et d’aventures plus palpitantes… Un jour, sur un coup de tête elle se rendit au Palais Marchand avec la ferme intention d’y poser sa démission, pour ensuite reprendre la route vers une autre destinée. Ce fut Elis, la commandante de la Garde d’Or, qui la reçu. Mais au lieu de simplement prendre en compte la démission de la jeune marchande, elle lui fit la proposition d’incorporer l’équipe de combattants de la Ligue du Nord. Apres un court moment d’hésitation, Calista accepta. C’est à ce même moment que trois nouvelles recrues entrèrent dans la pièce : Un demi Orc, Un homme au langage cru du nom de Melvin et… Un homme blond, à l’allure puissante, et au regard bleu glacier. De sa voix de ténor, teintée d’un accent tout a fait ravissant, il se présenta comme étant « Arkenn ». Les jours suivant passèrent au rythme d’entraînements ardus dans la neige de la Perle Noire. Entre course d’endurance et sauts entre les tombes du cimetière, le froid étant mordant et difficilement supportable pour Calista. Mais elle n’en perdait pas pour autant sa détermination, et chaque jours elle se rendait aux entraînements avec entrain. Un matin, alors que le jour venait de naître, la jeune Garde d’Or en test se rendit au Palais Marchand, comme chaque matinée, lieu de rendez-vous pour les gardes avant de partir en exercice. Mais cette fois ci, les instructeurs n’étaient pas au rendez-vous, sans doute appelés sur d’autre mission, et seuls Arkenn et elle, étaient présents. Ils décidèrent tous deux de se rendre tout de même au cimetière à fin d’y effectuer quelques petits sauts entre les tombes, comme chaque matin. Le pauvre barbare, moins agile que la roublarde qui le poussait avec défis à sauter de plus en plus vite entre les stèles, glissa de nombreuses fois, la tête dans la neige. Il ne semblait pas souffrir du froid contrairement à Calista qui luttait sans cesse contre cet air glacial qui lui transperçait jusqu’aux os. Enfin, la petite séance d’exercice se termina lors d’une énième chute d’Arkenn, qui cette fois, se heurta le front sur une des stèles. D’une mine désolée, la jeune femme épongea doucement, munie d’un mouchoir, la tempe du barbare, dont le sang s’écoulait par petites gouttes sur la neige immaculée. Ils décidèrent de rentrer à l’auberge pour se réchauffer autour d’un bon verre de vin chaud. Tout deux discutèrent ainsi de longues heures, se racontant les grandes lignes de leur vie passée et la raison de leur arrivée dans le Val de bise. Lorsque le moment de se quitter vint, Calista ressentit une étrange sensation, elle dut quitter la pièce à contre cœur. Ce sentiment la laissa perplexe. Cet Arkenn était l’opposé exact de Vernon, comment pouvait elle ne serait que s’intéresser à ce tas de muscles, un barbare blond parlant à peine le commun… Quelques jours plus tard, ils se rencontrèrent de nouveau ; sur la place de Luskan cette fois ci. La jeune roublarde n’y était pas retournée depuis son arrivée dans le Val de Bise. Le Nørske, un petit air mystérieux au coin des lèvres, l’entraîna en direction du nord, dans la forêt, à fin de lui faire visiter les alentours. Il feintât une pseudo présence d’un monstre horrible pour laisser quelques instants la jeune roublarde seule. Apres un temps, Calista, peu patiente, décida d’aller voir ce qu’il se tramait. Là, elle découvrit le barbare en train de déposer sur une couverture au sol, toute sortes de mets qui paraissaient succulents. Ce fut sans doute cette originalité d’un repas en tête à tête en foret qui acheva de séduire la jeune Calimshite, littéralement sous le charme du Norske. De séduction en séduction, le repas se termina par une série de doux baisers. Puis, il la ramena jusqu’à la porte de sa chambre, chez Garfaux, et ils se quittèrent ainsi pour la nuit. *** | |
| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Dim 3 Fév - 13:53 | |
| Survie. Ils arrivèrent tout deux d’un air radieux dans le palais marchand… La Commandante vint à leur rencontre dans le hall, il était temps de passer aux choses sérieuses, un simple mot d’ordre : se couvrir chaudement. Arkenn et Calista s’exécutèrent, enfilant une robe de grosse laine par-dessus leurs armures. Sur le parvis du palais, des sacs de matériel de survie leur furent donnés : une couverture pour deux ainsi qu’une dague, deux potions de soins et un morceau de pain chacun. Elis ouvrit la marche en direction du sud suivie des deux nouvelles recrues. La neige tombait à gros flocons mais le froid était supportable. Peu après avoir quitté l’enceinte de la ville ils croisèrent plusieurs meutes de loups, visiblement affamés, qui se ruèrent sur le petit groupe d’entraînement. Les canidés ne firent pas long feu, frappés par les assauts de plein fouet d’Arkenn et les attaques sournoises de Calista. Ils s’enfoncèrent ainsi dans le blizzard et les grandes montagnes, le froid se faisant de plus en plus intense. La Commandante effectuait de nombreux détours, chaque pas en avant marquait un égarement pour les deux aspirants, qui suivaient sans vraiment se poser de question. Ils firent halte dans une cabane de fortune : un vieux ramassis de tas de planches humides qui laissait s’infiltrer le vent par ses orifices. Il y avait bien un foyer ne demandant qu’à accueillir un bon feu mais les bûches présentes étaient inexploitables. Cependant, par chance peut être Arkenn mit la main sur une bouteille de vin restée là. Le manteau de la nuit recouvrit bien vite la maisonnée, le froid se fit plus soutenu quoique supportable une fois les provisions mangées. Arkenn enlaça sa Calista « pour chaleur » dit il et Elis se logea dans un autre coin de la pièce, ainsi tout trois trouvèrent rapidement le sommeil. La lueur du jour vint éveiller Calista, qui remarqua dans un cri de stupeur la disparition d’Elis ainsi que de toutes leurs affaires, hormis bien sur leur ridicule matériel de survie. Le puissant barbare de Nørske quant à lui émergea dans une sorte de grognement nordique. S’en suivirent des questionnements en tout genre sur ce qui avait pu se produire ; mais l’heure n’était pas au bavardage : le froid se faisait violent et il devenait vital de trouver de quoi faire un feu. Dehors la tempête faisait rage et la vue était impossible à plus de vingt pas… Derrière la cabane un petit tas de bûches recouvert d’une croûte de neige ne demandait qu’à servir pour réchauffer les deux égarés. Ainsi qu’une barrique vide pouvant contenir un liquide sans risque de fuites. Après avoir ramené le tout dans le cabanon, ce fut la gracieuse roublarde qui se chargea de faire prendre les flammes. Elle appliqua ce qu’elle avait pu lire sur le sujet grâce à une baguette de bois qu’elle roula entre ses paumes de main sur une planchette. Pendant ce temps, Arkenn plaçait quelques brindilles de paille entre les deux morceaux de bois. Après maints frottements, ils parvinrent à faire prendre le feu. Le tout était de trouver de la nourriture à présent… Sortir dans le vent glacial s’imposait. Mais une fois dehors, la jeune femme fut prise de violents tremblements et ne pu supporter le froid intense de cette montagne inhospitalière. Sur les conseils du beau barbare elle reprit place près du feu et but une bonne rasade de vin au préalablement réchauffé. Ainsi revigorée elle se décida à affronter de nouvelle fois le froid épouvantable. Ce coup ci elle parvint à le supporter. Calista hurla le non d’Arkenn mais elle n’eu d’autre réponse que celle du vent fouettant son visage. Après avoir observer le sol neigeux elle aperçu les traces de son « ami ». Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle le trouva près d’un yéti étendu au sol ! Arkenn avait trouvé leur repas, il se tenait un pied sur la bête un air de fierté au visage… Avait il réussi à tuer le monstre à main nues ? Ils firent glisser la bête sur la neige jusqu'à la cabane, l’homme du nord, toujours d’excellente humeur, en profita pour s’amuser à dévaler les pentes à dos de yéti tel un enfant innocent. La jeune roublarde était beaucoup moins joviale et peu ravie du fait que cette chose hideuse pleine de poils serait leur repas. Arrivés dans leur refuge, Arkenn se proposa pour évider et dépecer la viande, pendant se temps Calista raviva le foyer. L’idée de poser un piège de son sur la porte fut donnée et la jeune femme s’exécuta avec habilité, munie des deux dagues. Ainsi, après ce sordide repas ils s’installèrent près du feu, et sombrèrent dans un profond sommeil, tendrement enlacés, emmitouflés dans la couverture. Leur sommeil fut agité de divers ronflements de Nørkse et de rêves étranges ponctués de cris féminins. Le froid faisait rage plus que jamais à la lueur du jour… Transie de froid, Calista s’accapara toute la couverture, se qui ne manqua pas d’éveiller le délicieux barbare exprimant son mécontentement de son « grmbl » habituel. La tempête avait cessée, le jour de retour en Lorgol était arrivé ! Pressement, ils firent griller le reste de viande, ingurgitèrent tout ce dont ils étaient capable et rassemblèrent leurs misérables affaires pour prendre la route. Le soleil était au rendez vous, et le froid ravageur allait de paire. Quelques pas dehors suffirent à tétaniser Calista de froid, mais une bonne goulée de vin la remit vite sur pied, prête à affronter le temps glacial. Grâce aux talents de détection de la jeune femme ils parvinrent à suivre un petit sentier d’animal. Soudain, des tambourinements se firent entendre, le ciel se mit à virer au rouge orangé et la tempête reprit de plus belle d’une force inouïe. Il devint vital de s’abriter sous peine d’une mort certaine. Le creux d’un arbre ferait l’affaire. A peine entrée dans le refuge de misère, n’en tenant plus elle s’écroula, paralysée, prise de spasmes violents, ses membres inférieurs ne réagissant plus. Arkenn, visiblement affecté par l’affaiblissement de sa douce, mit tout en œuvre pour la revigorer : frictionnant les pieds de la jeune femme avec des potions de soin. Il réussit à allumer un feu grâce aux écorces du tronc, donnant de temps à autre quelques gifles à Calista pour la tenir éveillée. Grâce à toutes ces attentions, elle parvint enfin à se remettre sur pied, ils devaient avancer ou bien ils feraient de ce tronc d’arbre leur pierre tombale. Cependant malgré tous les efforts du vaillant barbare, la jeune femme sombra inconsciente dès les premiers pas. Il la hissa sur son dos et continua d’avancer, Il fut surpris de la présence d’un dragonnet les observant sans bouger, mais il n’en perdit pas pour autant sa détermination et avança encore et encore… Plus loin le dragonnet s’occupait d’un ours grâce à son charme certainement, ce qui ne déplut pas au barbare qui continuait d’avancer. Alors que Calista commençait vaguement à reprendre conscience, un ours se jeta sur eux ; ayant à peine le temps de réagir elle se laissa tomber à terre, ce qui ne manqua pas d’attirer la bête droit sur elle : en un coup de patte la jeune roublarde fut vaincue, le torse lacéré à coup de griffes aiguisées. Arkenn entra dans une rage folle, et cribla l’ours de violents coups de poings, encaissant des rafales de griffes qui auraient fait s’écrouler tout autre… La bête fut ainsi achevée, et une nouvelle fois, le valeureux combattant fit tout son possible pour remettre sa douce sur pied… Chose qu’il parvint à faire. Ils se hâtèrent de reprendre leur route… Une nouvelle surprise les attendait En effet des géants du froid étaient postés à quelques dizaines de pas devant eux… Ils longèrent les falaises le plus discrètement possible et parvinrent à passer sans se faire repérer. La nuit tombait, la vue se faisait de plus en plus difficile… Le barbare en perdit tout repère et fur relayé par la jeune femme et ses talents de détection. Enfin, ils parvinrent à sortir des montagnes et à rejoindre une route praticable. Une dédaigneuse bainite sortie de sa tour de guet pour demander aux deux aspirants ce qu’ils faisaient là, son arc bandé droit sur eux, elle ne pu s’empêcher de les railler. Ce qui provoqua Calista plus que de raison alors que Arkenn faisait tout son possible pour la retenir, la jeune roublarde lui échappa et se rua sur l’orgueilleuse bainite, qui lâcha par mégarde une de ses flèches dans l’épaule de l’homme de Nørske. Dans son excès de colère, Calista parvint à assommer la bainite. Ils prirent tout deux la fuite en direction de Bremen, avant que l’alerte soit donné par les autres résidents de la tour de guet. Arrivés dans la bourgade, ils furent parfaitement accueillis. Soignés par une jeune infirmière au regard voluptueux sur les muscles du beau barbare. Ce qui lui attira l'inimité immédiate de la jeune roublarde… Après un somme, ils reprirent la route pour finalement rentrer au palais marchand…. ***
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| | | Caligari Laitue Croquante
Nombre de messages : 2111 Age : 41
| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Dim 3 Fév - 13:55 | |
| L’Anneau. *Une sorte de petit Carnet où l’écriture de Calista est couchée. Sur la couverture est écrit : «l’Anneau», sans aucune autre précision. * C’est après un entretient avec Sethainal, où je me suis enfermée dans un mutisme, que j’écris ces mots. Je compte coucher sur ce parchemin toute la sombre histoire qui s’est emparée d’Arkenn et moi… Ainsi, j’éviterai les crises de larmes ou de colère en racontant tout ça par écrit, n’étant pas encore prête à le relater de vive voix…
Tout a commencé par des rêves agités qui se sont emparés d’Arkenn. Il y voyait une apparition de femme aux cheveux blancs et à la peau bleue, et se sentait happer vers le Nord par une puissante force inconnue. Les rêves ont durés une quinzaine de jours avant que nous nous décidions à vraiment nous y intéresser et à finalement chercher à découvrir de quoi il retournait. C’est lors d’une journée banale, alors même que nous étions en train de papoter sur la place de Luskan avec Sethainal, Kath et Earina il me semble, qu’Arkenn a commencé à suffoquer sous la chaleur de la Citée des Voiles et a eu un besoin presque vital de partir vers le froid et le Nord.
Sans même me poser de question, je l’ai suivi. Ne me doutant pas de ce qui nous attendait, je n’ai pas spécifié où nous allions, et n’ai fait que mentionner que c’était une affaire personnelle.
Apres de longues heures de marche, dans un froid qui m’était insoutenable, nous avons fini par trouver une grotte dans l’Epine dorsale : le sanctuaire des déchus. C’est une fois entrés à l’intérieur qu’une voix gutturale et froide s’est faite entendre. La peur m’a saisie immédiatement tandis qu’Arkenn se déplaçait dans la grotte pour en chercher la provenance. Transie de froid, je me suis réfugiée tout contre la chaleur d’un foyer de flammes. C’est alors que des lames de glaces m’ont emprisonnée : j’étais coincée entre le feu et le mur de glace, qui commençait à me geler les os malgré le foyer brûlant juste derrière moi. Puis une femme, identique à la description des rêves d’Arkenn, est apparue. Elle a tendu une main vers moi, et par ce geste m’a paralysée, emprise à un froid magique des plus intense, j’étais comme reliée à elle par une sorte de fil invisible, et elle aurait pu me tuer par un simple mot, ou geste de sa main. J’ai donc assisté, impuissante, à une scène révoltante où Arkenn se laissait nommé Chevalier Tempête, obligé de jurer de servir cette femme qui ressemblait fortement à Aube tout en ne semblant pas être elle, et de servir un sombre dessein d’hiver fatal sous peine de me voir succomber à son étreinte glaciale.
Une fois le serment prêté, elle a rompu le lien magique, me libérant de ma torpeur glaciale, me laissant en souvenir, un petit flocon gravé à l’intérieur de mon poignet que j’ai toujours à l’heure actuelle.
Avant de disparaître, elle a ordonné à Arkenn de lui amener les autres futurs chevaliers et d’aller quérir l’Armure destinée au Chevalier Tempête. Pendant ce temps, j’essayais tant bien que mal de reprendre possession de mes membres paralysés de froid.
Enfin, Arkenn est revenu vers moi, me tendant la main pour m’aider à me relever. Je ne sais pas trop pourquoi, j’ai eu une réaction de dédain, ne sachant plus très bien si j’avais à faire au même homme ou bien si l’apparition me l’avait changé… Enfin, après quelque moment d’hésitation, je me suis convaincue qu’Arkenn est toujours bel et bien le même, mis à part une résistance plus conséquente face au froid et une certaine crainte des sources de chaleur.
Nous sommes ainsi rentrés à l’Auberge de l’oubli.
Quelque temps après, alors que les rêves ne laissaient toujours pas de répit à Arkenn, nous avons conduit Silke et Siegfried dans cette même grotte. La femme ressemblant à Aube s’y trouvait déjà en compagnie de Drystan. Silke apeurée a été adoubée sans attendre, alors que Siegfried le fanatique entrait presque en transe devant la scène qui s’offrait à lui avant d’être lui-même nommé Chevalier. Pendant ce temps j’essayais de me faire la plus petite possible, ne me sentant vraiment pas à ma place. Et même si toute ma raison me hurlait de fuir tout ça, il était hors de question que je laisse Arkenn. Par la suite, Aube (car même si elle n’était pas elle-même, elle n’en restait pas moins prénommée Aube) a tendu une pierre de givre à chacun des quatre chevaliers leur ordonnant de les dissimuler dans des endroits précis dont j’ai toute omis l’emplacement, hormis celle d’Arkenn qui devait la placer vers Port Llast. Enfin, nous sommes ressortis de la grotte pour passer, une fois de plus, la nuit à l’Auberge de l’Oubli.
Quelques jours après, Arkenn et moi avons eu un entretient avec Sethainal. Au début, je dois bien l’avouer on était réticents à parler. Je me sentais pourtant, prise au piège dans ce secret trop lourd à porter… Mais ce n’était pas à moi de dénoncer toute l’histoire. Voila pourquoi, j’étais terriblement gênée quand Seth m’a interrogé pour savoir ce que je savais. J’étais tiraillé entre l’envie de tout lui dire pour alléger le poids de ma peur et entre le fait que c’était à Arkenn d’en décider. Mais alors que Seth se montrait de plus en plus insistant et que je lançais des regards appelant à l’aide vers Arkenn qui ne faisaient aucun effet, j’étais prise de tics nerveux qui en disaient long sur ce que je savais vraiment et j’ai fini par lâcher que de toute façon c’était pas à moi de parler. Arkenn a donc pris la relève exprimant ce qu’il voulait bien raconter. Et faisant peut être l’impasse sur quelque détail notamment sur Drystan et son adoubement. A la fin de la conversation, Sethainal a été clair sur le fait qu’il n’hésiterait pas à tuer Arkenn s’il le voyait avec l’Armure.
Après s’en est suivi une querelle entre Arkenn et moi, qui a prit mes gestes pour une trahison… Bref, je vais pas m’attarder la dessus ça n’en vaut pas la peine...
Encore quelques jours se sont écoulés, a peu près calmes ceux-ci, quoique les nuits d’Arkenn fussent toujours troublées de rêves de plus en plus agités.
Un matin, je me suis éveillée seule. Arkenn m’avait pourtant dit qu’il me rejoindrait dans la nuit, mais personne… Dans la journée je l’ai croisé dans le quartier marchand, il avait l’air épuisé, n’ayant vraisemblablement pas dormi de la nuit. Il arborait une moue désolée, comme celle d’un enfant venant de faire une bêtise. Puis il m’a avoué qu’il était allé chercher son Armure en compagnie de Drystan. Il a insisté sur le fait qu’il n’avait pas vraiment eu le choix et que les Armures s’étaient imposées à eux. J’étais, bien sur, loin d’être enchantée, voir même carrément en colère. Enfin, sur ce sujet, je persiste à penser qu’on a toujours le choix… Mais bon passons. On devait voir Silke pour lui parler de nos projets possibles pour arrêter l’Anneau et aider Aube. On l’a trouvé dans la crypte du cimetière en train d’aider à je sais plus trop quoi… On est sorti de là, pour bavarder un moment. A ce moment là Arkenn et Silke étaient encore tout à fait conscients qu’il ne fallait pas qu’ils enfilent leurs Armures sans quoi ils en deviendraient esclaves. On s’est mis d’accord sur le fait qu’il ne fallait pas parler à ce fanatique de Siegfried de nos projets contre l’Anneau et sa prophétie. Enfin, Silke a pris congé. Avant de rentrer à L’auberge, j’ai demandé à Arkenn de me donner son Armure à fin que j’aille la cacher pour éviter qu’il soit tenté de l’enfiler. Chose a laquelle il a fini par acquiescer, non sans mal. Je me suis rendue contre la falaise, près du théâtre de Luskan pour y enterrer la besace contenant l’Armure, recouvrant le tout d’une lourde pierre détachée de la roche.
Alors oui, c’est sans doute à ce moment là que nous avons fait une erreur en omettant de prévenir la Ligue de tout ça… Mais je tiens à préciser que Seth avait clairement signalé son intention de tuer Arkenn s’il avait l’Armure. Donc voila, il était évident que je n’allais pas raconter tout ça sachant qu’Arkenn était de plus en plus tenter de mettre sa maille magique.
C’est dans la nuit suivante que tout à basculer. Arkenn se crispant de douleur, sans doute due à de violentes migraines, s’est levé de façon presque mécanique pour sortir. Je l’ai suivi discrètement et là, à ma grande stupéfaction, il s’est dirigé tout droit vers la falaise, près du théâtre... Il a déterré l’Armure, puis est rentrer paisiblement en ville, la serrant tout contre lui. Je me suis hâtée pour me glisser dans le lit avant lui. Il s’est recouché, un sourire aux lèvres, après m’avoir déposé un baiser, croyant que je dormais.
Je décidais d’attendre le lever du jour pour parler de ce que j’avais vu. Mais j’avais sans doute du trop dormir car en descendant de la chambre, Arkenn était installé sur un fauteuil, entouré de Kat et Silke. Il était étrange, nerveux… Enfin, j’appris qu’un duel entre Baren et lui allait avoir lieu à la lueur du jour. A dire vrai, ce n’est pas vraiment ce qui m’inquiétait. Je le sentais crispé, l’esprit ailleurs. Je savais qu’il n’avait qu’une seule envie… Aller enfiler cette chose qui le rendait tellement distant.
Cependant il fit un effort pour nous suivre Kat et moi, pour parler de la tactique que nous devions mettre en place lors du duel. Une fois chose faite, il s’éloigna sans même dire où il se rendait. C’est la que submergée par un mélange de peur, de désespoir et de colère, j’éclatais en sanglot dans les bras de Kat…
Elle m’a demandé de lui expliquer tout ça… qu’elle trouvait Arkenn franchement bizarre elle aussi. Mais je ne pouvais pas lui dire. C’était mettre la vie d’Arkenn en danger un peu plus, enfin c’est ce que je pensais sur le coup. Maintenant avec le recul, j’aurai alerté la Ligue et même toute la ville bien avant…
Apres m’être calmée dans la douce étreinte de Kat, j’ai séché mes larmes et suis parti à la recherche d’Arkenn, suivant ses traces. Elles m’ont menée au plus profond d’une sombre forêt jusqu’à une taverne abandonnée.
Je l’ai trouvé là, vêtu de sont Armure glaciale. J’étais… accablée, dépitée, dégoûtée. Enfin autant de mots pour exprimer un état de déception innommable mélangée à une panique profonde. Dans une tentative perdue d’avance je lui demandais une seule et unique fois d’enlever cette chose horrible qui le rendait si hideux à mes yeux. Il en était incapable, et m’annonça qu’il devait partir vers le nord, rejoindre la grotte… Il en était hors de question ! J’ai sorti la petite fiole de poison qu’il me restait depuis la chasse au yéti, j’y ai trempé la flèche, l’ai encoché, puis j’ai bandé mon arc, visant ainsi Arkenn. Je tremblais de tout mon corps, hésitante, apeurée et emprise d’une colère froide. J’étais prête à lui enfoncer cette flèche dans la partie nue de son bras pour le retenir… Mais ma volonté a faillie, et je ne suis pas arrivée à le blesser.
C’est sans nul doute la chose que je regrette le plus dans toute cette histoire : j’aurais du l’empêcher d’aller la haut, et tirer cette foutue flèche… Mais j’ai baissé mon arc et il est parti juste après m’avoir indiqué l’endroit où il avait placé la pierre de givre dans Port Llast, me laissant seule désespérée dans cette taverne sinistre. Là, je ne sais pas trop combien de temps je suis restée claustrée à pleurer dans cet endroit. Mais j’ai fini par me ressaisir et suis rentrée en ville.
Je n’arrivais plus à me contrôler, à moitié folle peut être, piquant une crise d’hystérie en pleine Auberge de Garfaux. J’ai ameuté tous les clients, j’avais l’esprit embrouillé, je savais plus quoi faire… Aller chercher Arkenn ? Non j’y laisserai ma peau, et je ne serais pas bien utile après… Silke, trouver Silke… Aurine et ses amies, essayant de me calmer, m’apprirent que Silke aussi était partie vers le Nord. J’essayais de leur expliquer le tout, par des mots confus auxquels elles ne comprirent rien d’ailleurs.
Puis je suis ressortie de l’Auberge, sans rien dire et là… Drystan ! Je poussais un long soupire de soulagement voyant qu’il n’était pas atteint du mal de l’Armure et qu’il ne la portait pas. Sans plus attendre je lui ai fait part de mon sentiment d’impuissance pour sauver Arkenn… Il m’a rassuré comme il a pu, certifiant que pour commencer il fallait trouver toutes les pierres de givres pour ne pas que s’accomplisse la prophétie de l’hiver fatal. Je l’ai donc conduit jusqu’à Port Llast, et plus précisément jusqu’a l’endroit qu’Arkenn m’avait décrit. Kat et une elfe dont je ne sais pas le nom nous ont accompagnés. Et une fois là bas, Aggartha était présente. On a donc retrouvé la pierre que Drystan a récupérée.
Une fois rentrés à Luskan, alors que la lueur du jour annonçait l’heure du duel entre Arkenn et Baren, Kat et moi avons laissé l’elfe en compagnie d’Aggartha rechercher les autres pierres de givres.
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| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Dim 3 Fév - 13:57 | |
| A ma grande surprise, Arkenn était au rendez vous. Enfin, ce qu’il restait du Arkenn que je connaissais du moins. Il brillait d’une aura glaciale, dégageant un charisme a en faire tourner les têtes. (Je ne m’attarde pas sur le passage où Kat et moi avons essayé de le blesser d’un coup de dague pour elle, et d’une flèche pour moi, au préalablement trempées dans les dernières gouttes de poison de sommeil. Ce fut un fiasco total, la peau d’Arkenn était recouverte d’une couche de glace, et nos coups n’y ont rien fait.) Bref, le duel eu lieu, Arkenn paraissait invincible sous les coups de Baren et en deux, trois coups de hache mit son adversaire inconscient.
Enfin, il a daigné poser son attention sur moi, pour simplement me demander de partir avec lui comme si de rien n’était. J’ai refusé tout net sans réfléchir. Puis après un instant de réflexion je me suis dis que je ne pourrai le sauver que si j’étais proche de lui, je l’ai donc suivi jusqu’à l’Auberge de l’oubli encore une fois.
Là, j’ai réalisé qu’il portait l’Anneau. Cette chose lui parlait dans sa tête et il semblait mener un combat mental pour garder le contrôle de son esprit. Puis il ma parlé de choses confuses, de femmes esclaves, ou je ne sais trop quoi… Enfin étant moi-même pas des plus sereine j’ai pas tout retenu. Enfin, on en est venu à la décision de partir à la recherche de Aube. Puis un éclair d’idée m’a traversé l’esprit : lui couper le doigt… Sans trop réfléchir il a posé sa main sur une table, se forçant à la maintenir doigts écartés mais une gangue de givre s’est mit à recouvrir le membre. Par moment il me lançait des regard de haine, je n’avais jamais vu ce sentiment dans ses yeux posés sur moi… Mais je ne me suis pas laissée décontenancer et j’ai abattu de toutes mes forces ma dague sur son doigt gelé. Un coup, rien ! Mais le second a tranché instantanément le givre et le doigt au dessus de l'Anneau. Dans un hurlement de douleur il m’a envoyé son poing dans la figure, je suis tombée à la renverse complètement sonnée, la lèvre en sang. Quand j’ai repris mes esprits, Une vampire, (dont je ne sais pas trop d’où elle sortait et qu’on suppose être Aggartha métamorphosée, à présent avec le recul) était en train de fixer Arkenn, lui donnant l’ordre de se calmer, et il s’est curieusement exécuté. Pendant ce temps j’ai rampé jusqu’à la table pour récupérer le doigt coupé d’Arkenn quand j’ai senti l’irrémédiable nécessité de passer l’Anneau à mon propre doigt… Sa voix froide et presque métallique s’est mit à résonner dans ma tête. Il savait déjà tout de moi, que je n’aimait pas le froid et qu’il sera là pour m’en protéger. La voix me signalait qu’Arkenn, a qui j’en voulais énormément de m’être reçu son poing dans les dents, était mon chevalier et qu’il exécuterais tous mes ordres. Je me sentais si bien… Une impression de puissance et de quiétude jamais ressentie jusqu’à lors m’a envahie… La vampire, voyant l’Anneau autour de mon doigt s’est ruée sur moi pour me l’ôter. Mais trop tard, j’étais déjà sous sa protection et plus rien ne pourrait me l’enlever. Apres avoir vainement tenté de me casser le bras déjà protégé par le givre, elle a enfoncé ses crocs dans mon cou, me vidant ainsi de mon sang. Pendant ce temps Arkenn avait reprit ses esprits et s’est mit à de nouveau vouloir me défendre, ayant oublié son envie de m’envoyer ses poings dans la figure tout à coup… Il a tenté d’assommer Aggartha avec un tabouret sans grand succès puisqu’elle a esquivé l’objet. Enfin, à bout de force, sentant mon sang se vider, je me suis laissée tomber au sol, inconsciente.
Là, je sais pas trop ce qu’il s’est passé jusqu'à mon réveil, des jours plus tard dans la caverne des déchus. J’étais étendue sur une table de pierre, le bras droit recouvert d’une couche épaisse de glace et entourée d’un cercle de glace que seul Arkenn pouvait franchir apparemment.
Je me souviens vaguement que l’Anneau, a travers ma bouche, a demandé à Arkenn d’aller chercher un joyau vers l’Est après les montagnes : la Boule de Lumière. Puis il me semble avoir de nouveau sombrée dans un profond sommeil.
Je me suis de nouveau éveillée, juste pour le retour d’Arkenn. Il avait rapporté la gemme demandée par l’Anneau et me l’a confié. Dans un geste mécanique, je me suis levée sans mal, je sentais à peine mon corps. Ma voix appelait Arkenn « mon Premier », j’étais terrorisée de voir mon corps se mouvoir ainsi sans que je l’eusse décider consciemment. L’Anneau ordonna donc à son Premier de trouver une personne capable de sertir la gemme rapportée dans un bracelet de les relier grâce à une chaînette d’argent. On est donc redescendu à Luskan suivis par Aggartha et une elfe, je ne me rendais même pas compte de leur présence à dire vrai. Une fois là bas, je crois qu’on causé la peur de sa vie au joaillier du quartier marchand pour qu’il effectue le travail dans les plus brefs délais. Il s’est mit à la tache sans se faire prier, transpirant à grosses gouttes sous la chaleur insupportable que procurait ma présence dans la pièce. L’ouvrage serait prêt dans deux ou trois jours.
Je me souviens que mon esprit a repris le dessus alors que je me trouvais encore dans l’atelier de joaillerie. Je ne sais plus depuis combien de temps nous étions là à surveiller son travail. Des heures, des jours, peut être… J’étais terrifiée, je ne savais plus quoi faire pour redevenir moi-même et chasser cette voix de ma tête. Je ne pouvais même pas prendre du réconfort dans les bras d’Arkenn car nos peaux n’étaient pas compatibles, la sienne glaciale et la mienne ardente, créaient, lorsqu’elles étaient proche, une épaisse vapeur d’eau brûlante. Je supportais de moins en moins son aura glacée.
Nous nous sommes rendus chez Garfaux à la recherche de je sais plus trop qui pour je sais plus quoi… Bref, c’est là bas que nous avons croisé Kat. Elle s’est montrée inquiète et curieuse de savoir la situation. L’Anneau n’arrêtait pas de faire vibrer sa voix métallique dans ma tête m’interdisant de dire le moindre mot. Arkenn s’en ai chargé à ma place, et l’Anneau fou de rage s’est mit à hurler, torturant mon esprit. Je concentré toute ma volonté pour ne pas qu’il reprenne le dessus et ordonne à Arkenn de se taire lorsque soudant ma main droite s’est élancée, sans que je m’en rende compte, vers Kat pour la gifler. Heureusement, mon bras n’était pas assez long ma main à raté la joue destinée. Je me suis mise à l’écart les laissant discuter tous deux et évitant ainsi les coups involontaires
Pendant se temps je suis entrée en communication avec Silke grâce à je ne sais quelle puissance d’esprit. J’ai vu ainsi, tout en restant figée en plein milieu de l’auberge, Silke prisonnière, enfermée dans une cellule dans le camp de la légion. Puis j’ai vu une sorte de portail qui l’a transporté dans un désert. Enfin bref, soudain j’ai su qu’elle était aux portes nord de la ville, et sans plus attendre Arkenn et moi, sommes allés la retrouver, suivis de Kat.
Silke se sentait au plus mal, son Armure dérobée, elle en était en manque. L’Anneau hurlait de sa voix métallique dans ma tête de partir à la recherche de l’Armure. Alors que je me concentrais sur un combat mental, essayant de résister à la volonté de l’Anneau, je ne sais pas trop pourquoi, tout à coup Kat s’est entaillé la peau, jurant sur son sang qu’elle ferait tout son possible pour m’aider. Troublée, Je suis restée sans voix, émue et étonnée par ce geste. Le perfide Anneau a profité de mon trouble, pour reprendre le dessus écrasant une fois de plus ma volonté. Et là… S’est produit la chose la plus atroce que j’ai pu faire sous la volonté de l’Anneau… Ce fourbe, ce sournois ! Il a profité du serment que Kat venait de faire pour la nommée Chevalier, m’utilisant comme appât, la rendant ainsi esclave de l’ancienne Armure de Drystan et obéissante à tous mes souhaits.
Je l’ai envoyé chercher l’Armure de Silke dans le camp de la légion, elle s’est exécutée sans poser de questions.
Je suis restée seule durant la nuit suivante. J’avais ordonné à Arkenn de surveiller le joaillier et d’interdire à quiconque d’y entrer. Je me sentais poussée par l’Anneau à réaliser un futur peu réjouissant pour Luskan et ses environs : je devais y apporter l’aridité et la chaleur du désert. C’est ainsi que j’ai passé cette nuit là à forger trois boules de feu. Je me sais pourtant bien médiocre en ce genre d’activité mais mes gestes étaient guidés par le savoir faire de l’Anneau et à la lueur du jour, les trois boules de feu étaient prêtes.
Le lendemain, j’ai retrouvé mes chevaliers sur la place de Luskan. Silke, dans un état lamentable, n’ayant toujours pas retrouvé son Armure. Arkenn qui m’avait rapporté l’ouvrage du joaillier : un bracelet ciselé (que j’ai toujours en ma possession d’ailleurs), portant trois gemmes magnifiques : deux cristaux de lune qui encadrent La gemme de feu... Grâce à ça, l’usage des glaces devait pouvoir être détourné. La voix froide de l’Anneau sortant de ma bouche, a ordonné qu’on se rende une nouvelle fois au Sanctuaire des Déchus.
Une fois arrivés, Je leur ai à chacun remis une des trois boules de feu, leur spécifiant qu’ils devaient les dissimuler à des endroits stratégiques de la région. Ainsi Arkenn a été chargé d’en placer une dans les abords de Mirabar, Kat vers Port Llast et Silke Luskan. Avant leur départ, j’ai passé le bracelet serti de la gemme de feu autour de mon poignet et je l’ai relié à l’Anneau grâce à la chaînette d’argent. Dés lors une douce chaleur s’est propagée dans tout mon corps, je me suis sentie agréablement fiévreuse, suivant mes chevaliers dans leur mission pas la force de ma pensée.
C’est Kat qui est revenue la première. Nauséeuse, la tête me tournait. J’étais de plus en plus fiévreuse et ma peau transpirait. C’est en prenant appui sur un rocher que j’ai remarqué la glace qui recouvrait mon bras droit en train de se craqueler : au plus la peau de mon bras retrouvait sa chaleur, au plus je me sentais défaillir. Et c’est à la seconde même où Arkenn est revenu de sa mission que je me suis écroulée inconsciente.
Encore, une petite période dont je n’ai plus de souvenirs puisque inconsciente. Lorsque j’ai ré ouvert les yeux, ma volonté toujours écrasée par celle de l’Anneau, la grotte était peuplée d’un gros loups d’Aggartha et Drystan. L’Anneau, se servant toujours de mes cordes vocales, ordonnait à ses Chevaliers de ne pas laisser les deux intrus m’approcher. J’étais physiquement incapable de me lever, tremblante de fièvre. Tout ce passage ne me laisse que des souvenirs embrouillés… Je me rappelle juste de Drystan en train d’hurler à Arkenn qu’il devait réagir et m’ôter l’Anneau. Kat qui était prête à sauter à la gorge des intrus. Et Arkenn, totalement égaré qui ne savait plus qui écouter entre l’Anneau et Drystan. J’ai lutté de toute ma volonté pour réussir à reprendre le dessus sur l’Anneau, en vain. Je n’ai réussi qu’à tendre une main implorante vers Aggartha et Drystan.
Puis je me souviens d’Arkenn qui s’est adressé à moi, mais je n’entendais ses mots, la chose qui régnait dans ma tête commençait à me laisser de moins en moins de place. J’assistais à une scène où j’étais totalement impuissante. Je ne pouvais pas m’exprimer, l’Anneau le faisait à ma place.
Voici la fin de l’histoire de ma possession : Arkenn qui arrache les plaques de son armure de glace, qui se dirige vers moi, la hache à la main. Qui place le tranchant contre mon majeur orné de la bague, qui fait levier avec son poids et me tranche le doigt d’un coup sec…
La suite est connue de tout le monde, je n’ai pas besoin de la raconter…*** | |
| | | Caligari Laitue Croquante
Nombre de messages : 2111 Age : 41
| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Dim 8 Juin - 12:34 | |
| [les grandes lignes de ce recit peuvent être connues par ceux qui ont mené une enquête pour tenter de retrouver Calista]« Je rentre à Luskan Alicia, et je préviendrai Ruffin du choix qu’il doit faire pour protéger sa femme et ses enfants. Fait attention à toi ma belle. » Cela faisait déjà quelques semaines que chaque nuit elle faisait d’étranges rêves… Enfin, rien qui ne la dérange vraiment, elle n’y prêtait pas plus attention que cela. Ses journées étaient bien remplies entre ses missions pour la Légion, les apparitions de démons qui menaçaient ses proches et le temps à trouver entre tout cela pour s’occuper de Müning… Le jour déclinait et l’effervescence de la ville s’atténuait peu à peu. Calista aimait cette ville d’Eau Profonde, surtout à cette heure de fin de journée. Elle se rendit sur le port pour s’informer sur le prochain navire à destination de Luskan. « Il partira demain matin mam’selle. Dès le levé du jour ! » Elle remercia le Capitaine et lui affirma qu’elle serait là le lendemain pour être de la traversée jusqu’à Luskan. L’auberge du trou béant était un charmant établissement, raffiné et agréable. Elle s’y offrit un succulent repas et se prit une chambre pour la nuit. Les paupières lourdes et le corps encore tout ensommeillé, Calista ouvrit lentement les yeux. A la vue de la luminosité de la pièce elle se rendit bien vite compte que la journée était déjà bien avancée, elle avait manqué le bateau pour Luskan… Sur la table de chevet, une lettre était posée, marquée du symbole de la Légion. « Alicia sans doute » se dit elle. Effectivement l’écriture était féminine, mais non, ce n’était pas celle d’Alicia… Une lettre simple, sans fioritures, elle la lut. Effectivement l’écriture était féminine, mais non, ce n’était pas celle d’Alicia, c’était celle d’une soldate de la Légion, qu’elle connaissait vaguement. La tombée du jour venue, apres avoir récuperé ses affaires ainsi que la lettre, Calista se rendit donc à la Citée des Morts. Julia était bien là, agenouillée devant une tombe. Mais elle était seule. Soudain, elle dégaina son épée, puis elle chargea droit dans un caveau dont la porte venait de s’ouvrir. Prise de stupéfaction, Calista tira sa rapière et fonça à la suite de la Légionnaire. C’est Depuis cet instant là que plus aucun témoin n’a revu Calista, voila maintenant plusieurs semaines. | |
| | | Caligari Laitue Croquante
Nombre de messages : 2111 Age : 41
| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Mar 2 Sep - 21:33 | |
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| | | Caligari Laitue Croquante
Nombre de messages : 2111 Age : 41
| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Dim 26 Oct - 20:04 | |
| Le Don La Lieutenant drayer se retrouva dans un bien sombre passage. Courant toujours à la suite de Julia, le noir se fit soudain si intense qu’elle n’eu d’autre choix que de s’arrêter. Elle se trouvait dans une sorte de grand couloir, tout y semblait distendu. Les distances étranges semblaient courtes puis la seconde d’après, interminables. Illusions, réalité, tout autour de la jeune femme semblait à moitié tangible. Derrière elle plus aucune issue, elle n’avait d’autre choix que d’avancer… *** Des parois de pierre, se déformant de temps à autre laissant apparaître des formes indistinctes, entre ténèbres et lumière, un enfant courant derrière son ballon, un artiste de rue jouant du violon… Calista avance lentement son doigt jusqu’à toucher la paroi, à ce contact un frisson glacé lui parcoure le corps. Et alors qu’elle appelle Julia, seul son écho lui répond. Elle se décide alors à avancer dans ce couloir étrange, où n’est que paradoxe. Mais chaque pas de fait semble allonger la fin de son périple. Au plus elle avance et au plus le couloir se fait long. Des illusions floues ponctuant son avancée interminable. Des gardiennes d’Eau Profonde tout d’abord s’évaporent aussi vite qu’elles sont apparues. Puis des gardes de Luskan, et un nain au symbole de Karak Drim. Un homme de la Ligue emmitouflé dans sa cape, avançant dans les montagnes enneigées. Une paysanne portant un sac de blé aux armes de Bremen… La lady Lyalin prenant son bain ! Un loup garou dans une forêt sombre… Le Nord… Le tout accompagné de doux murmures au creux de ses oreilles dont elle ne comprend le sens. Une sorte de douce torpeur éveillée, étrangement délectable. Désappointée par ce couloir qui s’allonge sans cesse alors qu’elle avance, La jeune femme se pose au sol. C’est alors qu’une voix d’une douceur divine lui susurre : « Viens, ma fille… » Elle ne saurai dire depuis combien de temps elle erre dans cette endroit. Des heures, des jours des semaines peut être, tout est si distordu que le temps lui-même est incertain. Au doux murmure, Calista se relève et continue son avancé dans le boyau. Cette fois ci les distances restent concrètes et elle voit enfin le bout de la galerie arrivée : une porte qu’elle va pour pousser alors que celle-ci s’ouvre toute seule. Elle découvre une salle, avec une lueur pourpre au milieu éclairant le lieu. Étonnamment, de cette lumière n’émane que noirceur. Julia est de l’autre coté, épée sur l’épaule et offre un clin d’œil à Calista avant de sortir par une autre porte. La jeune roublarde va à sa suite, une fois de plus, et aperçoit derrière la porte une ouverture lumineuse dans le mur en face. Sans se poser la moindre question, Calista pénètre dans l’orifice brillant… L’endroit où elle apparaît est plus lumineux. Un éclairage tamisé mais bien plus accentué que dans le couloir où elle se trouvait. Ces lueurs ci sont douloureuses, aussi faibles soient elles dans cette crypte. La torpeur de son esprit se fait de plus en plus forte et sa vision se mélange, le rêve et la réalité se confondent. Et le divin murmure se fait entendre de nouveau : « Bientôt… Ferme les yeux mon enfant… Avance, la lumière n’est qu’illusion, elle ne saurait te tromper. Suis ce que tu sais… » Alors que Calista s’exécute et ferme les yeux, elle revoit clairement son rêve, ce songe qui lui semble plus réel que la réalité elle-même. Elle avance ainsi les yeux clos, confiante, jusqu’à trouver devant elle une porte. Julia se trouve aux cotés d’une femme qui être particulièrement familière à Calista. Puis cette femme la regarde, une attention douce procurant bien être et délectation. Puis soudain alors que Calista venait de recevoir le regard le plus envoûtant qu’elle ait eu de sa vie, tout disparaît. Le lieu reste le même, mais il est plus sombre que précédemment, ce qui est tout a fait agréable à la jeune femme au vu de la sensation de violence qu’avait la lumière tamisée. Au beau milieu de cette pièces, seuls restent un autel et un trône magnifique, un travail d’orfèvre, aux dimensions parfaites comme sur mesure, adapté à Calista. Apres quelques instants d’hésitation, elle se décide à y prendre place. C’est alors que le trône qui semblait être de bois devient ossements, ses mains reposant sur des crânes. Sur l’autel, la vision d’un cœur spectral qui bat de plus en plus lentement… Jusqu’à qu’il cesse définitivement et se noircisse. Ses yeux commencent doucement à se fermer alors qu’apparaît devant elle la Femme au regard envoûtant. Du bout de ses doigts elle vient délicatement fermer les paupières de Calista qui sent au même moment une douce piqûre dans son cou, accompagnée d’une chaleur sensuelle se propageant dans tout son corps. A cet instant précis elle comprend que le cœur noircit sur l’autel est son propre organe vital… La douce voix divine s’élève une dernière fois : « Dors bien mon enfant » Commence alors une nuit éternelle striée de rouge carmin, avec une sensation des plus exquise partant de son cou et se propageant dans chaque parcelle de son corps. Un délice comme jamais elle n’en avait connu. Puis des rêves, où Calista se voit nue sur un autel. Un visage féminin s’approche d’elle et lui sourit, dévoilant de longues canines pointues et mordant la Calista allongée sur l’autel. S’en suit le même rêve revenant en boucle, de mille et une variantes différentes, menant toujours à la même fin. Jusqu’à ce que la forme sur l’autel ne soit plus qu’une vague silhouette indéterminée, et que la vampire qui se nourrit ait exactement les traits de Calista. *** Enfermée… elle était enfermée dans un endroit exigu et totalement sombre. Pourtant elle y voyait, distinguant même le bois au dessus d’elle. Puis elle entendit une présence arriver et le couvercle de bois s’ouvrit. « Julia… Ma Sœur, elle vient me sortir de cette boite… J’ai faim… si faim ! » Pensa t elle, passant alors sa langue sur ses dents y découvrant deux petits crocs acérés. Un millier d’aromes vint alors la submerger, elle sentait l’odeur des pierres de la crypte, des grains de poussière, du métal même de l’armure de Julia, toutes ces odeurs d’une précision indéfinissable. Elle repéra même un minuscule insecte sur un mur à une trentaine de mètres de distance ! Sans parles des abysses insondables qui étaient à ses cotés et dont elle voyait le fond… Julia l’accueillit et lui fit savoir qu’Elle l’attendait… Depuis plusieurs jours déjà. Suivant sa sœur, Calista sentait au fur et à mesure qu’elle avançait une sensation de bien être absolu, exponentiel à chacun de ses pas vers Elle. C’est ainsi qu’elle fit la rencontre de sa Mère… le moindre de ses effleurements étaient une source de régal. Elle était son Tout, son Dessein, son Désir, chacun de ses actes seraient pour Elle, pour la rendre fière, pour lui faire plaisir, pour être à ses cotés l’éternité durant. Dans une conviction inébranlable, elle était prête à lui vouer son existence à l’instant. C’est dans un geste totalement impensable, ne serait ce que quelques semaines plus tôt, que elle le prouva. Sa Mère lui fit comprendre que l’alliance que Calista portait à son doigt, symbole de son amour et de son union avec Arkenn, n’était que vestige aveugle et absurde. « Je ne peux appartenir qu’à vous Mère… Cet objet n’a donc plus aucun sens. » De son autre main, elle se retira son alliance, et sans hésitation, lâcha l’anneau au dessus du vide, sans l’ombre d’un remord. Mère lui offrit alors on premier festin. Une jeune humaine fut amenée à Calista, cette dernière la vida goulûment de son sang, sans se faire prier, dans une sorte de gloutonnerie dont elle fut honteuse après coup. Peu après Elle du partir… Et la toute jeune vampire souffrit de l’absence de sa Mère à la seconde même où elle disparue dans les ombres. Une douleur capable de la plier en deux, mélancolie et dépression commençait déjà à se faire sentir. Le manque, un manque atroce où tout n’était que souffrance. Puis peu à peu alors qu’elle parlait avec sa sœur Julia, la douleur s’estompa quelque peu. Elle apprit ce que signifiait le Don : Une dague plantée dans son ventre ne lui fit aucune douleur et la plaie se referma… Elle se découvrit une force nouvelle que jamais elle n’aurait cru possible. Pendant plusieurs heures, voir même des jours entier Calista resta seule à découvrir son nouveau corps, ses nouveau sens et à tester mille et une expériences sur elle-même. Jusqu’à ce que… Elle eu de nouveau cette sensation de faim. Oh elle n’attendit pas d’être affamée, Julia lui avait déconseillé. Alors elle sortie de la crypte, à la tombée du jour, à la recherche de sa première proie… | |
| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Dim 26 Oct - 22:46 | |
| Retour à Luskan,
Me voici revenue à Luskan depuis un certain temps déjà. Cela faisait des années que j’y habitais, et pourtant lors de mon retour, je semblais découvrir la ville pour la première fois.
Oh d’un premier abord, le port était tout à fait similaire à avant mon départ, ainsi que le quartier commerçant et la place centrale… Et pourtant, rien n’était vraiment semblable à ce que j’avais pu en connaître.
Assurément, ce port n’avait jamais été aussi puant ! La plus infime des odeurs venait me transpercer, sans pour autant me provoquer la moindre réaction physique, pas un seul haut le cœur.
Le quartier commerçant, quand a lui, regorgeait de senteurs auxquelles je n’avais jamais prêté attention, et bouillonnait d’une vie que je sentais couler dans les veines de chaque passant.
Et tout ce monde qui se pressait sur la place et d’où s’émanaient cette douce odeur de sang, et ces battements de cœurs qui me berçaient, un vrai délice.
____________________
Délice…
Où as-tu donc disparue. Pourquoi me laisser ainsi seule. De part ton nom tu annonces ta nature même. Ma Douce et Aimante Petite sœur… Ma Cruelle Compagne, Promise pour l’Eternité.
Rien ne n’a pu me ravir plus que cette mission, dont Mère m’a chargé. T’observer, t’approcher et sonder… Pour peu à peu m’imprégner de toi jusqu’au plus profond de mon être, jusqu’à que toi aussi tu reçoives le Don. Et qu’on soit alors encore plus unies que jamais.
J’ai erré, sombre luskanienne se languissant de ton retour. J’ai voyagé, loin, si loin sans endroit précis pour te trouver.
Et peu à peu j’ai accepté la solitude dans laquelle tu m’as délaissée. Et tu n’es à présent plus qu’un reflet, un souvenir qui s’efface. Ainsi tu es partie sans mot dire, aussi tu ne me retrouveras jamais telle que je le fut à ton égard. Mes attentions sont des faveurs que tu ne mérites plus.
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Mes Enfants,
Depuis peu, Mère m’a donné l’autorisation d’enfanter. Et c’est avec grande satisfaction que j’ai offert le Don à deux humains. Je me sens quelque peu troublée par ce geste. Car ces deux humains n’étaient rien pour moi, ils étaient fades et sans intérêt. Evidemment, ils ne méritaient pas de recevoir les Exquis crocs de Mère en leur sein, et c’est pourquoi j’ai eu la permission.
Pour Ses Enfants, il en est autrement. Je sais qu’Elle les aime profondément, et qu’Elle exige qu’ils La rendent fière d’eux. Ça n’aurait bien sur pas pu être le cas avec ces nobles insignifiants.
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Eux,
Je ne sais pas si Mère accédera à mes demandes en ce qui concerne de leur offrir le Don, à chacun. La solitude peut être si pesante parfois. L’un m’enivre de sa bestialité, de sa façon d’être si cruellement enfantine. De la curiosité impatiente qu’il porte à mon égard. L’autre est plus réservé, me cache comme un trésor. Je suis son secret, son délit précieux. Je le grise tel un drogué dont je serai l’opium.
Malgré ce que mes frères et sœurs peuvent dire, les humains peuvent être tout à fait captivants.
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Luskan,
Ville aux multiples péripéties, tu t’es vu délabrée pour lentement te reconstruire. Tous ces changements, feront de toi une riche citée, estimée et populaire. Monopole commercial absolu de toute la région. Mais en ton sein se trouve la plus Ténébreuses des Puissances. Elle est là, s’infiltrant partout, agrandissant chaque jour sa domination secrète dont je suis la servante absolue…
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| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Dim 16 Nov - 19:18 | |
| C'est à la tombée du jour, qu'on pu voir des hommes charger un cercueil sur un navire... Deux sombres silhouettes sont montées à bord juste avant le départ du navire. Ces mêmes silhouettes, qu'on aurait vu s'enlacer dans une ruelle du quartier du port. Puis, peu de temps après on les aurait vu sur le point de s’occire l'un l'autre, armes blanches dégainées. Enfin ils se seraient embrassés passionnément avant de monter à bord, au bras l'un de l'autre. Un navire en partance pour le Grand Sud dit on. | |
| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Lun 24 Nov - 21:26 | |
| De ce qui résulte d'un simple jeu.
Ma marionnette s’est peu à peu transformée en un élément essentiel. Simple pantin, articulé pour mes ambitions, qui s’est vu devenir bien plus cher à mes yeux que ce à quoi je l’en avais destiné.
La solitude me pesant à bien dû peser dans la balance. Je l’ai voulu, lui, à mes côtés pour l’éternité. Après tout, il m’a dit m’aimer, alors que mes crocs perçaient sa jugulaire pour la première fois… Ce n’était sans compter sa harpie de compagne. Effectivement, j’avais omis ce léger détail. Je pensais qu’il aurait été facile de la faire passer au second plan, cette chose insignifiante. Mais elle ne fut pas si inoffensive que ça.
Je ne voulais bien sur pas d’un compagnon acquit grâce à mes talents de manipulation. C’est pourquoi je n’ai jamais utilisé sur lui mon art de manier les esprits à ma guise. J’ai statué qu’il méritait mieux que cela, et lui ai toujours laissé son libre arbitre. De plus une fois le Don reçu, qu’aurait il pensé de moi…
Et il en fut de même pour sa garce de compagne, j’ai consentie de ne pas la tuer. Je ne pouvais pas risquer qu’il me haïsse pour ce fait. Les rancunes persistent même après le Don. Elle ne doit sa vie qu’à ce simple fait.
Elle mena croisade contre moi sans, au bout du compte, ne jamais vraiment y parvenir. Bien qu’en apparence certaines victoires lui appartiennent, je lui ai toujours laissé croire qu’elle les avait bel et bien gagnées. Alors qu’il n’en est rien. Il n’a jamais respecté ses ordres de ne plus me voir, il a toujours transgressé. Ceci dit, là où elle a gagné, c’est sur le fait qu’il m’a déçu. Je l’ai cru plus ambitieux qu’il ne l’est réellement, et il risquerait de me ralentir dans mes appétits. Cependant, il est normal qu’un être humain s’attache à sa famille de la sorte. C’est une chose qui se veut rassurante, dans les méandres de la vie. Ceci n’est pas le problème, le Don peut faire en sorte qu’il ne soit plus si enclin à sa famille.
Bien que me voici en train de quitter la région, elle n’en est pas la raison. Et je laisse à son homme un goût de sang sur les lèvres et mon souvenir qu’il gardera toujours en lui, comme son délit, secret sensuel et immortel.
Et qui sait ce qui adviendra si je reviens.
Il est étonnant que chacun de mes pas m’ai guidé vers plusieurs des membres du petit cercle masculin de la gitane.
Et c’est en somme grâce à elle que j’ai rencontré celui sur qui se porte toute mon attention à présent
______________________________________________ Voila déjà quelques semaines que le navire a quitté le port de Luskan.
L’air de la nuit se fait de plus en plus chaud à mesure que nous nous enfonçons vers le sud.
Je ne m’attendais pas à ce qu’il m’accompagne dans ce voyage. C’est à peine si je pensais le croiser avant mon départ. La solitude semble avoir enfin quittée mes épaules.
Certes, je lui avais signalé par une note que je quittais Luskan. Sans pour autant être certaine qu’il aurait le message.
Mais il l’a bel et bien eu, et s’est assuré de me le faire savoir.
Il était d’une sombre colère. Quoi de plus excitant pour moi que ce courroux enfoui, prêt à éclater, je voulais le connaître depuis quelques temps déjà, j’en ai saisi l’occasion.
Je l’ai alors accablé de reproches, histoire de le pousser à bout, mon seul but étant de constater de quoi il était capable.
Je n’ai pas tardé à être comblée. Bien qu’une chose inattendue s’est produite : il m’a lui-même provoqué un puissant sentiment de fureur, d’une ardeur que je ne me connaissais pas depuis le Don. Une rage vigoureuse, qui m’a prise aux tripes, un de ses sentiments que j’ai perdu avec ma mortalité. Je me pensais totalement insensible et impassible à ces sentiments humains.
Il était là, tout près, je sentais sont souffle chaud sur ma peau d’ivoire. L’une de ses lames prête à trancher ma gorge, l’autre à transpercer mon cœur. Je l’attendais, les bras ouverts. Mais il s’est arrêté net. J’ai empoigné sa gorge de ma main, mes doigts s’y sont enfoncés, je l’ai serré de ma force implacable, prête à la perforer et à lui ôter la vie de mes doigts cruels.
J’y ai renoncé. Quelle idiotie cela aurait été d’exécuter la seule personne avec qui je me sente si… Vivante, oui c’est étrangement le mot idéal décrivant ce que je ressens près de lui.
J’ai finalement laissé ma colère se déverser dans un baiser ardant.
Nous serons bientôt arrivés à Calimport. Il faudra nous y trouver un toit et un endroit où cacher mon repos. J'ai beaucoup à y faire...
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| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Sam 6 Déc - 2:18 | |
| Calimport, Tant d’années me séparaient de la dernière fois où j’ai vu cette ville.
Elle ne m’est plus apparue sous la lumière du soleil, accablée de la chaleur insoutenable de la journée. Seule la moiteur du jour déclinant s’est offert à moi. C’est au crépuscule que l’effervescence de la ville est à son comble. Je l’ai bien sur découverte d’un tout autre aspect que ce qu’elle fut dans mes souvenirs. Ses odeurs délicieuses qu’on ne trouve que là bas ont attisées mes sens. Et l’éclat de la nuit sur la ville est réellement somptueux.
Trouver Vernon fut chose aisée. J’ai joué quelque jour avec lui, juste le temps de le manipuler, d’en tirer les informations utiles sur Calimport, les commerçants influents de la région et toute la partie dissimulée, y compris ce qu’il pouvait savoir de la pègre.
Je confirme, les rancoeurs ne s’effacent pas avec le Don, il me répugnait. Si bien que soudainement je lui ai ôté la vie, lui brisant simplement le cou sans la moindre explication. C’est la première chose dont je me suis occupée à notre arrivée.
J'ai ensuite prit plusieurs contacts avec les marchands les plus importants de la ville. Faisant en sorte de les convaincre que le commerce avec Luskan était indispensable pour eux et leur affaires, et que la ville des voiles offrait beaucoup de produit introuvable dans d'autre région que le val de bise... Certain furent convaincus sans artifices... D'autres le furent également, mais avec un peu d'aide.
Je passais mes journées entre le lieu de mon repos et les auberges de la ville. Mes nuits étaient animées, certaines vouées entièrement à l’espionnage, d’autre à me promener dans le désert, ou bien encore à me délecter des proies au sang épicé du Calimshan…
Qu’il fut agréable de retrouver la région …
Et pendant tout ce doux voyage, je l’ai découvert dans un état de sérénité que je ne lui avais encore jamais vu. Même s’il avait pu sembler quelque peu à l’étroit, enfermé sur les navires, il n’en restait pas moins d’une excellente humeur. Paisible comme je le connaissais pas. Quel ravissement que ce voyage. Il veillait sur moi la journée, pendant mes repos, il gardait mon sommeil précieusement. Et ces plusieurs mois en seul à seul n’ont été que pure merveille.
En ce peu de temps, je me suis réellement découverte. Il a peu à peu réussi à faire tomber certaines idées préconçues qui étaient encrées en moi. Que ce soit sur tout mon être ou bien mes ressentis, mes sentiments… Colère, jalousie, amour… Serais je vivante alors ? Si même mon corps se met à vibrer sous sa présence, et grâce à son sang qu’il m’offre sans retenu…
Que le temps passé sans lui me semble fade… J’étais dictée par des actes qu’on m’avait furtivement dictés sans même que j’en ais conscience. Je me pensais incapable de bien des choses. Telle une défunte insipide. Mais il n’en est rien, je suis plus libre que je ne l’ai jamais été. Emplie de nouvelles sensations et d’envies.
Grâce a lui…
Mais nous voici sur le retour alors que je couche ces mots. Une certaine appréhension demeure en nous. Que changera notre retour en Luskan, alors que nous avons décidés de ne rien cacher de notre attachement… | |
| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Lun 2 Mar - 12:18 | |
| J'aime sortir alors que le soleil est à peine couché. Je peux sentir sa chaleur sur les pavés. Je sens la faim m'envahir, comme une douce torpeur qui s'élève lentement en moi. J'ai faim... Mais pas d'empressement, j'ai envie d'étudier ma proie avant de m'en délecter. Mes pas me guident jusque dans le bosquet, tout près du théâtre. Je suis parfaitement silencieuse alors que seule la pointe de mes pieds effleure le sol sans le moindre bruit. Une enfant, ou tout du moins ce qui semblait l'être au premier coup d'œil, assise contre un muret. Est ce vraiment une enfant? à l'observer plus attentivement, je ne sais plus vraiment si je dois la qualifier d'enfant ou de jeune femme. Elle est exactement à cet age où les enfants deviennent femmes, sans pour autant être encore adultes. Elle ne me voit pas, elle ne remarque pas ma présence. Ses grands yeux noirs perdus dans le vide. Son visage atteint la perfection. Est elle réellement humaine? Si pure et lisse elle me semble presque de non vie. Mais j'entends son sang coulant dans ses veines te son odeur me certifie tout le contraire. Elle est parfaitement immobile, vêtue d'une simple robe légère pour la nuit. Sans même un tremblement malgré le froid perçant et la pluie glacée. Ça fait déjà un certain temps que je l'observe, voilà que sa bouche s'entrouvre. Ce son... Un son aussi mélodieux que cristallin. Une note aiguë et pure, qui vrille toute mon être. Un chant semblable à celui des Dieux, et voilà que la pluie cesse alors que sa voix s'élève et gagne en intensité. Mes joues son mouillées. La pluie sans doute. Non, c'est du sang. Des larmes. Elle se relève, tout en continuant son chant. Oh oui, chante encore bel ange. Elle semble presque flotter à mesure de ses pas. Elle se dirige vers les falaises... Mais que fait elle? Ses pas avance d'un air nonchalant, alors que son chant vient rejoindre le fracas de la mer sur la roche au bas. Elle arrête sa marche alors que la pointe de ses pieds se trouve dans le vide, un fragile équilibre la fait tenir sur le bord de cette falaise. Elle va sauter. Elle va sauter alors que je ne m'en serais pas délecté. Elle se retourne lentement pour faire dos à la mer, et la voilà qui laisse aller son corps vers l'arrière.. Non! Cela ne se peut. Elle est à moi. Voilà que je me jette sur elle en un mouvement rivalisant avec la rapidité du vent. Mes mains se posent sur sa taille. Je l'ai... Elle est surprise, son chant cesse. D'une main réconfortante dans sa nuque, je l'amène tout contre moi. Elle y accède alors que ses deux petits bras chauds viennent m'enlacer. Puis se sont de profonds sanglots qu'elle laisse échapper. Sa peau est chaude... Sa tristesse ne fait qu'accentuer ma faim. Ne serait elle pas simplement parfaite si j'en faisais ma fille? Mes lèvres sur sa gorge, mes crocs s'enfoncent. Je me nourrie de sa vie, je lui prend ce qu'elle voulait perdre. Elle est heureuse, ses petits doigts se crispe sur mes reins... Je dois me retirer, je n'ai pas la permission de lui offrir la non vie. Adieu mon ange. Mes deux mains se pose sur sa gorge... Un craquement bref se fait entendre. Le corps d'une jeune fille sortant de l'enfance tombe d'une falaise...
Dernière édition par Caligari le Dim 31 Mai - 0:21, édité 2 fois | |
| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Lun 2 Mar - 14:15 | |
| Bremen, J'y fut récalcitrante en tant qu'humaine, oh non pas en la citée elle même, mais à toute la région du nord.
Puis suite à ma transformation et à ma relation avec Délice, mes visites à Bremen furent plus fréquentes, bien que mon pied à terre restait à Luskan.
Je me rapprochais donc de plus en plus de cette petite ville du nord. Même après la disparition de Délice, je rendais régulièrement visite à Hendrik.
Jusqu'à qu'il ose faire de Bremen, ce lieu exposé aux yeux de tous. Ce que je redoutais parvint assez rapidement, et en quelques mois Luskan et sa pègre étaient informés de se qui se tramait à Bremen, et ils commencèrent bien vite à récolter les informations nécessaires sur notre race. J'étais outrée qu'il ai pu oser faire une telle chose. D'autant plus que Mère puisse le concevoir. Les soupçons sur ma nature se faisaient de plus en plus nombreux. Et cette histoire entre la pègre et Bremen tomba à merveille.
Les mener à leur vengeance. Ces humains n'avaient que peu de chance de survivre face au comte. Quand bien même, que ça se soit terminé d'une façon ou de l'autre, la conclusion ne pouvait que me convenir. Mais c'était sans compter sur l'incompétence des humains. Ils ont peur, ils sont pleutres...
Je suis partie, il le fallait.
À mon retour, mes priorités avaient bien changées. L'arrivée d'une nouvelle sœur me fit retourner à Bremen. Où j'appris à la connaître. C'est à partir de ce moment que je conçus cette petite ville d'une toute autre manière. Elle était pour moi une sorte de havre de paix. Je m'y sentais chez moi, en sécurité, entourée de mes semblables. Et c'est à ce jour ainsi que je la conçois.
Je suis revenue sur ma rancœur, finalement Bremen est tout à fait agréable ainsi. Bien que je sois incapable d'y vivre. Nous avons besoin des mortels, sans eux nous ne sommes rien. Et je ne me sens vivante qu'au près d'eux.
Cependant, je me sens de plus en plus proches de ma jeune sœur et de mon frère ainé étrangement. Un sentiment de famille serait il en train de s'emparer de moi ? Non, impossible.
Quoi qu'il en soit, je me sens bien au près d'eux. | |
| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Dim 31 Mai - 0:43 | |
| Un changement de plus,
Ce sentiment de rapprochement de ma « famille » était un leur en fin de compte. Que ferais je aux côté d'un frère capricieux. Mère ne m'a pas puni contrairement à ce que je supposais. Et c'est là, le signe que j'attendais. En effet, après avoir passer plusieurs mois à « vivre » comme je l'entendais, à voyager, à être proche des humains... Elle ne m'a pas fait la moindre remontrance. Mère a décidé que j'étais libre. Et de ce fait, je ne peux que L'aimer d'autant plus.
Toujours est il que Bremen a totalement été souillé par l'énergie négative. Sans doute dû au surplus d'être de non vie en ces terre. Toujours est il que nous voici émigrés vers le sud...
On dit que la vie est un perpétuel recommencement... La non vie l'est aussi. De nos buts échoués, à nos nouvelles ambitions notre existence n'est faite que de changements incessants.
Me voici donc sous une nouvelle identité. Mais j'aime à me glisser dans un nouveau rôle. Enfiler mon costume de petite commerçante, poser ce chapeau sur ma tête, puis parcourir les rues de cette ville.
Jouer quelqu'un que je ne suis pas... Après tout c'est une chose que je fais constamment depuis bien longtemps. Alors qu'est ce que cela change au fond... Seul mon nom est différent, mes faux semblants restent les même. Calista et Mellina sont deux femmes qui n'existent pas. Je devrai me donner un troisième nom pour celle que je suis réellement, celle dont lui seul connait la véritable personnalité. Non, je devrai m'inventer des dizaine de noms, un pour chaque personne que je fréquente, puisque personne ne me perçoit de la même façon : La sœur pour les uns, l'amie, la mentor, l'amante, la rivale, la compagne, l'ennemie, la confidente ou encore le monstre... Autant d'identités différentes, qui ajustées les unes aux autres forment cette Calista que je n'arrive guère à cibler moi même.
Multiples facettes, identité non définie. Le Don des Ténèbres me transformerait il en une sorte d'aliénée ?
Qu'importe après tout. Aliénée ou pas, j'ai un but en cette citée. Mère nous a chargé d'une mission et je compte bien m'en acquérir.
Pourtant, je ne parviens pas à tracer un trait sur ce qui a longtemps était ma ville de prédilection. Luskan abrite encore en ces murailles des êtres dont je ne saurai me passer. Je commence à entrevoir les limites de ma patience. Luttant du peu de volonté que je puisse avoir pour ne pas me laisser aller à le vider de son sang et le faire mien. Il n'est pas encore temps, il n'est pas prêt, je ne dois pas agir contre son grès. Ceci dit... Pourquoi lui laisserai-je le choix quand on ne me l'a pas laissé... | |
| | | Caligari Laitue Croquante
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| Sujet: Re: [BG sans validation][Roublard][H]Calista Olian Sam 18 Juil - 0:22 | |
| Elle m'a fait parvenir une lettre alors que je venais juste de quitter le camp de la Légion.
Que veut elle... Pourquoi venir me parler, encore, elle sait que je ne veux plus rien avoir à faire avec eux.
Soit, je me rend sur la place pour la rencontrer. La nuit étend sa douce étreinte sur la ville, je parcoure la place du regard, je reconnais Armand... Puis Kahir et enfin je l'aperçois.
Nous allons dans l'auberge, elle a quelque chose d'important à me dire. Je me dirige vers l'alcôve mais cette salle ne lui convient pas. Méfiance... Je lui dis que je ne compte pas m'isoler avec elle. Elle insiste. Ma sœur, je t'ai aimé. Au nom de cet amour je t'accorde ce minuscule reste de confiance et monte m'isoler avec toi à l'étage.
Idiotie Calista... Accès de confiance, sombre imbécile. Je t'entend ma sœur... Tu es dans mon âme, tu me parles et me rassure.
Je m'apaise par tes mots, je suis toute à toi, tu peux décider de chacun de mes gestes. Qu'est ce que...
Un pieu ?
Il s'insère dans ma chaire sans vie... Doucement, mais d'une main implacable. Dans mon cœur, ce cœur déjà mort... Je ne peux plus bouger, je perd chaque parcelle de cette force surhumaine que je pouvais avoir.
Je m'écroule.
Je sombre dans ce sommeil de mort. Ces rêves striés de rouge au goût de sang. Celui ci n'est pas doux... Non il est amer.
Ça me rappelle ma transformation. À l'humaine que j'étais. Je suis devenue de nouveau faible et impuissante.
Ô Mère je n'aurai pas tenue aussi longtemps que votre Julia. Irina, te voilà déjà orpheline. Ruffin, je ne pourrai pas tenir ma promesse...
Arkenn, puisses tu nous pardonner Mère et moi de t'avoir un jour infligé cette tragédie.
C'est lumineux. Douloureusement éblouissant... Je n'ai pas vu le soleil depuis tant d'années. Soit, qu'il me prenne et m'éparpille en cendres légères...
[Mort Rp de Calista, merci à toutes celles et ceux avec qui j'ai rp, et qui ont fait vivre mon pj toutes ces années. show must go on ^^] | |
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