*Pensées de Tristan Ramesius à l’hôpital de Luskan*
Où suis-je?? Pourquoi cette douleur atroce qui étreint tout mon corps, comme si j’avais été déchiqueté par je ne sais quoi…Je suis allongé et ai les plus grandes peines à bouger ne fut-ce qu’un doigt. En plus je ne vois presque rien.. que de vagues formes… Je tourne la tête et vois une tache bleu tout prêt de moi… elle me parle, j’entends que quelques mots dont « hôpital ». Ca y est, c’est ça ! Je suis à l’hôpital.
Mais par les dieux que s’est-il passé ? C’est flou.. Luskan oui, je sortais de la cité. Et dehors.. Oui dehors se trouve une bête énorme, un scarabée géant, jamais rien vu de tel. Je n’ai pas réfléchit, j’ai encoché et tiré… Mais je n’étais pas seul, quelqu’un d’autre se tenait la, un homme en noir qui lui chargea le monstre. C’est allé assez vite, la créature s’effondra en faisant un large cratère devant les ponts… Et après ? ? Après un gnome.. un gnome avec une fée, il semble doté de pouvoirs magiques. Il parle d’un « mauvais joueur », nous ne comprenons pas, d’ailleurs nous n’avions pas eu le temps d’y réfléchir. Déjà un autre monstre du même acabit arrive, avec celui-ci un rire… Quelqu’un rit, mais ce rire n’avait rien de chaleureux, tout au contraire. Le gnome nous aida à terrasser le second mastodonte. Une fois cela fait il réclama la bestiole ou même juste une patte, il semblait tout amusé, un vrai gosse.. J’aurais du m’écouter et lui filer la raclée de sa vie.. Car il continua à s’en prendre verbalement au «mauvais joueur ».. La réaction ne se fit pas attendre et d’autres scarabées sortirent du sol, quelle horrible vision. Plus petits que les deux autres mais plus dangereux également c’était à n’y rien comprendre. Nous en vîmes à bout mais d’autre encore plus petits apparurent et avec eux un gaz.. Oui ça doit être pour ça cette affreuse impression de tourni. Ensuite nous pressâmes le gnome de nous dire ce qu’il se passait.. Il nous apprit que cela était l’œuvre de son cousin, une sorte de drow gnome.. Et cet idiot continuait à provoquer son sombre cousin, si nous n’avions pas eu besoin de lui… Pas le temps de parler plus qu’une autre marée de créatures se sorti de terre, une fois occises l’homme en noir prétexta d’aller chercher de l’aide en ville pour filer. Ah ! Qu’il soit maudit, je ne me souvient pas l’avoir vu par après.. Bon sang ma tête…
Me voilà seul avec le gnome tout excité et une marée de cadavres d’insectes aux portes de la ville des voiles. Anxieux je sentais une chose ignoble approcher, quelque chose d’une puanteur crasse.. Mes sens me trompent rarement, je me retournai prêt à décocher ma flèche. Je n’en fit rien, ce n’était qu’un homme, de stature imposante, les traits masqués par sa capuche. Il nous demanda ce qu’il se passait, interrogation légitime vu le taux de carcasses insectoïdes sur la plaine. Le gnome lui expliqua, moi j’étais trop attentif à ce qu’il pouvait encore nous tomber dessus. Ou plutôt à sortir du sol.. Raaaah et cette odeur immonde, maintenant je suis certain, ça puait l’orque… Ce que je peux détester ces animaux.. Mais je ne sais toujours pas d’où ça venait.. Bon je m’en moque.. Que s’est-il passé ensuite. Et toujours cette voix qui semblait prendre plaisir à jouer ainsi avec nous.
Ca y est ! d’autres insectes sortirent du sol, toujours plus nombreux, nous en avons éliminé bon nombre mais cela ne suffisait jamais. Il nous fallu reculer jusqu’au porte en piétinant les insectes les plus petit et en évitant les attaques des autres. Ensuite l’homme massif entra pour appeler à l’aide.. Pfff encore un lâche pensais-je, d’ailleurs j’avais pas faux, il beugla de fermer les portes. Heureusement il ne put pas le faire, Müning arriva, je le mis promptement au courant de la situation. Faute de ne pas avoir pu fermer les portes l’autre revint.. pas si lâche que ca en fin de compte.
L’objectif était de tenir les ponts, la le nombre des insectes serait annulé et ils ne pouvaient pas sortir en dessous de nous. Mais cet idiot de mage gnome nous appris qu’il ne pouvait plus user de magie contre les monstres.. Mais c’est vrai qu’il est resté quand même pour nous soutenir de son mieux, je dois lui laisser ça.. Pas le temps de piéger le pont que la première vague d’insecte s’était mise en marche, je décoche et encoche à une vitesse exceptionnelle, mais j’étais fatigué, et souffrais déjà de plusieurs entailles. Mais les quelques bestioles tuées ne suffisaient pas.. Les autres continuèrent d’avancer sur les cadavres de leur congénères. Cette vision était écœurante. Pouah ! Toute cette masse grouillante.. Ensuite vînt le corps à..corps.. Trop nombreux, ces trucs me submergent malgré la ligne que nous tenions pourtant sur le pont.. Müning moulinant comme un forcené et l’autre également, puis d’effroyables douleurs et.. le noir..