L’alerte fut en effet donnée, les ordres des gardes étaient clair, verrouiller l’accès à la ville pour ne laisser entrer aucune de ces vermines. On ne les voyait pas, on les entrapercevait et encore !
Un groupe de combattant réussit quand même à rejoindre les abords nord de la cité, avant que les portes soient fermées. La magie fusait, d’un coté, de l’autre. Des attaques éclairs, semant la pagaille puis le silence retombait, laissant entendre les plaintes des combattants pris par surprise.
Puis un grand fracas ! Les portes nord de la ville furent honteusement défoncées laissant le passage libre à la menace qui planait ! Si une bande de sept..huit.. neuf combattant équipés ne pouvaient rien contre eux, les habitants de la cité seraient des proies des plus facile. Les gardes bloquèrent ainsi le passage de leurs corps et ne laissèrent rien s’approcher.
Les affrontements durèrent jusqu’au levé du jour, aucun mort ne fut à déplorer mais tous gardèrent des marques de la lutte. Le casseur de porte se rendit à la garde, l’un des soldats préleva son amande et remit par la suite 3'000 pièces d’or dans la caisse prévue à cet effet.
Revenant étrangement joyeux à son poste, il vit un homme encore tout excité, qui cherchait des noises à son collègue. Les provocations allèrent bon train, jusqu’à ce que son collègue finissant son service, suivit ce guerrier bien sûr de lui en direction de l’arène probablement….
Souvenir d'un des gardes en poste cette nuit-là...