[En pause][Validé] Grifith Saurius

Citation :

Nom du compte joueur: Volvic

Nom du perso: Grifith Saurius

Race: Humaine

Age: 30

Alignement: Loyal Neutre

Religion: Lathandre

Classe: Prêtre [25]

Arme de prédilection: Masse

Domaines : Soleil - Guérison

Trait de Caractère: Charismatique, dirigiste, investi, moralisateur.

Description physique: Possède beaucoup de prestance, une certaine propension à marquer ses discours de larges gestes et effets de manche.

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Background:


Comment véritablement expliquer cette volonté supérieure qui me fit tourner l’âme vers Lathandre.
Certains évènements qui secouèrent mon enfance et celle de mon frère m’avaient déjà déterminé à ce que j’allais devenir. Nous n’en avons jamais reparlé depuis, mais je crois qu’il fut trop jeune pour s’en souvenir.
Ces images viennent encore me hanter parfois. Nos parents… cette odeur de terre fraîchement retournée… les râles grotesques… les bruits mats de la chair… les battues dans les bois, les torches crépitantes, et puis le silence….entêtant… enfin le noir.

Puis-je dire aujourd’hui que nos parents sont mort ? Je ne le sais pas moi même. Je me souviens de la douleur, de la peur, de l’abandon, et de l’impuissance.
Mais, je n’avais pas le droit de nous abandonner, de nous laisser aller. Peut-être est-ce le hasard, la destinée ? nous avons longtemps erré, jusqu’à un temple, nous avons été accueilli.
Le temps à passé et j’ai appris, j’ai compris.
Lathandre est devenu ce qui allait me permettre de purger les démons de mon enfance.
J’entame aujourd’hui mon Noviciat de prêtre de Lathandre. Mon ordre m’envoie près de Luskan pour mesurer l’activité de ces créatures impies et y mettre un terme.

Comme pour Egon , pas besoin d'en faire des tonnes et je vous ai vu a l'oeuvre tout les deux ...
Validé

Cela fait déjà quelques jours que Griffith Saurius, le prêtre au sourire radieux, serviteur du Seigneur de l'Aube, étudiait la transmutation avec Earendil dans la tour des arcanes de Mirabar.

Les livres s'empilaient sur le petit bureau de la bibliothèque, Earendil décrivait les principes de la transmutation.

Une bille était posée là sur le petit guéridon.
Un diamant réduit en poudre formait un petit tas , telles des terres rares dans un creuset.
Sur le guéridon un cercle alchimique était gravé.
Le principe semblait simple: la poudre de diamant était lancée sur la bille, recouvrant également en partie le cercle alchimique, puis le sort était lancé sur la bille, faisant scintiller la poudre de diamant.
Ce scintillement était l'effet visible de la réussite de la fixation du sort sur la bille.
Le diamant, au delà de sa valeur symbolique de solidité, représente l'éternité, la permanence, le diamant est le catalyseur nécessaire à tout rituel alchimique pour fixer l'évanescence de la magie.

Ainsi, l'objet profane, inerte, se voyait relié à la toile par le rituel, tissant l'unique fil arcanique.

Griffith s'essayait à cette nouvelle connaissance, en fixant à ces objets, la puissance divine que lui accordait le seigneur de l'Aube.

Plusieurs semaines avaient passé. Les ouvrages s'empilaient dans la pièce éclairé par les flammes éternelles du seigneur de l'Aube. Le bruissement des couvertures, le feulement du cuir, les claquements secs des pages composaient la symphonie studieuse dont Grififth était le chef d'orchestre inspiré.
Un petit monticule de sacs de cuir trônait sur une petite table en acajou, quelques uns étaient ouverts et laissaient un papillonnement lumineux iriser l'atmosphère poussiéreuse de l'étude.

Cela faisait déjà quelques jours que Griffith travaillait seul au jeu des proportions à appliquer aux valeurs symboliques dans les cercles alchimiques. Son esprit achoppait. Il avait été ennuyé par le départ d'Earendil, qui l'avait laissé quelque jours se débrouiller pour s'occuper d'une histoire de lance dont il avait pas compris un traître mot.

Griffith tournait en rond, se lançant dans des expériences inefficaces, des essais, décevant. Chaque matin, il sortait de a salle et priait le seigneur de l'Aube de le soutenir dans cette épreuve et de bénir ses efforts.
Un soir, penché sur un nouvel ouvrage d'alchimie, Griffith senti le parfum caractéristique de l'elfe, se laissant aller à une douce rêverie printanière lorsque la voix d'Earendil le fit sursauter.
il était heureux de revoir son mentor en pleine santé et prête à orienter ses errances intellectuelles.
La gageure était de taille: l'elfe avait une compréhension naturelle, une connaissance innée des rituels, des manipulations des énergies. Griffith devait tirer de ces gestes, de ces manipulations, une règle, un schéma.
L'observation devait précéder la compréhension, la régle devait naître de l'expérience. Griffith priait intérieurement que le seigneur de l'Aube baigne son esprit de la lucide intelligence nécessaire à extraire le savoir des arabesques elfiques.

Dans la pièce éclairée par les flammes éternelle incantée par le prêtre du Seigneur, Grifith déambulait dans la piéce. Son esprit se contractait dans les réflexions alambiquées des recherches alchimiques laissée par une elfe fugitive.
L'esprit du prêtre se laissait lentement aller au souvenir, lâchant prise les expériences de transmutation.

Je n'étais alors que disciple du seigneur de l'Aube lorsque mes pas m'avaient porté jusqu'à Padhivers. La cité des artisans était telle que l'on me l'avait décrite, une activité effrénée, des bâtiments majestueux baignées dans cette lumière vivifiante que le Seigneur permettait dans son infinie puissance. Je me devais rencontrer la Matriarche Valerie Delagrange afin de lui annoncer ma venue en ces terres et de la mission qui m'était confiée.
C'est ainsi que, pieds nus ,je traversais la grand place de Padhivers jusqu'au quartier Nord.
Je fus impressionné par la Matriarche, sa prestance, sa présence, elle semblait rayonner du feu céleste du seigneur de l'Aube. Je l'enseignais de la raison de ma présence à Padhivers en lui remettant une lettre cacheté de notre ordre.
La recrudescence de la l'activité impie qui troublait la tranquillité du cimetière de Padhivers était l'une de mes principales prérogatives.
Je demandais à la Matriarche de me donner toutes les informations nécessaires à l'accomplissement de ma tâche.

Je m’étais levé de bonne heure. La nuit recouvrait encore de son sombre voile la cité endormie. Je m’étais rendu sur la route de la rivière, devant l’entrée du cimetière. Mon bouclier était posé au sol, mes pieds étaient humides de la fraîcheur de la nuit qui avaient laissé sangloter les herbes grasses. Dos à la rivière, je regardais l’entrée du cimetière et percevais les cliquetis osseux de l’engeance impure qu’il m’allait être permit de annihiler.

Soudain, le miracle quotidien annonça la gloire du Seigneur de l’Aube. Déchirant le voile sombre, l’astre écarlate, purifiait lentement le ciel aveugle, embrasant d’une lumière de plus en plus vive l’éther d’obsidienne, la transmutant en orbe azurée. Je remerciais le Seigneur de l’Aube pour ce spectacle éternel. Mon corps, mon âme et mon cœur se réchauffais de cette puissance lumineuse. Je me sentais sublimé, emprunt d’une volonté et d’un courage qui me portais à accomplir toutes les volontés de mon Seigneur. Ce matin là, aucune créature n’aurait pu arrêter mon élan.
C’est le cœur gonflé de cette énergie, et d’un visage radieux, que je m’enfonçais dans le cimetière profané par les êtres impurs ramenés à la vie.

De nombreux événements m’amenèrent à forger mon âme, à tisser ce lien de plus en plus prégnant avec le Seigneur de l’Aube. La matriarche suivait mes efforts et se réjouissait de l’acharnement que mettais à la tâche.
Nous parlions souvent de notre mission, et m’expliquait la difficulté de notre tâche, m’avoua qu’elle était bien plus grande que ce que je pouvais le supposer. La destruction de la non vie, n’était qu’une facette de notre ordre dans l’accomplissement de la volonté du Seigneur de l’Aube. Il nous fallait perpétrer la vie, permettre son épanouissement, encourager les initiatives, les nouveaux départ, les naissances. Elle n’ignorait pas la raison qui m’avait poussé à choisir le combat contre la non vie, mais se restreindre à ne combattre ce qui ne vie pas, on finit par oublier soit même de vivre. Le plus beau combat contre la mort, reste l’énergie que l’on déploie à vivre et donner aux autres cette même volonté farouche d’espérer chaque matin voir le miracle de l’embrasement céleste du seigneur.

J’assistais donc, de plus en plus la matriarche à la bénédiction des naissances et aux nouvelles entreprises des citoyens de padhivers, dispensant également conseils et encouragements.

Le temps passait et un matin, après notre prière commune au seigneur, La Matriarche me fit l’insigne honneur de présider à la cérémonie que ferait de moi, un prêtre du Seigneur de l’Aube.
Je me réjouissais à cette l’idée de cette consécration. Le temple se décorait de fleurs printanières, les disciples s’agitaient dans les préparatifs.
Je me souviens encore de la vive émotion que j’avais ressenti ce matin là, je vivais là un moment dont je garde en somme les explosions colorées gonflaient mon âme.
Les souvenirs sont étranges parfois, il ne me reste presque aucune image, les émotions prenant tout l’espace de mon être, occultant tous les sens de mon corps.

Puis, quelques temps après mon ordination, je devais revenir à Eauforte pour faire un rapport détaillé de l’activité dans la région de la cote des épées et de valider mon ordination de prêtre.

Je partis donc plusieurs mois.

Lorsque je revins à Padhiver, j’appris le départ de la Matriarche, et l’émergeance d’un culte sombre. J’eu l’occasion de questionner le Sir Celtoras des derniers événements qui avaient secoué la région. J’appris que le culte du dragon, sévissait à nouveau dans la région, oeuvrant à lever des armées de mort inhumés sur d’antiques lieux de bataille.
Un des principaux points stratégique du culte avait déjà été damé au croisement du Nord. Il fallait absolument prendre l’initiative et sanctifier les lieux de batailles pour rompre le lien entre l’âme et les restes physiques tissée par les souvenirs, les remords, la peur, l’amour ou la haine.
Aidé du sir Celtoras et de Dame Enanthariel nous nous lançâmes dans ce combat contre le culte, rejoignant rapidement les forces elfiques et tous les défenseurs du bien.

Un jour j’eu la surprise de rencontrer un barbare et sa dulcinée m’invitant à œuvrer d’une toute autre manière conter la culte impie. La non vie devait reculer et les combattant de cette croisade devaient être armés d’instruments bénis par la puissance du Seigneur de l’Aube. Je ne possédais malheureusement pas la connaissance de la transmutation et de l’alchimie qui me permettrait d’apporter l’aide qu’ils attendaient. C’est alors que, porté par le regard bienveillant du seigneur, je décidais d’entreprendre, dans la volonté farouche de combattre le culte du dragon, de pallier l’ignorance dont je faisais preuve à ce jour.

Le Seigneur bénira certainement cette entreprise dans laquelle je m’aventurai. Je pris rapidement contact avec la transmutatrice, Earendil pour lui demander l’assistance qui était nécessaire à notre réussite.


Me voilà aujourd’hui, dessiner des cercles de transmutation en saupoudrant des billes de métal de diamant, mon esprit achoppant à chaque nouvelle étape, espérant chaque venue de l’elfe fugitive portant l’odeur printanière des créatures du soleil.


Grifith s’assit un moment sur une chaise aux accoudoirs moelleux et s’endormi dans les songes lumineux et odorant des matins internels

De la vie et de la Mort, par un prêtre du Seigneur de l’Aube

Mes nombreuses rencontres avec les créatures nécrogénes m’ont amené à porter ma réflexion sur ce leur nature et l’acte impure que pratiquaient les nécromants hérétiques.

Durant sa vie, un être se charge de toutes les émotions, les rêves, les espoirs, les plaisirs, les peurs, les regrets les douleurs que son existence peut lui permettre d’éprouver.
Lorsque le corps meurt, l’âme rejoint le palais du juge des morts, mais un filament ténu reste lié au corps, aux souvenirs terrestres, aux terres, aux bâtiments imprégnés de la mémoire du mort.
Lorsqu’un prêtre décide que la vie d’un être doit être rappelé à l’existence qu’il menait, le rituel qui est mené, permet à l’âme d’emprunter à nouveau ce filament qui le guide jusqu’aux lieux de sa vie. Entendant l’appel, l’âme peut décider de remprunter la voie vers le plan primaire, choisir de revenir ou de rester dans le palais du dieu des morts.

Les nécromants pervertissent ce lien, corrompant par l’énergie négative le filament, faisant l’effet d’un siphon, aspirant l’âme vers le plan primaire, les rappelant à leur regrets, leur désirs inassouvis, leurs haines.

La sanctification d’un lieu ou d’un corps permet de sectionner définitivement le filament qui relie l’âme au plan primaire. Cependant, j’ai pu remarquer que la mémoire des vivants retissent inconsciemment les liens qui relies les êtres à leur vie.
La sanctification permet finalement de sauvegarder le filament de la corruption de l’énergie négative en purifiant les esprits de leur regrets et de leurs peines.

De la transmutation sacrée

La transmutation fonction sur un principe complexe, qui suit une procédure précise et invariable, basé sur les valeurs symboliques et les permutations analogiques de ces mêmes symboles.

Symboles alchimiques :
Les Symboles sont liés à 5 grands éléments astraux

Air : élément de la connaissance, de la recherche, de l’élévation spirituel, sentiment de liberté, immatérialité

Terre : symbole de fécondité, de guérison, de régénération, stabilité, solidité

Eau : Symbole du changement, de la rapidité, de transition, de l’adaptation

Feu : symbole de création, de destruction, d’énergie, principe d’action, de mouvement.

Lune : Illusion, rêves, faux semblants, éléments de la folie, de la tricherie, du mensonge, du chaos, de la dualité, de la beauté, de la monstruosité.




Cercles alchimiques :

Le cercle alchimique permet de mettre en relation les forces symboliques qui sont monopolisées pour le grand œuvre.
Doivent figurer sur le cercle alchimique :

-Le réceptacle et sa valeur symbolique
-Le catalyseur alchimique
-Le résultat de la transmutation


L’exécution du cercle alchimique est important, il répond à une grammaire très précise, il doit articuler les trois informations dans une composition géométrique harmonieuse, respectant le nombre d’or [1,61803399]. Le cercle doit exprimer le principe d’éternel retour associé à l’ourobos alchimique.
Le serpent est symbole de naissance, de création, lorsqu’il mangent sa propre queue, il crée les anneaux de son repas, transmutant son propre corps indéfiniment.

Catalyseurs :

Les catalyseurs sont des éléments profanes chargés d’une valeur symbolique très forte, ils permettent la transmutation.

Acier -> douleur
Airain -> protection
Améthyste -> intelligence
Argent -> magie
Argile -> physique, apparence
Arsenic -> monstruosité
Belladone -> Sommeil
Bronze -> entrave
Cendre -> précision, dextérité
Chrysalide -> métamorphose
Chrysanthème -> mort
Cire -> communication
Coquille d’œuf de serpent -> don de la vie
Cristal -> psychique
Cuivre -> soin
Diamant -> Solidité, éternité
Doigt humain -> toucher
Eau de rosée -> nature
Eclat de marbre -> objet
Emeraude -> mémoire
Etincelle -> vitesse
Feuille de lierre -> croissance
Feuille de marronnier -> humain
Graine d’une plante -> plante concernée
Langue humaine -> parole
Larme -> liquide
Mercure -> fusion
Mousse -> discrétion
Neige -> froid
Nez humain -> odorat, goût
Œil humain -> vue
Oreille humaine -> ouie
Papyrus -> livre
Pavot -> plaisir
Pétale de lys -> brumes et brouillards
Pétale de rose -> amour, érotisme
Platine -> force puissance
Plomb -> disparition, manque
Plume de cygne -> légèreté, souffle
Quartz -> équilibre
Rubis -> violence
Sang d’un animal -> animal concerné
Sang de siamois -> dédoublement
Saphir -> savoir
Savon noir -> glissement, rebond
Soufre -> explosion


Prenons l’exemple d’une épée qui rende aveugle à son contact, il faudra dessiner un cercle alchimique, comportant le symbole du réceptacle, à savoir le symbole des armes, le symbole du feu et les symoles des catalyseurs : à savoir, le symbole du plomb, le symbole de l’oeil humain, le symbole de la feuille de marronnier et le symbole du diamant. Le symbole de la synthése de la transmutation.

Une fois le cercle dessiné, on pose l’objet à transmuté au centre du cercle et les catalyseurs sur leur symboles et on lie la transmutation par une prière et l’incantation associée, soit cécité.

Il est à noter qu’il est toujours bon de graver les cercles les plus souvent utilisé sur des guéridons ou de grandes tables en chêne pour rendre l’effet permanent.

Le travail progressait chaque jour un peu plus