[Parti][Validé][Prêtre][H] Iori "Fleur-de-Cristal"

Citation :

Nom du compte joueur : Kryss Myrh
Nom du perso : Iori "Fleur-de-Cristal"
Race : Humaine
Age : 17 ans (je crois)
Alignement : Loyal Mauvais
Religion : Bainite.
Classe(s) : Prêtresse 25 (si reroll validé bien sûr, je ne voudrais pas qu'on m'accuse d'anticiper les jugements des Mds)
Arme de prédilection/domaines/école de magie: Katana et pavois, Domaines du Mal et de la Destruction
Trait de Caractère : Déterminée, incroyablement déterminée, même si cela peut prendre plusieurs formes, y compris celle de la soumission sans condition. A part un peu émotive avec le clergé de Baine, mais complêtement fana de son dieu.
Description physique : Iori est typée orientale, aux yeux vert jade très pur, et aux cheveux roux. Elle est athlétique, et porte toujours un morgenstern à sa ceinture.

[HRP] Deuxième perso sur mes trois autorisés, le BG sera livré en plusieurs parties, dont certaines en spoiler vu leur contenu choquant. Précision HRP : j'ai changé les domaines, qui ne correspondaient pas à ceux du Tyran[/HRP]

Origines :

Dans le loitain orient, une tradition veut qu'on attribue au nouveau-né un surnom qui le différenciera de ses ainés, l'individu n'étant pas en soi assez important pour porter un nom de famille. Ce jour-là, Iori "Pousse-de-Bambou" enfanta une fille, surnommée Fleur-de-Cristal pour ses yeux d'une pureté rare et sa beauté farouche. Fleur-de-Cristal grandit dans son village de Pyu-hân au milieu de la grande jungle, et fut comme sa mère destinée à devenir l'une des servantes du seigneur de guerre Ji-Pong.

Iori passait ses journées à tresser les paniers d'osier qui servaient à transporter les ballots de sève récoltée sur les fleurs de lune. Cette substance, sêchée et cristallisée, donnait la redoutable pourdre de lune, connue dans tout l'occident pour ses propriétés aphrodisiaque, stimulante et insensibilisante. La fleur de lune faisait vivre tous les villages de la Forêt des bambous. Ji -pong lui devait son titre de seigneur de guerre, et utilisait la presque totalité des ressources assurées par la poudre de lune pour assurer son contrôle sur certaines zones de culture.

Le village de Ji-Pong, appellé le camp des Dragons par les indigènes de la jungle, était composé d'une centaine de personnes. Les femmes y représentaient une forte majorité, y assurant les tâches nécessaires, comme apporter l'eau potable, fixer les toits tressés avec de la palme, nourrir et surveiller les nourissons. Quant aux hommes du village, une partie d'entre eux, les plus âgés, transmettaient le savoir ancestral retenu par leurs vieilles oreilles rapiécées, évitant les erreurs du passé, confiant les recettes médicinales aux femmes, soignant les maux les plus graves. Les plus jeunes et vaillants, les "dignes", formaient un corps de chasse et de protection du village appellé les fils du Dragon. Lors des récoltes de sève, ils assuraient la surveillance des femmes et des champs par petits groupes de cinq personnes se relayant.

La récolte ne se produisant qu'à l'heure où la lune est haute dans le ciel, au milieu de la nuit profonde, moment magique où le temps s'arrête pour l'homme et commencent les mystères impénétrables de la nature, les guerriers ne venaient jamais sur les cultures avant la tombée de la nuit, une ancienne coûtume interdisant de troubler le sommeil réparateur des plantes sacrées.

Et ce soir de janvier, frais et brumeux, Iori se préparait à aller récolter la poudre bénie, la poudre de lune...

L'Attaque :

Fleur-de-Cristal était accroupie depuis une demi-heure, passant dans les rangées de fleurs, incisant les bulbes d'un geste précis du poignet, laissant s'égoutter la précieuse sève avant de refermer ses ballots. La lune éclairait de sa lumière blafarde les rangées de fleurs, et les récolteuses courbées sous le poids de paniers chargés de sève. Celles-ci harassées par leur labeur, étaient encadrées par quelques fils du Dragon, et profitaient de chaque minute de cette période magique du milieu de la nuit pour récupérer chaque goutte de sève. Les guerriers, la peau tannée, musclés par des années d'entrainement, les muscles tatoués luisant dans la pénombre, riaient fort à chaque remarque que l'un d'eux faisait sur les femmes du vilage.

Absorbés par leur conversation, ils n'entendirent pas les vifs mouvements déssinés par des silhouettes dans la pénombre. Surgissant tels des ombres, des combattants mirent en quelques coups la plupart des fils du Dragon hors combat. Les deux derniers fils furent entourés en quelques secondes par une dizaine de guerriers. Ceux-ci étaient vétus de tunique noires et vertes, renforcées par endroit par des plaque de bois durci au feu. L'uniforme des Serpents Divins, les soldats d'un village voisin. Voyant les derniers hommes se rendre, l'un des soldats, à l'uniforme plus épais et décoré, enleva son masque, découvrant un visage jeune, déjà marqué par les batailles, une cicatrice recouvrant son faciès, de la lèvre supérieure jusqu'à l'oeil gauche. Rengainant son katana, il fixa ses hommes, et leur ordonna : "Trouvez et capturez les femmes. Elles sont dix-sept, et vous allez me les rapporter pour notre seigneur !".

D'un seul mouvement les hommes vêtus de noir se retournèrent, s'élançant dans les rangées de fleurs de lune, renversant et ligotant les villageoises qui s'éparpillaient...

La poursuite :

Le texte suivant comporte des éléments pouvant choquer les personnes mineures ou fragiles, il va donc de soi que vous ne devez pas lire ceci. A vos risques et périls.

Citation :

Lorsque les guerriers du Serpent Divin revinrent, ils avaient ligoté seize femmes, toutes plus ou moins grièvement blessées. L'homme au visage découvert s'avança, et déclara : "Vous les amènerez à notre seigneur et maître. Il en disposera à sa guise. Moi, je vais chercher la villageoise manquante. Ne m'attendez pas, je vous rejoindrais au camp." Un sourire sinistre éclaira son visage, et, au milieu des rires, son unité repartit vers l'Est.

Iori courrait éperdument, piétinant les fleurs, cherchant à se diriger dans l'obscurité.Elle tomba plusieurs fois, s'écorchant les genoux et les mains, mais malgré la douleur qui la cisaillait, elle poursuivit sa course folle. Car, à treize ans à peine, elle savait ce qui l'attendait les femmes du village. Une vie entière de servage, à être moins qu'un animal, plus de liberté... Lorsqu'elle entendit craquer des racines derrière elle, Iori crut défaillir. Il lui fallait trouver une issue, courir encore et encore, jusqu'à ce que son corps se consume dans sa fuite éperdue. Les chairs à vif, un trait incandescent parcourant sa gorge et ses poumons, elle continua de courir. Jusqu'à ce que ses chevilles se dérobent sous elle, lui causant une douleur intolérable, et la faisant chuter lourdement à terre. Un bolas...

Son front percuta un rocher, et le sang chaud coula, ce goût métallique dans la gorge. La peau tuméfiée, respirant par à-coups, Iori se sentit soulevée puis jetée dans l'herbe grasse. Allongée, ne pouvant pas même se relever, elle entendit l'homme s'approcher, et lui dire : "Vous autres faibles ne voyez dans la vie qu'une fuite éperdue vers le futur... Mais que vaut la vie si on ne l'affronte pas ? Que vaut-elle sans l'ardeur du combat, la joie de la victoire ? Toi, pitoyable créature, tu seras condamnée toute ta vie à te plier aux désirs des forts, comme moi et mon maître, simplement parceque tu ne voudras, et ne pourras jamais voir la vie autrement...".

Iori fut alors plaquée au sol, le souffle coupé par le poids de l'homme , les poignets retenus par une force sauvage et vibrante. Elle hurla lorsque la lame d'un couteau passa contre ses côtes... L'homme taillada sa tunique. Tremblante, haletant dans sa tentative de se débattre, Iori s'immobilisa lorsqu'elle sentit la lame pointer sous sa gorge. "Ne bouge plus !". Ses poignets libérés, elle espéra un bref instant pouvoir fuir. Mais l'homme lui saisit le creux des reins, lui soulevant le bassin au-dessus du sol. Iori hurla lorsque l'homme la pénétra, une douleur intense lui envahissant le bas-ventre. Chaque mouvement lui arrachait des larmes de honte, de rage et de douleurs mêlées, larmes qui s'écrasaient sur la boue humide et poisseuse de la jungle. Plus l'homme forçait, plus la douleur devenait intense, lui arrachant des cris. Jusqu'à ce qu'elle trouve la paix dans l'obscurité de son esprit. Ce néant lui parut le plus doux lieu au monde.

Elle reprit conscience dans un enclos, liée par des lanières de peau, entourée par les femmes de son camp. Dans son esprit, le cauchemar était toujours présent, et la douleur aussi. Une femme de son village s'approcha de Iori, qui saignait dans la poussière du village. Passant un linge humidifié sur son entrejambe, elle lui murmura à l'oreile : "La douleur passera. Dans un moment. Tu ne risques plus d'infection désormais. Pleure, ça te fera dubien." Iori s'effondra sur l'épaule de la femme, sanglottant, la douleur horrible étant toujours présente dans son bas-ventre, et une boule envahissante dans sa gorge :
Rien ne serait plus jamais comme avant.

Une vie de servitude :

Durant les six mois qui suivirent, Iori fut attribuée au seigneur de guerre Kala-Pyù. Elle fut chargée de toute son intendance, préparant ses repas, ses armes ou le vêtant pour certaines occasions, lui donnant parfois le bain. Chaque jour Iori se levait en espérant pouvoir approcher du lieutenant de la garde du Serpent Divin. Chaque matin, elle se réveillait avec cette lueur d'espoir, la rage au coeur, sentant grandir en elle l'envie d'effacer sa honte par un acte digne, de laver sa dignité dans le sang de son oppresseur. Mais Iori n'eut pas cette chance.

Six mois après son entrée au service du Seigneur de Guerre, elle entendit la conversation de plusieurs soldats. Sa raison de vivre n'était plus, le lieutenant scarifié avait trépassé au combat. On avait retrouvé son corps avec ceux de deux éclaireurs dans les marais. Iori ne put même pas lui offrir la mort qu'elle souhaitait. Elle se plongea alors dans un mutisme total, perdant sa volonté, devenant une simple poupée dénuée de réactions. Enragé par cette attitude, Kala-Pyù, son maître, l'offrit à son nouveau lieutenant, pour qu'il en dispose comme bon lui semblait. Iori vécut donc dans cette petite mort durant six autres mois. Elle était devenue le jouet des soldats, ne réagissant ni aux sarcasmes, ni aux sévices qu'elle subissait à longueur de temps. Son pschychisme était irrédiablement brisé.

C'est dans cet état que la trouvèrent un couple de nobles venant de Calimport. Ils s'étaient rendu dans l'extrème Orient pour s'approvisionner en poudre de lune, et ainsi fonder un petit marché noir, tout en satisfaisant leurs propres besoins en narcotiques. Alors qu'ils visitaient le village, guidés par le Seigneur Kala-Pyù, ils aperçurent Iori, alors âgée de quatorze ans, balayer le sol poussiéreux devant la caserne, couverte de crasse, et ne réagissant en aucune façon aux sarcasmes des soldats qui l'injuriaient constamment. Cédant à sa compagne, l'homme habillé de tissus riches et précieux offrit au Seigneur de Guerre de racheter sa prisonnière un bon prix. Il faut croire que l'attrait d'une servante docile et sans réaction était le lus fort. Ils allaient le regretter plus tard. Le lendemain, au petit-matin, le couple fit embarquer sa cargaison précieuse, et Iori par la même occasion dans leur convoi marîtime. Et il repartirent en direction de Calimport.

Liberté, oh ma soeur chérie :

A son arrivée à Calimport, Iori fut introduite dans la demeure des De NoireBrume. Elle était la seule servante du manoir; au vu des activités illicites des noble, ils ne pouvaient se permettre d'embaucher des servants en qui ils pouvaient avoir une totale confiance. Iori ne parlant pas leur langue, ne connaissant pas la civilisation occidentale, et n'ayant plus la volonté de résister à ses maïtres, elle était la serviteur parfaite. Le couple dépravé lui montra la maison dans son ensemble, lui présentant le fonctionnement de chaque ustensile, de chaque pièce de la maison. Iori dut alors travailler du matin au soir, sans repos, avec à peine assez de nourriture pour tenir sur ses frêles jambes. Durant deux ans et demi, elle trima sans arrêt, subissant les gestes déplacés de ses maîtres, leurs jeux pervers, et la compagnie du cercle le plus dépravé des habitants de Calimport. Son humilation fut constante et totale, sans que Iori ne fasse quoi que ce soit, prostrée depuis la mort de celui-ci qu'elle voulait abattre. Tout ceci aurait pu durer le temps d'une vie entière, mais...

Iori prit l'habitude, après son service de la nuit, de se faufiler dans la bibliothèque de ses maîtres. Inconsciemment, peut-être son esprit voyait-il une infime chance de pouvoir regarder le monde en face sans ressentir la douleur cuisante de la honte. Elle y apprit la langue commune, s'intruisant en dévorant les livres, qui lui apprenait cette société qu'elle ne comprenait pas. Son mépris pour les occidentaux grandit, eux qui étaient capables de se laisser vivre après les pires indignités. Iori, elle, s'infligeait le pire chatiment qu'il soit pour sa faute... L'absence de liberté, et de respect envers elle-même. Au fur-et-à mesure de ses lectures, sa volonté refaisait surface, grandie par la haine que Iori éprouvait pour cette société, et celle qu'elle éprouvait pour sa vie misérable.

Ce fut alors, qu'elle tomba, après quasiment trois ans de servage, sur un antique grimoire, caché dans le montant de l'une des bibliothèques. Sa couverture indiquait son titre : « Bible Noire ». Elle le cacha dans ses haillons, et l'emportant dans le cagibis qui lui servait de chambre. Arrivée dans ce lieu représentant pour elle la seule « intimité » possible, elle se mit à dévorer les pages de l'étrange tome poussiéreux. Celui-ci relatait les secrets de la compréhension du dogme de Baine. Il présentait le culte du Dieu de la Haine, de la Tyrannie et de la Terreur. Chaque passage réveillait en Iori les échos de sa propre faiblesse, de son manque de pouvoir. Iori compris que seul pouvait être atteint la dignité de l'homme par le respect qu'il imposait aux autres, par sa force et la peur qu'il distillait.Buvant aux sombres écrits, comme à une source pure et revivifiante, Iori s'imprégna du dogme... Et décida alors d'en finir avec ses faiblesses. De les transformer en source de puissance et ainsi vivre en pouvant se respecter elle-même.

Durant les mois qui suivirent, Iori subtilisa une dague ouvragée et des rations de nourriture pour son corps affaibli. Connaissant les innombrables secrets du château dans son rôle d'intendante, Iori réussit à trouver une petite pièce secrète, et non-utilisée où elle put se retirer toutes les nuits.Dès lors, elle passa son temps à compulser le magnifique ouvrage, découvrant ce dieu dont elle ignorait jusqu'à l'existence. Sa haine se renforça jusqu'au jour où elle en déborda tellement qu'elle dut agir. Au moment du dîner, Iori n'apporta pas le repas demandé. A la place, elle resta face à son maître, le fixant avec un regard étrange. Celui-ci lui demanda ce qu'il se passait. Iori répondit que désormais, ell e suivrait sa propre route, et n'aliènerait plus sa volonté à des personnes qui n'en était pas digne. N'arrivant pas à croire ce qu'il entendait, le noble saisit la rapière qu'il portait à sa hanche. S'élancant sur Iori, qui dégaina sa dague, il tenta de la pourfendre. Mais des mois de retraite en priant le dieu de la haine l'avait renforcé jusqu'à un point incroyable. Elle para le coup et saisit l'homme à la gorge. Le fixant dans les yeux , elle lui fit comprendre d'un regard qu'il était vain de s'opposer à elle, et que son existence n'avait de finalité que dans un mort... douloureuse... Elle lui plongea alors la dague dans le coeur, et égorgea sa femme. Saisissant ses affaires personnelles, réduites, et un peu d'or, Iori parcourut la route jusqu'à Lorgol, la cité dont le grimoire parlait...


Parvenue à Lorgol, Iori se dirigea vers Targos. Dans l'auberge de la Plume Noire, elle entendit en effet dire que l'Eglise avait été bannie de la ville. Elle partit alors voir ce culte auquel elle appartenait déjà de coeur. Elle fit la rencontre de l'Impercepteur Asharys Kerhaval. Celui-ci accepta de la former, si ell s'en montrait digne, afin de renforcer sa foi en Baine et de pouvoir répandre sa parole...


[hrp]la formation de prêtre sera donnée sur le forum bainite, pârce que vu la longueur des discussions IG, ça prendra pas mal de temps[/hrp]

[HRP]Je me suis permise de changer les balises, vu que le titre n'avait plus aucun rapport avec mon RP actuel. Je suis en train de remettre en forme la formation de Iori en tant que prêtresse, à partir des logs du serveur, et je le posterais au cours de la soirée.[/HRP]

L'initiation de Iori :

Iori fut tout d'abord assignée à la division Apocalypse, sous le commandement d'Ania Von Klinbürg, en tant que simple soldat. Mais là n'était pas son destin. L'Impercepteur Asharys, sentant en Iori l'ébauche d'une foi exceptionelle, lui proposa de lui enseigner les principes fondamentaux de la religion Bainite. Mais avant tout, il lui demanda de se confier à elle, de lui accorder sa totale confiance, et en retour de faire de même pour la jeune femme. Iori fit donc avec l'Impercepteur le récit intégral de ses expériences, et celui-ci l'aida à en extraire le fondamental, ce qui l'avait amenée à réverer Baine, et les faiblesses qui avait ciselé son ancienne mentalité. A l'écoute des commentaires de la Voix de Baine, Iori compris qu'il lui faudrait désormais utiliser ce que chacun prendrait pour de la faiblesse, et la transformer en source de puissance et de respect. Asharys lui confia sa volonté de lui apprendre dans les semaines qui allaient suivre la manière de révérer au mieux Baine, et de mettre sa grande ferveur au service de Baine.

Après avoir discuté pendant de longues soirées avec l'Impercepteur, Iori savait désormais ce qui caractérisait le dogme de Baine. Elle avait appris la signification des principes de la Terreur, de la Haine, et de la Tyrannie. Asharys lui avait enseigné les différentes composantes d'un temple, ce que recquérais leur construction, et l'origine de leur puissance. Au cours d'une étrange cérémonie, il avait saisi la main de Iori, et lui demandant de réciter le dogme, l'avait plongée dans une sorte de transe. Iori avait alors ressenti la terrible puissance de Baine dans le corps et l'esprit de l'Impercepteur. Elle avait compris son rôle de Voix de Baine, et sa crainte de le décevoir, ainsi que le respect qu'elle éprouvait pour lui, grandirent. Après ces enseignements fondamentaux, Asharys convoqua Iori au temple, requérant sa présence pour un rituel. Il demanda alors à celle-ci si sa voie lui convenait. Puisant chaque mot dans son coeur, Iori lui confia que son statut de soldat ne lui convenait pas. Elle souhaitait répandre la parole du Seigneur Noir, car sa foi en Lui lui commandait de le faire. Approuvant, l'Impercepteur convia Iori à s'installer au centre du pentagramme, qui se trouvait lui-même dans le plus secret sanctuaire du Roc du Tyran.

(ce qui suis est la cérémonie jouée RP de l'ordination de Iori)

Asharys : Déposez votre main droite sous ma main gauche, enserrez la de vos deux mains.

*Iori déplace doucement sa main, enserrant celle de l'impercepteur, la main droite de l'Impercepteur ainsi liberée se porte dans son dos, au niveau de sa taille, pour réveler une dague sacrificielle au pommeau représentant un poing noir, la lame étant torsadée et incrustée d'une émeraude qui luit d'une faible lumière, éclairant à peine l'espace entre les deux fidèles. Le regard de Iori n'est que confiance, et la seule crainte qui l'anime est de décevoir le Seigneur Noir*

Asharys : Serrez de toutes vos forces... et maintenez le lien, maintenez le calme, coûte que coûte, ne vous laissez pas déconcentrer... Restez stoïque, affrontez la douleur, affrontez la faiblesse et ajoutez les à votre Haine pour tout ce qui est pathétique et avilissant.
Restez calme et concentrée, comme en cet instant précis...

*Iori ferme ses yeux tout en respirant calmement*

Asharys : Si vous ressentez de la peur, utilisez la, car... Iori... ma jeune disciple... La peur des l'outil des puissants pour dominer les faibles et se faire respecter.... Vous n'êtes pas faible, servez vous de vos peurs.*voix douce et affirmée*

* Asahrys saisit fermement la dague dans sa main droite et la place au niveau de la naissance de la poitrine de Iori, au centre, la pointe touchant l'etoffe de sa robe. Il garde les yeux clos, chacun de ses gestes étant précis et attentionné, trahissant une intense concentration. Iori, les yeux clos, sa respiration s'accélèrant à peine ressent les battements de son coeur qui vibrent à travers la lame*

Asharys : Que le Seigneur Noir vous guide, Iori, que la Haine fasse battre votre coeur, que la Peur anime vos membres et que la Tyrannie soit votre mot d'ordre. Ne ressentez nulle faiblesse...
Ne me décevez pas...

Iori : Jamais...

*Asharys plante la dague dans sa chair en perforant le tissu de la robe de Iori, quelques milimètres seulement dans son corps... Puis il appuie fermement alors qu'il trace un sillon sanglant en faisant descendre la lame le long de son torse, jusqu'à atteindre son nombril. La respiration de Iori s'accelère, alors que descend la lame, mais pas un gémissement ne sort de ses lèvres. La lame s'enfonce plus encore dans ses chairs ensanglantée, sans toutefois aller trop profondément, pour ne pas toucher d'organes... Avant qu'Asharys ne la fasse lentement remonter en sens inverse, vers l'origine du sillon sanglant. La douleur de la lame tranchant ses chairs délicates imprégna l'esprit de Iori. Et se focalisant sur cette sensation, elle ressentit la crainte d'échouer maintenant, la haine de sa la faiblesse de son corps... Ces sentiments l'acaparèrent, transcendant son esprit.. Elle communia avec la puissance qui marquait le temple... Nulle faiblesse, seule l'abnégation et la maîtrise de soi... Se retrouver dans cette douleur, ne pas laisser la submerger...*

*Asharys garde les yeux parfaitement clos, son souffle se faisant de plus en plus lent, presque inexistant, la salle de prière demeure plongée dans une pénombre et un silence pensant, lourd, étouffant... La lame torsadée de la dague sacrificielle inflige une douleur inouïe à Iori alors qu'elle mord et retourne ses chairs délicates pour en extraire le fluide de son existence, un sang qui s'échappe de plus en plus du corps de Iori pour innonder le pentacle, et être bu par ce dernier, en signe d'acceptation totale de sa foi. Submergeant son esprit la douleur fut tel un cri et son écho en même temps... Mais la jeune novice ne se départit pas de son calme...*

Asharys : Loué soit le Seigneur des Ténèbres... Nulle faiblesse ne sera tolérée.*voix froide et déterminée*

Iori : Loué soit-Il... Que la faiblesse soit écrasée comme elle le mérite...

*Asharys plante violement la dague jusqu'à la garde du ventre de Iori, enfonçant près de quinze centimètre d'acier froid et mordant dans sa chair, avant de faire tourner la dague dans sa plaie, toujours avec des gestes méticuleux et précis, sans aucune aggressivité*

*Lorsque l'Impercepteur enfonça la lame dans son abdomen, la violence du choc la fit basculer et perdre ses moyens... La douleur submergea son esprit, lui arrachant un gémissement plaintif, qui se mua en cri. Iori n'entendait plus la voix de son seigneur, seule la douleur résonnait... paralysant son esprit.*

*Asharys retira brusquement la dague en te laissant exsangue, un flot de sang jaillissant de la plaie ayant perforée violement ton abdome. Soudain, il déposa la dague sacrificielle au sol alors que le sang était abondament absorbé par le pentacle. Sa main droite saisit brusquement la main droite de Iori alors que sa main gauche fit de même, il glissa ses doigts entre ceux de Iori et serra ses phalanges avec une force inouie en récitant le dogme de Baine d'une voix puissante et sauvage, résonant dans tout le temple, pour communiquer sa force*

*Sentant la poigne ferme de l'Impercepteur, Iori sentit une abondante puissance couler dans ses veines... Dans sa terrible souffrance, elle sentit l'ombre de Baine peser sur ses épaules et celle de l'Impercepteur... Iori fit un violent effort, redressant péniblement le buste, le sang se dersant toujours dans le pentacle.. Mais l'Impercepteur lui communiquait la puissance du Seigneur Noir...*

*Encore chancelante, Iori ne tenait plus que par la puissance de sa foi, et celle de son Seigneur... Il ne fallait pas qu'elle faiblisse, et elle ne le fit pas. Asharys se releva, se tenant droit, et la toisa de son regard impénétrable, tendant la dague sacrificielle à Iori

Asharys : Prends la, fidèle du Seigneur Noir... Elle te sera utile.

*Iori leva ses yeux, emplis d'une ferveur frôlant le fanatisme, et d'une douleur intolérable, puis saisit la dague de ses deux mains*

Asharys : Chaque soir à minuit tu graveras une lettre du dogme de Baine sur la peau de ton ventre... Jusqu'à être capable de te guérir seule en utilisant les pouvoirs que t'octroye le Seigneur Noir...
Tu es maintenant porteuse d'une infime parcelle de la Toute Puissance de Baine...
Sois en digne, Iori.
Et qu'elle germe en toi ... Que ta foi la nourrisse...
Et tu emprunteras le chemin du Vrai Pouvoir, et nul ne te résistera...

Iori :*faiblement puis comme soutenue par une volonté extérieure* J'en serais digne.. Loué soit le Seigneur Noir...

Asharys : Le monde sera à tes pieds...
Loué soit le Seigneur Noir.
Sais tu qui je suis ? *ton impérieux*

Iori : La Voix de Baine, son héraut, et une parcelle de sa puissance, Monseigneur...

Asharys : Il te faudra du temps pour te remettre, tu as perdu beaucoup de sang, mais tu es forte... Tu as la foi...
Va, à présent. Reposes toi... Et rêves de gloire, de massacre, de destruction, rêves de grandeur et de puissance...

*les battements du coeur de Iori résonnent dans tout son corps à la fois irréguliers et puissants* Monseigneur... *se relève lentement, retenant son souffle puis expirant fortement*

Asharys : Ne te reposes pas sur cette victoire... Dépasses là.
Iori : Oui, Monseigneur. Pour la Gloire de Baine.
Asharys : Vas te reposer, maintenant... Tu l'a mérité...
*Iori inclina la tête et se retira*

[hrp]Le post est terminé, les autres ajouts seront faits sur le fofo Bainite[/hrp]

j'aimerais que tu m'envois en privé la formation de prêtre, car c'est surtout ça que je regarde.
le reste est pas mal

Voilà, MP envoyé à Ultimus.

validé suite aux pms

Au chaud au cimetière