- Citation :
- Nom du compte joueur: A-project
Nom du perso: Arkhor Ventnoir
Race: humain
Age: 28
Alignement: Loyal mauvais
Religion: Baine
classe(s):(nbre de lv prévu aussi si possible) : Guerrier 13 / roub 5 / DK 7
Arme de prédilection/domaines/école de magie: Morgenstern
Trait de Caractère: Froid, patient, ambitieux et méprisant. Assez sûr de lui, sauf devant les superieurs. Loyal envers son dieu, sans hésitation quand il s'agit d'appliquer les dogmes.
Description physique: Cheveux clairs, teint pale. Un regard froid. Assez musclé, temoignage d'un entrainement rigoureux.
Tout commence dans la neige. Un temps froid qui assaille mes entrailles, la neige qui perfore les veines de mon coeur, resté glacé à jamais. Tout commence vraiment ce jour là. Le reste, mon enfance misérable dans les quartiers pourris de brynn n'est rien. je n'ai rien à racconter car mon enfance n'est rien d'autre qu'un combat perpetuel contre la faim et le froid.
J'ai vécu dans un monde où les faibles n'ont pas leur place. Un monde ou voler est une necessité, tuer fait partit du quotidien. N'allez pas croire que j'étais un fou sanguinaire, mais quand on a rien mangé depuis des jours, il arrive un moment où l'instinct prend le pas sur la raison. Je ne sais pas si j'ai entièrement retrouvé cette raison, meme pendant toutes ces années.
Mais de cette periode de déchéance, vous n'en avez rien à faire. Tout à commencé quand j'ai vu la glace prendre mon corps alors que je sombrais inconscient devant les flammes qui brulaient les misérables maisons devant moi. Quatres hommes en armure d'ébène étaient arrivés. Ils avaient sans doute leurs raisons mais je ne les aies jamais connues. Toujours est ils qu'ils ont égorgé les hommes en travers de leur route et ont mis le feu aux toits de chaumes du ramassis de maison ou je m'étais installé. Le feu dura la nuit est les hommes le regardèrent jusqu'au bout. Au petit matin, une brise chaude portait l'odeur des corps brulés jusqu'a mes narines et mes yeux ne voyaient que le sang. A peine les ouvrais-je que le plus petit des quatres me frappait de son pied dans les cotes ou dans la tete. Je sombrais à nouveau dans une inconscience profonde, durant laquelle les morts brulés sortits de mon imagination étaient les seuls à me tenir compagnie. Je me suis reveillé sans sentir le moindre de mes membres. A peine les yeux ouverts je m'attendais à prendre un nouveau coup qui ne vint jamais. Le sang séché dans ma bouche et mes narines m'empechait de respirait tandis que l'un des hommes me soulevait d'un bras. Je n'avais rien mangé depuis des jours, mais je ne pensais pas qu'on puisse me soulever aussi facilement. Son regard m'inspecta au plus profond de mon ame. Si j'avais l'impression d'etre nu tant le froid m'assaillait, ce n'était rien en comparaison de la sensation qui m'envahit. Au plus profond de mon ame, je ne parvint à trouver aucun refuge. Mon esprit entier était ouvert et semblait déverser le moindre de mes souvenirs dans le regard de cet homme. Aprés quelques minutes, je sombrais dans l'inconscience ... encore ...
Deux ans. Deux ans d'une nouvelle lutte perpetuelle. Deux ans que je tentais de survivre tant bien que mal dans cette caserne miteuse. Les seuls moment que j'appréciais étaient les patrouilles, car c'était les seuls durant lesquels je pouvais sentir un air qui ne soit pas emplis de la transpiration, du sang seché et de la mort. Nous vivions avec les cadavres que nous tuions, les faibles comme ils les appelaient. Vous vous demandez qui ils sont, ceux d'au dessus. Je ne l'ai jamais su. Nous n'avaions pas le droit de parler en dehors des mots que nous devions répeter. Le quotidien prennait une place opressante dans nos coeurs, et notre moral à tous était au plus bas. Nous étions considéré comme des larves. Obligés de se battre, des combats à mort pour nous selectionner.
Vous n'imaginez pas a quel point il est étrange de tuer l'homme avec qui vous vous etes entrainé la veille, avec qui vous avez essayé de plaisanter au repas, celui a coté de qui vous avez dormis dans cette piece insalubre qui faisait office de dortoir.
Toujours est-il qu'aprés ce qui m'a semblé etre une eternité, nous n'étions plus que trois dans le petit cloitre de montagne. Trois hommes comme moi qui étaient arrivés maigres et à moitié mort, et qui avaient luté pour survivre. Mais nous savions tous ce qui nous attendait. La garde nous avait parlé du lendemain. Nous savions qu'il faudrait se battre, et que seul l'un d'entre nous resterait en vie. Les faibles n'ont pas leur place ...
Je marchait une nouvelle fois dans la neige glacée. Si je m'étais habitué au poids de mon armure, le sac de provisions que je devais porter pesait de tout son poid sur mes épaules. Mais je savais pertinament que je ne pouvais pas m'arreter. Si j'osais le faire, ils m'auraient frappé jusqu'à l'inconscience, ou peut etre la mort.
Voila quelques semaines que les quatres hommes étaient vennus me chercher, a peine quelques jours aprés que soit prommu au rang de champion des larves comme es plaisait à le dire les gardes de la caserne délabrée.
Ils marchaient vite et avec une prestance que je ne me rapellais pas. Et meme si la peur qu'ils m'inspiraient était sans limite, je ne pouvais que les regarder avec admiration. Symboles de la force à l'état brut, ils étaient arrivé à un stade que je ne pouvais meme pas appercevoir, meme aprés les années de luttes que j'avais vécu. Je me contentais de suivre, j'essayais tant bien que mal de les rattraper. Leurs idéaux étaient durs, mais tellement représentatifs de ce que j'avais vécu, des luttes pour le pouvoir, le pouvoir des forts. Je voulais etre comme eux, dominer ceux qui m'avait toujours dominé, prendre une place dans ce monde, et ouvrir les yeux aux veritables insectes, afins qu'ils se rendent comptent à quel point ils doivent rester à la place de larve qui est la leur.
Je voyagais quelques mois avec ces hommes, leur adressant a peine la parole tant le mépris que je leur inspirait était présent. Malgré ce désinteret total, mon moral remontait peu à peu. Si j'étais encore en vie, c'est surement que je devais etre quelqu'un de fort. On ne survit pas tant d'années si l'on en vaut pas a peine. Je me gardais pourtant d'exprimer mes pensées à voix haute, sans quoi j'aurais encore été roué de coups. Je marchais donc en silence dans la neige, vers mon futur ...
Nous arrivame un jour dans une autre caserne, ou plutot un monastère recyclé en caserne. A l'interieur, les hommes qui se battaient le faisaient pour les memes raisons que dans la première, mais cette fois leur grace, l'impression de puissance qu'ils dégageaient dans leurs armures obsidiennes était une vision bien plus terrifiante que la première fois. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, je sentais monter en moi une pousée d'adrénaline tant l'envie de leur montrer que je pouvais les surpasser était forte.
Tout recommenca alors, mais cette fois ci le quotidiens était ponctué par les heures de prière. A genous sur les graviers, les jambes nus et des sacs de pierres sur le dos. Nous repetions les dogmes du tyran. C'est par ce seul nom que j'entendais parler du seigneur noir. A la fin de la journée, nous n'avions que ces mots en tete, tant et si bien qu'ils resonnaient comme un chant dans mes oreilles, meme la nuit.
Les combats à la caserne évoluaient. Nous devions nous battre en récitant la mélopée des prières impies. La moindre erreur au combat et l'adversaire nous tuait, la moindre erreur dans les chants, et les gardes en armure noire nous tuaient. Je n'ai jamais frolé la mort d'aussi prés que dans ces moment là. Mais la soif de pouvoir me permis de m'accrocher à ce que je voulais plus que tout, dominer.
Je voyais l'evolution de ces hommes, et le niveau auquel nous accedions. Nous nous elevions sans conteste au dessus des humains, ces humains faibles qui peuplaient les villes comme de la vermine. La volonté du seigneur noir est de les remettre à leur place, et c'est à ce moment là que je compris que mes buts n'étaient en fait que la volonté du tyran. Qu'importe, il m'offrait le pouvoir et je faisais sa fierté, je ferais sa gloire.
J'étais pret à répandre la sombre terreur pour montrer au monde les vrais dirigeants. Je n'avais plus peur des quatres hommes. Et meme si chacun d'eux pouvait me tuer en un coup de lame, je savais que nous oeuvrions pour les memes raisons, mettre à genous les rats qui nous entouraient...
La loyauté envers le seigneur noir était ma seule force, ma détermination ma seule arme, mon armure noire la carapace contre la peste que portent les faibles, et mon morgensterne était le sceptre pour gouverner la race des ignorants.
Nous marchons a nouveau dans la neige, pour mettre à genous ceux qui ne le font pas devant la puissance du seigneur des tenebres. Nous sommes ici dans un seul but, répandre la sombre terreur ...
( en fait je sais psa si je vais le jouer. Je le laisse là et je verrais à l'occasion )