Début des hostilités : Fin de la première partie

Hier soir, les géants avaient quittés leurs positions et disparus du champ de vision des quelques espions.

Ces événements se déroulent entre 23h et 3h du matin, ils sont rapportés en temps réel.

A Bremen :

-Et bien, on dirait qu’on va avoir une tempête cette nuit, avec toutes ces rafales de vents. Je donnerai tout pour boire quelque chose de chaud, dit un milicien à son camarade.
-J’préfère plutôt de la bonne compagnie moi, héhé, répondit son ami. T’as vu la petite Isabella, t’as vu comment qu’elle a bien poussée ? Je l’inviterai bien chez moi un soir pour…

Le milicien ne termina pas sa phrase que des cris d’alerte crièrent derrière eux. Ils accoururent sur place, un cercle de miliciens s’était formé autour du corps d’un animal, une vache.

Un soldat prit la parole :
-Qu’est-ce que c’est que ça ?! demanda-t-il tout étonné.
-Et bah quoi, tu vois bien qu’c’est une vache ! répondit un autre.
-Non mais quoi pourquoi vous avez gueulé comme ça ? Elle est morte de froid…le milicien se fit interrompre avant d’avoir terminé.
-Non non, elle est tombée du ciel. Les gardes regardèrent les deux comme des fous.
-Du ciel, tu veux dire que…pouf elle est tombée ? Des nuages ? Le milicien prenait un ton moqueur.
-Elle est tombée du ciel oui ! On a entendu un boom, on s’est retourné et on a vu la vache, la ! Le milicien perdait son calme tout en s’expliquant.

Pendant qu’ils discutaient autour du corps de la défunte, un nouveau crie d’alerte les appela au sud du village, une autre vache était apparemment tombée du ciel aussi. Pour le coup, cela devenait inquiétant. Le supérieur des miliciens de garde donna l’ordre de sonner la cloche d’alarme.

Au sud du village, un milicien entendait des bruits lointains dans la forêt. Une femme étrangement vêtue se tenait à ses côtés, un corbeau sur l’épaule. Elle leva le bras et l’oiseau s’envola en direction de la forêt, disparaissant à travers la tombée de neige.

Quand il revint après une dizaine de minutes, les bruits avaient augmentés et devenaient plus clairs.

-On dirait des...sortes de craquements et le bruit sourd juste après…Des arbres…, le milicien fronçait les sourcils, essayant de distinguer les sons.
-Ceux sont les géants…, la femme au corbeau avait prononcé faiblement ces paroles, mais le milicien les avait tout de même entendu.
-Il faut...il faut faire évacuer le reste du village, au plus vite ! reprit le milicien.
-Oui et je vais vous y aider. L’homme qui avait parlé tenait une épée, et portait une armure de combat. Je suis Armand, je travaille pour la Ligue Marchande.
-Oui, bien…merci, nous allons aller à Lorgol dans ce cas, répondit le soldat.
-Très bien, il n’y a pas une minute à perdre.

Tout les villageois furent sortis de chez eux, les enfants, les femmes, les personnes âgées et les hommes. Tous avaient reçus pour consigne de ne rien emporter, seulement des affaires chaudes pour la route qu’ils allaient devoir faire.

Entre temps, le premier signe des géants se dévoila, un arbre venait de défoncer le mur d’une maison. D’autres troncs suivirent et tombèrent à droite à gauche dans le village. Les campagnards se ruaient à présent vers la sortie !

La femme au corbeau se tenait au sud toujours, elle était escortée à présent de deux loups, dont un assez grand. Elle avait entreprit de sortir des tonneaux d’alcool en provenance de la taverne déserte. Ces loups et elle les tiraient sur la neige, elle alla en placer cinq un peu partout devant la forêt.

Le village était vide de monde, seule restait cette femme. Quand un géant surgit de la forêt, ces pas lourds faisaient trembler le sol. Voyant ça, elle leur cria de partir, acte désespéré car le géant braya un ordre et une dizaine de géant apparurent aux abords de la forêt. La femme ne tenait plus en place, elle lança un sort sur les tonneaux. Une flamme surgit de sa main et tomba sur le premier tonneau, avant qu’il n’explose, un mur de feu d’une dizaine de mètres venait de se dresser entre elle et les géants. Un premier tonneau explosa, il envoya à terre un géant, mort. Les autres criaient et lançaient de la neige sur les flammes magiques, tandis qu’un autre projeta un tronc d’arbre vers la sorcière. La chance lui souriait, elle esquiva juste à temps en se transformant en loup.

Le feu éteint finalement, les géants avancèrent vers la femme qui avait reprit sa forme un peu plus loin. Levant son index vers eux, elle invoqua des éclairs qui allèrent directement au pied des géants, là où la neige avait fondue et laissait des flaques d’eau et glace. L’effet espéré se produisit, et deux géants furent prit de convulsion, puis tombèrent, électrocutés.
Là-dessus, les autres géants chargèrent, la femme n’eut plus d’autres solutions que de fuir, et vite.

Pendant ce temps, les habitants étaient sur la route vers Lorgol, dans la nuit et le froid, ils n’étaient pas à l’abri d’un quelconque danger.

Dans le village, occupé maintenant par les géants, des ombres imperceptibles se faufilaient au dehors, elles se rendaient au prêt de leurs maîtres.

La femme au corbeau courait dans la neige, elle ne pouvait que suivre les traces laissées par les villageois. Quand elle arriva à un croisement, elle s’arrêta nette devant un immense rocher. Réfléchissant, elle prit une décision pour barrer le chemin aux géants. Elle commença à escalader le rocher.

Au village, les géants se contentèrent de traverser sans détruire. Etrange comportement, ils avançaient.

-Eux partir, plus rien ici. Regarder traces sur neige. Le géant s’exprimait à ses semblables.
-Alors plus rien à faire ici, aller village à côté ! Pour Thrym !, le crie fut reprit en cœur par les géants.

La femme était arrivée au milieu du rocher, elle prit ses marques et prit son bâton de mage. Elle le coinça dans une faille. Une fois bien en place, elle guettait l’arrivée des géants.
Invisible elle était prête à se mettre loin à couvert. Quand les premiers géants arrivèrent, elle hésita, puis activa le bâton, celui-ci se chargeait. Puis elle sauta et déguerpit loin, du moins assez se disait-elle.

Les géants étaient au croisement et attendaient pour choisir la route à prendre. Le bâton se chargeait encore, un sifflement commençait à se faire entendre. Comme une bouilloire arrivée à ébullition, de la fumée s’échappait de l’objet magique. Le son s’amplifiait de plus en plus jusqu’à la rupture.

Le bâton se brisa en deux et un éclair de lumière illumina les alentours comme en plein jour. Une demi-seconde après, une détonation magique s’en suivit, l’explosion souffla tout autour d’elle sur un rayon de 15 mètres ! Couchant les arbres, les géants, la neige volant ainsi que le rocher.
Sans leur laisser de répit, une seconde détonation se produisit, une boule de lumière multicolore s’était formée au-dessus des restes du bâton. Elle sembla gonfler comme un ballon, par à-coups. Des traits de lumière s’en échappaient, jusqu’au moment où les lieux furent de nouveaux plongés en plein jour, la lumière visible depuis Lorgol au moins fut suivit de son explosion. Celle-ci plus grande, plus forte, plus puissante et intense réduisit à néant tout ce qui se trouvait à quarante mètres autour d’elle. A son épicentre, un cratère s’était formé. Tout autour, le sol fumait, brulé, les arbres avaient disparus de leurs emplacements. Les géants étaient carbonisés. La roche tout autour avait absorbée un peu de cette déflagration, le village ne fut pas atteint.

La femme au corbeau avait disparue quelque part, mais elle n’était pas loin.
Les géants survivants restés en arrière prirent la fuite, ils ne se posèrent pas trente-six questions, ils avaient peur.


Trois heures du matin, la zone était redevenue calme, aucun bruits dans les alentours, la neige tombait toujours, la femme au corbeau gisait dans un coin, morte ou vivante, qui peut le dire.

Les géants avaient été repoussés mais à quel prix. La zone qui fut prise dans l’explosion est à présent chargée d’énergie magique, une zone dangereuse, maudite diront certains. Le sol toujours fumant empêchait les flocons de neige de s'y incruster. Le paysage était chaotique. Les arbres calcinés un peu partout et les corps des géants ne disparaitront pas avant un temps.


[HRP : M'en vais pour les vacances jusqu'au 2 par là ^^ donc, les géants ont fuis suite à cette anime fort sympathique ^^ Je vous dis à bientôt ! plus personne n'entendra parler d'eux jusque là, voila )

Bremen était déjà vide d'habitants .... Et les mages de la HTSP étaient présents ....

Bremen était pas entièrement vide.

Et les mages de HTSP commençaient à arriver après l'explosion du bâton.

Ils seront les premiers sur les lieux à sécuriser la zone où crépitent encore la magie.



(hrp : je ne les ai pas oublié hein ^^ seulement le baton qui fait boom était pas prévu et il a pété avant que les mages arrivent)