Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| [Parti][Validé][Druide/Métamorphe][H] Silia de Morneval | |
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wolfstone Eclaireur du flood
Nombre de messages : 5
| Sujet: [Parti][Validé][Druide/Métamorphe][H] Silia de Morneval Jeu 4 Jan - 16:42 | |
| - Citation :
Nom du compte joueur: Wolfstone
Nom du perso : Silia de Sombreval
Race : Humaine
Age : 25ans
Alignement : Neutre Mauvais
Religion : Talos
classe(s) (nbre de lv prévu aussi si possible) : Druide/Métamorphe
Arme de prédilection/domaines/école de magie: Cimeterre
Trait de Caractère: douce, aimable et bonne en apparence, mais totalement hypocrite, fourbe et sournoise en réalité...
Description physique: jolies, rousse, un visage d adolescente, mais un corps de vraie femme...
BG DE SILIA DE SOMBREVAL : Je me nomme SILIA DE MORNEVAL... Raconter mon histoire ne m a jamais enclin à la pitié. Je suis le fruit de la violence des hommes et aussi de leur amour... Au plus loin de mes souvenirs, je me souviens qu’enfant, j’errais dans Port Ponant, lieu décadent rongé par le péché, les intrigues et les maléfices. J’y quémandais ma nourriture, sans toit , sans père, ni mère... Je dormais dehors, j’avais faim, j’avais, froid... Une nuit, alors que je grelotais cherchant un refuge sur les quais, dans une cave ou dans une bouche d’égout quelconque, enfin dans un endroit où je ne mourrai pas, un homme me vit trébucher sur les quais et tomber à bout de force... Je me souviens alors m’être éveillée et avoir vu l’image de cet homme tout vêtu de rouge, souriant qui me disait : « il faut manger petite, il ne faut pas mourir... »... Je ne savais pas encore qu’il m’avait emmené sur son bateau, le Blackstar, ni que j’avais devant moi le capitaine Red Kniffe, un des pirates les plus redoutés de la Confrérie de la Vague Rouge... Je ne compris jamais l’amour que cet homme me porta, tant je le vis par la suite être cruel...Jamais il ne me fournit d’explications à ce sujet, mais je devais lui rappeler un être cher, qu’il avait peut-être aimé dans une vie antérieure à ses crimes et dont la disparition l’avait rempli de haine, sauf pour moi peut être... Celui que j’appelais très vite « père » fut aussi le seul individu pour qui j’eus de l’affection, tant les souffrances et les violences infligées par la société avaient meurtrie la jeune enfant que j’étais... Il me donna le nom de SILIA... Comme lui j’avais souffert, et en dehors de notre amour, notre haine pour les autres ne fit que s’endurcir... « qu’est-ce que l’honneur , où est l’honneur ? » me disait-il... Je vais te le dire c’est le prétexte qu’invoquent les puissants pour imposer leurs lois aux faibles. L’important, ce n’est pas l’honneur, c’est la victoire, par tous les moyens et même au besoin par la fourberie, surtout par la fourberie... Un jour, ma fille, lorsque je ne serai plus, les ordres ce sera toi qui les donnera sur mon navire... » Le Blackstar écumait fièrement la Côte des Dragons, la Mer des Etoiles Déchues, la Mer de Lune... A son bord j’y appris la dure vie de mousse, puis le maniement des armes... J’y appris aussi la cruauté, le pillage... Plus tard, sous les ordres du capitaine, je devins le second du Blackstar... Un jour nous mouillâmes l’ancre dans l’Archipel des Pirates, au cœur même de la Mer des Etoiles Déchues, repaire des plus terribles flibustiers ... Mon père et quelques hommes partirent à terre à bord d’une chaloupe pour traiter une affaire d’otages... Je voulus l’accompagner, mais il refusa... « C’est trop dangereux me dit-il, avec ces Bainites, on ne plaisante pas, on ne sait jamais ce qui peut se passer... Je te confie le Blackstar... » Ce furent les dernières paroles que j’entendis de sa bouche... A l’aurore, alors que le jour se levait à peine, je fis mettre une chaloupe à l’eau... Je ne décrirais pas le spectacle que je vis sur la plage : le capitaine et ses hommes étaient morts et avaient été massacrés avec une cruauté qui dépassait l’entendement, y compris pour une flibustière telle que moi... Le monde s’écroula autour de moi... Je refusais de retourner sur le Blackstar que je confiais à notre maître d’équipage, un de nos hommes les plus loyaux... Je me souvenais d’un terme qui me hantait : « les Bainites... ». J’appris plus tard que beaucoup faisaient partie d’une organisation appelée le réseau noir... Je me mis à arpenter le monde, à la recherche d’informations sur le réseau noir... Un soir, alors que j’étais à une journée de marche d’une cité nommée Melandis, un vent lugubre se mit à souffler fortement dans la plaine vide et désolée que je traversais... http://lumenis.ifrance.com/ Le ciel s'assombrit et le vent se fit plus rude, plus violent... Un éclair déchira le ciel et le bruit sourd du tonnerre se fit entendre au loin... L’air devint vite rare et presque irrespirable, l’atmosphère surnaturelle... Je ne comprenais plus où j’étais...La végétation, aux couleurs ternes et maladives, n’était parsemée dans la vaste étendue chaotique que de rares bosquets susceptibles de me fournir un abri... Je me résolus à me diriger vers l’un d’eux, les conditions devenant quasiment cauchemardesques... Bien qu'athée, alors que la crainte, sentiment inhabituel m’envahissait, je m’entendis prononcer : « suis-je arrivé au bout du chemin ? Est-ce ainsi que les dieux veulent abréger ma vie jonchée de massacres et de destructions ». Je décidais alors de me diriger vers un bosquet d’où émergeaient trois peupliers à l’allure meurtrie... A ma grand surprise, tout vent cessa à l’intérieur de ce bosquet... Mes yeux s’habituèrent à l’obscurité et je vis que la clairière comportait un creux où je pourrais essayer de me reposer ou tout au moins de récupérer... Alors que je m’y installais, je vis qu’un morceau de bois sortait de la terre. Curieuse, je me mis à essayer de le dégager...Je vis peu à peu qu’il s’agissait de l’angle d’une caisse, puis de ce qui s’avérait finalement être un cercueil... Je sortais une dague de son fourreau pour dégager plus facilement... Le cercueil était magnifiquement ouvragé et d’un bois qui semblait aussi inaltérable que surnaturel... Alors que mon cœur battait à tout rompre de peur de déclencher un piège, mon avidité naturelle prit le dessus... Je glissais la lame de mon arme dans l’interstice située sous le couvercle du cercueil pour l’ouvrir... Un craquement se fit entendre suivi d’un grincement : alors que le cercueil s’ouvrait, une puanteur effroyable se dégagea, une brume lumineuse et malveillante me prit à la gorge et je perdis connaissance... Je crus ensuite vivre un songe éveillé : je me vis en robe vénérer la statue d’un dieu que je nommais TALOS... La statue était dressée au milieu du bosquet et d’autres hommes en robe noire tâchetée d’or et d’argent participaient à la cérémonie... Je sentis mon cœur envahi par une haine encore bien plus intense que celle dont je pensais être animé... Talos prenait possession de moi. Avec les autres, je répétais sans fin, « le chaos est notre force, la destruction notre mission». Celui qui semblait être le plus âgé s’avança au centre du bosquet, prit une épée sur l’autel du dieu, en leva la lame vers le ciel et se mit à parler d'une voix dont le timbre même était terrifiant : « Talos prête moi ta force pour te faire honneur »... La foudre frappa alors son épée, mais il ne sembla pas en être affecté, malgré l’incroyable violence du choc... Ce même choc me sortit de ma torpeur me réveilla en sursaut... La clairière était désormais également balayée par la tempête et vide : plus de statue, plus d’autel, je portais mes vêtements habituels, il n’y avait plus d’hommes en noir, sauf... une forme vers le centre de la clairière : c’était le vieil homme de la cérémonie... C'était un homme, aux traits indistincts, à cause des rafales de poussière dont il était entouré... Il s'arrêta et leva ses yeux recouverts parfois par les mêches de sa chevelure blanche, vers le ciel rouge-sang qui perçait au sommet des peupliers. De sa gorge sèche sortirent des sons à la limite de l'inaudible, mais que je compris : « Je suis MORLAK, Archidruide de Talos... Tu es désormais notre... Il faut entretenir ce qui motive ta haine et honorer Talos par la destruction de ceux dont tu veux la perte... Ce vieux Druide et ses servants entamèrent alors mon initiation pendant 3 longues années dans le bosquet du lieu dit MORNEVAL... La dureté des épreuves que je dus subir fut terrible...Mon corps porte encore les traces de l’intransigeance de mes maîtres qui étaient sans pitié en cas d’échec...Mais ma haine contre le monde était plus forte que ma haine contre mes maîtres et je savais que c’était le prix à payer pour être digne de talos et de la puissance à laquelle il me permettrait d’accéder. Un jour, MORLAK me dévisagea : « très bien jeune fille, la haine dévore ton regard...Utilise là, rends toi dans le Val de Bise, certains de tes ennemis bainites doivent s y trouver... Tu pourras assouvir ta vengeance...Mais pour cela, il te faudra des alliés...Je veux voir si une novice comme toi parvient à développer le culte de Talos dans cette région... Car en développant le culte de ton dieu tu l honoreras, tu pourras assouvir ta haine et détruire les infidèles...». Ce que disait l’homme était vrai : je ressentais quelque chose en moi venant de Talos... La foudre se déchaîna alors et frappa MORLAK qui disparut... Restée seule, je me dirigeais alors de nouveau vers la côte et je pris le premier bateau en direction du Val de Bise... Ils allaient voir à présent qui était SILIA, SILIA de MORNEVAL, suivante de Talos... Arrivé dans le val de bise, j’errais à la recherche d’information tout en essayant de rester la plus discrète possible... Je me souvenais des leçons de mon père : soit fourbe et tu arrivera à tes fins... Ainsi, ma haine restant intacte, je résolus de ne faire en sorte qu’elle ne soit pas apparente et d’apparaître au contraire comme la bonté même avec toutes les personnes que j allais rencontrer... | |
| | | wolfstone Eclaireur du flood
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| Sujet: Modifications de mon BG avant validation Dim 7 Jan - 23:35 | |
| Merci de ta réponse Andrealpha
Je complète les rubriques que tu m as demandé de modifier... Mais je voudrais également modifier mon BG...En effet, en attendant la validation de mon BG un MD (son avatar se nommait Erwin je crois) m as autorisé à jouer jusqu au lvl 10. Or, j ai atteint le lvl 7 et je souhaiterais monter une classe de metamorphe...
J ai demandé à Aube de Boisbrune si je devais attendre la validation de mon premier BG de druide, puis faire un second BG pour druide / metamorphe avant de jouer, ou s il fallait directement modifier mon premier bg non encore valider et jouer comme on m y a autorisé jusqu au lvl 10...Aube de Boisbrune m a dit de modifier directement mon premier BG puis de jouer jusqu au lvl 10 en attendant la validation en me conseillant de signaler qu il était intervenu... J espere que cela ne posera pas souci... Les modifications de mon BG seront en majuscule...BG DE SILIA DE SOMBREVAL : Je me nomme SILIA DE MORNEVAL... Raconter mon histoire ne m a jamais enclin à la pitié. Je suis le fruit de la violence des hommes et aussi de leur amour... Au plus loin de mes souvenirs, je me souviens qu’enfant, j’errais dans Port Ponant, lieu décadent rongé par le péché, les intrigues et les maléfices. J’y quémandais ma nourriture, sans toit , sans père, ni mère... Je dormais dehors, j’avais faim, j’avais, froid... Une nuit, alors que je grelotais cherchant un refuge sur les quais, dans une cave ou dans une bouche d’égout quelconque, enfin dans un endroit où je ne mourrai pas, un homme me vit trébucher sur les quais et tomber à bout de force... Je me souviens alors m’être éveillée et avoir vu l’image de cet homme tout vêtu de rouge, souriant qui me disait : « il faut manger petite, il ne faut pas mourir... »... Je ne savais pas encore qu’il m’avait emmené sur son bateau, le Blackstar, ni que j’avais devant moi le capitaine Red Kniffe, un des pirates les plus redoutés de la Confrérie de la Vague Rouge... Je ne compris jamais l’amour que cet homme me porta, tant je le vis par la suite être cruel...Jamais il ne me fournit d’explications à ce sujet, mais je devais lui rappeler un être cher, qu’il avait peut-être aimé dans une vie antérieure à ses crimes et dont la disparition l’avait rempli de haine, sauf pour moi peut être... Celui que j’appelais très vite « père » fut aussi le seul individu pour qui j’eus de l’affection, tant les souffrances et les violences infligées par la société avaient meurtrie la jeune enfant que j’étais... Il me donna le nom de SILIA... Comme lui j’avais souffert, et en dehors de notre amour, notre haine pour les autres ne fit que s’endurcir... « qu’est-ce que l’honneur , où est l’honneur ? » me disait-il... Je vais te le dire c’est le prétexte qu’invoquent les puissants pour imposer leurs lois aux faibles. L’important, ce n’est pas l’honneur, c’est la victoire, par tous les moyens et même au besoin par la fourberie, surtout par la fourberie... Un jour, ma fille, lorsque je ne serai plus, les ordres ce sera toi qui les donnera sur mon navire... » Le Blackstar écumait fièrement la Côte des Dragons, la Mer des Etoiles Déchues, la Mer de Lune... A son bord j’y appris la dure vie de mousse, puis le maniement des armes... J’y appris aussi la cruauté, le pillage... Plus tard, sous les ordres du capitaine, je devins le second du Blackstar... Un jour nous mouillâmes l’ancre dans l’Archipel des Pirates, au cœur même de la Mer des Etoiles Déchues, repaire des plus terribles flibustiers ... Mon père et quelques hommes partirent à terre à bord d’une chaloupe pour traiter une affaire d’otages... Je voulus l’accompagner, mais il refusa... « C’est trop dangereux me dit-il, avec ces Bainites, on ne plaisante pas, on ne sait jamais ce qui peut se passer... Je te confie le Blackstar... » Ce furent les dernières paroles que j’entendis de sa bouche... A l’aurore, alors que le jour se levait à peine, je fis mettre une chaloupe à l’eau... Je ne décrirais pas le spectacle que je vis sur la plage : le capitaine et ses hommes étaient morts et avaient été massacrés avec une cruauté qui dépassait l’entendement, y compris pour une flibustière telle que moi... Le monde s’écroula autour de moi... Je refusais de retourner sur le Blackstar que je confiais à notre maître d’équipage, un de nos hommes les plus loyaux... Je me souvenais d’un terme qui me hantait : « les Bainites... ». J’appris plus tard que beaucoup faisaient partie d’une organisation appelée le réseau noir... Je me mis à arpenter le monde, à la recherche d’informations sur le réseau noir... Un soir, alors que j’étais à une journée de marche d’une cité nommée Melandis, un vent lugubre se mit à souffler fortement dans la plaine vide et désolée que je traversais... Le ciel s'assombrit et le vent se fit plus rude, plus violent... Un éclair déchira le ciel et le bruit sourd du tonnerre se fit entendre au loin... L’air devint vite rare et presque irrespirable, l’atmosphère surnaturelle... Je ne comprenais plus où j’étais...La végétation, aux couleurs ternes et maladives, n’était parsemée dans la vaste étendue chaotique que de rares bosquets susceptibles de me fournir un abri... Je me résolus à me diriger vers l’un d’eux, les conditions devenant quasiment cauchemardesques... Bien qu'athée, alors que la crainte, sentiment inhabituel m’envahissait, je m’entendis prononcer : « suis-je arrivé au bout du chemin ? Est-ce ainsi que les dieux veulent abréger ma vie jonchée de massacres et de destructions ». Je décidais alors de me diriger vers un bosquet d’où émergeaient trois peupliers à l’allure meurtrie... A ma grand surprise, tout vent cessa à l’intérieur de ce bosquet... Mes yeux s’habituèrent à l’obscurité et je vis que la clairière comportait un creux où je pourrais essayer de me reposer ou tout au moins de récupérer... Alors que je m’y installais, je vis qu’un morceau de bois sortait de la terre. Curieuse, je me mis à essayer de le dégager...Je vis peu à peu qu’il s’agissait de l’angle d’une caisse, puis de ce qui s’avérait finalement être un cercueil... Je sortais une dague de son fourreau pour dégager plus facilement... Le cercueil était magnifiquement ouvragé et d’un bois qui semblait aussi inaltérable que surnaturel... Alors que mon cœur battait à tout rompre de peur de déclencher un piège, mon avidité naturelle prit le dessus... Je glissais la lame de mon arme dans l’interstice située sous le couvercle du cercueil pour l’ouvrir... Un craquement se fit entendre suivi d’un grincement : alors que le cercueil s’ouvrait, une puanteur effroyable se dégagea, une brume lumineuse et malveillante me prit à la gorge et je perdis connaissance... Je crus ensuite vivre un songe éveillé : je me vis en robe vénérer la statue d’un dieu que je nommais TALOS... La statue était dressée au milieu du bosquet et d’autres hommes en robe noire tâchetée d’or et d’argent participaient à la cérémonie... Je sentis mon cœur envahi par une haine encore bien plus intense que celle dont je pensais être animé... Talos prenait possession de moi. Avec les autres, je répétais sans fin, « le chaos est notre force, la destruction notre mission». Celui qui semblait être le plus âgé s’avança au centre du bosquet, prit une épée sur l’autel du dieu, en leva la lame vers le ciel et se mit à parler d'une voix dont le timbre même était terrifiant : « Talos prête moi ta force pour te faire honneur »... La foudre frappa alors son épée, mais il ne sembla pas en être affecté, malgré l’incroyable violence du choc... Ce même choc me sortit de ma torpeur me réveilla en sursaut... La clairière était désormais également balayée par la tempête et vide : plus de statue, plus d’autel, je portais mes vêtements habituels, il n’y avait plus d’hommes en noir, sauf... une forme vers le centre de la clairière : c’était le vieil homme de la cérémonie... C'était un homme, aux traits indistincts, à cause des rafales de poussière dont il était entouré... Il s'arrêta et leva ses yeux recouverts parfois par les mêches de sa chevelure blanche, vers le ciel rouge-sang qui perçait au sommet des peupliers. De sa gorge sèche sortirent des sons à la limite de l'inaudible, mais que je compris : "Je suis MORLAK, Archidruide de Talos... Tu es désormais notre... Il faut entretenir ce qui motive ta haine et honorer Talos par la destruction de ceux dont tu veux la perte"... Ce vieux Druide et ses servants entamèrent alors mon initiation pendant 3 longues années dans le bosquet du lieu dit MORNEVAL... La dureté des épreuves que je dus subir fut terrible...Mon corps porte encore les traces de l’intransigeance de mes maîtres qui étaient sans pitié en cas d’échec...Mais ma haine contre le monde était plus forte que ma haine contre mes maîtres et je savais que c’était le prix à payer pour être digne de talos et de la puissance à laquelle il me permettrait d’accéder. J AFFECTIONNAIS PARTICULIEREMENT UN TYPE D EXERCICE QUI RETENAIT TOUTE L ATTENTION DE MORLAK QUAND JE LE REALISAIS : LE CHANGEMENT DE MON ETRE SOUS UNE FORME ANIMALE...MEME MORLAK ORDONNAIT QUE JE NE SOIT PAS BATTUE LORSQUE JE REALISAIS MES TRANSFORMATIONS...IL ALLAIT MEME JUSQU'A LACHER PARFOIS : "ELLE EST DOUEE CETTE PETITE, A TEL POINT QUE JE ME DEMANDE SI ELLE N'EST PAS VRAIMENT UNE BETE..."Un jour, MORLAK me dévisagea : "très bien jeune fille, la haine dévore ton regard...Utilise là, rends toi dans le Val de Bise, certains de tes ennemis bainites doivent s y trouver... Tu pourras assouvir ta vengeance...Mais pour cela, il te faudra des alliés...Je veux voir si une novice comme toi parvient à développer le culte de Talos dans cette région... Car en développant le culte de ton dieu tu l honoreras, tu pourras assouvir ta haine et détruire les infidèles"... Ce que disait l’homme était vrai : je ressentais quelque chose en moi venant de Talos... La foudre se déchaîna alors et frappa MORLAK qui disparut... Restée seule, je savais QU IL ALLAIT FALLOIR DEVENIR FORTE, JE M ENTRAINAIS AU COMBAT, A LA MAGIE DRUIDESQUE ET SURTOUT A CE QUE J AFFECTIONNAIS PAR DESSUS TOUT : DEVENIR LA BETE QUE J ETAIS PEUT ETRE...CHANGEANT DE FORME ANIMAL, JE PARVINS PEU A PEU A DEPASSER LE STADE DU BLAIREAU ET DU SIMPLE SANGLIER, POUR DEVENIR UNE PANTHERE, UNE LOUVE ET MEME UNE OURSE TERRIFIANTE... JE SENTAIS QUE MES POUVOIRS GRANDISSAIT AU FUR ET A MESURE ET JE SENTAIS UNE TRANSFORMATION S OPERER EN MOI...APRES QUELQUES MOIS DE SOLITUDE, JEME RESOLUS A ME DIRIGER VERS LA COTE et je pris le premier bateau en direction du Val de Bise... Ils allaient voir à présent qui était SILIA, SILIA de MORNEVAL, suivante de Talos... Arrivée dans le val, j’errais à la recherche d’information tout en essayant de rester la plus discrète possible... Je me souvenais des leçons de mon père : soit fourbe et tu arrivera à tes fins... Ainsi, ma haine restant intacte, je résolus de ne faire en sorte qu’elle ne soit pas apparente et d’apparaître au contraire comme la bonté même avec toutes les personnes que j allais rencontrer... | |
| | | wolfstone Eclaireur du flood
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| Sujet: BG de Silia de Sombreval Druide Métamorphe première partie Ven 12 Jan - 23:54 | |
| BG DE SILIA DE SOMBREVAL (première partie) :
Nom du compte joueur: Wolfstone
Nom du perso : Silia de Sombreval
Race : Humaine
Age : 25ans
Alignement : Neutre Mauvais
Religion : Malar
classe(s) (nbre de lv prévu aussi si possible) : Druide/Métamorphe
Arme de prédilection/domaines/école de magie: Cimeterre
Trait de Caractère: douce, aimable et bonne en apparence, mais totalement hypocrite, fourbe et sournoise en réalité...
Description physique: jolies, rousse, un visage d adolescente, mais un corps de vraie femme...
Introduction : une pouilleuse recueillie par un Prince des Mers
Je me nomme SILIA DE MORNEVAL... Raconter mon histoire ne m a jamais enclin à la pitié. Je suis le fruit de la violence des hommes et aussi de leur amour... Au plus loin de mes souvenirs, je me souviens qu’enfant, j’errais dans Port Ponant, lieu décadent rongé par le péché, les intrigues et les maléfices. J’y quémandais ma nourriture, sans toit , sans père, ni mère... Je dormais dehors, j’avais faim, j’avais, froid... Une nuit, alors que je grelotais cherchant un refuge sur les quais, dans une cave ou dans une bouche d’égout quelconque, dans un endroit où je ne mourrai pas, un homme me vit trébucher sur les quais et tomber à bout de force...
Je me souviens alors m’être éveillée et avoir vu l’image de cet homme tout vêtu de rouge, souriant qui me disait : « il faut manger petite, il ne faut pas mourir... »... Je ne savais pas encore qu’il m’avait emmené sur son bateau, le Blackstar, ni que j’avais devant moi le capitaine Red Kniffe, un des pirates les plus redoutés de la Confrérie de la Vague Rouge...
Chapitre 1- Ma jeunesse sur le Blackstar et la fin de Red Kniffe Je ne compris jamais l’amour que cet homme me porta, tant je le vis par la suite être cruel...Jamais il ne me fournit d’explications à ce sujet, mais je devais lui rappeler un être cher, qu’il avait peut-être aimé dans une vie antérieure à ses crimes et dont la disparition l’avait rempli de haine, sauf pour moi peut être... Celui que j’appelais très vite « père » fut aussi le seul individu pour qui j’eus de l’affection, tant les souffrances et les violences infligées par la société avaient meurtrie la jeune enfant que j’étais... Il me donna le nom de SILIA...
Comme lui j’avais souffert, et en dehors de notre amour, notre haine pour les autres ne fit que s’endurcir... «qu’est-ce que l’honneur , où est l’honneur ? » me disait-il... Je vais te le dire c’est le prétexte qu’invoquent les puissants pour imposer leurs lois aux faibles. L’important, ce n’est pas l’honneur, c’est la victoire, par tous les moyens et même au besoin par la fourberie, surtout par la fourberie... Un jour, ma fille, lorsque je ne serai plus, les ordres ce sera toi qui les donnera sur mon navire... »
Le Blackstar écumait fièrement la Côte des Dragons, la Mer des Etoiles Déchues, la Mer de Lune... A son bord j’y appris la dure vie de mousse, puis le maniement des armes... J’y appris aussi la cruauté, le pillage... Plus tard, sous les ordres du capitaine, je devins le second du Blackstar...
Un jour nous mouillâmes l’ancre dans l’Archipel des Pirates, au cœur même de la Mer des Etoiles Déchues, repaire des plus terribles flibustiers ... Mon père et quelques hommes partirent à terre à bord d’une chaloupe pour traiter une affaire d’otages... Je voulus l’accompagner, mais il refusa... « C’est trop dangereux me dit-il, avec ces Cyriquistes, on ne plaisante pas, on ne sait jamais ce qui peut se passer... Je te confie le Blackstar... ». Ce furent les dernières paroles que j’entendis de sa bouche...
A l’aurore, alors que le jour se levait à peine, je fis mettre une chaloupe à l’eau... Je ne décrirais pas le spectacle que je vis sur la plage : le capitaine et ses hommes étaient morts et avaient été massacrés avec une cruauté qui dépassait l’entendement, y compris pour une flibustière telle que moi...
Le monde s’écroula autour de moi... Je refusais de retourner sur le Blackstar que je confiais à notre maître d’équipage, un de nos hommes les plus loyaux...
Je me souvenais d’un terme qui me hantait : « les Cyriquistes... ». J’appris plus tard qu’il s’agissait d’adorateurs de Cyric, pour l’essentiel des voleurs et des assassins malfaisants.
Chapitre 2- Ma rencontre avec les serviteurs de Malar (Mâl-arr). Je me mis à arpenter le monde, à la recherche d’informations sur le culte de l’Unique, ou prétendu tel, et sur ses serviteurs... Un soir, alors que j’étais à une journée de marche d’une cité nommée Melandis, un vent lugubre se mit à souffler fortement dans la plaine vide et désolée que je traversais...
Le ciel s'assombrit et le vent se fit plus rude, plus violent... Un éclair déchira le ciel et le bruit sourd du tonnerre se fit entendre au loin... L’air devint vite rare et presque irrespirable, l’atmosphère surnaturelle... Je ne comprenais plus où j’étais...La végétation, aux couleurs ternes et maladives, n’était parsemée dans la vaste étendue chaotique que de rares bosquets susceptibles de me fournir un abri... Je me résolus à me diriger vers l’un d’eux, les conditions devenant quasiment cauchemardesques... Bien qu'athée, alors que la crainte, sentiment inhabituel m’envahissait, je m’entendis prononcer : « suis-je arrivé au bout du chemin ? Est-ce ainsi que les dieux veulent abréger ma vie jonchée de massacres et de destructions ».
Du bosquet émergeaient de longues pierres courbes comme des crocs, disposées en anneaux autour desquels tournoyaient les ombres de ce qui ressemblait à des rapaces... Paniquée par la tempête et obnubilée par la recherche d’un abri, je ne tenais pas compte de ces pierres bizarres et je ne me demandais même pas de qoui il pouvait s’agir. Arrivée dans le bosquet, je constatais à ma grand surprise, qu’une fois à l’intérieur, le vent cessa aussitôt de souffler... Le clair de lune me permit de distinguer un creux dans un coin de la clairière : j’allais pouvoir essayer de m’y reposer ou tout au moins de récupérer... Alors que je m’y installais, je vis qu’un morceau de bois sortait de la terre. Curieuse, je me mis à essayer de le dégager...Je vis peu à peu qu’il s’agissait de l’angle d’une caisse, puis de ce qui s’avérait finalement être un cercueil... Malgré la fatigue et une peur inhabituelle, ma curiosité pris le dessus. Je sortais une dague de son fourreau pour dégager plus facilement ce qui s’avéra être un cercueil... Ce cercueil était magnifiquement ouvragé et d’un bois qui semblait aussi inaltérable que surnaturel... Alors que mon cœur battait à tout rompre de peur de déclencher un piège, mon avidité naturelle me poussa à continuer mes investigations...
Je glissais la lame de mon arme dans l’interstice située sous le couvercle du cercueil pour l’ouvrir... Un craquement se fit entendre suivi d’un grincement : alors que le cercueil s’ouvrait, une puanteur effroyable se dégagea... C’est alors qu’une ne nuée de rats sortirent du cercueil et commencèrent à grimper sur moi. Alors que je commençais à me débattre, une brume lumineuse et malveillante venant du cercueil me prit à la gorge et je perdis connaissance... Je crus ensuite vivre un songe éveillé, dont je me rappelle des « flash »... Malgré ma vue trouble et un semi endormissement, je vis les rats prendre ce qui ressemblait vaguement à des formes humaines. Plus tard, alors que ma vision devenait plus nette, je vis que ces hommes portaient de superbes tenues en fourrure et qu’il avaient la dépouille d’un animal sur la tête... La plupart portaient une tête de Worg : j’avais déjà vu des dépouilles et des têtes de Worg, mais jamais de cette taille. Plus tard encore, je me vis en tenue forestière rouge et brune en train de vénérer une statue : cette statue représentait un énorme félin noir à la fourrure, aux crocs et aux griffes teintés de sang dégoulinant...Je répétais sans cesse le nom du dieu : MALAR... La statue était dressée au milieu du bosquet et j’étais au milieu des serviteurs de MALAR qui participaient à la cérémonie... Je sentis mon cœur envahi par une haine encore bien plus intense que celle dont je pensais être animé... MALAR prenait possession de moi... Celui qui semblait être le plus âgé des druides s’avança au centre du bosquet....Il était le seul à porter une tenue en fourrure blanche, et la dépouille du Worg qu’il portait sur la tête était d’une couleur identique. Gloire au Grand Veneur Thrax Malsher répétèrent les autres druide, gloire à la Meute... Celui qu’on venait d’appeler le Grand Veneur prit une dague, et découpa la panse d’un ours qui venait d’être offert en offrande au dieu ....Dans un verre, il recueillit du sang de l’animal qu’il se mit à boire à la gloire de MALAR...
Puis le Grand Veneur se tourna vers moi.... Il s'arrêta et leva ses yeux recouverts parfois par les mêches de sa chevelure blanche, vers le ciel rouge-sang qui perçait au sommet des arbres du bosquet. De sa gorge sèche sortirent des sons à la limite de l'inaudible, mais que je compris : « Je suis Mesharion, Grand Veneur de Malar... Tu es à nous jeune fille, tu es à MALAR : tu dois le servir... Entretiens ta haine et honore MALAR... Tue les animaux en son honneur, mais veille aussi à leur reproduction et protège leur environnement...Le gibier a plus de valeur que la plupart des hommes ».... | |
| | | wolfstone Eclaireur du flood
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| Sujet: BG deuxième partie Silia de Sombreval Sam 13 Jan - 0:05 | |
| BG de Silia de Sombreval - Deuxième partie
Chapitre 3- Mes sept années d’initiation.
Ce vieux Druide et ses servants entamèrent alors mon initiation pendant 7 longues années dans le bosquet du lieu dit MORNEVAL... La dureté des leçons et des épreuves que je dus subir fut terrible... Il me fallut apprendre les noms communs et cachés de la faune et de la flore. Apprendre à les reconnaître, à les ressentir. Je suis restée une semaine sans manger ni boire en observation devant une simple plante jusqu'à en sentir l'écoulement de la sève. Mon corps porte encore les traces de l’intransigeance de mes maîtres, sans pitié en cas d’échec... Mais ma haine contre le monde était plus forte que ma haine contre mes maîtres et je savais que ma souffrance était le prix à payer pour être digne de MALAR et de la puissance à laquelle il me permettrait d’accéder.
Lors de ma quatrième année d'initiation, je commançais les exercices de métamorphoses que j’affectionnais particulièrement : je n’étais d’ailleurs que rarement punie suite à ces exercices que je réussissais toujours... La première fois, je pris la forme d’un blaireau que j’avais observé pendant plusieurs semaines dans son habitat, puis sacrifié et que j’avais enfin disséqué avec soin avant dans dévorer le cœur. Melcharion paru littéralement stupéfait du résultat... Il s’égara même à un compliment : du jamais vu d’après de que je pu savoir... Il me conseilla de chasser les animaux en étant moi-même sous une forme animale, pour mieux comprendre leur réaction et ensuite prendre leur apparence...
Je suivis ses conseils et parvins tout d’abord à tuer sans trop de difficultés un rat sous la forme d’un blaireau... Au moment de tuer le rongeur, tout fut très rapide : je vis dans ses yeux qu’il savait qu’il allait mourir. Malgré une certaine répugnance, j’entrepris là encore d’avaler son cœur... La chair de l’animal, porteur de maladie, me donna une puissante fièvre et des convulsions qui auraient pu m’être fatale si je n’avais reçu les soins de la meute. J’avais pris de gros risques, mais il allaient s’avérer payants : quelques jours plus tard, je réussissais devant Melcharion à me transformer en un rat sale et répugnant, porteur de la pire vermine qui soit...
A partir de là, ma technique de chasse aller être simple : repérer la tanière de mes victimes, me mettre en embuscade, les mordre par surprise puis m’enfuir en ayant préparé ma retraite...Ensuite guetter l’animal, attendre patiemment une journée ou deux en le pistant que les maladies foudroyantes inoculées par ma morsure fassent effet.... et observer ses réactions, son agonie...
Mois après mois, je pus ainsi ajouter de nouvelles victimes à mon tableau de chasse, consommer leur chair et prendre plus que leur apparence, sentir en moi leur instinct, vivre leur instinct, me sentir eux-mêmes...
Melcharion semblait apprécier mes progrès...
Un sanglier, un loup et un ours furent les victimes suivantes...
Cela faisait presque deux ans que j’avais commencé mon initiation à la métamorphose et tout semblait s’améliorer, malgré la dureté des punitions que je subissais lorsque je ratais un sort : des exercices tel que l’appel de la foudre n’était pas mon fort... Mais tout allait bien lorsqu’il s’agissait de métamorphose.... Melcharion cependant entra un jour en colère : je ne sais comment tu tues tes victimes, mais quelque chose ne va pas....Même si tes métamorphoses sont des réussites presque parfaites, on sent un manque d’instinct combatif des formes animales que tu prends... Je crois que la raison est simple : tu refuses le vrai combat à la chasse... Je crois que tu m’as berné et tu vas en payer le prix.
Ce prix, mon dos en porte aujourd’hui les marques : celle du fouet après lequel on me laissa dans un état agonisant... Je crois sincèrement que la première idée de Melcharion était de me laisser mourir dans mes souffrances...Mais, il lui vint sans doute l’idée de se raviser, puisque quelques heures après, alors que je baignais dans mon sang, il vint me soigner...
Je te donne une dernière chance dit-il d’un ton sec...Je suis le seul dans la meute à porter la dépouille d’un grand Worg Blanc...Je veux que d’ici une semaine, tu portes la même... Je veux que tu saches être un Worg blanc et je veux lire la rage dans les yeux de ce worg... Un worg blanc solitaire a été aperçu il y a peu au sud de Tordo, à la lisière de la forêt, près des collines de Jahlin...Une touffe de ses poils a été retrouvée dans les ronces...Melcharion me tendit un petit sac contenant les poils de la bête...
Et maintenant, je te conseille de réussir me dit il en partant....
Chapitre 4- La chasse du quitte ou double Ma métamorphose en louve avait réussi, une superbe louve blanche, de plus petite taille qu’une Worg, mais avec une très belle fourrure...Arrivé près des collines de Jahlin, j’avais utilisé mon flair pour trouver la piste du monstre : les poils que m’avait donné Melcharion étaient imprégnés de son odeur...
Le piste s’enfonçait dans la forêt...Je la suivis pendant deux jours avant d’arriver près d’une tanière : un trou dans le rocher au bas d’une falaise... C’est alors que j’entendis des branches craquer : il était là derrière moi... Il faisait le double de la louve que j’étais : il me regarda fixement, sans grogner, calmement... Puis il s’approcha lentement et commença à tourner autour de moi... J essayer de ressentir ce que devais ressentir une louve à la vue d’un aussi beau spécimen : je devais être une louve voyant un mâle, réagissant comme telle et il devait lui-même ressentir cela...Cela sembla réussir, à tel point que je trouvais ce loup vraiment attirant : cela m’évita de penser à la peur...Il aurait senti la peur...
Il me renifla...J’émis un grognement comme le ferait une louve n’entendant pas céder tout de suite aux avances de son prétendant... Cela sembla exciter le Worg au plus haut point...Il se frottait, caressant contre moi et commença à lécher mon pelage...Il approcha sa tête de la mienne et lécha mes joues : c’était l’instant où jamais... J’étais plus petite que lui et je voyais sa gorge et sa carotide au dessus de ma gueule, il fallait mordre et surtout ne plus lâcher quoiqu’il arrive.
Cela dura une quinzaine de minutes et fut terrible.... Je mordais, je serrais, mais je ressentis très vite une terrible douleur : je n’avais jamais eu aussi mal ... Le Worg me déchiquetait l’épaule...Peu importe ; il était pris à un endroit stratégique : je ne devais pas lâcher...J’étais à la limite de m’évanouir tellement ses crocs meurtrissait ma chair... Ma patte était presque désolidarisée de l’épaule...Mais je continuais à serrer : son sang coulait abondamment : c’est alors que je le sentis faiblir...Il était temps : je sentais que j’allais devoir lâcher quand il s’écroula...
Je tombais moi-même...Je ne sais combien de temps je fus inconsciente...Quand je repris connaissance, mes blessures avaient disparu... Une magnifique panthère était devant moi : si belle que je me demandais si je ne rêvais pas devant l’avatar de Malar. Mais ce n’étais pas Malar : la panthère se mua en Melcharion...
J’ai suivi ta piste me dit-il... J’ai vu le combat...Tu as usé comme une chasseresse d’un stratagème, mais tu as combattu, tu as senti la force du worg et de ses mâchoires...Dans quelques temps, tu arriveras a prendre parfaitement sa forme... Sa dépouille est tienne : nous ommes les deux seuls dans la meute à possèder la dépouille de cet animal...
Nous rentrâmes au bosquet...
Epilogue
Je restais encore quelques mois au bosquet... Quand furent passées la fête des cerfs et la grande chasse, lors d’un soir de pleine lune, Melcharion vint à moi et me dévisagea : « la haine dévore de plus en plus ton regard jeune fille...Utilise là, rends toi dans le Val de Bise, certains de tes ennemis Cyriquistes doivent s"y trouver : je l"ai vu dans les entrailles d un cerf...Tu pourras assouvir ta vengeance...Mais pour cela, il te faudra des alliés...Je veux voir si une novice de ta valeur parviendra à développer le culte de Malar dans cette région... D autres druides doivent s y trouver...Rejoins les et éliminez les forces hostiles à Malar et à Talos... Tu pourras également trouver des alliés chez les bainites, mais méfie toi tout de même d eux... En développant le culte de ton dieu tu l honoreras, tu pourras assouvir ta haine et détruire les infidèles"...
J’allais enfin pouvoir quitter ce bosquet...Le lendemain, je pris la direction de la côte et je pris le premier bateau en direction du Val de Bise... Ils allaient voir à présent qui était SILIA, SILIA de MORNEVAL, suivante de MALAR...
Arrivée dans le val, j’errais à la recherche d’information tout en essayant de rester la plus discrète possible... Je me souvenais des leçons de mon père : soit fourbe et tu arrivera à tes fins... Ainsi, ma haine restant intacte, je résolus de ne faire en sorte qu’elle ne soit pas apparente et d’apparaître au contraire comme la bonté même avec toutes les personnes que j allais rencontrer... | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
Nombre de messages : 1276 Age : 54 Habitat : Dans les lymbes
| Sujet: Re: [Parti][Validé][Druide/Métamorphe][H] Silia de Morneval Sam 13 Jan - 2:03 | |
| Validation de la classe druide et je place en évolutif avec possibilité de prendre 5 lvl de métamorphe car je souhaiterais, stp, que tu décrives quelques transformations supplémentaires avant de valider complétement cette classe | |
| | | wolfstone Eclaireur du flood
Nombre de messages : 5
| Sujet: pour validation classe métamorphe suite du BG de Silia Mar 23 Jan - 23:50 | |
| SUITE DU BG DE SILIA DE SOMBREVAL :
EVOLUTION
Avant que je quitte le Bosquet de Morneval, Melcharion, le Grand Veneur de la Meute m’avait donné une bonne raison d’assouvir ma vengeance contre les Cyriquistes en m’envoyant dans le Val : « Je veux voir si une novice de ta valeur parviendra à développer le culte de Malar dans cette région... » m’avait-il dit. « D autres druides doivent s y trouver...Rejoins les et éliminez les forces hostiles à Malar et à Talos... Tu pourras également trouver des alliés chez les bainites, mais méfie toi tout de même d eux ».
Arrivée dans le val, je m’étais résolue à rester discrète tout en recherchant des informations. Je devais avant tout mentir sur mon identité et en aucune manière laisser croire que j’étais une novice de Malar. Baffouer Dame Nature en me présentant comme une de ses servantes convenait très bien et constituait une excellente couverture...
Je commis toutefois un jour une imprudence...Je prononçais le nom du Dieu Fou pour avoir des informations sur la localisation de son temple et l’identité de ses idiots de Prêtres.... Un éclair frappa aussitôt le sol près de moi... Pris d’une hystérie difficilement contrôlable, je criais tout haut ma haine : JE TE HAIS CYRIC ET MON DIEU PROTECTEUR EST PLUS FORT QUE TOI avais-je lancé vers les cieux.... Mon entourage, terrorisé par ce qui venait de se passer me demanda de partir, craignant la colère du Dieu....
Cela aurait pu être ma fin, Cyric aurait pu encore frapper, mais ma louange à MALAR et le fait que ma vie m’importe peu l’en avait peut-être dissuadé... Sans doute attendrait-il son heure....
Bien que n’ayant pas cité MALAR devant les personnes qui m’entouraient, ceux-ci n’eurent pas l’air de relever la contradiction : j’avais parlé de dieu et non de déesse, alors que, pour ma couverture, j’étais censée vénérer Dame Nature...
Suite à cet événement, je décidais de me faire oublier...J’avais pris la résolution de cartographier la région : je considérais en effet que c’était le meilleur moyen de bien la connaître, et, avec un peu de chance, d’obtenir les renseignements dont j’avais besoin...
En fait, je n’ai toujours pas aujourd'hui d’informations sur Cyric... Mais j’ai découvert tout un tas de contrées intéressantes. Tout d’abord, j’ai pris l’option de prendre la route du nord...Elle m’a menée à Port-Last, puis Luskan... A Luskan, j’appris que le nord regorgeait de dangers, mais aussi de trésors... Selon les rumeurs, des orcs, des ogres et d’autres créatures peuplaient ces vastes étendues, et, ces créature possédaient selon certains des biens précieux... Cela tombait bien, j’avais besoin d’or pour pouvoir me doter d’un équipement digne d’une véritable suivante de MALAR...Pendant des semaines, je découvrais un à un de nouveaux territoires...Je tuais sans pitié et toujours sournoisement tout ce que j’y rencontrais : essentiellement des orques, des ogres et des créatures du même type, qu’il s’agisse de femelles, d’enfants, de vieux mâles ou de guerriers... Ils payèrent tous par leur sang un lourd tribu à Malar, mais je pus effectivement m’acheter en pillant leurs dépouilles des équipements de valeur...
Alors j'explorais toujours la région, j’eus un jour de la chance...Cheminant avec mon familier, un loup dénommé Wolfstone, nous arrivâmes aux environs du Massif des Aigles Dorés, dans la région de l’Epine dorsale. J’avais alors la forme d’un ours.
Soudain, nous vîmes des ombres sur le sol... Sans que nous ayons eu le temps de réaliser, des dragonnets piquaient sur nous en nous attaquant... Il ne s'agissait heureusement pas d'adultes, sans quoi nous serions sans doute morts. Le combat fut âpre, mais, au final, nous n’avions pas ressenti de difficultés insurmontables pour vaincre. Fidèle à mon habitude, je m’abreuvais du sang d’un des dragonnets et je me nourrissait de son cœur encore chaud en priant MALAR...
Pendant les jours qui suivirent, je m’exerçais quotidiennement à prendre la forme d’un dragonnet. Au bout d’une quinzaine de jours, mes efforts furent payant et je réussis à opérer une transformation qui me parut très réussie : si je pouvais seulement prendre un jour la forme d’un adulte !
Plusieurs semaines après, j’avais rejoins Padhiver... Je souhaitais en effet acheter une belle armure que j’avais repérée chez le forgeron lors de mon arrivée dans la région. J’en profitais également pour lui vendre le butin que j’avais récolté. Avant de retourner dans le nord, je pris la décision de visiter les environs de Padhiver. Des rumeurs faisaient état d’un labyrinthe vers l’est, gardé par des bêtes féroces et renfermant des trésors... C’est ce qui me poussa vers cette direction... Je prenais toujours bien soin de noter les directions prises pour cartographier la région, en demandant le nom des contrées traversées aux rares rencontres que je pouvais y faire. C’est ainsi que je mis deux jours pour traverser la contrée dite des collines vertes qui devait me mener aux Monts Eclair. J’avais pris la forme d’un ours et je voyageais au côté de Wolfstone, mon fidèle Loup...Alors que nous arrivions sur les premiers contreforts des Monts Eclair, nous fûmes attaqués par deux créatures bizarres. Je n’en avais jamais vu de pareilles : elles ressemblaient à des taureaux, mais elles se tenaient debout comme des hommes et maniaient de lourdes haches... Ces créatures étaient sans nul doute dotées d’une force certaine... Mais, leur extrême maladresse fit qu’elles ne réussirent à inquiéter ni Wolfstone ni moi-même : les deux créatures, incapables de nous atteindre finirent par succomber sous nos morsures conjuguées et sous mes coups de griffes.
Comme après chacune de mes victoires sur une créature, j’exerçais mon rituel habituel en faveur de Malar...Cette fois-ci, je sentis que je venais de passer un cap...Après m’être soignée ainsi que Wolfstone et après une nuit entière de repos entrecoupée de gardes, je m’aperçus en effet dès le lendemain que je n’avais aucune difficulté pour prendre la forme d’un Minotaure... Il n’y avait plus aucun doute : désormais, comme l’avais pressenti le Grand Veneur Melcharion , je n’étais plus seulement une druidesse... Les pouvoirs que m'offraient Malar faisaient de moi une élue: me récompensant de mon goût pour la chasse et le gibier, il me donnait en effet le pouvoir de prendre la forme de la plupart de mes victimes... | |
| | | _andrealpha_ Gourou du flood
Nombre de messages : 1276 Age : 54 Habitat : Dans les lymbes
| Sujet: Re: [Parti][Validé][Druide/Métamorphe][H] Silia de Morneval Mer 24 Jan - 1:08 | |
| Validation métamorphe. Bon jeu | |
| | | Volvic Gardien des Mystères
Nombre de messages : 11689 Age : 50
| Sujet: Re: [Parti][Validé][Druide/Métamorphe][H] Silia de Morneval Mar 25 Sep - 22:59 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [Parti][Validé][Druide/Métamorphe][H] Silia de Morneval | |
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| | | | [Parti][Validé][Druide/Métamorphe][H] Silia de Morneval | |
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