[Disparu][Rodeur/Roub/Bretteur]Sorondàrë *Aigle du Soleil*

Citation :

Nom du compte joueur:Sorondare

Nom du perso: Sorondare *Aigle du Soleil*

Race: elfe

Age: 150

Alignement: CB

Religion: Nature (tous les dieux tournant autour de la nature, et de nature bonne ou neutre)

classe(s): rodeur 16 / roublard 4 (sans UOM) / bretteur 5

Arme de prédilection/domaines/école de magie: rapière

Trait de Caractère: calme, posé... Semble meme souvent lointain par rapport au monde et aux évènements qui s'y produisent

Description physique: beau, meme pour un elfe, les trait fin, le visage néanmoins marqué par l'expérience des voyages, les traits un peu plus durcis que la normal. De grand yeux vert et des cheveux blonds

Les premiers pas...

Je me souviens de mon passé, si rapide et si fougueux, ma jeunesse qui me semble avoir été volée par ces évènements si brusques... L'origine de la folie m'est tellement compréhensible à présent. Il aurait été si facile que je devienne fou à mon tour...

C'était il y a déjà quelques décénies, le village était tranquille, en paix. Nous avions accueillit les rares étrangers humains comme nous le faisions souvent avec des gens de passage, bien trop rares. Le commerce tournait bien à ces moments et la communauté gagnait quelques moyens pour permettre de subvenir à ses besoins.

J'observais les hommes avec ma nature curieuse. Une race si empressée, qui craint la mort rapide et a peur de passer dans l'autre vie rapidement. Pourtant, ils cherchent toujours à ressentir le grand frisson, ils prennent des risques, ils se battent et se déchirent sans cesse, toujours au nom d'un dieu quelconque ou pour des raisons d'une plus basse philosophie encore. Cette nature si fougueuse et si emportée m'avait toujours passionnée.

C'est alors que je décidé d'un coup de tête (qu'est ce que je ressemblais à ces humains à l'époque) de partir avec les voyageurs. Il s'agissait d'un couple de magiciens, accompagnés par un homme d'arme et sa compagne. Aerondor, le plus agé, magicien de son état, était un homme jadis puissant, mais l'âge avait fini par le rendre plus sage que réellement fort. Son corps était uen curiosité pour moi qui m'interrogeait sur les mystère humains. Les rides, la peau parcheminée, sa puissance musculaire qui diminuait nettement de jour en jour... Sa femme, Iridielle, me disait qu'il était sur la fin de sa vie. Que leur voyage était son dernier voyage pour revoir la terre ou il était née, et s'y coucher. Le compagnon d'arme, lui, Arvandor, était un jeune homme bien batti. Il m'aurait retourné du pouce à la lutte sans problème. Sa femme était belle, meme pour des critère elfique. Je me demande d'ailleur si elle n'avait pas un fond de sang elfe en elle. Irina s'occupait de nous, nous soignait, elle nous préparait à manger durant le trajet et s'occupait de préparer ce qui revenait de la chasse.

Je les aidai donc tant bien que mal durant le voyage. Je n'avais jamais quitté mon village auparavant, et je devais apprendre nombre de techniques de survie, ainsi que le respect de la nature à travers laquelle je voyageais.
Le voyage fut long. Nous traversâmes diverses contrées d'aspect particulier: un désert, rempli de sable d'une finesse incroyable, presque de la poussière glissant entre les doigts et les vêtements, des plaines verdoyantes et qu abondaient en gibier, des jungles aux arbres serrés et aux fleurs odorantes, pouvant aussi bien ravir le regard que piéger les passants inattentifs.

Enfin, nous arrivâmes au pays de naissance d'Aerondor. Le vieillard était au bout de ses forces. Je l'avasi vu décliner durant le voyage, s'affaissant presque à vue d'oeil, sa vue diminuant nettement également et sur le fin, même la fièvre et le délire s'étaient emparés de sa tête. Quelle triste devenir pour une race si brève, fauchée dans la vitesse du temps.
Aerondor mourut en entrant dans son pays. Les adieux étaient déchirant. Avoir partagé son temps avec un homme si calme et si paisible dans ses moments de causerie. Si réfléchit et si expérimenté pour une vie pourtant si courte... Cela créait un vide. Le vide et le néant, voila les mots exacts qui pourrait préciser mon sentiment de perte... Il avait partagé mes heures de réflexion sur la nature humaine, et maintenant ne restait que le silence.

Après l'avoir enterré, nous trouvâmes rapidement un logement pour sa femme, qui a son tour déclinait également. Elle libéra Arvandor et Irina de son service. Je choisis moi aussi de les accompagner. J'avais eu une vision de la vieillesse des hommes, je désirais maintenant apprendre à en connaître la jeunesse et leurs élans de fougue incontrôlée.

Quand l'aventure vole les coeurs...

C'est ainsi que nous parcourâmes les pays, offrant nos service de compagnons d'armes à qui le veut. Certes je n'ai jamais été très fort, ni très robuste, comme la plupart des elfes, mais Arvandor m'apprit à me servir de mon agilité naturelle et de ma souplesse d'elfe pour en faire des armes aussi affûtée que la force d'un bras humain ou nain. A ses côtés et au court de notre vie d'aventure et de mercenaire, j'appris bien vite à me débrouiller pour contrebalancer la force physique par des acrobaties diverses et par ma réflexion. Arvandor m'avait appris le pouvoir de l'esprit sur la chair.

Nous vécûmes donc en semi vagabond, semi mercenaire, jusqu'au jour ou nous fûmes engagés par un village pour lutter contre les bètes sauvages qui l'envahissaient sans cesse, toutes les nuits. J'étais passablement dubitatif quant aux raisons de ces animaux d'attaquer ainsi un village de paysans pour le simple plaisir. Un fauve chasse pour se nourrir, jamais pour tuer. Arvandor partageait également mes doutes, et nous décidâmes rapidement de suivre les fauves si cela nous était permis.

L'occasion se présenta une nuit, après une attaque particulièrement meurtrière. Un fauve blessé avait réussi à s'échapper du combat et à rejoindre la lisière de la forêt. J'utilisai toutes les techniques que j'avais apprise naturellement dans mon village forestier pour le suivre le plus intelligemment possible, masquant mon odeur grace à la direction du vent et évitant de faire craquer la moindre brindille.
Pistant ainsi l'animal, nous finîmes par arriver à une clairière dans laquelle était rassemblé des druides. Ceux ci soignèrent le fauve pendant que nous nous mettions à couvert. Ensuite, les druides se placèrent en cercle et discutèrent de la prochaine attaque. Je compris rapidement qu'ils en voulaient au village car ses habitants avaient mis à sac l'un de leur gardien, un arbre plus que millénaire. Je fut touché profondément par la douleur qui se marquait sur les visages des gardiens de la forêt à la mention de cet arbre, abattu sans raison apparante à leurs yeux, presque un frère pour eux. Je ne compris que bien plus tard la profondeur du lien qui pouvait les unir à un arbre, mais je ressentis à cet instant, au travers de leurs paroles, que ce sentiment était profond, presque une fusion naturelle.

Les druides entrèrent ensuite en méditation. Ils prièrent longuement pour le salut de la nature. Arvandor et moi décidâmes alors de lancer une attaque contre eux. Notre contrat nous liant toujours au villageois, il nous fallait résoudre le problème de la manière convenue. C'est alors que la forêt se retourna contre nous... Les arbres... (je ne puis le jurer, mais je pense que c'est ce qui c'est passé) Les arbres laissèrent tomber leurs branches sous nos pieds et levèrent leurs racines pour nous faire trébucher, les oiseaux crièrent leurs chants d'alarmes, les fauves se précipitèrent en rond autour de nous... Soudain deux coups violents m'attègnirent par derrière et je tombai dans le noir.

Quand je me réveillai, j'étais attaché au fond d'une grotte. Un druide elfe, assez agé lui aussi, vint me parler longuement de ma vie... Me demanda de lui raconter ma vie. Au début je ne dis rien, craignant l'ennemi qui se dressait devant moi. Je cherchai longtemps un moyen de me libérer... Puis vint le temps ou la compagnie du geolier se fit de plus en plus familière, le temps ou les confidence commence. Sa gentillesse était toujours présente autour de moi, je ne souffrai point de cet emprisonnement... Enfin, je lui racontai ma vie. Il l'écouta en silence puis partit, le soir étant tombé.

Lorsqu'il revint le lendemain, il me parla alors des liens entre la nature et les elfes. Du respect que ceux ci devait avoir pour elle. Certes, au village, mes parents et les adultes qui m'entouraient m'en avaient déjà parlé. Mais je n'avasi jamais réellement compris la profondeur de ces notions. Mon esprit avait toujours été tourné vers le temps et vers le rapport qu'entretnait chaque race avec le temps qui passe... Mais jamais je ne m'étais réellement ouvert à autre chose.

Alors mon geolier me fit boire une de ces potions... Et je rêvai. Je tenais dans mes mains un petits arbres. Ses racines étaient douces et tendre, légèrement humide... et je me rendis compte que l'arbre pleurait. Il était triste, mais je ne pouvais dire pourquoi. Dans mon esprit se posa alors mille questions: Comment ? Pourquoi est il triste ? Est ce mon imagination qui me joue des tours ? Et petit à petit me vint des réponses... des voix dans la tête... triste parce que le monde est ce qu'il est, triste pour les blessure de la terre, qu'il sent au travers de ses racines... Triste car un elfe a perdu son chemin... Et je compris qu'il pleurait pour moi... J'en fus retourné.

C'est alors que ma captivité se fit encore moi ressentir. Je fus détaché et je pus me promener librement dans toute la grotte. Je découvris rapidement qu'Arvandor avait été relaché bien plus tot, qu'il était retourné au village puis repartit sur les route, les druides lui ayant parlé longuement avant de le libérer... Surement pour lui parler de moi... Mais je ne m'y attachai pas plus que cela... C'était un humain, il avait moins de temps que moi pour vivre sa vie...

Le vieux revint me voir assez souvent. Il m'enseigna les dogmes des divinités de la nature. J'étais de plus en plus curieux de comprendre comment j'avais pu parler à un arbre, ne fusses que dans un rêve. Il me prévint rapidement qu'il ne fallait pas se fier aux illusions, mais que la nature était plus qu'un simple concept... C'était une entité douée de vie et de sève, capable de pensées et d'action. C'était une mère à laquelle je pouvais toujours porter ma souffrance et qui me soulagerait... C'était une puissance immortelle, pour laquelle le temps n'était plus une question, mais un vecteur d'existence.

Je plongeai alors parmis les druides. Jamais je ne fus attiré comme eux par la communion suprême entre les forces naturelles l'esprit. Mais par contre, je me promenai souvent à travers bois, guidant les marcheurs égarrés, chassant les irrespectueux et les destructeurs... Je gardais ce que Mère Nature ne peut garder, la remerciant tous les jours des offrandes qu'elles m'offrait pour aggrémenter ma vie de rôdeur.

Mes voyages se firent toujours plus lointain, car j'étais toujours curieux d'en voir plus... Je prenais certes de plus en plus le temps de faire les choses, d'observer et de regarder à distance... Jusqu'au jour ou je revis une communauté d'humains. A nouveau l'envie me saisit d'étudier leurs comportements et je choisis de rester à la lisière de la ville, n'y entrant que pour des besoins élémentaires et diverses fournitures qui sont fruits de leur travail.

Luskan ainsi m'ouvrait de temps à autre ses portes.

(bien je classe donc en évolutif )

Terminé

*personnage disparu, rp parlant*