[Validé/disparu][Barde/Bretteur][H]William Ledoux

Nom du compte joueur :VermiZ

Nom du personnage : William Ledoux

Fo: 10
De: 16
Co: 12
In: 11
Sa: 09
Ch: 16 (+1)

Race :humain

Alignement : Chaotique Bon

Age : 32

Religion : ( prie seulement si il est en grave danger de mort, prie alors à peu près n'importe qui...)

Classes : Barde (5/15) / Bretteur (0/10)

Arme de prédilection :Rapière

langues parlées: commun, elfique

Trait de Caractère : D'un naturel enjoué, will a le sens du panache et de la roublardise. Capable de risquer de tout perdre sur un coup de dé, il peut tout de même s'avérer sérieux lorsque la situation l'y astreint. Plutôt sociable, il aime la compagnie des gens surtout lorsqu'il est au centre de l'attention. Ses principaux traits de caractères sont l'inconstance et l'impulsivité. Ah oui... c'est aussi un coureur de jupons impénitent.

Description physique : Plutôt grand, will est fin et peu musclé. C'est un bel homme, brun les yeux noirs, la barbe souvent négligée et les cheveux au vent. Son seul signe distinctif est une cicatrice au niveau du bas ventre laissée par la dague d'un mari jaloux.

Originaire de la Porte de Baldur, Will fût un enfant plutôt turbulent qui donna beaucoup de mal à sa pauvre mère. Celle-ci mourut gravement malade l'année de ses 8 ans. Son éducation fût alors confiée à un percepteur qui ne vit pas beaucoup le jeune garçon constamment en vadrouille. Will appris cependant les rudiments de la lecture et de l'écriture, ainsi qu'un peu d'histoire, il resta jusqu'au bout totalement réfractaire aux mathématiques. Son père était lieutenant dans la garde et espérait faire de lui un soldat. A 15 ans on l'envoya donc faire ses classes. Partit avec un groupe d'une vingtaine de jeunes hommes de son âge sous la tutelle d'un instructeur, il passa tout son temps à divertir ses camarades et à braver l'autorité. Il reçu à son retour la rouste la plus mémorable qu'il eût jamais reçu de la part de son paternel.

Du fait de l'influence de son père il fût tout de même intégré à la formation suivie par les gardes. La vie de caserne fût un enfer pour Will, aussi il s'en échappait dès qu'il le pouvait. Il passait alors son temps dans les auberges et les tavernes, racontant des histoires, s'enivrant volontiers et courant les filles. S'il ne reçu pas réellement l'instruction militaire au sens propre du terme, c'est là qu'il toucha au bout d'un an sa première rapière. L'arme était légère, presque volage, elle était agile, souple, rapide. Il parvint à maitriser cette arme presque naturellement au grand étonnement de tous. De plus il y prenait du plaisir et commença à s'entrainer quotidiennement. Dépassant en deux années le niveau de tous ces instructeurs il commença même à remonter dans l'estime de son père. S'il n'était toujours pas un bon soldat, il devenait en tous cas un escrimeur de talent. Il avait alors 18 ans.

Non content de s'entrainer, will était régulièrement mêlé à des duels sauvages. Histoires de fierté, de mari trompé, fanfaronnades et paris stupides. Will avait trouvé là le moyen de se faire une réputation au sein de la bourgeoisie encanaillée de la ville. A 20 ans il maniait la rapière comme personne.

C'est à cet âge qu'il connu son premier amour, une comédienne. Elle se nommait Elysa et avait presque dix ans de plus que lui. Elle jouait dans une troupe itinérante de passage en ville. Il lui fit la cour avec assiduité durant tout le mois qu'ils passèrent à présenter leur spectacle, et lorsque la caravane reprit sa route il en faisait partie.

Il s'intégra facilement à la troupe et appris à lancer les couteaux. Son habilité naturelle lui permit de monter un numéro. Il apprit aussi des rudiments de musique et de chant, et écrivit alors ses premiers poèmes. Il passait également beaucoup de temps avec le mage de la troupe et acquis ainsi certaines bases de magie. Cette vie de bohème dura en tout près de dix ans. Il vécu là les plus belles années de sa vie, ainsi que sa seule histoire d'amour.

La vie de will prend un tour brutal un soir de pluie. La caravane bivouaque alors à l'orée d'une forêt, un feu est allumé, une musique triste s'échappe d'une des roulotte. Un cri éclate tout à coup: c'est la jeune jongleuse halfine qui hurle. Will sort avec précipitation de sa roulotte et découvre au milieu du camps une bande de hors la loi armés. S'ensuit une rixe au cours de laquelle will se retrouve assomé. A son réveil les bandits son partis emportant avec eux un maigre butin. Elysa est morte, tentant de s'opposer aux brigands elle fût poignardée.

Plus rien ne retenait alors will avec la troupe. Un vide s'ouvrait devant lui. Il fit des adieux brefs à ceux dont il avait partagé la vie pendant toutes ces années pour se lancer à la poursuite des assassins de sa bien aimée.

Il les retrouva quelques jours plus tard. Bien que peu habitué à rôder seul dans les bois, il avait suivi leur parcours assez aisément. Ce soir là il ôta une vie humaine pour la première fois. Il massacra les hommes sans y prendre plaisir, comme habité par la vengeance. Les bandits surpris dans leur sommeil furent pris au dépourvu devant la fureur de cet homme ivre de rage. Rapière à la main, il trucida ceux qui résistèrent.

Après cela will erra de ville en ville, remontant inconsciemment de plus en plus vers le nord. Il vivait de sa débrouillardise, et reprenait petit à petit goût à la vie, même si le souvenir de son amour le brulait. Il ne prit jamais goût à la violence et encore moins au meurtre, mais voyager seul attire souvent des ennuis... Il connu de nouveau l'odeur du sang.

C'est ainsi que ses pas le menèrent à Luskan la citée des voiles... C'était maintenant un homme de 32, endurci par le voyage.

Validé, mais bretteur en évolutif.

Une suite ?

ah les femmes...

La clairière était éclairée par la lune. Un bel endroit en vérité. William s'avança d'un pas sûr, alerte, guilleret. Il était heureux à l'idée d'être défié en duel. L'homme était déjà présent et l'attendait, accompagné de son témoin. Will était venu accompagné de "gros bill", un poivrot trouvé à l'auberge qui semblait quelque peu versé dans la magie profane.

Son adversaire semblait nerveux et faisait les cents pas. C'était le fils d'un notable, un type un peu coincé et complètement formaté par son éducation. William avait séduit sans peine sa promise, une très belle jeune fille qui devait se marier dans deux semaines. Par malheur un domestique avait vendu la mèche et informé le nobliau.

Will inspira profondément et avec gourmandise l'air frais du crépuscule. Il lança à l'autre : "Alors messire ?! Etes vous prêt à prendre votre leçon ?!" Son adversaire grimaça quelque peu car il connaissait la réputation d'escrimeur émérite de will. Il répondit d'une voix mal assurée: "Beuh.. Je n'ai aucune leçon à recevoir de vous !" L'émotion dans sa voix trahissait son inquiétude.

Les deux témoins se retirèrent à l'écart, "gros bill" s'assit au pied d'un chêne avec sa bouteille de vin pour savourer le spectacle. L'autre resta debout, bras croisés. Les deux duellistes se mirent en garde, le cocu dans une posture très classique voire outrageusement académique, will resta bras croisés, un brin d'herbe folle dans la bouche, le sourire aux lèvres. L'autre quelque peu décontenancé par son attitude lui demanda: "vous... vous êtes prêt ?" "Certes messire ! je vous attends !".

Le combat dut durer environ une heure, le jeune noble sortant tous ses meilleurs coups, toutes ses bottes. Il avait un niveau moyen mais correct à l'épée. Will riait et se contentait de parer les coups, faisant courir son adversaire autour de la clairière. L'autre soufflait, beuglait même. "gros bill" applaudissait à tout rompre et jetait de petits cailloux sur l'autre témoin visiblement mécontent d'être là. Au bout d'un moment William saisit une occasion de faire tomber à terre son adversaire. Esquivant un énième coup d'épée mal placé, il laissa négligemment trainer sa botte effectuant ainsi un croc en jambe des plus efficace. Le noble se retrouva au sol, le nez dans l'herbe humide, les quatre fers en l'air. Il avait lâché son arme... "Alors messire ? Content de la leçon ?" lui lança will le sourire aux lêvres. L'autre se remit debout sans reprendre son arme et lui dit: "Achevez moi que je regagne mon honneur perdu !". William fut alors prit d'un énorme éclat de rire. "Ah ! Votre honneur regagnez le donc autrement ! Je me contente quand à moi de faire bouillir le sang des vierges et des dames mariées ! Faire couler celui des cocus je laisse cela à d'autres encornés ! Sachez messire que les cornes, ça se soigne, ça s'entretient... comme le mariage !"

L'herbe verte de la clairière aux duels ne serait pas rouge de sang ce soir là...

un mot de trop...

L'auberge était bondée, au milieu du vacarme assourdissant un homme parlait encore plus fort que les autres: c'était William Ledoux. Ce gredin racontait encore une de ses histoires à dormir debout. "...et d'ailleurs c'est comme la femme de Roger ! *le pointant du doigt* Ah ! Quelle diablesse mes amis ! *rires de l'auditoire* Mais le pire dans tout ça ! C'est qu'elle a des cornes elle aussi ! Roger la trompe avec une chèvre !" Au milieu des éclats de rire de l'assemblée, Roger se lève furieux et monte sur la table, il tente de frapper Will au visage mais celui-ci esquive le coup de poing. Par contre il perd l'équilibre et tombe sur la table voisine occupée par deux nains avinés. Ceux ci se saisissent alors du malheureux Roger pour lui administrer une correction. C'est alors que les trois cousins de Roger s'en mêlent et foncent sur les nains. Pendant ce temps Patrick met la main aux fesses de Julie la serveuse. Le frère de Julie voit le geste et se lève, bousculant Frédérique Boutefoy, paladin déchu devenu pilier de comptoir. Les deux hommes s'apostrophent violemment. Excité par autant d'agitation un énorme demi-orc que personne ne connaissait se lève de son fauteuil au bout de la salle en poussant un hurlement "Vos gueules les péquenauds ou j'vous fait bouffer vos couilles !". Indigné par tant de grossièreté un barde du dimanche commence à lui faire la morale et lui signaler les fautes de syntaxe contenues dans sa phrase. Il se fait aussitôt stopper dans sa leçon de grammaire par l'orc vert de rage.

William resté debout sur sa table riait alors aux éclats. L'aubergiste lui reprocherait sans doute d'avoir une fois de plus causé de l'agitation dans son établissement. En évitant de justesse une chaise qui volait, il se dit qu'il irait ailleurs quelques temps, puis qu'il chanterait ici pour rembourser les dégâts. Au vu de l'ampleur que prenait la bagarre il devrait chanter dix ans.. Bah ! L'aubergiste serait compréhensif !

un humour rasant...

C'est par hasard que will mit au point sa "botte secrète", en fait un jeu auquel il commença petit à petit à se livrer régulièrement sur les maladroits le provoquant en duel. ( ou qu'il avait pu provoquer ! )

Cela se déroula lors d'une rixe généralisée dans l'auberge de feu Prosper, dit "Patatra", dans une petite bourgade de la côte des épées. La bagarre faisait rage à cause d'une partie de cartes qui avait mal tournée, un gnome quelque peu roublard ayant cru bon de tricher à la table d'un gigantesque homme du nord passablement ivre.
Suite aux nombreux malentendus qui s'ensuivirent, William se vit confronté à cet énergumène. Ils avaient fait un peu le vide autour d'eux, car l'homme se battait à grands coups de chaise, et avait déjà laissé sur le le carreaux deux ou trois types peu vigilants, et surtout saouls comme des barriques, qui avaient trop tardé à s'éloigner.

Voulant le neutraliser sans lui faire de mal, (Prosper avait fondu en larmes mais la serveuse Ninon, avait sonné la garde.), Will dégaina sa fidèle rapière "Misanthrope", afin de corriger le butor. Il se mit alors à parer ses coups systématiquement tout en riant et en le provoquant à coup de "raté !" et "encore raté !". Alors qu'il lui donnait sa traditionnelle "fessée", coup qui consiste à claquer le cul de l'adversaire avec le plat de la lame, il se prit les pieds dans les jambes d'un des lourdaux assomé et ripa sur les fesses de son agresseur qui rugissait de ne pouvoir attraper l'insaisissable "Will Ledoux". Son coup eut alors pour effet de faire tomber sur ses genoux le pantalon de la brute. Ayant dès lors définitivement ridiculisé son adversaire, Will se mit à rire de son grand rire sonore tout en lançant à la cantonade "hé bien ! je le croyais plus culotté !". C'est ce moment que choisis la garde pour arriver et mettre aux arrêts l'homme du nord, au soulagement de tous. Le gnome avait filé pendant la bagarre évidemment, et ne fit plus trop parler de lui à l'auberge...

Will travailla alors ce coup qu'il nomma "la déculottée", et prit à partir de ce jour un malin plaisir à défroquer ses adversaire, et ce au grand dame des esprit emplis de vertue, que la vue d'un caleçon rebute.

La découverte de "misanthrope"....


Will était parti braconner dans le but de ramener un peu de gibier à la troupe de comédien. Armé d'un arc, il traquait une biche depuis plusieurs heures. Parvenant à l'approcher, il décocha une flèche qui vint se planter dans sa cuisse. L'animal blessé s'enfuit alors dans les bois, obligeant will à courir après pour l'achever. Au bout d'un moment il se trouva complètement désorienté.

S'asseyant dans l'herbe pour reprendre son souffle, il entendit des pleurs bruyants non loin de lui. Suivant le bruit, il parvint à une clairière. Il tomba alors sur un charmant tableau... Un ogre énorme était allongé dans l'herbe et pleurait à chaudes larmes en suçant son pouce. Il semblait parler à une souche d'arbre à côté de lui. "oui... vous comprenez... sniff ! .... tuer des gens c'est pas facile tous les jours... beurp ! on est mal perçu... les gens nous aiment pas ! vous comprenez ?! Pourtant moi j'fais que mon boulot ! bouhouhou.... *fond en larmes* et puis les cadavres dans la bouche ça fait que j'pu d'la gueule ! j'ai des problèmes de digestion ! sniff ! et puis... comment vous dire... j'fais de l'aérophagie ! vous vous rendez compte ?! Avec les femelles c'est pas facile !"

Stupéfait tout d'abord, Will ne pu réprimer un énorme rire qui tira l'ogre de son monologue. Il avait en effet reconnu "Mast'har", un ogre qui terrorisait alors les villages alentours. Tout d'abord surprit, puis penaud d'être ainsi découvert en train de pleurer, l'ogre se mit debout. Reprenant alors le dessus et se rappelant à ses instincts, il poussa un énorme grognement en se ruant vers will afin de le réduire en miettes. William incanta alors rapidement le sort d'invisibilité qu'il venait d'apprendre pour se mettre hors de danger.

Furieux de ne pouvoir mettre la main sur le curieux, l'ogre hurla: "Si tu l'répètes qu'est c'que t'as vu j'te défonce !" En pouffant de rire malgré la situation dangereuse, will eut alors l'idée de tirer parti de la situation. Sous couvert de l'invisibilité il négocia une contrepartie à son silence. En grognant l'ogre acceda tout de même à sa demande pour sauvegarder sa réputation. Il sortit alors de son antre une lame qui lui servait de cure dent depuis de trop nombreuses années et la jeta dans l'herbe en disant : "j'te donne ça et tu fermes ta gueule sur qu'est c'que t'as vu."

Cette lame portait un nom : "misanthrope"

l'histoire de "misanthrope"...


L'histoire commence dans un village elfique. Le petit Nokeas nait un jour de grêle en plein été, ce qui, aux dires du prêtre, était d'un très mauvais présage quant à l'avenir du nourrisson. Affublé dès la naissance d'une vilaine tache sur le visage, il avait de plus des oreilles très petites et une dentition immonde.

En grandissant, sa situation alla en s'aggravant. Il était la risée de ses camarades car il échouait dans tout ce qu'il entreprenait. Quasiment aveugle, il tirait très mal à l'arc. Un peu bête, la magie lui était interdite, et il ne développait aucune aptitude pour les arts. Le contraste était saisissant avec sa famille, très douée en tout. Un père guerrier respecté, une mère magicienne et une soeur au talent bardique indéniable lui rappelaient qu'il était un raté. Et un raté chez les elfes... c'est peu courant... Sa malchance naturelle avait façonné son caractère et c'était devenu un mélancolique, un dépressif avec un moral de perdant, un pessimiste profond. Bref, c'était une merde, un étron elfique de première classe.

Un jour, alors qu'il marchait en forêt en ruminant de sombres pensées, Nokeas fut capturé par une brute au service d'un mage ermite maléfique, qui vivait dans un endroit reculé non loin de là. Emmené dans la tour, il devait servir d'esclave au mage, bon à rien, c'est à peine s'il passait le balai. C'est pourquoi lorsque l'apprenti du mage se mit à travailler sur l'enchantement des armes, son maitre lui dit qu'il pouvait se servir de l'esclave elfe qui ne servait à rien. L'apprenti se livra alors sur lui à différentes expériences dont la dernière aboutit à implanter son esprit dans une lame enchantée, une rapière.

Rangée négligemment sur une étagère, la rapière fut ensuite oubliée durant de nombreuses années, prenant la poussière avec la seule compagnie des araignées. Le mage mourut, son laboratoire tomba à l'abandon et les siècles passèrent.. La profonde dépression de Nokéas devenu, "misanthrope" la rapière, ne fit que s'aggraver.

L'arme fut découverte par un groupe de jeunes aventuriers ayant entendu parler de l'endroit. Tandis qu'ils se rendaient à la ville la plus proche pour revendre leur butin, ils furent attaqués par un jeune ogre du nom de "Mast'har". "Misanthrope" lui servit alors de cure-dents durant une cinquantaine d'année avant de tomber dans les mains de will Ledoux, inutile de préciser que son caractère est profondément marqué par son expérience entre les dents de l'ogre.

Le duo que forment "misanthrope" et will est donc plutôt cocasse, la rapière étant douée de parole. Tandis que l'un est bon vivant et optimiste, l'autre est dépressif et broie du noir à longueur de temps. Cependant "misanthrope" n'a encore pas, durant sa trop longue vie, connu de meilleur sort qu'entre les mains de Will Ledoux.

Je valide