La coterie de la Sainte Purification : L'inquisition de Fer

I] Naissance de l'Inquisition de Fer : Execution d'un maléfique...

Luskan hier soir en pleine foret...
Le chevalier du Gardien etait accompagné du tyriste balafré.
Ils rejoignirent deux femmes adeptes de tyr, elles aussi... Ensemble, les 4 individu ecumerent la foret, a la recherche d'heretiques ou de balasphémateurs.

Dans ces bois, il rencontrèrent un sorcier, mais decouvrirent que ce dernier etait adepte de Sunie... Cet arcanniste fut troublé par les demandes et diverses inquisitions faites par ceux qui répendaient la Sainte Purification : de telles pratiques sont plutot rares dans la region... En effet, il fut assaillit de question, et fut dans l'obligation de retirer sa capuche, de maniere a ce que les vertueux voient sont visage.
Les inquisiteurs laisserent donc aller le sorcier vaquer a ses occupations : auncun tort, aucune charge ne fut relevée contre lui.
Le Templier Péredur patrouillait dans les environs, et sa présence fut accepté par l'ensemble des membres de la côterie.

Soudain un dragon Noir apparu, enfin un demi-dragon...Il venait probablement de Luskan. Il fut rapidement encerclé par le petit groupe et emmené en campagne, plus loin dans le nord. Le sir Fanatus connaissait ce dragon, qui répondait au patronyme de "Szionn".
Il décida de lui laisser une chance...et revendiqua le droit de combattre cet engeance du Mal en combat singulier. Le dragon, malgré sa taille et sa puissance ne dit mot.
"Si cet engeance vient a triompher dans ce duel, je vous autorise a l'occir sur le champ...ainsi ma mort ne sera point vaine...." déclara le servant de Heaum a ses compatriotes.

Comme de coutume avant de bretter, Fanatus mit un genou a terre, et l'épée en croix en face de lui, il murmurra un priere a son dieu. Puis lorsque les protagonistes furent pret à jouter, le dragon leva les mains vers le ciel et les ténébres s'abbatirent sur le chevalier du gardien....des cris, des coups d'épées , des bruits de pas de course....Le maudit demi-dragon s'etait enfuit. Il n'alla pas bien loin, car les compagnon de Fanatus le rattraperent.
Il fut décidé par l'ensemble de la côterie, que le dragon devait subir châtiment en represailles des nombreux méfaits qu'il perpetra, et en raison de son alliance avec le culte blasphématoire du "Fourbe".
"Inquisiteurs ! Les dieux ont parlé..." nota le seigneur Fanatus.

"Dragon impie...j'avais une dette envers toi...mais tu t'es déshonnoré en fuyant comme un chien ! Désormais, et avec l'accord de ce conseil, tu es condamné a avoir la main droite et l'une de tes ailes tranchées.....tes horribles écailles....certaines te seront retirées.....Tu sera mis en geôles....en attendant ton procces a padhiver....Ainsi vont la Justice et la Loi." delama t'il d'un ton solennel.
Le prisonnier mutilé et a l'apparence inhumaine etait dans les vaps....Il fut emmené en ville de Padhiver comme prévu. Enfermé au bastion templier, le châtiment réservé a ceux qui s'opposent à la divine Purification allait etre rendu...

Genou au sol, Kristal observe des empreintes de pas fraiches et lourdes dans le bois de Luskan. Elle est intriguée car ses traces de deux hommes lourdement équipés sont à côté de celles d'une créature plus légère. Ces traces partant vers le nord, elle décide de les suivre, sans aucune difficulté vu leur profondeur. Plus au nord dans la campagne, la piste d'arrête et elle découvre des traces de sang. La piste repart ensuite vers le sud, mais, seuls les pas lourds la composent.

Hum... rien de bon à cela...

Jugeant que poursuivre la piste risque de l'ammener à la nuit, elle préfère revenir dans la forêt qui est sa priorité.

Certains se croient chez eux en ces bois et cela ne peut durer...

Quel est son crime se demande Cora...

Si ces crétins jugent aux apparences et pas aux actes je sens qu'ils vont nous tomber dessus dans pas longtemps.

La Haute Louve décide donc d'exorter ses soeurs à ma prudence.

*A la citadelle, le jeune engagé et escuyer de Fanatus fut amené près de la dépouille de la créature maléfique*

*un sourire se dessina sur ses lèvres puis il cracha sur le cadavre*

"Alors engeance maléfique, deux lunes... pourtant te voilà mort comme tu l'as toujours mérité. Pas même fichu de tenir ta parole! Puisse t on m'offrir le plaisir d'allumer moi même le brasier dans lequel tes restes impies finiront."

*sur ses mots, il sortit de la salle toujours aussi droit et fier et se dirigea dans la chapelle Heaumite afin de prier et de remercier le Vigilant d'avoir permis à ses fidèles d'offrir aux Terres du Val de Bise le premier sang versé pour la Très Sainte Quête*

*Dans la salle d'exposition de la citadelle fut mit la main du Demi dragon, ainsi que son aile et les ecailles qui lui a été arrachées.
Le tout disposé de maniere héroique pour montrer la grandeur des actes de la Sainte Inquisition nouvellement crée en l'Ordre des Templiers.*

*Une plaque dorée encore vierge de toute inscription fut posé sur le piedestal prévu a cet effet.*

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Des crieurs publics hurlent dans les rues de Mirabar, Lorgol, Padhiver, Luskan et Eauprofonde.

"Engeance, batards"
"C'est cela les noms qui leurs donnent !
Être méprisable, Dragon impie, ce sont là les insultes.
Démons, Supot du mal."

"Combien de temps laisserons nous les cul-bénis de Padhiver, faire leur loi en exécutat les créatyures qu'ils disent contre-nature !

Combien de temps allons nous les laisser assassiner parce que certains sont différents.

Aujourd'hui les demi-dragons, et les demi-démons... demain les drows éllistréens ? puis les nains et les elfes ? Où s'arrêteront-ils ?"

Entendez-bien mes paroles, car demain ils feront peut-être taire ceux qui apportent les faits à ceux que Padhiver souhaite laisser dans l'ignorance."

*il est fort probable que vous ayez entendu ces paroles si vous circulez ans les villes concernés.*

Invité

*a Luskan, ces crieurs publiques sont sauvagement arreté et mis en geole*

*a Lorgol, ils sont simplement exécuté à vue*

*a Mirabar, ils s'en sortent avec une sacré amende*

*a Padhiver, les gardes les raccompagnent à la porte de la cité*

*et toutes les populations leur crachent dessus*

Dans sa hutte, illuminée de seulement 2 bougies, Coralys rumine sa vengeance.
Hier elle a béni une demande qu'elle juge parfaitement justifiée.

Ces porcs attaquent en se basant sur leur apparence. Leur fanatisme sera leur perte.
Si je n'arrive pas à calmer Fanatus alors ça sera la guerre ouverte. Je ne veux pas de cela mais je n'ai pas le choix.
Ils veulent s'attaquer à l'une de mes soeurs, qu'ils en assument les conséquences.
Quand à toi Amélia, sale traitresse, nous verrons qui est la plus maline...

Fanatus, ne crois pas que c'est parce que j'ai une dette envers toi que cela m'arretera.
Seuls les actes comptent, et les votres m'obligent à réagir...

Assis dans un fauteil face à un pupitre, Landric lit les pages de l'histoire des dernières années qui se sont écoulé sur ses Terres Maudites.

Le visage fermé de toute expression il examine en détails tout ce qui s'approche de loin ou de près à l'Hérésie ou à sa collaboration. Toute personne qui pactise de près ou de loin avec le mal se verra jugé.

Le Patriarche Peredur avait d'hors et déjà accepté sa requête quand à la chienne qui a mené ses compagnons à la défaite face à la sorcière impie... ses mots résonnent dans son crane alors qu'il se revoit face au Seigneur:

"Sa langue se déliera ou elle ne parlera plus jamais!"

Landric ferma le lourd recueil en prenant soin de bien marqué la page d'un ruban en velour rouge, sa main effleura la couverture de cuir, puis se leva songeur et se dirigea au temple afin de prier le Vigilant de lui accorder sa bonne grace et la force de savoir surmonter les épreuves afin de pouvoir veiller sur le bien être des citoyens de la region.

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La silhouette du Commandeur a été vue dans la contrée, il retourne escorté d'hommes d'armes à la citadelle.
Les sires Fanatus, Landric ont été convoqués d'urgence à la citadelle.
L'humeur du Commandeur est sombre.

La morbide mise en scène des restes du demi-dragon est démontée et le corps immolé.

*A la reception de l'ordre direct du Patriarche Amélia apprit que l'exposition du trophée avait été démontée, et malgrés sa faiblesse elle fit le tour de la citadelle pour prevenir les membres de l'Inquisition de Fer, qu'une réunion sera TRES vite faites*

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*Des affiches sont posés à Luskan :*

"Nous, peuplade mis à l'écart, traqués pour nos différences physiques,
Exigeons que le corps du demi-noir, aussi connu sous le nom de Sauveur de Luskan, nous soit remis afin que nous puissions réaliser les obsèques avec les honneurs qui lui sont dû..
Il ne s'agit là que d'une requête, rien de plus.
Nous souhaitons uniquement enterré dignement, un ami, un sauveur... une cause.

Pour la paix es peuples, quelque soit leurs races, ou leurs différences."

Un pli est également remis par une femme encapuchonné au commandement des Veilleurs pour qu'ils la transmettent aux Templiers, de peur de représailles sur sa personne par l'Inquisition.

Eclaireur du flood Nombre de messages : 10

*Au théâtre de Luskan, une affiche est posé à l'entrée.*

"Cherche barde(s) talentueux(se), pouvant écrire une ode pour honorer Szionn, le sauveur de Luskan, et demi-dragon Noir, emprisonné pour sa différence.

Tous les bardes participants à l'écriture recevront une prime de 20000 pièces d'or...
La plus belle ode se verra récompenser d'un somme de 150000 pièces d'or."

Le seigneur Fanatus lorsqu'il appris l'immolation de szionn, fut amplement satisfait. Par aillers, il assista au rituel de la mise au buché de l'engeance.
Il se rendit dans sa chambre au fort des templier, apres avoir mis en lieu sur les organes du disciple dragonnien maléfique, et décida d'ouvrir la lettre que lui confia le commandeur a son entretien quelques minutes plus tot.
A la lecture de la lettre son regard s'assombrit quelque peu..."Hummm....tres bien commandeur....comme vous voulez..."acquiessa t'il d'un air mi-satisfait.

Determiné comme jamais, il s'exprima a voix haute, comme une priere ultime sa son dieu : ''La concession est permise dans une JUSTE mesure...mais la volonté de l'Eternel Gardien et l'Inquisition de Fer SAURONT rendre jugement....Ainsi soit-il..."
Puis il pris une plume et ecrivit une lettre...qu'il scella du signe de Heaum.

Inquisition.. Purification...

de l'ordre nait le tourment.
Cyric observe, et voit... les hérétiques, et fanatiques de déités mensongères agirent comme ses marionettes stupides et sans cervelles.

Les armées se soulèveront les unes contre les autres,
Le Meurtre et le Mensonge domineront la vie des paiens...

et tout çà... simplement en observant.

Gloire à l'Unique.
La seule vraie et sainte vérité.

Que la toute puissance du Seigneur du Meurtre se répandent sur Faerun.

La mort d'un héros... le chaos du peuple.

Gloire à Cyric, puissance éternelle du tourment..

II] Une réunion froide et singuliere au camp des louves... (premiere partie)

Le seigneur Fanatus reçu la lettre de la haute Louve. Armuré de son armure de chevalier porte-glaive du Gardien, il honnora la promesse de rendez vous faite à la dame Coralys. Arrivé à l'entrée du camp des louves, il apreçu l'ancienne Tieffeline au service de tyr denommée Terrena Bent. Elle etait habillée de maniere fort discrète, comme si elle avait voulu se fondre dans le paysage : des mailles vertes et très légères recouvraient sa tunique. Le serviteur du Vigilant nota également la présence de l'Hoarienne.

Comme à l'accoutumé, il salua les femmes d'un signe de tête. Le seigneur du Tertre du Veilleur ne cacha pas sa surprise de voir ainsi la tyriste querelleuse en ces lieux : il se demandait ce qu'elle etait venu faire ici... Le ton qu'il employa fut quelque peu ironique :" Tiens ? dame Terrena...que nous vaut l'honneur de la presence d'une Tyriste ?....j'éspere que vous ne voyez pas.....d'inconvenient à ce que la "fausse-inquisition" soit présente ici même..."
L'ancienne démone repondit de la meme maniere que son antagoniste....mais de maniere détournée et irrespectueuse comme elle a l'habitude de la faire...
Fanatus n'avait qu'une envie : faire rabatttre son caquet a cette insolente. L'imposant chevalier était connu pour sa réputation d'homme Fanatique et Violent. Malgré cela l'ancien paladin de Heaum savait ce qu'etait la signification des mots "Loyauté, Honneur et Bravoure". Et c'est pour cette raison qu'il acceda à la demande de Coralys qui exigea que les deux cessent leur querelle verbale du moment.

Quelques minutes passerent, et le silence fut de mise : meme les oiseaux ne chantaient plus : la haute louve etait tout de noir vetue, et ses soeur portaient le brassard noir. Les amazones etaient en deuil..
Les silhouettes d'hommes en armures aux couleurs du temple se profilèrent : A leur tête, on pouvait remarquer le Commandeur Pérédur et le Chevalier du Dragon de platine.
Les salutations furent courtoises. Pérédur et Tharmirielle suivirent Coralys à l'interieur du camp. Le commandeur ordonna a terrena et au fervant du gardien d'attendre son retour.

La haute louve demanda a ceux qui devaient attendre de bien vouloir entrer "cela les concerne aussi" ajouta froidement la chef des Louves.
Le loup blanc Anjelliss grogna, montrant les crocs a l'approche du Porte-Glaive. Fantaus n'avait cure de ce canidé belliqueux, mais il interpreta ce grognement comme un signe d'hostilité notoire : "Ca commence bien...." pensa t'il.

Ils marchèrent dans le camp, jusqu'a une sorte de petite clairière ou se trouvaient des troncs d'arbres disposés en cercles. Les louves dont deux élistréennes qui surveillaient etroitement le porte-glaive, l'arc en main, sembalient quelque peu hostiles à la presence de celui-ci. Fanatus resta prudent, fier et digne : il se préparait à toute éventualité.
Le chevalier de Heaum resta debout, tel l'Eternel Vigilant. Les autres invités s'asseyèrent et Coralys prit la parole.

D'un ton grave et froid, la haute Louve expliqua le sacrifice d'une demi- dragonne d'Or qui donna sa vie pour sauver Padhiver du froid qui ravageait la ville.

Comme l'avait prévu Fanatus, Coralys l'attaqua sur le fait que les demi-dragons sont capables de sacrifices et qu'il faut des preuves pour condamner ces etres "nobles". Le chevalier du gardien commenca a retroqué mais la haute louve lui imposa le silence, de maniere plus que discourtoise. D'une arrogance sans demi-mesure, le Commendeur Templier intima egalement au Chevalier Fanatus, de faire silence. Le seigneur du Tertre Bouillonnait interieurement. Il fut la cible de nombreux reproches et il du répondre des actes récents perpétrés par l'Inquisition.

Déterminé comme toujours, Fanatus reflechit à ce qu'il allait dire pour sa défense et celle de la côterie, et il attendit patiemment la fin des reproches mesués et contenus de la Maitresse des lieux, pour répondre à ces injustes accusations...

II] Reunion froide et singuliere au camp des louves... (suite et fin)

Solennel et grave, le chevalier-Vigilant tenta de prouver la nécessité des actions élaborées par l'inquisition : "les motifs sont les suivants : la nature maléfique de ce dragon noir est le premier justificatif. Qui plus est, ce Dragon nommé Szionn a été vu a de multiples reprises en compagnie des infames cyriquistes...J'en veux pour preuve les temoignages de dame Nada Feariams et du diacre Mellion...jeune écervelé qui attaqua la troupe noire sans prendre mesure du danger..."

Coralys semblait décidée à avoir le dernier mot : "Mâle Fanatus, j'ai pusieurs fois été vue en compagnie de cyriquiste, en pleine place de Luskan. Suis-je malefique pour autant ? D'ailleurs mes parents etaient cyriquistes...De plus le fait d'avoir vu le demi-dragon en compagnie des adeptes de cyric, n'est pas une preuve."

A ces mots, le chevalier porte-glaive equarquilla les yeux sous sa capuche rouge, comme si il eut pris une attaque sournoise : il eut beaucoup de peine a se contenir, se rememorant inlassablement le dogme du Gardien, pour ne pas commettre un acte qui scellerait le destin de l'Inquisition purificatrice : Grace a sa foi et à sa devotion, il y parvient.
Le chevalier de heaum reflechissait. Pendant ce temps, le commandeur du temple continua l'exposé de sa diplomatie servile, pour innocenter l'Ordre des Templier...incriminant ainsi les Inquisiteurs, les considérants comme des gens peu disposés a obéir et les qualifiants de fanatiques.

Gromellant, l'Inquisiteur fit une remarque ironique a son superieur : "Commandeur, je constate, avec plaisir que l'inquisition du temple peut compter sur vous. J'aprecie et je note le soutien dont vous me gratifiez...vraiment, merci a vous."

Puis se tournant a nouveau vers la chef des louves, Fanatus continua dans sa lancée : "Vous dites que le temoignage de la fraterie constituée par le dragon noir et les cyriquistes, n'est pas une preuve...mais en droit, cela constitue "un indice" ou "un debut de preuve".
La maitresse des lieux ne lâcha pas prise, et se fit de plus en plus inquisitrice : "Une preuve est une preuve, et ceci n'en est pas une. Vous avez tué un demi-dragon...et tout recemment une petite pixie. La prochaine fois, qui seront les prochaines victimes de vos actes irréfléchis? les elfes ? les nains ? les louves ?! les élistréennes ?!! J'ai appris que lors de votre expedition dans le nord, vous avez menacé de mort une louve : Est-ce vrai ?!"
"Oui...votre amie, meritait correction....Je n'aprecie pas qu'une elfe manque de respect aux humains. A l'avenir, je vous conseille de la tenir en laisse." Le ton du chevalier devint sec.
"Qui s'attaque a une louve, s'attaque a moi mâle..." annonça solennelement et froidement l'Hoarienne.
Fanatus n'en démordait pas lui non plus."Dame Coralys, je pourfends le Mal....je ne suis pas ici pour traquer tous les non huamins..."
La discussion battait son plein : et devint un peu houleuse à certains moment...

Une drow, le visage découvert et en robe blanche arriva. Elle se dirigea vers la haute louve et la salua à sa maniere. Coralys semblait moins tendue a la vue de la nouvelle arrivante : "Bonjour maman".
La drow pris place sur un tronc d'arbre silencieusement...Aucune hostilité n'émanait de sa personne. Fanatus en fut surpris : "Cette étrangeté cache peut etre une fourberie, pensa t'il : nous allons voir..."

La petite élistréenne s'approcha de l'imposant chevalier portant l'armure aux couleurs de l'Eternel. Ce dernier l'observa la singuliere personne. L'elfe à la peau couleur d'ébène sembalit d'une neutralité...voire même d'une bonté absolue. Les bras croisés et immobile, le Porte-glaive fut attentif a son discours de paix.
"Paix, amour, ecoutez votre coeur, et vous aurez reponse a toute les questions, la voie et la verité s'ouvriront a vous...Tout les cultes ici presents sont dignes de louanges : cependant, prenez garde a l'obstination....qui est un rempart a la Foi."
"Ceci est faiblesse, femme : je ne puis m'y résoudre...." tenta t'il d'expliquer a l'elfe a peau sombre.
Elle regarda Fanatus et designa le bras droit puissant de l'adepte de Heaum en face d'elle... ainsi que le coeur : "votre faiblesse n'est pas ici...ni la" Elle montra la tete : "C'est ici qu'il vous faut garder mesure. C'est la...que se trouve la faiblesse."

Tout le monde se tut : coralys, fanatus , perédur.....tous etaient quelque peu bouche-bée face a un tel discours, et a une telle bonté de Foi.
Même si Fanatus pensait que la precheuse amicale avait raison, il ne pouvait faillir au dogme :"A Chacun sa soie....chacun sa vie....et A chacun sa dévotion" declara t'il solennel

Corlays tenta une derniere action, tandis que les convives se levaient :" Vous avez trahis la confiance d'enan, mâle Fanatus"
Fanatus eprouva une legere gene, mais il fut honnete sur toute la ligne : "J'ai souhaitez a la louve avisée....de vivre heureuse toute sa vie...Mais les ponts sont effectivement rompus, je vous l'accorde."
En conclusion, les uns et les autres resterent sur leurs positions. "J'arrive maman" : Coralys raccompagna les templiers et l'inquisiteur sur le pas de la porte, les salutations furent des plus glaciales, car aucune solution n'a été conclut lors du long entretien qui eut lieu....et ce, malgré l'arrivée de la drow apaisante et pacificatrice....

Aske, suite aux divers reproches que l'on lui annonça réflechissa longuement, cherchant vainement des réponses à ses questions.

Comment peut-on nous accuser de meurtriers, d'hérétiques, ou pire : d'hérétiques à notre foi, pour avoir tué cet être immonde ? Qui le pleuera ? Le peuple ?... Non, juste les gens qui l'ont connu, qui ont été soit soumis à sa volonté, ou aveuglé par quelques acts futiles. Ses pères peut-être ? Non, les Dragons haïssent encore plus ces hybrides que nous. Le mal est dans son sang, plus que dans ses acts et dans sa parole, et encore bien plus que dans son allure, aussi terrifiante que répugnante.

Cet être a eu l'audace de défendre des Cyricistes. Il méritait la mort rien que pour cet affront. Je l'ai vu de mes yeux, et je ne lui pardonerai jamais ! Je l'ai attaqué en connaissance de cause, et je ne permettrai pas qu'on vienne me le reprocher.

Ceux qui associeront ses diffèrences pour justifier sa mort ne sont que des aveugles, et des sourds aux raisonnements les plus intuitifs. Comment peut-on défendre un tel être ?

Qu'on vienne me dire que j'ai eu tort, je répondrai que je n'ai eu de tort que d'attendre quelques jours de trop pour le tuer. Qu'on vienne tenter de me faire avaler que j'ai commis un act abominable, en châtiant cet être impie et menteur...

Ceux qui oseront remettre mes actes en doutes, et mes méthodes, seront mes énemies. Je combat le mal, et j'oeuvre pour la justice. Ceux qui causeront du tort autour d'eux, et ceux qui enfreindront les lois les plus élémentaires ne trouveront que la mort en récompense pour leurs méfaits !

*Et le sang coulera, et les faibles tomberont,
les paiens chuteront, et les éclairés se dresseront devant les survivants, comme les conquérants immortels, troupes, croisés du Soleil Noir !*

Coralys était resté d'un calme absolu, n'elevant la voix qu'une fois pour faire taire Fanatus qui coupait la parole de sa mère. Elle avait aussi décidé d'éviter qu'Aodrenelle la demi dragonne et Enan ne soient presentes.

Pour la Vengeur Funeste l'aveuglement de l'inquisition dépassait l'entendement. Elle se souvint de la Guerre de l'Ultime Vengeance. Sa propre haine l'avait aveuglé et conduit à vouloir tout massacrer sur son passage.
Elle avait commis une grave erreur, et l'inquisition faisait la même.

Ils n'avaient aucune preuve contre Szion, juste un début. Mais, comme elle le lui avait dit, un début de preuve n'est pas une preuve, sinon on appelerait ça simplement une preuve.
De plus la 1ère raison invoquée fût sa nature, pas ses actes. Cela ulcérait la Haute Louve.

"Ils vont juger sur les apparences pas sur les actes, voilà le vrai soucis" se dit elle.

De plus ils accusaient Tin d'effronterie et de manque de respect. Cela valait il la mort ???
Et on accuse les Hoariens d'être aveugle ! Cora ricanna. Ben voyons, j'imagine qu'ils se croient juste.
Quelle ironie. Moi pour une main aux fesses je donne un coup de pied, eux pour un comportement que EUX estiment déplacée ils veulent donner des coups d'épées.
C'est comme si on voulait éteindre un petit feu de camp en y versant un océan !

Seul point d'entente, les Cyriciens. Mais Cora refusa d'accompagner les inquisiteurs dans leur prochaine chasse : "Je ne tiens pas à me prendre une dague dans le dos" avait elle dit.

Cora fût tout de même rassurée par le fait de voir que les Templiers en eux même ne cautionnaient pas les actes de Fanatus et de ses sbires.
Elle décida de surveiller les rumeurs faisant l'amalgame entre ses alliers et l'inquisition, même si cette dernière faisait partie des Templiers

Cora conclue la réunion en annonçant que pour elle Fanatus était mort, et que celui qu'elle avait en face d'elle était un étrangé. Un étranger qui n'était plus le bienvenu au camp des Louves, contrairement aux Templiers "modérés", un étranger qu'elle n'aurait aucun regret à combattre s'il osait porter la main sur une Louve...

*Quelques temps après qu'une affiche fut déposée au théâtre de Luskan, demandant une ode pour le demi-dragon, un parchemin a été rajouté en-dessous ...*

Citation :: Pluie de Larmes

Inconnue de ces lieux et de ses habitants,
Je suis arrivée ici il y a quelques temps.
Le premier détail que j'ai pu remarquer
Etait cette pluie qui jamais ne s'arrêtait.

« La vie n'est pas juste », paraît-il.

Elle frappe, comme ça, d'un coup, à votre porte,
S'introduit en vous sans vous laisser le choix
Vous changeant, par un miracle de bon aloi,
En un être vivant de n'importe quelle sorte.

Humain, elfe, nain, demi-dragon ou avariel,
Cela ne change strictement rien pour elle.
Parfois je me demande si elle le fait
Par bonté d'âme ou bien par méchanceté.

Ou bien peut-être encore par inconscience.
Sait-elle qu'en agissant ainsi elle a permis
A des assassins, des faiseurs de souffrances
De se répandre à travers le monde, insoumis ?

Sait elle aussi ô combien de condamnés
Elle a put, au fil des siècles, engendrer ?
Car pour ce choix de race qu'elle a fait pour eux
Certains sont, toute une vie durant, pourchassés.

« La vie n'est pas juste », paraît-il.

Mais plus j'y pense, plus je me dis qu'en fait,
Ce sont ses enfants qui ont perdu la tête.
Maintenant, je comprends mieux la raison
Qui pousse le ciel à pleurer de cette façon.

Ainsi je joins mes larmes à celles déjà tombées
En mémoire d'un être qui n'avait pas mérité
De mourir pour des choix qu'il n'avait pas fait.

Pour S'zionn, et tous les autres avant lui,
Et, hélas, tous ceux encore après.

*Aucune signature n'est présente*

III. Un Velsharoonite corrigé par L'Inquisition de Fer....

Il y a deux lunes, sur la route qui relie padhiver a Leilon, l'Inquisition de Fer a encore frappé...pour la plus grande Gloire de la purification.
Apres avoir massacré et pacifié la region infestée des engeances malefiques, qui n'ont constitué qu' une faible resistance face à la sainte Inquisition, celle-ci remarqua un individu tout de noir vêtu.
Une maudite engeance l'accompagnait : on aurait dit une sorte de démon tout enflammé au sourire impudent (élémentaire de feu) insuportable.
Ce maudit fut interpellé.
Devant notre devotion et nos exigeances, il renvoya son infernal suppot.
Nous nous présentâmes a lui en tant que Templiers.

Ce suppot du démon, se presenta a nous... en tant que Velsharoonite : quelle infamie de voir que les maudits arpentent les Terres de l'Alliance Seigneuriale ! son nom ? un execrable patronyme qui ne peut etre que l'oeuvre du malin elle-même : "Spectrass"
L'inquisition lui a sommé de déposer les armes...ce qu'il fit. Mais le bougre tenta par le biai de sa langue fourchue, de nous écarter de la Vraie Foi...peine perdue ! IL s'enfuya et les vertueux se mirent à sa poursuite.
L'un des des justiciers réussit a rattraper le fuyard impie, et à le blesser suffisemment, pour qu'il tomba enfin entre nos mains...

Inconscient et grièvement blessé, il fut attaché à un arbre.
Nous laissâmes l'hérétique à la "bonne ou mauvaise fortune" de son Dieu impie. Les braves lui versèrent de l'eau bénite, marquant ainsi ce félon de la volonté de purification par la sainte Inquisition de fer.

AVANt de quitter le velsharoonite a son son sort, les Vertueux clamerent en coeur : "AUCUNE HERESIE NE SAURAIT RESTER IMPUNIE ! Vive l'Inquisition de Fer!"

L'homme arriva, torche à la main, triomphant, en hurlant :
"Les engeances seront chatié, les hérétiques brulés, le très Haut puniera les impies !"

Mais comme des braises attisées par le vent, le peuple de Luskan entoura l'Inquisiteur.
"Nous ne voulons pas de toi ici ! quitte cette ville, séide du mal.
Mort à l'Inquisition !
N'as-tu pas commis assez de crime ? tué assez d'innocent ?"

Un homme pris une pierre sur le sol, et regarda le paladin. Un autre le provoqua en duel.
"Si vous gagfnez, vus ^pourrez restez en ville, crier vos inepties, et tous nous traiter d'hérétique. Dans le cas contraire, vous devrez partir."
"Vous êtes fou, répondit une autre. Si jamais vous gagné, 5 de ses compagnons vous mèneront sur le bucher."

Un homme hurla :
"La lapidation est le seul chatiement pour ces assassins ! Ils sont la seule souillure à purifier. Nous ne sommes pas les hérétiques qu'ils disent que nous sommes. Nous sommes les vrais habitants de Luskan, et eux, sont la fiente !
Nous devrions le lapider pour lui montrer notre mépris, mais nous ne sommes pas comme lui"
L'homme lacha la pierre.

LMe paladin partit vers le sud, proférant des menaces.
"Nous nous reverrons, hérétique !"
"C'est ça, fuis donc dans ta cité maudite ! Luskan aux Luskanien !"
Des cris de liesse se mèlerent aux insultes qui fusèrent sur le paladin, alors que celui-ci quitta la ville, vaincu par la foule.

*Les rumeurs allant bon train, les espions velsharoonites partirent parcourir la région en quête de Spectrass et le ramènent au temple*

hrp : à voir avec Mordrad ^^)

Ce soir la Haute Louve a annoncé à ses soeurs et à la Templière Terrena que les Louves n'hésiteraient pas à affronter ouvertement l'inquisition qu'elles considèrent comme une incarnation du mal...

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