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LOVIATARLa Sainte Vierge des Douleurs, La Grande Flagellatrice, Patronne des Tortionnaires Statut : Déesse mineure
Symbole : Chat à neuf queues dont les extrémités sont barbelées et maculées de sang ou (autrefois) main gauche de femme blanche et émaciée, les doigts tendus vers le bas et desquels tombent trois gouttes de sang
Plan natif : Mungoth / Ondeterre
Supérieur : Aucun
Alliés : Baine, Malar
Ennemis : Eldath, Ilmater, Lliira, Talona
Alignement : Loyal Mauvais
Attribution : Douleur, blessures, souffrances, tourments, torture
Adorateurs : Geôlier, gardes, bourreau, esclavagistes, masochistes
Alignement des prêtres : LM, NM, LN
Domaines D&D: Mal, Force, Loi, Souffrance
Domaines NWN: Mal, Force
Arme de prédilection : Fouet barbelé
C’est dans les grandes villes décadentes que le culte de Loviatar est le plus puissant, comme à Athkatla, Calimport, EauProfonde, Mulmastre, Port-Ponant, Saerloune, Selgonte et Telflamme. Les fidèles sont bien souvent recrutés chez les riches oisifs ou les mendiants morts de faim. Les cérémonies de recrutement sont de véritables orgies, au cours desquelles les participants commencent par danser et boire du vin drogué avant de se laisser gouverner par leurs sens pendant plusieurs jours d’affilée.
Les prêtres de Loviatar sont peu nombreux mais leur pouvoir est immense. Leurs adversaires préfèrent les éviter, car la mort est le plus doux des châtiments qu’ils réservent à ceux qui insultent leur déesse. Les femmes dominent le clergé depuis toujours, tant en nombre qu’au niveau des postes qu’elles occupent. L’Eglise est extrêmement bien organisée et se compose principalement de clercs.
Les prêtres de la Vierge des Douleurs sont appelés Loviates, même si les anciens textes les mentionnent parfois sous le nom de Lovites. Ils sont souvent cruels et sadiques. Ils adorent faire souffrir les autres et leur clergé applique une discipline de fer. Les novices doivent souvent éprouver mille tourments inutiles pour accomplir la moindre tâche, ce qui ne peut que leur rappeler combien l’obéissance est importante. Ceux qui survivent à ce traitement y gagnent bien souvent un contrôle de soi absolu, ce qui leur permet de continuer à réfléchir et d’agir calmement alors même qu’ils sont en train de se vider de leur sang. Ils sont habitués à la douleur et arborent de nombreuses cicatrices, vestiges de souffrances qu’ils se sont eux-mêmes infligées ou que leurs supérieurs les ont forcés à endurer. Ils ont pour habitude de saupoudrer de sel les blessures ouvertes. De cette manière, la douleur est bien plus grande et Loviatar ne peut qu’en être satisfaite.
Les Loviates prient toujours pour obtenir des sorts d’attaque avant de sortir en public et on leur répète incessamment de rester sur leur gardes. Même si leur orgueil les pousse à se déplacer seuls, même dans les ruelles sombres, leur réputations leur cause parfois des ennuis auprès des marins ou dockers avinés, quand des fidèles d’une religion d’alignement bon ne décident pas de leur tendre une embuscade. Mais ces agresseurs apprennent toujours bien vite que les prêtres de Loviatar font de terribles adversaires. En effet, comme ils ne craignent ni la douleur ni les blessures qui pourraient les défigurer, ils se ruent au combat là ou d’autres, plus prudents, reculeraient. Lorsqu’elles s’ennuient, certaines prêtresses se rendent même dans des tavernes dans le seul but de déclencher une bagarre. Mais les Loviates rechignent à trop utiliser de telles méthodes dans les régions civilisées, e peur de se faire tuer ou de voir leur religion interdite et harcelée à l’avenir.
Novices et postultans sont connus sous le nom d’Avilis, tandis que les prêtres utilisent les titres suivants, par ordre d’importance :
- Balafré(e)
- Adepte de la Douleur
- Frère/Soeur des Tourments
- Grand Mal
- Caresseur/seuse des Douleurs
- Flagellateur/trice
- Souffrecoeur
- Maître(sse) du Fouet
- Tatouée ou Haute Prêtresse
- Digne Plaie ou Sainte Inquisitrice
La plupart des temples loviates sont dotés d’immenses catacombes. Les édifices de la surface sont bien souvent en pierre ou en bois épais et ressemblent à un mélange de prison et de monastère. Même les fenêtres des cellules des prêtres s’ornent souvent de barreaux.
RésuméLoviatar est la déesse belliqueuse, dominatrice et intrépide des bourreaux, des sadiques et autres brutes. Elle est froide, calculatrice, cruelle et possède un cœur de pierre. La Vierge de la Souffrance inflige sans même s’en rendre véritablement compte une douleur physique et psychologique, frappant toujours à la plus grosse faille de la cuirasse émotionnelle de sa victime. Contrairement aux autres brutes, elle ne ressent pas la douleur, mais ses plans reposent instinctivement sur la nature égoïste des humains.
L’Église de Loviatar, dominée par des femmes humaines et demi-elfes, est la plus forte dans les grandes villes décadentes, où les autorités tolèrent souvent les activités dégénérées et où les nouveaux venus sont généralement recrutés dans les rangs des nantis et des individus qui s’ennuient. Les prêtres de la Vierge de la Souffrance oeuvrent sans relâche à semer une douleur à la fois personnelle et collective. Cela peut prendre la forme d’une bonne raclée infligée à un groupe d’orques, mais cela consiste aussi parfois à briser le cœur de jeunes nobles en faisant mine de tomber amoureux de leur galant (tout en dissimulant leur appartenance au culte de Loviatar), à mettre un terme à une intrigue amoureuse ou a une histoire d’amitié, ou bien à entamer une liaison scandaleuse avant de rejeter froidement la victime de celle-ci et de disparaître. Pour un loviatan, les qualités de comédien et la beauté ont un rôle important à jouer. Cependant, les loviatans qui s’en sortent le mieux sont ceux qui saisissent les us et la nature des gens de manière à leur causer le plus de souffrances possible et à les manipuler dans ce sens.
Les prêtres de Loviatar prient pour obtenir leurs sorts au matin, tout en s’agenouillant après s’être flagellés. (Le même rituel est exécuté le soir, mais sans préparer de nouveaux sorts.) Les loviatans célèbrent les quatre festivals saisonniers au cours du rite de Douleur et de Pureté : une danse prenant la forme d’un cercle, que les prêtres chantant et psalmodiant réalisent sur du fil de fer barbelé, des épines ou des tessons de verre. Durant celle-ci, le fouet des grands prêtres et les tambours des laïcs poussent les participants à aller toujours de l’avant. Toutes les douze nuits (à moins que l’une d’elles ne coïncide avec le rite de la Douleur et de la Pureté, qui prend alors le pas), les prêtres célèbrent les rites de la chandelle, exposant certaines parties de leur corps aux flammes jusqu’à ce que les grands prêtres éteignent les chandelles à l’aide de vin consacré.
De nombreux prêtres se multiclassent en guerriers en ensorceleurs ou en magiciens, se spécialisant généralement dans les enchantements et autres illusions. Histoire/relations Loviatar est l’une des Sombres Divinités. Elle servait Bhaal en compagnie de Talona qu’elle aime tourmenter et taquiner. Depuis la disparition de Bhaal, durant le Temps des Troubles, Loviatar et Talona sombrent lentement sous le joug de Shar. Cependant, le retour de Baine, qui était le supérieur de Bhaal, laisse présager un conflit d’allégeance. Loviatar s’entend bien avec Malar, voyant sa façon de chasser comme une forme de torture des plus délicieuses. La Vierge de la Souffrance voue une haine sans bornes à Ilmater, qui protège ses victimes des tourments qu’elles méritent. Elle déteste également Eldath et Lliira pour la joie et la paix qu’ils promettent sans faire montre de la souffrance nécessaire pour y parvenir.
DogmesLe monde n'est que douleur et tourment. Le mieux est de recevoir sa souffrance et de la rendre à ceux qui se montrent offensants. Seule la douleur permet d'accéder au bonheur. Les forts sont ceux qui connaissent la souffrance mais ne se laissent pas arrêter par elle.
"La bonté va de pair avec les blessures et ne peut qu'accroître les tourments que l'on éprouve. Laisse-toi parfois guider par la pitié et cesse d'infliger des douleurs ou soigne même ceux qui souffrent sans qu'ils l'aient demandé, mais veille bien à agir ainsi de manière capricieuse, afin que tes victimes connaissent l'espoir, car cela ne pourra que rendre plus profond le Mystère de la Pitié de Loviatar. Une cruauté incessante ne pourra que te créer des ennemis. Sache te montrer aguichant et fais autant souffrir ceux qui le demandent que ceux qui doivent être châtié. Le fouet, le feu et le froid sont les Trois Agonies qui ne font jamais défaut au fidèle. Délivre mes enseignements chaque fois que tu punis quelqu'un. La souffrance est une épreuve, mais elle a pour inconvénient de renforcer la volonté des braves. Il ne peut y avoir de vrai châtiment si celui qui l'inflige n'est pas discipliné. Partout où le fouet est, je suis moi aussi. Crains-moi toujours, mais sans jamais cesser de me désirer".
Activités quotidiennes Comme tous les Dieux Noirs, Loviatar aime être redoutée et les membres de son clergé ont pour mission de rappeler la présence permanente des puissances du mal après avoir infligé les pires souffrances à leurs victimes. Leurs première tache consista à propager la douleur, tant en privé qu’en public. Ils s’en acquittent de diverses manières, par exemple en fouettant des orques en maraude jusqu'à ce qu’ils s’enfuient, ou encore en brisant le cœur des jeunes nobles.
Pour ce faire, elles se laissent courtiser font tout leur possible pour prendre le dessus sur leurs rivales et chasser les amis du tourtereau, puis se comportent de manière scandaleuse avec ce dernier avant de le repousser froidement et de s’en aller. Les prêtres suffisamment prudents prennent bien garde à ce que leurs activités restent discrètes, mais cela ne les empêche pas de servir leur maitresse avec zèle. Savoir jouer la comédie et être dotée d’une grande beauté sont deux grands atouts pour une Loviate débutante, mais les plus redoutables restent ceux qui comprennent la nature profonde des humains, car cela leur permet d’infliger énormément de tourments en manipulant les gens.
Festivités et cérémoniesEn privé, les Loviates doivent s’agenouiller pour prier leur déesse. Ils le font une fois le matin et une fois le soir, après s’être donné un coup de fouet. Les autres rituels servent à consacrer le vin, une fouet, un symbole sacré ou tout autre objet utilisé par les fidèles ou lors des festivités accompagnant la nomination d’un prêtre de rang supérieur.
Les quatre fêtes saisonnières sont célébrées par le
Rite de la Douleur et de la Pureté, au cours duquel les prêtes se disposent en cercle et chantent en dansant sur des fils de fer barbelés, des épines ou des bouts de verre. Ils sont accompagnés par le son des tambours et la caresse du fouet de leurs supérieurs. Une lueur rouge s’élève graduellement et finit par former une fine brume autour du cercle. Si Loviatar a une mission à confier à ses fidèles ou si elle est satisfaite d’eux, elle se manifeste au cœur du nuage. Si tel n’est pas le cas, la cérémonie s’achève au bout d’une heure et les prêtres peuvent se soigner.
Toute les douze nuits, les prêtres célèbrent les
Rites des Bougies, cérémonies de moindre importance au cours desquelles ils dansent autour de bougies allumées en prenant bien garde à se bruler le plus souvent possible. Le rituel s’achève lorsque la prêtresse supérieure éteint les flammes à l’aide du vin consacré.
TenuesOrdres affiliésLa Voie de la Transcendance est un ordre de lanceurs de sorts
Membres importants
- Amant de la douleur
- Vierge barbelée