[Validé][Moine][H] Illyona

Citation :

Nom du compte joueur: Naenia

Nom du perso: Illyona

Race: Humaine

Age: 20 ans

Alignement: Loyal Mauvais

Religion: /

classe(s):(nbre de lv prévu aussi si possible) Moine

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Mains nues, kamas

Trait de Caractère: Discrète, ouverte aux autres, Illyona est une personne calme qui sait avant tout écouter pour étancher sa soif d’apprendre.

Description physique: Plutôt frêle et élancée, sa taille avoisine les 1m65. Bien que son corps soit musclé et bien proportionné, la fatigue la gagne vite, mais cela est pour elle une épreuve intérieure supplémentaire qu’elle se doit de surmonter.

Illyona vit le jour il y a de cela deux décennies sur la Côte des Epées, par une claire matinée de printemps. Les souvenirs des ses premières années à fouler le sol de ce monde sont flous et incertains dans son esprit, mais une chose pourtant reste claire : un infini sentiment d’abandon.

Et puis il y eut l’Ordre.

L’Ordre et ses membres qui l’avaient élevée, initiée, et aimée comme ils aimaient chacun des leurs. Dès l’âge de huit ans, Illyona se levait aux aurores tous les jours, et fortifiait son corps grâce aux techniques martiales ancestrales des moines. Qu’il vente, pleuve, ou neige, les membres de l’Ordre confrontaient leur capacités physiques aux éléments, chaque jour étaient répétés les mêmes gestes, les mêmes positions, les mêmes exercices pour aguerrir l’enveloppe extérieure que les Dieux leur avaient donné pour leur existence. Illyona se devait de suivre les sages penseurs qui s’occupaient d’elle, et elle le faisait avec grand entrain. Pourtant, rapidement son souffle s’accélérait, ses muscles se faisaient douloureux, et la fatigue la terrassait au point de devoir abandonner. Et ceci, pendant des années.

La fillette, bien que fragile, n’était pas dénoué de raisonnement et de jugement :l’entraînement physique occupait une grande partie de leur journée, toutefois les moines de l’ordre s’isolaient souvent en petits groupes, pendant que l’un d’eux restait avec elle et lui enseignait les choses de la vie. Alors qu’un beau jour, elle questionnait son tuteur à ce sujet, ce dernier lui répondit d’une bien singulière façon :
« Longue est la voix de la compréhension mon enfant, et si conseil je puis te donner, c’est de ne point chercher à brûler les étapes que le Destin t’impose. Pour l’instant, tu te dois de connaître ce qui t’entoure » Faute de trouver quoi répondre, la fillette se contenta d’acquiescer.

Et ne posa plus la question qui lui trottait dans l’esprit. Ses talents martiaux se développaient de jours en jours au contact des membres de l’Ordre, de même que son éducation et son apprentissage de la réalité dans laquelle elle existait. La vie s’écoulait tranquillement au sein du modeste bâtiment qui abritait les moines : chaque jour était ritualisé de façon rigoureuse mais sensée, les membres de l’Ordre se levaient avec l’Astre de Jour, et s’éveillaient alors que sa lumière éveillait le monde. Un léger repas était pris lorsque le Soleil atteignait le milieu de sa course, puis tous vaquaient à l’entretien du monastère et aux tâches ménagères. Quelquefois, avant le jeûne collectif du soir, des membres de l’Ordre sortaient en petits groupes pour mettre à l’épreuve leurs enseignements dans la nature sauvage qui les entourait, tandis que les autres devisaient en des termes alambiqués de sujets dont Illyona saisissait rarement le sens. Tous semblaient égaux à ses yeux, car nul n’imposait sa volonté aux autres, et chaque question ou interrogation relative à l’ensemble de la communauté était le point de départ de longs et sérieux débats.

Quelques années passèrent. Le jour de ses quinze ans, Illyona se préparait comme chaque matin pour les exercices communautaires, mais fît une bien étrange découverte une fois rendue sur les lieux de l’entraînement. Les membres de l’ordre, tous assis alignés et en silence, la fixaient, la page arrachée d’un livre à la main. L’un d’eux parla, mais les brumes matinales et la fatigue encore présente ne lui permirent pas de distinguer lequel :

« Mon enfant… Depuis des années maintenant, nous t’avons appris à façonner ton corps. Nous t’avons aidé à appréhender le monde dans lequel tu vis, ses dangers, ses lois, et bien d’autres choses. Nous t’avons appris à respecter et croire en l’existence des Dieux, car sans eux point ne serions nous là. Mais, tout ceci, n’importe qui peut l’apprendre. A présent que tu sais maîtriser et veiller sur ton corps, nous allons éduquer ta conscience, ton âme, cette partie de toi qui fait qu’une fois unie avec ton physique, l’osmose que nous cherchons tous tu pourras commencer à atteindre. »

Une autre voix continua :
« Illyona… tu devras comprendre que la voie que tu t’apprêtes à emprunter est longue et difficile… Nous pouvons te montrer comment gravir les premières pentes, mais toi seule seras à-même de continuer l’ascension jusqu’à son faîte. Tu as appris à te défendre, à survivre grâce à ton physique, mais ce n’est qu’une infime partie de ton initiation à la Vérité. Tu vas devoir maintenant apprendre la même chose avec ton esprit. »

Au fond d’elle-même, la jeune fille savait qu’elle attendait ce moment depuis longtemps. Elle avait remarqué que les moines parlaient certes de bien étrange façon, mais encore plus lorsqu’ils ne s’adressaient pas directement à elle. Alors qu’elle allait répondre, les voix des moines s’élevèrent les unes après les autres :

« Dans l’Osmose du corps et l’esprit se trouve l’approche de la perfection…
_Qui détient le Vrai détient le pouvoir, car nullement il ne peut être trompé davantage par les autres…
_Unis-toi au monde comme si le monde était toi ; car tu fais autant partie de lui qu’il fait partie de toi…
_Celui qui suit la voie avec honnêteté sera certes apprécié ; si tu veux être efficace, ne le fais pas. Profites de toute occasion pour te rapprocher du faîte…
_Apprécie tes amis. Apprécie encore plus tes adversaires, l’intérêt en est largement supérieur…
_Ne te retourne pas sur les épreuves passées, ou la voie tu risques de suivre en sens inverse…
_Achève toujours ceux qui sèment les embûches sur ta voie. Un mort est mort. Un laissé en vie ourdit la vengeance…

Et les voix continuaient, se mêlaient, se croisaient… Un capharnaüm emplit l’air ambiant, Illyona tentait de suivre tout à la fois, mais son esprit s’embrouillait, elle sautait d’une idée à l’autre sans vraiment en saisir le sens, et les moines continuaient à parler, à parler…

Puis ce fût le silence.

Le vent faisait claquer les pages dans les mains des moines, pendant que la jeune fille, encore toute perturbée tentait de mettre ses idées au clair.

« Commence donc par… savoir écouter » acheva une voix anonyme.

Quelques années plus tard…

Son éducation était quasiment achevée, à présent. Elle suivait son propre chemin, en accord avec tout ce qui entourait son existence. Grâce à ses frères de l’Ordre, elle avait elle aussi trouvé le moyen de s’élever, de magnifier les deux parties de son être grâce à son long apprentissage. Les enseignements des moines avaient forgé sa chair et sa conscience : elle était tout aussi bien capable de terrasser à mains nues un homme en armes, que de confronter ses idées à quiconque.

La jeune femme finissait son introspection. Elle savait désormais quelle était sa place dans ce monde, puisqu’elle en était elle-même partie, comme quiconque. Les fumées d’encens qui s’élevaient dans la petite pièce apportaient une quiétude et une sérénité exceptionnelles. Assis en tailleur en face d’elle, le moine lui sourit lorsqu’elle ouvrit les yeux.

« Agréable communion que nous avons eu, chère enfant. Je vois dans tes yeux que ton esprit n’est point embrumé malgré la méditation, et que ton corps est reposé comme jamais »

Le kïai de moine retentit au même moment où son poing frappait l’endroit où Illyona se tenait une fraction de seconde auparavant. Roulant sur elle-même, elle se rétablit d’une bond sur ses deux pieds, tandis que le moine se projetait vers elle. Les deux combattants neutralisèrent mutuellement leurs attaques, puis se repoussèrent. Esquivant avec facilité un coup de pied visant à la faire tomber, la jeune femme se permit un sourire : elle avait déjà réussi une moitié de l’épreuve, en réagissant comme il le fallait à l’attaque imprévue de son mentor. Elle assaillit le membre de l’Ordre d’un déluge de coups, mais ce dernier les para un à un avec une facilité déconcertante. Esquives et parades s’enchaînaient à un rythme endiablé, et soudain la jeune femme rompit le combat.

« Je sais que vous retenez vos coups.
_J’attendais juste que ton esprit le perçoive, mon enfant… »

Illyona s’effondra, pliée en deux de douleur, le moine ayant frappé à une vitesse et une précision quasi-surhumaine.

Je retiendrais la leçon, maître… comme toutes les autres. Je pense vous quitter tantôt… Vous-même avez affirmé que la voie n’attend pas pour avancer sous nos pas, il faut se donner la peine de marcher… Bientôt, oui, bientôt je partirai… Et le chemin que je me suis tracé je commencerai à arpenter. Vos exercices j’ai suivi, vos paroles j’ai écouté. Je sais que le corps et l’esprit ne sont forts qu’une fois unis en parfaite harmonie. Le dépassement de soi et la progression intérieure sont primordiaux, quel qu’en soit le prix… Peut-être viendrais-je un jour vous en faire payer un ? A moins que ce ne soit vous qui réclamiez rétribution, après tout ce que vous avez fait pour moi… Mais je ne vous en crois pas capable. Les faibles se contentent d’espérer et de cogiter… Vous m’avez appris à faire le contraire. Agir. Pour soi.
Agissez-vous pour vous-même ? Très certainement… Mais… Êtes-vous capable de repousser les limites que vous vous êtes vous-même fixées …?

Illyona savait. Elle savait que tous les membres n’atteindraient jamais la perfection dont ils faisaient tous grand cas. Il leur manquait une chose, une chose contre laquelle ils ne pouvaient rien : le Temps, le Temps qui s’écoule. Leur avancement sur la Voie était limité à leur courte vie d’humain, et même si nombreux étaient ceux qui s’en rendaient compte, bien peu osaient penser ou affirmer une idée qui leur permettrait de pallier à cela. Elle se doutait que certains d’entre eux avaient trouvé ce moyen. Mais rien ne sortaient de leurs bouches à ce sujet. Et lorsque la jeune femme abordait la question en communauté, aphorismes et changements de conversations restaient ses seules réponses.

Elle partirait donc… Elle trouverait.




(je sais pas si ça a sa place ici, dans sa quête pour trouver un moyen de vaincre le temps, j'envisage d'en faire une vampire (si il reste des places bien sûr, et si c'est accepté, c'est juste une idée hein ))

Pour le BG ca me parait trés bon, tu as bien développé le coté martial et le coté spirituel de l'entrainement. Si tu pouvait dévélopper un peu plus l'ordre donc tu parles et la vie au sein de celui-ci. Tu trouveras de l'aide dans la bibliothéque sur les ordres de moine.

Pour le vampire, je tiens a préciser qu'un moine en vampire c'est totallement impossible niveau logique étant donné qu'un moine est immunisé au maladie à un certain niveau et que le vampirisme est considéré en tant que tel.

Bon jeu

Je confirme, un moine supérieur au lvl 16 ne peut pas être vampire ^^
Sinon l'étreinte se fait IG ^^

Edité suite à vos remarques. J'ai aussi enlevé les 25 levels de moine pour laisser un peu de liberté pour mon désir de devenir suceur de sang, on verra bien ce qui lui arrive IG. Enfin, si c'est ok pour vous

Moine est désormais sans validation, donc c'est bon ^^

Au chaud au cimetière.
Devra suivre une validation pour être rejouable vu que cette classe n'est plus sans validation.