[Validé][Roublard/RdR][E] Earina Illinwen Tir'Eir

Vallidé ^^

Et désolée pour le temps que ça a prit.

Trés bon BG évolutif si tu aimes écrire n'hésite pas a continuer à le faire évoluer Smile

Seule, dans une ombre, Earina pensait aux derniers jours passés. Elle ouvrit son grimoire et se mit à relater, comme à son habitude, ses aventures.

Citation :: Hum ... Relativement pleins de choses à dire, maintenant reste à savoir si je vais tout écrire.
Les Inquisiteurs ... Alors eux si y pouvaient mourir ça arrangerait une quantité impressionnante de gens ! Non mais franchement, ils ont faillit tuer un homme parce qu'il se disait sorcier et qu'il portait du noir ! Ils voulaient le noyer ! Bon je me suis sentie obligée d'intervenir aux vues du travail de cet homme. Mais bon ... Les Inquisiteurs c'est des pourritures.

Sinon m'est arrivée un truc terrible et Calad a confirmé ce que je pensais. Les ombres, après tous ces mois d'entraînement, m'ont enfin accepté parmis elles. J'ai même une nouvelle amie, la coupine de Lumbrae, que j'ai appelé Tenebrae. Elle me suit partout, elle pourra prévenir Calad au cas où j'ai un problème.

Pis voilà, comme j'avais dit, j'ai fait pleins de trucs mais je peux pas tout écrire ici.

Ear referma son grimoire et le donna à Tenebrae pour qu'elle le range.

Seule ... Elle avait déjà connu ce sentiment avant, la solitude, le chagrin, l'abandon ... Jamais ça ne lui avait fait aussi mal. Elle erre la plupart du temps à Luskan à moitié au jour, à moitié dans les ombres. Elle chantonne des airs de plus en plus melancolique et triste. Elle se laisse tomber assise sur les pavés froids et souvent humide de la place.

Son regard n'a plus l'etincelle de vie qui la caractérise. Elle se laisse vivre sans en faire plus. Elle fait son travail de journalise comme il se doit mais pas plus. Elle ne se balade pu, à quoi bon le faire alors que la personne qu'on aime n'est pas là, avec vous.

Même sa famille est partie sans un mot spécifique pour elle. Ca fait déjà deux fois, peut-être une fois de trop pour elle. Elle se pose des questions, se remet en cause.

Elle ne voit plus non plus ses amis. Sethaïnal, Aube ... Pourtant elle aimerai bien leur parler, peut-être même se confier mais non, ils sont tout aussi absents.

Alors elle parle avec Ténébrae. Elle s'entraîne avec elle. Elle ne vit que pour elle à présent. Les ombres sont devenues son quotidien depuis des mois, elles vont devenir sa vie.

Regardant son bras et son petit doigt recouverts d'hematomes, Earina secoua la tête. Elle devait oublier ça, elle avait promis. L'amitié qu'elle lui portait était plus importante que cet incident mineur.

Ils discutèrent longuement. Il s'est rendu compte de son état physique assez inquiétant sans pour autant le montrer. Elle n'avait pas medité depuis des jours, avait maigri, avait de la fièvre. Il fit tout pour la calmer, la faire parler, voir même l'endormir.

Il comprit sa solitude sans vraiment lui dire. Il l'écouta, la conseilla comme à son habitude. Et elle aimait ça, à vrai dire ça faisait partie des choses qu'elle aimait chez lui. Ca et le calme de sa voix, son ton posé et reflechi. Elle avait retrouvé un tant soit peu de sourire et c'est sûrement ce qu'il cherchait à faire. Elle ne le remercierai jamais assez pour ça, pour ce moment passé. Il avait été beaucoup plus important qu'il ne pouvait l'imaginer.

Earina avait decidé qu'elle n'ouvrirai son grimoire que lors du retour de Calad, si il revenait un jour bien entendu.

Ces derniers jours elle avait tout pour être heureuse. Elle partageait des moments uniques avec trois personnes qu'elle aimait farouchement. Ho bien sur pas, aimer ... Moins que Calad mais pour elle toute notions d'amitié trait à une forme d'amour.

La première ... Qui l'avait soigné et remit sur pieds. Qui avait veillé sur son sommeil et l'avait accompagné dans ses repas pour verifier qu'elle se nourrissait suffisement. Qui lui fait faire des longues balades pas trop fatiguantes.

La seconde ... Son confident. La personne a qui elle pourrait tout dire sans aucunes retenues. La personne qui l'avait, sans le vouloir, sauver de sa detresse morale. Une personne qui en avait remplacé une autre dans son coeur. Une personne à qui elle tenait particulierement et qui connaissait quelques secrets qu'elle ne révèlerait jamais à d'autres humains.

La dernière. Un être qu'elle ne pensait jamais revoir. Qui n'était présent que dans son coeur et sa mémoire. Mais il était là, à nouveau et dans un sens ça la soulageait. Elle retrouvait un peu son univers, ses amis. Ils ont parlé, à l'abris des regards, ils se sont retrouvés.

Ainsi ces derniers jours avaient été bien heureux malgré la lourde absence de Calad. Elle avait hâte qu'il revienne ... Son absence devenait une épreuve de force pour ses nerfs. Elle avait envie de le sentir contre elle, de respirer la douce odeur de sa peau. Elle voulait qu'il lui raconte comment son voyage s'était passé ... Hors de question qu'à son retour ses affaires prennent le pas sur sa vie privée. Elle l'accaparerai des heures durant ! Elle voulait tout savoir !

Beaucoup d'evenements ... Beaucoup de frayeur ... Et là elle était continuellement rongée par un sentiments d'anxiété. Cela ne l'empechait pas de vivre mais ça l'épuisait. Etre aux aguets, surveiller non seulement elle mais aussi sa protegée.

Et puis qui protegeait qui ? ... Elle passait les trois quart de sa vie dans une personnalité qu'elle aimait de plus en plus. Ainsi on la protegait ... Elle protegeait quelqu'un qui d'autre qui donnerait aussi sa vie pour elle. Un trio assez surprenant mais ils se faisaient confiance et c'est tout ce qui leur importait.

Oh oui ces derniers jours elle avait souffert ... Autant physiquement que moralement ... Mais qu'importe. Elle avait un but et elle ne le lâcherai pas pour si peu.

Quand à sa réelle personnalité ... Elle ne la prenait que pour aller voir des personnes chères à son coeur ... Eodred en particulier. Celui qui prend soin d'elle, petite elfe fragile. Et c'est ainsi que dès que trop d'évenements, trop de pression pèsent sur elle ... Elle s'échappe de son quotidien et va le retrouver pour passer un moment avec lui ...

Après de nombreux deboires ... Earina se rendit compte que l'anxiété et les nombreux voyages la faisaient maigrir, trop maigrir surement.
Ainsi donc, malgré la missive laissée par Armand qui la prevenait qu'il était coincé à l'Hopital, elle partie à nouveau, comme elle le faisait avant, pour le Bosquet des Cyprès, dans sa Communauté. Peut-être pourront ils trouver son mal ...

Plus tard, Calad la rejoignit, il était inquiet pour elle et se fondait parfaitement dans la masse des elfes lorsqu'il le voulait. Elle était ravie de le voir au milieu d'autres elfes, dans un autre endroit que la ville.

Donc ensemble, ils firent tout pour qu'elle aille mieux, qu'elle retrouve sa santé, bien que déjà fragile, mais un brin de santé quand meme.
Et lorsqu'elle reviendrait à Luskan, elle irai voir Armand, comme elle lui avait promis.

Depuis que la guerre entre les Bainites et les Elfes était ouverte ... Illinwen s'immergait de plus en plus dans les ombres. Elle se baladait souvent en dehors de Lorgol, protegée par cet anneau que lui avait confectionné Aube.
Mais voila ... La solitude, la crainte d'être decouverte par un Bainite ont fait d'elle une sorte de recueil pour les ombres.

Elle se promenait dans la région du Nord ... Puis elle se sentie mal. De la fièvre, elle commença à tousser. Elle repartie vers la ville le plus rapidement possible et s'enferma chez Gorgonza, étalée sur des coussins ... Sa faiblesse ne faisait qu'accroître l'affluence des ombres qui se collaient à sa peau. Elle se vidait de ses forces petit à petit.

Louve est arrivée. Illinwen lui parla un peu, toussant et tremblant comme une feuille à l'automne. Louve compris bien vite que l'elfe se laissait mourir. Elle lui fit boire deux potions afin qu'elle puisse tenir le coup. Puis Mumure est arrivé, suivi de Melombre ...
Illinwen était aveuglée, mais s'en tenait à son audition pour reconnaître qui lui parlait. Et elle savait ou il l'avait emmené ... Puisque c'est elle qui l'avait demandé.

Ainsi, Mumure l'installa allongée sur des coussins ... Elle entendait Melombre parler et paniquait à mesure qu'il disait certaines choses. Elle ne pouvait ouvrir la bouche pour ne pas laisser la possibilité aux ombres de l'etouffer. Et puis quand bien même ... elle était trop faible ... Elle sombra dans l'inconscient ... seule sur ce socle surelevé ... Le seul endroit ou elle voulait être si elle devait mourir ...

[HRP : Liberation de la place de MdO. J'ecrirai la suite du BG après, quand je trouverai la motivation ^^ /HRP]

Citation :: Nom du compte joueur : LuckyStaar
Nom du perso : Earina Tir'Eir
Race : Elfe
Age : 120
Alignement : Chaotique Neutre
Religion : -
Classe(s) : Roublard 25
Arme de prédilection : -
Trait de Caractère : Enjouée, pétillante, attachante, à l’affût de tout. Elle est d’une curiosité exagérée parfois gênante. Elle parle trop vite alors oublie parfois de prononcer certaines lettres.
Comprend et parle plusieurs languages elfique et le commun. Comprend sans le parler l'halfelin et le nain.
Description physique : Plus petite que la normale, dans les 1m45, elle semble fragile et frêle. Sa faible constitution fait qu’elle tombe souvent malade. La blondeur de ses cheveux accentue encore plus l’aspect pâle de sa peau. Pourtant ses grands yeux noisette et sa voix mélodieuse reflètent une elfe pleine de joie de vivre.

Caractéristiques :
FOR : 8
DEX : 17
CON : 6
INT : 18
SAG : 8
CHA : 12

Un rituel fut mis en place et fut réalisé. Un simple rituel mais très éprouvant pour les executants.
Allongée là, sur l'Autel, elle écoutait les prières et les lithanies récitées. C'était une murmure doux, lui faisant l'effet d'une caresse sur son corps gelée et recouvert d'ombres.

Detendue mais au bord de la mort, cet acte fut son salue. Il ne voulait d'ailleur pas qu'elle meurt et aurai tout donné pour qu'elle vive, quelques soient les conditions.

Mais Earina se retrouvait sans ses ombres, si chères à son coeur ... Les ombres qu'elle apprit à dominer avec son premier amour ... Calad ... Ou était- il à présent ? Elle savait qu'il n'était pas mort ... Ca lui aurai tout simplement dechiré le coeur. Reviendra t il un jour ... Elle ne le savait pas et sombrait légèrement dans une melancolie qui ne lui ressemblait pas.
Ses ombres lui manquaient, et elles lui manqueraient à jamais. Mais il fallait qu'elle vive, à quel prix ...

Son coeur fut partagé entre deux hommes bien differents et elle fit un choix. Armael ... Homme droit et loyal, fier de ses convictions ... Ils devaient habiter ensemble, loin de la Ligue ... Mais le destin a voulu qu'il meurt ... Qu'il meurt de la main même de celle qu'elle considère comme un soeur ou encore une mère.

Entrée dans une periode sombre elle s'enfonca dans son travail ... Ne se laissant de repis que les moments ou elle passe voir Ricko à Bremen.
Jusqu'au jour où ....

Seth ... Son nom raisonnait comme un rêve dans sa tête. Seth ... On lui avait pourtant dit qu'il était mort ... Seth ... Elle le regardait dans la Salle de Reunion de la Ligue ... Seth ... Lorsqu'elle pu enfin lui parler ça a été comme une liberation ... Seth ... Celui qui reussissait à lui faire passer sa peine.
Elle avait retrouvé le sourire, elle était ravie d'aller à la Ligue même si la vue de la porte de l'ancienne chambre d'Armael lui laissait un sentiment interne de tristesse qui n'était pas près de la quitter.

Earina flânait dans le Bosquet de Luskan, repensant à ces dernières semaines.
Le retour de Sethaïnal l'avait chamboulé, lui avait fait retrouver toutes ses émotions, tout ce qu'elle ressentait ...

Mais il y avait autre chose, quelqu'un d'autre pour qui elle était prête à tout donner comme elle avait souvent fait. C'était une personne particulière, hors du commun et à force de discuter pour tenter de le mettre à l'aise elle apprit à le connaître.
Il l'avait protegé contre les Beshabarites, l'emmenant à l'Hôpital pour ne pas qu'elle meurt des coups de hache qu'elle avait reçu. Il était resté près d'elle, s'effaçant lorsque Seth était venu la voir. Et puis lorsqu'elle fut sortie ils partirent plus loin au Sud afin d'être tranquille et qu'elle puisse lui montrer les lieux où elle avait passé quelques longues années.

La sécurité ... C'est ce qu'elle ressentait lorsqu'il était près d'elle. Il était attentionné et doux ... Comment ne pas succomber.

A côté de ça, elle continuait ses projets, son travail ... Elle continuait de parler à Seth même si l'aveu qui lui fit venait trop tard dans la vie de l'elfe.

Sortant du Bosquet elle soupira doucement ... Appercevant Shaeran plus loin elle lui sourit et avança vers lui ...

Les Havres du Levant

L'alerte avait été donné, le groupe d'hommes se faisant appeler "Milice des Routes" allait arriver devant les Havres. Leur but ? S'en emparer. C'est drôle comme sensation lorsque quelqu'un veut prendre une chose qui vous appartient. Shaeran avait suivi Earina lors de la rencontre avec un Druide du Bosquet Sombre. Violaine avait demandé que l'on protège cette Cité. Parfait ... Attendant patiemment dans le froid renforcé par Aube pour proteger la Milice, la petite elfe attrapait un ruhme qui ne s'arrangerait pas avec le temps. Pièges et sorts de protection, camouflage et invocations de créatures elementaires ... Les trois défenseurs se tenaient prêt contre les futurs assaillants.

Et ils arrivèrent, nombreux. Bien plus nombreux qu'eux. Mais les trois personnes étaient confiantes. Et après un combat dans un noir quasi total, le groupe milicien fut décimé et emmené, agonisant et ligoté dans le Bosquet Sombre. Ils furent durement questionnés par le druide Emeth. Ce même druide qui n'hesita pas à tenter une ou deux experiences sur eux. Une fois que les informations furent acquises et la promesse faite qu'ils ne s'en prendaient plus aux Havres, ils furent libérés, livrés à eux-même, blessés, dans le froid terrible de la région du Val Bise.

Libération d'un condamné

On a commencé à parler de le libérer. C’était une folie mais qui a dit que j’étais raisonnable ? Je suis allée étudier discrètement le terrain. Les égouts, le domaine de la ville que mes hommes et moi connaissions le mieux. Ainsi j’observais les tuyaux étroits qui allaient jusqu’à la Tour Octane. On avait pas trop le choix de toute façon, passer par la porte principale aurait été du suicide. Enfin … Toute cette histoire était suicidaire mais la demande émanant de Lui en particulier je ne pouvais pas refuser.
On prépara l’expédition avec Sabbah, une gnome magicienne plutôt douée en transmutation. On pense à beaucoup d’éventualité mais pas à toutes malheureusement.

Je passais les quelques heures avant le début de la mission à me faire un mauvais sang. Une tenue noire me collant à la peau, des pièges et divers outils d’extrême nécessité vu mes capacités. J’enfilai ma bure noire et je plaçais mon masque d’ébène sur mon visage. D’un pas qui se voulait tranquille, je me dirigeais vers le lieu du rendez vous. La Taverne du Poisson Ivre … Pittoresque, sombre, rempli de brigands et autre voyous qui travaillaient pour nous de temps à autre, en bref un endroit parfait.

Le Barde attendait, déjà là ? J’étais perplexe mais cette surprise resta sous mon masque et de toute façon je suis trop anxieuse. Revoir cette pourriture …

« Ravie de vous revoir parmi nous Barde »

Convenance et politesse, c’était ainsi que devait se comporter l’elfe fine en robe de bure ample, c’était ainsi que je devais être.
Je savais qu’il n’en croyait pas un mot mais je ne pouvais aller à l’encontre de l’image de mon personnage. Il fit une réflexion digne de lui mais j’écoutais à peine. Puis il me provoqua, posant ses pieds sur la table, je les repoussais d’un geste tandis qu’il marmonnait.
L’arrivée de Sabbah n’est pas très nette dans mon esprits, perdue dans la contemplation de mes mains qui tremblaient de plus en plus. Le Barde étant occupé à parler à la gnome, j’étais tranquille. On m’avait interdit de mourir … Facile d’ordonner une telle chose mais je dois avouer que ce soir là j’étais prête à rejoindre le royaume de mon Dieu. Il fallait que je pense à autre chose ! Eodred … C’est son image qui me vint à l’esprit. Il aurait été encore là, je lui aurai demandé une bénédiction de Dame Chance … Et mes mains qui tremblent toujours …

Je finis par me lever, on avait assez attendu. On se dirigea dans les égouts jusqu’aux tuyaux menant à la Tour Octane. On était assez descendu pour arriver aux prisons, je le savais avec les informations qu’on m’avait donné.

Je jetais des coups d’œils réguliers au Barde, à Sabbah et à mes mains tremblantes. Calad … C’est à présent son image, ses souvenirs qui hantent mes pensées. Je songe à ses paroles rassurantes lorsqu’il m’apprenait à désamorcer les mécanismes piégés.
J’ôtais ma bure m’attendant à une réflexion graveleuse du Barde mais il ne dit rien. Je m’approchais des barreaux et après un rapide examen je distinguais les pièges. L’action … C’est dans ces moments là que je me sens soudainement libérée. Je m’attelais à désamorcer les deux mécanismes. Facile … Ce fut ma première pensée. Je prévins qu’il y en aura sûrement d’autre et je me faufile dans un tuyau, avec la fée de Sabbah cachée dans ma capuche.

En partant vers l’inconnu je ne pense même plus au but de notre expédition. Je ne pense pas à grand chose en fait, ne prêtant attention qu’aux parois. Soudainement une sorte de liquide s’écoule et je me colle contre le bord, tentant de l’esquiver. Une fois ceci passé, je continue jusqu’à une grille où seulement la fée peut passer. Elle entre donc pour venir me dire que c’est une petite pièce avec des caisses et qu’il n’y a pas d’hommes.

« Va prévenir Sabbah et le Barde et expliques leur la situation »

Elle file et je me retrouver bien seule tout à coup. Seule et angoissée. Plusieurs longues minutes se sont passées avant que Sabbah … et un autre gnome … N’arrivent. Sabbah s’occupait de la grille et nous sommes entrés. Je détaillais le gnome avec elle. Enfin gnome ou halfelin je sais pas trop. Je le détaillais donc pour me rendre compte que … C’était le Barde ! Si je n’avais pas été si anxieuse j’aurai rit aux éclats. Mais la situation ne s’y prêtait pas. Cependant la prochaine fois que je le croise, je ne manquerai pas de lui rappeler.

La fée passe donc par la serrure de la porte en face et … Rien à signaler. On ouvre et on avance dans une sorte de réserve, attendant le nouveau rapport de la fée. Des patrouilles mais … une cloche retentit … On nous a déjà repéré ?!!! La fée revient nous prévenir que la moitié des gardes de l’étage sont partis. Une fois le terrain décrit on avance dans une sorte de sas … Dernier endroit où nous pouvons être « tranquilles ».
Tranquilles … Jusqu’à ce qu’on ouvre la porte au mauvais moment, devant les gardes. Le Barde s’en chargea tandis que Sabbah avance … et lance un sort d’aveuglement et de surdité sur un groupe de garde. Oui enfin ça les a pas rendu muets … L’alerte est donnée. Des sorts … Ce cri atroce qui vous transperce les tympans … IL faut qu’on avance, c’est trop tard, on ne peut plus reculer. On continue après plusieurs combats et on entre dans une grande pièce avec beaucoup de cellule dont une particulièrement emmurée … HOG ?!!! Il est là !! Sabbah commence à s’occuper du mur de pierre tandis que les gardes arrivent. Malheureusement la gnome tomba sous les coups d’épée malgré les efforts du Barde pour la protéger. Et … IL tomba aussi. NOOOON !! Ca ne peut pas finir ainsi. Je m’avance doucement et silencieusement, invisible. Il reste deux gardes. Un s’en va, allant chercher des renforts. Très bien. Je tue celui qui reste et retourne verrouiller la porte, poser des pièges puissants. ET … JE vais m’occuper des deux corps au sol. Je secoue le Barde qui se réveille. Mon air paniqué doit le ravire. Une fois debout il s’occupe de Sabbah, grièvement touchée. Je continuais à pieger la salle, cherchant par la même occasion un endroit de fuite.

Sabbah continue à lancer le sort de transformation de la pierre en boue juste pour laisser assez de place à Hog pour passer. Le barde le tira, je continuais à piéger le chemin … Cul de sac. Mais Sabbah commença à percer le mur avec ce même sort. Puis elle pensa à réduire aussi la taille d’Hog sinon il n’aurait pas pu passer dans le tuyau. Seulement voila … Au lieu de continuer à faire le trou dans le mur après ça, elle lança à nouveau ce sort de cri de Banshee lorsqu’un groupe de gardes arriva … Bien trop puissant pour son état, elle s’écroula, morte. Qu’avais-je fais … ?
Le barde regarda le trou dans le mur. Grâce à leur petite taille ils pouvaient y passer et moi j’étais assez menue pour me débrouiller. Nous nous retrouvâmes dans la première pièce … Le Barde passa devant, Hog ensuite puis moi. Nous ne pouvions pas prendre le corps de Sabbah et je le regardais une dernière fois avant de commencer à glisser. Hog était faible … Je devais le pousser pour qu’il avance. Les gardes nous avaient vu partir et sans nul doute qu’une chasse serait lancée pour nous rechercher.

Les égouts … Enfin ! Ils retrouvèrent tous les deux leur taille respective. J’étais extenuée et blessée. On conduisit Hog dans un endroit secret. Il devait récupérer ses forces.

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Quelques heures plus tard … Selfaril ordonna le massacre de tous les elfes de la Cité aux Milles Tours. Par tous les Dieux … Qu’ai-je fais … Ce carnage était de mon fait, à cause de ma nature et du rapports que les gardes avaient fait sur moi. Une elfe de l’ombre alors … La plupart des familles elfique vivant à Lorgol migrèrent vers Termalaine où ils furent accueillit.
Ceux qui sont morts l’ont été par ma faute et ça … Jamais, au grand jamais, ça ne quittera ma mémoire.

Pour Sabbah … Pour les elfes morts … Hog j’espère que ta libération servira à quelque chose … Ne me fais pas regretter mon geste.

[Fini]

Un nouveau départ

Une journée pluvieuse, une journée comme une autre sur la Cité des Voiles. Une petite elfe débarqua sur le port vêtue d’une longue bure d’un rose délavé. Le regard un rien brumeux, elle commença à avancer dans cette Cité inconnue. Elle avait un peu froid et était un peu effrayée par cette nouvelle ville. Une fois sur la place centrale, on vient s’asseoir à côté d’elle ….

« Lili disait-elle s’appeler et selon elle je la connaissais. Comment ne pas croire cette femme qui m’appelle par mon prénom ? Peut-être une de ces voyantes ou alors un essai sous le signe de Tymora qui lui fit trouver mon prénom du premier coup.
Drystan arriva, se présenta et me remis une lettre. Une missive écrite par … moi-même. Un choc. Mais ce message m’intriguait, donc j’allais voir la personne dont il était question dedans. On parla longuement. Il me raconta tout ce que je devais savoir : La perte de mémoire d’Earina, ses sentiments envers lui, envers un autre homme. Il me conseilla afin que je reste méfiante, le monde qui allait m’entourer ne me ferait aucun cadeau. Un début de confiance s’installait entre lui et moi, elle était loin d’être totale mais me suffisait amplement pour l’instant.
Je rencontrais plusieurs personnes qui connaissaient Earina :
- Yuki, une halfeline très gentille et très désireuse de mon bonheur … Ou de celui d’Earina.
- Armand, un humain assez bourru, qui crie très fort mais qui semble tout délicat avec moi … Il considérait Earina comme sa sœur.
- Ekatheryn, une demi elfe assez particulière qui m’a presque prêté allégeance. Elle est aussi désireuse de mon bonheur. Le mien … Pas celui d’Earina, et ça fait plaisir.
- Erkanbrand, Champion de Tempus. Il semble aussi assez proche d’Earina. Mais je n’ai pas eut assez de temps pour savoir comment il la considérait.

A côté de cela, Drystan me présenta aux elfes de la Communauté. Je fus obligée de leur conter l’affaire qui pesait sur mes épaules. Ca me libérait et tout était clair au moins pour tout le monde. Ilia se désigna pour être ma marraine afin de m’instruire sur les coutumes, les histoires elfiques.

Et je fis la rencontre d’un elfe tout particulier. Un elfe de la Lune, ensorceleur et très charmeur. Au départ je dois avouer qu’il ne m’inspirait qu’une confiance relative. Puis nous discutâmes un long moment, il était plaisant, amusant et il m’ouvrit l’esprit sur le monde de la magie. Revan m’avait déjà dit qu’Earina y pensait peu avant qu’elle ne s’efface la mémoire. Ainsi j’observais l’elfe faire des tours de magie devant moi. Des illusions parfaites qui laisseraient rêveur n’importe qui.
Après quelques temps, nous nous sommes rapprochés … Mais ça je ne vais pas non plus le développer ici. Mes sentiments appartiennent à mon cœur, pas à un morceau de parchemin ni à un vieux grimoire. »

Première leçon d’Ilia : La Seldarine, Araushnee et Angharradh.
Un morceau de harpe accompagnant la douceur de sa voix tout au long du récit.

Citation :: Il y a de cela fort longtemps, lorsque tous les peuples elfiques vivaient en harmonie sous le soleil, après la chute des Seigneurs des Cieux et bien avant l'avènement des humains, Corellon, Père des Elfes, menait une bataille acharnée contre son ennemi de toujours Grumph.
Dans les grandes plaines célèstes, le combat faisait rage depuis plusieurs jours, Corellon défendait les frontières d'Arvandor.
Les lames s'entrechoquaient, la finesse et la grâce de Corellon face à la sauvagerie et la force brute de la divinité Orque. Corellon avait l'avantage mais au cours du combat une chose incroyable se produisit : Sahandrian, sa fidèle lame, forée à partir des débris d'étoiles, se brisa.

L'Orque en profita pour redoubler d'effort, la journée touchait peu à peu à sa fin, et à l'allure que prenaient les choses, elle verrait le trépas de la Couronne d'Arvandor.

Mais alors que le soleil disparaissait derrière l'horizon et que la Lune commençait sa course dans les cieux, une Divinité veillait, redoutant la trahison de la improbable, une trahison de l'un des leurs. Aussi ne fut elle pas surprise lorsque la lame se brisa. Elle y était préparée, elle voyait battre au flanc de Corellon le fourreau maudit, présent de la compagne du Dieu : Araushnee la Tisserande. Elle savait que c'était le fourreau qui avait affaibli la lame.
Aussi quand la Lune fut haute dans le Ciel, que Corellon, à bout de souffle et sans arme, luttait tant bien que mal contre Grumph, la Dame des Songes intervient, la lumière lunaire aveugla la divinité Orque un instant et elle apparue devant son Seigneur, la lame reforgée à la main et un nouveau fourreau.
Rien ne fut dit à ce moment, il n'y avait nul besoin, déjà l'orque reprenait ses esprit et commençait à charger le Dieu Elfique, beuglant à la traîtrise et que le combat n'était pas loyal.
Sehanine disparut dans la nuit car ce combat n'était pas le sien et son rôle s'achevait ici.

Corellon ne répondit à l'Orque que par les armes, revigorer au bout d'un certain temps, le Seigneur des Elfes trouva une ouverture et blessa Grumph. Sahandrian fendant l'air, privant la Divinité Orque de son oeil.
Fourbu et blessé, Corellon rentra dans les forêts d’Arvandor, dans la Cité des Dieux, mais la traîtresse avait préparé le terrain et les défenses d’Arvandor avaient été baissées. Ainsi une autre Divinité s’en pris au Père des Elfes : Malar le Seigneur Bestial.
Corellon reparti donc dans un combat afin de défendre sa vie et son Royaume. Mais malheureusement pour Malar sa puissance n’était rien face à celle de la Divinité Antique, aussi vieille que le Monde. Ainsi Le Seigneur des Bêtes fut repoussé.

C'est inquiet, blessé et tourmenté qu'il rentra à la Citée ... Pourquoi sa lame s'était elle brisé ... Comment Malar avait il pu pénétrer les défenses d'Arvandor ? ... Tant de question et si peu de réponse. La compagne de Corellon accueilli son amour, et Corellon en fut ravis, elle était la plus belle des Divinité de la Seldarine, Araushnee.
Du moins c'étais sa beauté extérieur mais son âme était corrompue par le pouvoir ... Elle voulait plus, son pouvoir était déjà grand mais si il le décidait, Corellon pouvait tout lui refuser, ainsi que lui retiré ses pouvoirs. Bien sur le dieu n'aurait jamais fait ça, il aimait trop l'elfe à la peau noire et aux cheveux neige.
Elle accueillit donc son héro, du moins en apparence, fulminant contre les incapables qui avaient faillit, il était pourtant simple à Grumph de tuer Corellon une fois ce dernier privé de son épée, il était pourtant simple à Malar de finir un Dieu affaiblit.

Mais ils avaient échoué tous les deux, le retour de Corellon fut également accueillit par ses enfants : Eillistrae et Vaehraun. Les deux avaient hérité des traits et de la beauté de leur mère, une peau noire ébène et des cheveux d’un blanc neigeux bien qu’Eillistrae ait des cheveux d’argent plus caractéristique aux elfes.
Les jours s’écoulèrent, Sehanine tentait de trouver des preuves concernant la traîtrise d’Araushnee. Elle savait que Corellon ne l’écouterait pas, aveuglé par son amour pour la Tisserande. Finalement elle surpris une conversation entre Araushnee et son fils, apparemment la traîtresse avait persuadé d’autres Divinités maléfiques d’attaquer Arvandor. Elle pourrait alors se débarrasser de Corellon durant la bataille en profitant du Chaos.
Son fils lui assura son soutient. Sehanine était choquée, mais elle fit une erreur et fut découverte. Elle tenta de fuir, de révéler cette trahison aux autres membres de la Seldarine mais le jour n’était pas son domaine et Vaehraun fut plus vif et la Dame des Rêves fut prise. Araushnee ordonna qu’elle soit gardée afin que jamais un rayon de Lune ne parvienne jusqu’à elle.

Finalement l’attaque fut lancée et la Seldarine défendit son Royaume. La foudre et les Vents de Faeny, les Vagues et les Tempêtes de Sashala, les Flèches de Solonor, même les Arbres de Rillifane, le Père des Arbres, se joignirent à la bataille.
Eillistrae, postée sur une branche, criblait les ennemis de la Seldarine de ses flèches mortelles, la Chasse lui était familière. Mais l’une des flèches de la jeune Déesse avait été enchantée par sa mère. La Flèche dévia ainsi et vint se loger dans le dos du Père des Elfes.
La nuit était tombée et Vaehraun, curieux de l’affrontement, voulu savoir ou ils en étaient. Alors il entrouvrit la porte, laissant ainsi un rayon lunaire filtrer dans la pièce. Il se rendit compte de son erreur mais trop tard, la Déesse captive avait déjà disparue dans la nuit.

Pendant ce temps, Aerdië Faenya voyant Corellon tomber, envoyait ses Vents pour déloger la traîtresse, ainsi Eillistrae tomba de l’arbre, frappant le sol avec violence pour finir par sombrer dans l’inconscience.
Le Père des Elfes se mourrait sous l’effet du poison, il était lui aussi inconscient lorsque les dernières divinités assaillantes furent repoussées. Araushnee jubilait, Corellon mort, elle serait seule maîtresse de la Seldarine, elle serait toute puissante.
Les Divinités elfiques tentaient d’arrêter le poison mais en vain, aucuns n’étaient aussi puissant que la Tisserande.

C’est à ce moment que Sehanine apparue. La voyant, le visage d’Araushnee se tordit d’une colère innommable. La Dames des Rêves dévoila la trahison de la Tisserande, mais seul Corellon ou une divinité de puissance égale avait le pouvoir de prononcer un jugement. Alors trois d’entre elles parlèrent d’une voix. Trois ne firent qu’une : L’esprit des Vents, la Douceur de la Lune et le Cœur d’Or. De cette énergie naquit Angharradh : Union de Aerdië Faenya, Sehanine Archelune et Hanali Celani. Une Divinité qui est une tout en étant trois.
Alors Angharradh retira le poison des veines du Père des Elfes, ce dernier reprit conscience.

« Je t’ai donné mon amour, tu as voulu prendre ma vie, je t’ai tout donné et tu voulais plus. J’aurai pu te donner ce que tu désirais … Mais tu as voulu prendre sans permission » dit Corellon en regardant Araushnee.
Ensuite il s’adressa à Vaehraun : « Tu as aidé la traîtresse et tu partageras donc son châtiment. »

De rage, le fils dénonça Eillistrae qui avait tiré la flèche. Cette dernière repris conscience. Mais Angharradh dit : « Nous avons vu et nous vous avons entendu parler, la fille de Corellon est innocente, et vous l’avez utilisé aussi honteusement que vous avec jouer avec notre respect. »

Eillistrae demanda de partager le bannissement de son frère et sa mère. Et décréta : « Si je n’y vais pas, nulle lumière n’éclairera jamais les ténèbres de ce peuple.

Ainsi fut prononcé par Corellon le bannissement d’Araushnee qui prit le nom de Lolth, et de Vaehraun. Et c’est ainsi qu’Eillistrae quitta la Seldarine.

Seconde leçon d’Ilia : La mort pour les elfes.

Citation :: La mort fait partie du Cycle de la vie et la résurrection est une violation à cet équilibre. Une fois mort, les elfes rejoignent Arvandor et la Seldarine.
Les rappeler est à la fois un déshonneur et également une insulte. C’est la raison pour laquelle les elfes n’ont et ne ressusciterons jamais l’un des leur ou une autre personne. De plus un elfe peut choisir de rejoindre Arvandor avant que sa vie ne se termine. Auquel cas il cesse juste d’exister sur le plan matériel : c’est l’appel. Embrasser la culture elfique signifie accepter ce fait.

Retour aux sources et apprentissage

La magie. Revan m'avait dit qu'Earina souhaitait se tourner vers la magie. Mais cela va s'en dire, je ne suis pas faite pour ça. Les magiciens sont bien trop prétencieux et je ne suis pas comme ça.
Ainsi après une conversation avec Nathal, il s'est avéré que le savoir bardique m'était acquis avant. Earina avait dut mettre de côté cette voie qui pourtant m'est toute destinée.

Ainsi, après avoir pris des avis et conseils chez les personnes qui me sont proches, dont Aravilar, je décidais de me lancer dans l'apprentissage de barde, ayant déjà un certain talent pour le piano d'après certains.

Mon professeur : Nathal. Du moins pour le départ et les bases, car il est occupé à sa formation d'Archer-Mage et j'aimerai ne pas trop lui prendre de temps.
Mes professeurs à venir : Ilia, ma marraine au sein de la Communauté Elfique et Hebriolas sûrement.

1er cours : Ressentir la musique comme une seconde partie de moi.

Nathal prit une pierre bleue, translucide. Après un bref instant, il fit apparaître une flamme dedans. Le reflet de son art. J'étais impressionnée et craintive car je savais qu'il allait me demander pareil.
Et ça n'a pas loupé. Il me mit la pierre dans la main et resta en contact avec moi. J'écoutais sa voie, me laissant guider par les paroles entendues. Mais surtout un air de musique prenait le pas sur tout ça. Un air propre à moi-même, que j'étais la seule à entendre. Et cette mélodie se diffusa peu à peu dans tout mon corps et surtout mon âme. Petit à petit, une flamme apparue dans la pierre que je tenais, aidée par Nathal bien sur, je savais que je ne pouvais pas avoir fait ça toute seule. Mais j'étais toute bien et ne m'en formalisais pas bien au contraire.
Premier devoir : S'exercer à faire ça toute seule.

2ème cours : Le Théâtre et les sentiments.

Toujours à l'Arcania, Nathal débuta presque à notre arrivée dans la salle des bardes. Tel un servant il s'adressa à moi. Hum hum un jeu. Bien alors je serai la Maîtresse. Sans préavis je le congediais puis ... Telle une femme capricieuse je le fis revenir, exigeant de lui un poème. Je me suis installée telle une Reine dans le fauteuil et le regardais de haut. Il s'agenouilla et me récita un texte de sa composition. C'était beau ... Je faillis me laisser dominer par mes émotions mais non, il fallait que je tienne pour continuer la scène.
Toujours avec l'air hautain, je le felicitais à peine ... Nathal, ou du moins le servant qu'il jouait, s'est mis à pleurer en silence tant la froideur de celle dont je prenais le rôle était merveilleusement jouée. Non non je plaisante. Mais bon quand même.
Ilia arriva et resta discrète. la scène se termina lorsque je congediais pour de bon le servant.

Selon Nathal, je suis douée, voir même plus douée que lui, enfin je n'y crois pas trop. Mais il m'apprendra à gérer le pouvoir bardique selon les émotions, savoir jouer avec celles-ci au bon moment et comment s'en servir.

Personne n'avait plus vu l'elfe chétive depuis quelques jours. La dernière fois elle était sur la place de Luskan ... Et depuis plus rien.
Pas une mot, pas un message n'a été donné.

Le retour ... Encore

[A ecrire]

Un échange quasi mortel

Une épidémie … J’avais entendu parler d’une épidémie. Armando était touché et il était aux Havres. Je restais discrètement derrière un tronc d’arbre, regardant ses accès de folie, patientant afin que cela cesse … J’attendis de nombreuses heures, l’observant jouer avec un tronc d’arbre et quelques planches de bois. Et il se calma … S’asseyant près du ponton. J’approchais et m’installais à côté de lui. On discuta longuement … Jusqu’à ce que le symptôme change à nouveau. Je n’étais pas préparée à cela et il me sauta dessus dans un nouvel accès de folie. Me léchant le visage et sautillant sur moi. Il me faisait un mal de chien mais je ne pouvais pas le brusquer. J’étais bloquée. Et j’entendis un bruit sourd … Suivit d’une douleur des plus intenses. J’avais la colonne qui appuyait sur le bois du ponton sous le poids d’Armando qui continuait de sautiller sur moi en lapant mon visage.
La douleur m’a transpercé de part en part, et plus j’avais mal et plus cela semblait l’amuser. Puis il cessa et m’attrapa par la cheville pour me tirer violement dans la neige. Il se mit à tourner autour de moi … J’observais le ciel, priant pour que le symptôme change enfin … Mais je savais que c’était vain. Il tournait, tournait … Puis sauta au-dessus de moi. Un geste malencontreux le fit glisser et une douleur aiguë me transperça le bras droit. J’avais de plus en plus de mal à respirer, et le souffle était sifflant et de plus en plus perçant. Faites que je m’évanouisse, faites que je m’évanouisse … Il repassa au dessus de moi avec plus de succès et commença à me recouvrir de neige. Il agissait comme un loup, je ne pouvais pas lui en vouloir, il n’était pas dans son état normal. Je m’estimais même chanceuse, il ne s’était pas changé en Lycan. Sinon je serai déchiquetée à l’heure actuelle.

J’entendis des pas et une voix de femme. Armando changea de « jouet ». Du repos … Qu’on me laisse tranquille. La douleur s’intensifiait au fur et à mesure du temps et plus il passait et plus je suffoquais. De l’air … Pitié … Il y avait un combat à côté mais je ne pouvais qu’à peine bouger. De l’air … S’il vous plaît … Laissez moi respirer … Et là mon esprit s’évada. Laissant mon corps souffrir, je perdis sûrement connaissance alors que j’entendais Agammemnon qui hurlait le prénom d’Armando.

Citation :: Le fiancé de Kat approcha de moi tandis qu’Armando s’était transformé en Lycan pour « jouer » avec le chien de la femme qui avait débarqué. Le Lycan avait la gorge complètement broyée sous les crocs du chien qui l’avait choppé à la gorge auparavant. On me souleva du sol, Agammemnon voulait me sortir de là. Mais lorsque Armando eut fini avec le chien, il se dirigea tout droit vers nous … Agammemnon se mit de dos, voulant me protéger des crocs du Lycan. Mais la force fut trop forte et mon sauveur s’écroula à terre après m’avoir lancé plus loin. J’en perdis l’usage de mon épaule droite mais au moins j’étais vivante … Agonisante, la respiration de plus en plus inaudible. Une fois Agammemnon débarrassé du Lycan incontrôlable, une fois qu’il l’a mis à terre, il s’occupa de moi. Il demanda alors à un habitant des Havres si il était possible d’emprunter sa maison.
Un Druide ayant vu la scène entra après quelques temps dans la maisonnette que le Chevalier avait loué à l’habitant. Il pénétra dans la chambre où je reposais après avoir soigné l’ancien Lycan.
Après quelques minutes, il se décida enfin à incanter un sort de soin très mineur ainsi qu’un autre permettant la régénération. Pas plus … Pas moins … Seuls les faibles meurent … Seuls les individus forts survivent. C’est ainsi que cela devait se passer, c’est ainsi que Malar le voulait.

Après quelques heures, j’émergeais enfin mais les douleurs étaient trop fortes. Kat … Memnon … Et le Prêtre de Tiamat … Il me soigna encore, toutes les douleurs … Enfin non pas toutes. Mais la plupart … Cependant je ne pouvais toujours pas bouger à cause de mes côtes et de ma cage thoracique.
Une amitié qui commençait douloureusement mais qui n’en ressortirait que meilleure.

Premier pas vers les rats

Je me rétablissais de plus en plus grâce aux divers soins qu’Andarion me faisait lorsqu’il venait me voir. Avoir Dame Chance près de soi c’est toujours une bonne chose. Y’a pleins de gens qui prennent soin de moi, je dois avouer que j’adore ça mais bon … Être assistée c’est pas non plus la joie. Ca faisait plus d’un mois que j’étais allongée, avec beaucoup de mal à respirer et à bouger tellement mes côtes me faisaient mal. Puis j’en ai eut marre, j’avais envie de me lever et j’allais de mieux en mieux. Malgré le manque de force flagrant, je restais un peu dans les Havres. J’y ai croisé Emeth qui discutait avec Aube … J’en appris des belles d’ailleurs ce soir là, à mourir de rire. Enfin bref, le Druide m’apprit qu’il avait emmené les rats de Lorgol dans le Bosquet. De part ma religion depuis maintenant plusieurs années, j’ai pu prier ma Déesse afin que je ne subisse pas le courroux de la Peste présente dans ces petits rongeurs. Et puis au pire, Emeth resterait toujours au Bosquet, près de moi, afin de me soigner si je devais la contracter.

Ainsi il m’invita à entrer au Bosquet avec lui. Il me fallait apprendre à vivre avec ces créatures, apprendre à les apprécier. Ils étaient sur un territoire qui m’était familier, ils étaient dans un lieu où Emeth pourrait me protéger d’eux si nécessaire.
Le Druide m’encourageait. Il fallait que je le fasse de toute manière je n’avais pas le choix. J’allais vivre avec eux dorénavant et si je n’apprenais pas à les connaître alors il me serait plus difficile de vivre au Bosquet.
Soit … Je m’allongeais au sol, complètement crispée. Et ils montèrent sur moi, plantant leurs griffes dans la chair faible, mordant ma peau pâle afin de la goûter. J’étais nerveuse, je suffoquais. Mais la voix du Druide faisait tout pour me réconforter, me permettre de passer cette épreuve plus facilement. J’ai eut du mal à fixer ma concentration mais au final je me calmais, les laissant faire.
Puis vint le moment où ils eurent terminé de faire connaissance et reprenaient leurs déplacements habituels, je ne devenais plus qu’un obstacle, une sorte de marche à franchir. Donc je me redressais, couverte de griffures et morsures sur tout le corps.
Emeth me soigna après avoir vérifié et annoncé que la Peste était déjà en train d’incuber. Lui seul pouvait me délivrer de ce mal.

J’allais ensuite me reposer. J’en avais grandement besoin.

La Grande Chasse, cérémonie et premières offrandes

On attendait pleins de monde. Tous les Chasseurs étaient réunis … Le Traqueur Sombre fut mandé par Emeth afin d’accompagner les invités qui arrivaient aux Havres. Ce sont les yeux bandés qu’un groupe entra donc au Bosquet, les règles furent fixées par le Druide : Personne n’avait le droit de parler de la Chasse ni de ses participants en dehors de la Cérémonie qui allait avoir lieu. Le prix a payer si la parole donnée n’était pas respectée serait lourd.

Ainsi tous réunis, nous nous plaçâmes autour de l’Autel et ainsi débuta la cérémonie. Emeth parla de la Grande Chasse, de ce qu’elle représentait pour Le Seigneur Bestial. Durant son discours, je pris un rat sur mon épaule. Je commençais vraiment à m’y faire et j’appréciais la chaleur de leur pelage contre mon cou.
Puis Emeth sacrifia une faible créature, un blaireau rabougrit. Il recueillit son sang dans ses mains puis déversa le liquide visqueux sur l’Autel présent devant lui. Puis son corps se mit à vibrer. C’était très impressionnant, j’observais tout en écoutant les murmures des Chasseurs autour de moi.
Le Druide se transforma alors en loup … Laissant le temps aux Lycan et Maîtres des Loups de faire de même. Puis ils partirent, certains hurlant tels des bêtes à la gloire de Malar.

[…] *Il y a certaines choses qu’il vaut mieux garder pour soi*

Ainsi, cette nuit là, des cris retentirent et les offrandes faites au Seigneur furent nombreuses et à son image. Ainsi se passa la première nuit dédiée à la Grande Chasse.
Je rentrais au Bosquet, entrant dans la grotte, une pointe de nostalgie dans le regard … Je regardais la broche que je tenais dans la main. Une fois dans mon domaine, je l’exposais alors sur l’étagère où mes affaires étaient entreposées. Puis, après l’avoir observée quelques minutes, je donnais la tête de la principale créature tuée ce soir là à un des suivants de La Maîtresse des Poisons afin qu’à jamais le teint de la peau ainsi que ses écailles rouges soient conservés et jamais oublié.

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Evolutif roi des rats

Les rats noirs – Début de l’étude physique

Tout d’abord, j’ai voulu les étudier physiquement. Pas évident d’en garder un suffisamment calme pour le mesurer et tout. Mais j’ai trouvé une tactique, observant un rat un long moment afin de m’imprégner de son regard. Ainsi, après de longues heures, il me suivit. J’étais super fière je dois l’avouer.
Je recommençais donc avec plusieurs rats. Beaucoup de patience mais il m’en fallait plusieurs pour mon étude. Ils comprenaient pourquoi j’avais besoin d’eux au calme … Je comprenais qu’il y avait certaines limites à ne pas dépasser avec eux.

† Physiquement :

Le pelage du rat noir est de plusieurs couleurs en fait : le rat noir domestique est gris foncé sur le dessus mais on trouve également des spécimens marron. Son ventre est gris généralement.
Il est super doué pour grimper mais alors pour nager … j’ai cru qu’ils allaient se noyer les pauvres.

Longueur sans la queue : 16-21 cm
Longueur de la queue : 18-26 cm
Une dent tranchante et 3 dents pour mastiquer

[Validé][Roublard/RdR][E] Earina Illinwen Tir'Eir - Page 2 Dentsrat

Les moustaches : elles bougent tout le temps, c’est dingue. Apparemment, elles leur servent déjà à se repérer dans le noir avec les objets alentours, ensuite à se repérer dans un lieu inconnu.
La queue : comme pour les moustaches, elle sert à l’orientation et à se guider le long des murs. Elle lui sert à attraper des objets ou faire des acrobaties.
Les oreilles : ils réagissent beaucoup au sons aigus. C’est marrant, leurs oreilles bougent tout le temps comme les moustaches.
Les yeux : Vu comment ils se servent de leur queue et leurs moustaches, le rat ne voit rien, ou presque, du moins le jour. La nuit il est plus doué déjà pour se repérer juste avec les yeux. Ah et point important, ils ne semblent pas distinguer les couleurs.
La peau : Le seul point important que j’ai relevé c’est qu’apparemment sous très forte chaleur ils ne secrètent pas de sueur.
Les pattes : les 4 pattes ont chacune des petits coussins moelleux.
- Les pattes avant : 4 griffes et un petit pouce riquiqui. Ils s’en servent pour manger ou se laver.
- Les pattes arrière : 5 doigts griffus. Elles lui permettent de sauter et de se déplacer rapidement.

† Leurs interactions dominés/dominants :

- Le rat dominant : il renversera et mettre sur le dos tous les dominés de son groupe. Nous avons donc plusieurs dominants qui dirigent chacun un groupe de rats. Donc je dois me concentrer sur les dominants. Les rats dominants mangent en premier et il a une
- Le rat dominé : il reste quelques secondes sur le dos lorsqu’il se fait dominer. Il a plus tendance à fait un petit couinement dès qu’il est en réelle position de faiblesse.

† Leur esprit de groupe :

- Ils ont tendance à se laver entre eux, léchouilles et gratouillis avec les dents. Mais il y a toujours une notion de dominant, c’est lui qui choisit lorsque la toilette collective commence et lorsqu’elle termine.
- Ils dorment en groupe, les uns sur les autres. Un peu comme lorsqu’ils naissent et se resserrent pour garder la chaleur.
- Ils se reconnaissent au sein d’un même groupe par une odeur spécifique.

Déjà faire tout ça c’était compliqué … Après je décidais de laisser un couple ensemble afin d’étudier jour après jour l’évolution de la reproduction et la gestation. Donc je verrai les résultats plus tard.

Second cours avec Emeth

On a attendu qu’ils s’éloignent tous pour se retrouver tous les deux. J’aime bien l’avoir rien que pour moi, être seule avec lui. Sa patience et ses conseils sont trop précieux pour être perdus dans des vagues de paroles.
Ainsi commença mon second cours. Très rapide comme le premier, Emeth n’est là que pour me guider, me montrer la voie. Il semble ravi de l’évolution de la relation entre les rats et moi. Maintenant qu’ils m’ont adopté, il fallait passer à l’étape suivante : Les stimulis.

Une fois la leçon donnée, j’allais continuer mon étude et j’essayais quelques petites choses comme des sons, des petits tapotements spécifique mais ce n’était pas glorieux. Plus tard je demandais à son apprenti géomancien quelles sortes de stimulis il fallait faire avec les rongeurs. A cela il me répondit : « Stimulis naturels, odeurs et sons ». Ha ! … Mouais … Ca ne va pas être évident non plus mais je vais persévérer.

La mort de l’un entraîne l’arrivée d’une autre

Je faisais les 100 pas dans les Havres, creusant une mini tranchée dans la neige. J’étais angoissée, je les attendais. Enfin non, j’attendais Emeth surtout. Ca prenait trop de temps, il devrait déjà être rentré !
Au final c’est Miltiades qui est venu afin de me prévenir qu’aucuns membres du groupe n’étaient sortis de Lorgol et que la Loi martiale avait été instaurée. Et puis Orichalka est arrivé pour nous dire que Emeth était mort … Il le savait, le Grand Arbre le savait … Son esprit était parmi nous.
Emeth … Mon Père … Notre Guide … Notre mentor … Ils le payeront, nous lui en avons fait la promesse.
J’étais abattue, complètement abasourdie par la nouvelle. Mort … Ce n’était pas possible … Suite à cela je passais des heures près du Grand Arbre, tentant de lui parler avec timidité au départ, avec conviction après quelques temps.

Dans le même temps, une nouvelle Druidesse est apparue au Bosquet. Enfin de la compagnie. Elle vénère la Maîtresse de Tous les Fléaux, on va pouvoir s’entraîner ensemble bien que pour l’instant le moment est mal choisit. Enfin elle s’adapte doucement au mode de vie très Malarite du Bosquet malgré le fait que je ne suis pas certaine qu’elle apprécie les Chasses. Enfin elle s’habituera. Elle prendra bientôt confiance en elle dans ce milieu, il le fallait de toute façon, elle devra bien s’imposer à un moment donné en tant que seule Druidesse spécifique à Talona. On verra bien avec le temps.

La cérémonie d’hommage

J’avais demandé à ce qu’ils soient tous là avec un animal à sacrifier. Et ils étaient tous là, ou presque. Il manquait Anffauglir mais bon, ce Lycan était trop instable.

Oriann, Daran, Orichalka, Cyanure, Armando et moi … En demi cercle autour de l’Autel. J’encourageais Oriann a commencer, a faire le sacrifice du cerf ramené par Daran. Ainsi il parla d’Emeth puis du Seigneur Bestial, insistant sur la nécessité de venger sa mort coûte que coûte. Puis le cerf fut tué, son sang répandu sur l’Autel. Le Chasseur en étala sur son visage telle une griffe.
Une fois cela fait, Cyanure et moi nous sommes approchées de l’Autel ensanglanté. Je posais mon rat, qui jouait sur mon épaule, dessus, le laissant patauger dans le liquide rougeâtre. Cyanure prit une dague qu’elle m’enfonça tout doucement dans la peau, effectuant une scarification en priant la Maîtresse des Poisons. La cicatrice laissera un magnifique Lotus et cette parcelle de peau sentira à jamais l’amande amère.

Suite à cela, nous partîmes en Chasse dans le Nord …

Les rats noirs – La reproduction

Lorsqu’ils se sont accouplés, la femelle a gardé les petits dans son ventre un peu moins de 4 Lunes.

† Evolution de la grossesse :
- Elle prend du poids : Une réelle prise de poids vers le 16 ou 17eme jour.
- Elle n'est plus en période de chaleur
- Après trois semaines on peut sentir des petites boules dans le ventre de la femelle lorsqu’on touche tout doucement.

La mère, a la fin de la période de gestation, a commencé à s’agiter et à faire un nid. Mais elle se fatiguait vite et avait un ventre tellement énorme qu’à un moment elle devait se coucher sur le dos afin de se reposer. Enfin, elle a mis bas et a donné naissance à 7 petits ratons.

† Naissance et élevage :
J’ai observé les petits, les mettant juste avec la mère.
Les premiers jours ils semblaient aveugles, sans poils du tout. Restant les uns contre les autres pour garder la chaleur comme les groupes de rats adultes. La mère venant pour les nourrir régulièrement. Mais très rapidement ils se développent, grandissent et deviennent indépendants. C’est dingue.
Après un peu moins de 4 Lunes, ils n’ont plus besoin de leur mère pour se nourrir.

La mère a un instinct très protecteur envers ses petits, elle en prend soin à un point presque extrême, mais elle a aussi un aspect très défensif au niveau du territoire.

Cette étude m’a permis de déterminer combien de temps ils dormaient aussi. Ainsi ils se reposent plus de la moitié d’une journée. L’effet de groupe. Lorsqu’un se met à dormir, ils se mettent contre lui et font pareil. C’est assez mignon.

† Autres faits :
- Après 3 à 5 jours la femelle était prête à l’accouplement à nouveau. Mais juste pendant un nombre d’heure délimité, souvent lorsque l’astre solaire tombe pour laisser la lune arriver.
- Etude faite sur plusieurs couples.

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