Le Val de Bise - Module NWN Forum du Val de Bise, module RP de Neverwinter Nights |
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| [Validé][Ensorceleur/Roublard][PG]Le Dragonnet | |
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JupiterJazz Destructeur de Monde
Nombre de messages : 1140 Age : 36
| Sujet: [Validé][Ensorceleur/Roublard][PG]Le Dragonnet Mar 11 Nov - 16:37 | |
| - Citation :
- Nom du compte joueur forum :JupiterJazz
Nom du compte joueur module :lebenben Nom du perso : le Dragonnet (Pippo Dardfeu) Race :halfelin Sous race :Vaillant Age :28 Alignement :Chaotique neutre Religion :polythéiste Classe(s) et nombre de lvls (prévus) :ensorceleur(21)/roublard(4) Arme de prédilection/domaines/école de magie :pas de don, mais manie toujours la dague ou des dards Langues :commun, halfelin (racial), langage du luiren(région natale) Familier/Compagnon animal : pseudo dragon Ennemis jurés :0 Trait de Caractère : sens de l’humour, colérique, malin, charmeur, farceur Description physique : environ 90 cm, athlétique, agile, roux, bouille enfantine
Caractéristiques : FOR :8 DEX :18 CON :10 INT :14 SAG :8 CHA :16
Session RP 7: 13000 xp Pippo Dardfeu.Je me nomme Pippo Dardfeu, mais on m’appelle Dragonnet. Je suis né en Luiren dans la famille Dardfeu, fière famille de halfelin, réputée localement pour sa vaillance et son talent héréditaire au lancé de couteau. Nous étions cinq. Ma mère, mon père mes deux frères et moi. Notre famille protégeait le village depuis des générations, depuis Pippo Darfeu le premier, l’incroyable saltimbanque, qui fonda notre lignée. Il était si habile est hargneux qu’on disait de lui qu’il était un sorcier au-delà de son allure d’incorrigible rouquin. Ces médisances sur notre clan perdurèrent longtemps, et se dissipèrent très lentement, en même temps que nos plus terribles talents de lanceur de couteaux disparaissaient dans l’oubli. Notre famille était devenu respectable avec le temps, mais notre habileté semblait à présent inutile, spectaculaire. Pour ma part j’étais un mauvais apprenti, habile, mais turbulent. Rester dans ce village paisible était visiblement mon destin, et à chaque lancé j’exprimais ma frustration. Mes proches ne savaient plus quoi faire de moi tellement j’accumulais les bêtises, mais malgré les efforts je n’arrivais pas à contenir ma fougue, il me fallait sauter sur la moindre occasion pour raviver une flamme qui s’éteignait en moi. Ainsi j’étais devenu le vilain petit du village. La seule chose qui égayait mon quotidien était la visite régulière au village d’Ahmet le Magicien, un humain sage et terriblement impressionnant. Il avait cette emprise bienveillante sur moi qui modérait mes ardeurs à chacun de ses sourires lumineux. Je me sentais comme son neveu privilégié. Il me contait des aventures, des histoires de magie, de dragon, de princesses à secourir. Sa venue était appréciée ou ignorée par certains mais signe de mauvais présages pour d’autres. J’étais le seul à l’accueillir en cris de joies, et à demander en vain à l’accompagner dans ses voyages à chacun des ses départs. Je sentais chaque fois un vide, pas en moi, mais dans ce village, qu’il n’allait rien se passer d’extraordinaires pendant des mois, jusqu’à ce que Ahmet ne revienne. Un jour, une bande de pillard avait débarqué dans le village, c’était la panique, mais c’était une occasion pour notre famille de se dégourdir un peu. Non sans mal, nous luttions comme nous le pouvions pour repousser les bandits en surnombre, mais les jambes des miens tremblaient, en effet la paix au village avait duré trop longtemps pour que nous acquérions de l’expérience au combat. Mais moi, je sentais de l’excitation plutôt que de la peur. Alors que mes frères et mon père se battaient accompagnés par les autres mâles du village, je m’étais éloigné d’eux pour aider une enfant égarée dans la panique. Je la pris dans mes bras pour la ramener auprès des autres quand trois bandits surgirent devant nous brandissant chacun une lame rouillée, prêts à nous dépecer. J’entendis derrière moi, en direction des miens un boum, et des cris de victoires ; visiblement les bandits avaient été chassés. Mais je ne pouvais pas m’en préoccuper, ces trois devant moi m’avaient encerclé. Je tenais la petite qui criait dans mes bras, j’étais désarmé, à leur merci, loin des autres. Mais alors que l’un d’entre eux s’apprêtait à nous transpercer de sa lame rouge, peut être à cause de la peur, ou du sentiment de devoir m’en sortir, je sentis en moi la flamme qui m’avait toujours animé, le feu qui ne demandait qu’à être attisé jaillir de mon bras droit tendu vers l’avant. La flamme atteignit les deux bandits devant moi, et j’entendais l’autre dans mon dos tomber dans un cri de douleur, un couteau lancé par mon père l’avait frappé dans le dos. Alors que les deux autre brûlaient en geignant fort, la petite poussa un hurlement, et je vis de la fumée sortir de sous ma main droite, qui tenait fermement son petit bras. Je la lâchais en sursautant, laissant apparaitre une marque rouge sur son avant bras qui jadis était rose. Je la regardais partir en pleurant vers les autres membres du village, qui me regardaient silencieux, stupéfaits, comme si j’avais été une bête. Ahmet était au milieu d’eux, dépassant largement la taille moyenne de 90 centimètres des miens, c’était donc lui qui était à l’origine du boom de toute à l’heure. Il me regardait d’un air grave. Le calme regagnait le village, et personne n’osait m’adresser la parole. Je rentrais dans la maison Dardfeu encore sonné par les évènements, et je vis Ahmet discutant avec mon père. Il me dit de venir, nous devions parler. Il m’expliqua alors, qu’un pouvoir très spécial circulait en moi et que je devais l’accompagner et quitter le village. Je mis du temps à comprendre, à accepter ce qu’il me disait. J’avais le sentiment d’être dangereux, même mon père semblait méfiant à présent. Je ne voulais pas quitter le village. -Tu as toujours voulu partir avec moi, me dit le magicien. -Oui mais je ne veux pas être chassé ! -Alors part, avant d’être vraiment chassé. -… -As-tu senti le regard des autres ? Ces petits yeux qui semblaient vouloir rentrer en toi, sans jamais oser t’affronter directement ? -… -Ce n’est que le début, tu vas devenir un diable si tu restes… Viens avec moi, et au lieu de faire peur au monde, tu le fascineras… La discussion ne s’éternisa pas beaucoup plus, je préparais un sac, une cane et j’emportais avec moi les couteaux Dardfeu que mon père m’avait offert. Nous partîmes à l’aube, pleurés par mes frères, mon père et ma mère, niés par les autres. Nous étions en route vers le nord ouest.La force qui coule en moiAhmet et moi parcourions le Luiren en direction du nord ouest en traversant des forêts et d’autres villages hins. Je n’étais jamais beaucoup sorti du village, et à la tête des habitants qui nous voyaient traverser leurs terres, je devinais qu’Ahmet était connu dans chacun d’eux, mais pas plus apprécié que chez moi. Tous avaient le même regard, celui qu’on réserve à l’autre, l’étrange, le bizarre. C’est pourquoi nous ne faisions pas durer nos escales. Lors de chacune d’elles Ahmet m’expliquait l’origine de l’incident de l’autre jour, et de mon « pouvoir ». -Je suis un magicien comme vous alors ? -Non, nous ne sommes pas des magiciens. Nous sommes des êtres habités par la magie. Je ne comprenais pas ce qu’Ahmet voulait dire. Il m’expliqua que les magiciens étudient la magie à travers des langages et des techniques, tandis que les « ensorceleurs », comme il disait, ont une intuition vivace de la magie. Ils ne font qu’extérioriser quelque chose qui sommeille en eux. J’essayais alors de produire quelque chose de magique en fermant les yeux naïvement, mais Ahmet me dit que la seule volonté ne suffirait pas à faire un tour de magie. Ce n’était pas aussi simple. La magie passerait par une entité qu’on appelle toile, reliée à notre monde. Nous serions à même de puiser dans cette toile de la magie. Les ensorceleurs manipulent la magie par la compréhension de leur lien avec cette toile. C’est pourquoi nous nous servons de l’émotion, la perception, l’intuition de la magie. Pour chaque utilisation il y a une sensation appropriée et une manière de l’exprimer qui produit un phénomène magique : mots, gestes etc. C’est une manière d’utiliser la magie qui est donc proprement subjective, individuelle qui ne renvoie qu’à la compréhension de notre propre existence. -As-tu un objet sur toi qui ait une grande valeur à tes yeux ? Je réfléchissais un instant en portant machinalement ma main vers ma ceinture. Oui, les couteaux Dardfeu avaient de l’importance pour moi. J’en sortais un et le tendais à Ahmet. Il m’expliqua alors que ce couteau était pour moi chargé de signification. Passé, autorité, racines, famille, joie, avenir, effort, souffrance, mort et bien d’autres encore. Il fallait que je me concentre dessus, selon Ahmet c’était une manière de faire le lien entre le matériel et la symbolique, et ainsi puiser en moi des émotions magiques. C’était une astuce de débutant, un moyen de se focaliser pour saisir son pouvoir. Ainsi je prenais gare à mes sentiments en tenant fermement mon couteau serré dans une main, et faisait jaillir une flamme de mon autre main qui manqua de me brûler au visage. Ahmet me regarda et me dit : -Imagine qu’il y a une bête qui vibre en toi qu’il convient d’apprivoiser. Ceci était plus clair pour moi que tous les autres discours. Je savais qu’en moi il y avait quelque chose d’incandescent que je pouvais attiser et raviver, il me fallait maintenant être capable de le contrôler. Mais ce n’était pas quelque chose de facile. Je commençais par me familiariser avec ces extériorisations de magie en faisant jaillir une flamme, que je tentais de diminuer, et puis un jour de l’altérer. Je parvenais à produire une simple lumière comme un sentiment d’exaltation, à faire circuler de l’électricité dans mes mains en alimentant mon excitation, et même à enflammer mes couteaux. Enfin, j’essayais de me passer de la présence de ma dague dans les mains pour produire les mêmes phénomènes magiques. Ahmet disait que les mages de notre espèce sont doués d’une forte capacité à l’intuition. Je tentais donc de visualiser aussi précisément que possible le couteau Dardfeu pour me renvoyait vers d’autres émotions, et ainsi convaincre la toile de me prêter du pouvoir. Je commençais peu à peu à contrôler la magie qui circule en moi depuis toujours quand nous arrivâmes dans la région du Calimshan. Ahmet me dit alors qu’il devait me laisser comprendre la chose qui me liait à la toile tout seul. Le pouvoir dont je pouvais disposer me fascinait, et j’avais la possibilité de l’accroitre. J’étais libre de partir à l’aventure, et la peine d’avoir quitté mon village était passé. J’avais retrouvé ma fougue. Même le fait de rester avec Ahmet ne me semblait pas aguichant, ou même plus, cela me renvoyait au passé. C’était finalement quelque chose d’ennuyeux. Il me faudrait avancer seul désormais, et j’avais la possibilité de grandir seul, comprendre par moi-même la puissance qui est en moi. Nous nous quittâmes donc sans regret, nous promettant quand même de nous recroiser un jour.
Dernière édition par JupiterJazz le Sam 10 Jan - 14:55, édité 1 fois | |
| | | JupiterJazz Destructeur de Monde
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| Sujet: Re: [Validé][Ensorceleur/Roublard][PG]Le Dragonnet Mar 11 Nov - 16:37 | |
| le Dragonnet Calimport était grand et vivant, il était facile de s’y intégrer pour un petit comme moi. Je rencontrais toute sorte de gens, de toutes les races, et même d’autres mages, qui me parlaient d’écoles, d’alchimie. Certains me dirigèrent vers une académie de magie. L’idée ne me plaisait guère, intégrer une corporation aussi calme et poussiéreuse. Mais j’allai y jeter un œil par curiosité. On me claqua la porte au nez dés le moment où je confiais que j’étais un ensorceleur. Une chose de faite. J’avais toujours voulu être un aventurier, mais comment commence-t-on une telle carrière ? Quels sont les premiers pas de l’aventurier ? Sur le moment il me parut judicieux de chercher quelqu’un à aider. Un orphelin à sauver, un noble à escorter, une relique à ramener. Mais où donc pourrais-je trouver quelqu’un pour me confier une « quête », « mission » ? Je me dirigeais vers la partie de la ville que j’avais jugé la plus animée et pénétrais dans une taverne fréquentée. Je m’installais à une table, seul en commandant un lait de chèvre au tavernier qui me grogna au visage. Je regardais autour de moi, aucun ici ne semblaient dignes de confiance, ils me dévisageaient tous discrètement, encagoulés pour la plupart, j’avais senti les bruits des chopes et les discussions à voix rauques cesser net dés mon entrée. C’est alors que l’un d’eux, grand et costaud vint s’asseoir lourdement à ma table en face de moi. Je n’avais jamais vu d’humain aussi poilu. Des sourcils larges comme mes poignets se rejoignant par des poils frisés entre les deux yeux que l’on ne trouve généralement dans une zone que la morale réprouve, une barbe qui grimpait sur les joues, laissant tout juste apercevoir un nez rouge bien lustré, et de touts petits yeux noirs. Je le regardais d’un air interrogatif, c’est alors qu’il tapa du poing sur la table et beugla : -Salut p’tit gars ! J’avais envie de répondre poils aux bras mais je dis simplement : -Salut gros gars ! Des rires gras éclatèrent dans la salle, il recula au fond de son siège et se gratta le menton, un poing serré sur la table. -Tu ferais mieux de rejoindre ta maman, elle va s’inquiéter le rouquin, dit il en faisant craquer son poing, si fort qu’on aurait cru qu’il écrasait des noix. -Et la tienne de mère ? -T’as du cran de me parler comme ça nabot, répondit il alors que trois autres bonshommes à peine moins massifs s’approchaient de derrière moi, je portais lentement ma main vers mes couteaux à la ceinture. Tu sais qui je suis ? -Qu’est ce que tu me veux ? -Je veux que tu te casses de cette taverne morveux, on veut pas de toi ici. -Lâche moi le crado, lui dis-je sèchement. J’entendis des « oh !» à l’unisson derrière moi, j’avais visiblement dépassé les bornes. Quelqu’un murmura « Mon dieu, tous ceux qui l’ont traité de crado ont eu les deux jambes cassées .» Et un autre rétorqua sur le même ton mal dissimulé « le dernier c’était jeudi dernier non ? ». Je ne pus m’empêcher de sourire. L’autre en face de moi semblait bouillir et il hurla en se levant brusquement : -VOS GUEULES ! Il sortit une dague et la pointait vers mes yeux, les yeux exorbités en serrant les dents. Il s’attendait à ce que j’ai peur. Je composais alors des gestes avec mes mains en dessous de la table en murmurant. Sa dague devenait rouge vive. -Héhéhé, tu fais tes dernières prières c’est ça nabot ? -Euh …chef… dit un homme derrière moi qui visiblement était l’un des sous fifres du crado. -QUOI ? grogna ce dernier. -Votre main est en train de cuire chef… En effet, celle-ci était fumante, fermement serrée autour de la dague incandescente. Le crado la lâcha en poussant un hurlement, bousculant tout sur son passage, faisant tomber les tables avoisinantes, et ordonna à ses deux guignols de m’attraper. Mais il était trop tard, j’avais profité de la tempête pour m’évader discrètement, alors que tout le monde avait les yeux rivés sur le crado qui faisait peur à tout le monde. Je franchissais donc les marches qui menaient à la sortie de la taverne. J’entendais leurs pas d’éléphants derrière moi. J’étais donc poursuivi. J’étais à présent dans une ruelle sombre, j’avais échappé à cette bande de crétin. Dans mon dos, quelqu’un murmura me faisant sursauter. « Crado a raison, vous avez du cran ». Je roulai vers l’avant et me retournai, prêt à lancer un couteau. J’aperçu un homme, fin, environ trente ans, une légère barbe et des cheveux longs châtains dans un manteau noir. Il n’avait pas l’air hostile et me regardait en souriant. -Qui t’es ? lui demandais-je. -Je ne suis pas votre ennemi, vaillant rouquin. J’ai du travail à vous proposer. me dit il calmement. Je fronçais les sourcils et me détendait peu à peu, en abaissant mon couteau, et je regardais autour de moi. Il faisait déjà nuit. -Ne vous inquiétez pas pour Crado, c’est une petite frappe. Il est trop bête pour vous retrouver. Il s’approcha de moi et me demanda mon nom. Je lui répondis que je m’appelais Dragonnet. C’était la première chose qui m’était venu à l’esprit. J’avais encore en tête la dague incandescente du crado. Il sourit légèrement, n’ayant évidemment pas gobé ça, mais me répondit simplement : « Très bien Dragonnet, laissez moi vous expliquer le contrat .». C’est ce qu’il fit alors que nous marchions vers un quartier calme et que nous entrions dans une auberge mieux fréquentée que l’autre taverne. Il s’agissait en fait d’un policier, il cherchait à démanteler un trafique de femmes qui se déroulait en ville, et je devais l’aider dans sa mission. Cela semblait être un contrat honnête, cinq cent pièces d’or au début, deux milles après l’avoir honoré. Et cela semblait être à la hauteur de mes ambitions. Ma première aventure ! Nous avions convenu de nous donner rendez vous chaque jour dans une auberge au nord de la ville pour effectuer des rapports. Je menais divers interrogatoires, auprès de rôdeurs, d’orphelins, de prostituées en essayant de ne pas attirer trop l’attention, mais j’avais tout le temps le sentiment d’être observé. Personne n’était capable de me donner le moindre indice sur ce trafique de femmes, si ce n’est me relater les assassinats d’enfants, de filles de joies, de nobles etc. Un soir que j’étais rentré dans ma chambre après avoir fait mon rapport au policier, une petite ombre surgit de derrière la porte avec une lame, je faisais une roulade vers l’avant, m’épargnant un coup fatal, me contentant tout de même d’une douleur cinglante au niveau de la fesse droite. Je saignais j’avais un genou à terre. En face de moi un hin, ou peut être un gnome masqué, tout de noir vêtu. Il me regardait avec des yeux terrifiants et faisait des gestes avec les mains en incantant. Je ressentais à ses jérémiades la magie vibrer en moi, ce tueur incantait un sort pour me cramer vivant, il me fallait le faire taire. Et ainsi, je me synchronisais sur ses gestes avec l’envie de parler plus fort que lui. Je dominais aisément sa voix tremblante. Quand il finit d’incanter, rien ne se produisit, il semblait réaliser que son sort avait été contré. Je profitai de cet instant où il baissa sa garde pour dégager un filet électrique, comme un éclat de rire moqueur qui signifiait la défaite de mon adversaire. Après quelques spasmes et gargarismes, il s’effondra sur le sol, alors que le policier pénétrait en hâte dans la pièce, épée brandit. Après que notre prisonnier se soit réveillé, nous l’interrogeâmes pendant quelques heures. Il nous confia finalement que les femmes étaient capturées puis transitées vers le port par les égouts pour être vendues. Le passage secret menant aux égouts se situait dans l’entrepôt du salon mondain « club Beauchesne », dans un quartier bien famé. Un échange devait avoir lieu le lendemain sur le port. C’était l’occasion d’arrêter ces crapules. Le tueur allait en prison, le policier et moi nous préparions à passer par cette cachette menant aux égouts. Dés que le trafique serait arrêté, chaque personne de la maison du club Beauchesne serait arrêtée et interrogée. Il convenait pour l’heure de prendre les bandits sur le fait et de sauver quelques femmes. Ainsi le lendemain, nous localisions l’entrepôt en question, à l’arrière d’une grande et belle maison, d’où entrait et sortait des hommes et des femmes fort bien vêtus, en plaisantant et en riant. A la nuit tombée, le policier rejoignit le port pour essayer de localiser le bateau qui attendait les femmes. Je vis par une fenêtre de l’entrepôt, légèrement en hauteur, un groupe de type louches se réunir, du même gabarit que le crado et sa bande. Ils soulevaient de grandes caisses rectangulaires, et les transportaient vers un escalier. Après qu’ils aient tous disparu dans les profondeurs, je me rendais invisible et passait par cette petite fenêtre, à peine assez large pour un hin comme moi. Je faisais attention à ne pas faire de bruit en entrant dans la pièce, mais je devais retenir une violente envie de vomir. Une odeur de putréfaction émanait de certaines caisses. Les femmes qui étaient à l’intérieur devaient être morte. Je les ouvrais toutes en crochetant les cadenas, en effet, des femmes avaient succombé, d’autres étaient inconscientes, ou endormies, d’autres encore avaient à peine la force d’ouvrir les yeux. Elles étaient maintenant libres de sortir des caisses, mais pour la plupart, elles devraient attendre d’être libérées de cette demeure et de recevoir des soins. Il me fallait rattraper les crapules qui en transportaient d’autres. Je descendais ainsi les marches et les rattrapait en essayant de faire le moins de bruits possibles. Ils marchaient en tenant par deux les caisses contenant les femmes. On arrivait à la sortie. Nous étions sur des quais, sur la terre ferme nous attendait quatre hommes encagoulés qui guidaient les autres vers le bateau. L’un d’eux tendit un sac de gemmes à l’un des malfrats. C’est alors qu’on entendit un cri . « Toi là bas ! Qu’est ce que tu fais là ! ». Je regardais autour de moi, le policier s’était fait repéré. Toute la bande se dirigeait à présent vers lui pour le massacrer. Je fermais les yeux et tendait mes deux mains devant moi, une sphère blanche électrique jaillit de mes mains et alla frapper le groupe de dos. La moitié d’entre eux s’effondrèrent. Le group restant s’était alors divisé en deux pour nous attaquer le policier et moi. Il me fallait me protéger, je ne pourrais pas esquiver tous leurs assauts. Je puisais en moi la force et la dureté de la pierre, et ainsi les coups que je ne parvenais pas à éviter venaient ricocher sur ma peau. Dominant alors maintenant mes quatre bandits, j’en profitais pour lancer une dague dans le dos d’un des assaillants du policier. Il vint me rejoindre pour m’aider à les finir. Pendant que le policier liait les mains du client, j’allais libérer les femmes de leur caisse de bois. Nous avions arrêté ce trafique. Quelques heures plus tard, la garde intervenait au club Beauchesne arrêtant tous les visiteurs. Tous allaient être interrogés, certains jugés. Les survivantes avaient été prise en charge par l’hopital. J’avais donc rempli les conditions du contrat, ainsi le policier vint me voir et me tendit une bourse. -Il y a à peine cent pièces d’or là dedans. Où est le reste ? -Dragonnet, le reste viendra plus tard. Vous avez acquis une réputation ici. Les contrats vont fuser, vous aurez beaucoup de travail dorénavant. me dit-il en souriant. Je fis mine d’être déçu. Le policier avait raison, je n’avais pas fait cela pour l’argent, c’était le début d’une carrière d’aventurier. Ainsi, pendant toutes ces années, je remplissais diverses missions, escortes, protection, trésors à récupérer, bandits à arrêter. Je sauvais des dames et des enfants en détresse, je combattais des mages, des monstres dans de grands déchainements de foudre, de feu, de grêle... C’était ma vie de rêve. Mon pouvoir s’agrandissait, j’avais développé ma magie afin de me permettre d’être un combattant polyvalent. Mais ce n’était pas assez, je voulais plus de pouvoir, d’aventure et de reconnaissance. Quand le Calimshan commença à m’ennuyer, je partis pour le nord, Amn, où j’avais la sensation de tout reprendre à zéro. Et finalement quand j’en eus assez de l’Amn, je repris la route vers le nord. Sans avoir atteint la véritable célébrité, mes pouvoirs et mes talents fascinaient ceux que j’aidais, et c’est ainsi que le nom de dragonnet me suivit pour toujours. J’étais à présent loin de revoir ma terre natale, ma famille et Ahmet. Mais ce n’était pas important, il me fallait me déployer dans un monde aussi grand que mon désir d’aventure. Me voici arrivé à Luskan. | |
| | | Achen Cyric
Nombre de messages : 2237 Age : 41 Habitat : Belgique
| Sujet: Re: [Validé][Ensorceleur/Roublard][PG]Le Dragonnet Mer 12 Nov - 1:45 | |
| Aucune raison de ne pas valider cela.. bon jeu ! | |
| | | JupiterJazz Destructeur de Monde
Nombre de messages : 1140 Age : 36
| Sujet: Re: [Validé][Ensorceleur/Roublard][PG]Le Dragonnet Mer 12 Nov - 2:33 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [Validé][Ensorceleur/Roublard][PG]Le Dragonnet | |
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| | | | [Validé][Ensorceleur/Roublard][PG]Le Dragonnet | |
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