[Disparu[Guerrier/Magicien/Chevalier noir][H]Aeren Mortelune

Citation :

Nom du compte joueur: Aeren De Mortelune.
Nom du perso: Aeren De Mortelune
Race: Humaine.
Age: 30 ans
Alignement: Loyale, mauvaise.
Religion: Bainite.

classe(s):(nbre de lv prévu aussi si possible) Guerrière (environ 10) (10 années en camp millitaire) Chevalière Noire (10) (service dans l'église orthodoxe bainite) mage : 4 / 5 (Etudes à Amn.)

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Armes : Epée longue, Fléau lourd.

Trait de Caractère: Fierté, honneur, foi, ...

Description physique:

Aeren est une femme d'une beauté toute relative. Pâle, sa peau contraste avec ses cheveux ets es yeux d'un noir de jai. En digne fille de Mortelune, la main noire de Baine tatouée sur sa main gauche révèle son appartenance au clergé. Souvent vêtue de sombre, elle arbore un fléau, et une simple épée. Sa voix, profonde, est celle d'une femme qui a l'habitude de donner des ordres, et elle s'exprime avec une hargne et une force de caractère dignes de son rang.

Langue : commun.

Force : 21
Dext : 10
Endu : 14
Sagesse : 8
Intell : 14
Charisme : 14

Mortelune.


Pavillon d'ébène et d'argent, orné d'une flèche d'un vert élégant, la bannière des Mortelune battait au rythme du vent. Perchée sur la plus haute tour du palais, elle rappellait l'histoire de la famille, et montrait aux habitants des royaumes frontaliers du sud de Thétyr que les Bainites ne sont pas inactifs ...
Noble lignage, sang pur, les Mortelunes avaient traversé les âges, les éons, et pourtant la vieille tour du château dominait encore la province du Shaar, et plus particulièrement la région du Val Brumeux.

La Famille était on ne peut plus banale. Noble, elle menait d'une main de fer la petite région perdue à l'ouest de la montagne de Dracossements et prônait des précepts simples : une unique voie, une tradition intrahissable.

Le Seigneur Elric de Mortelune était probablement le plus malchanceux des nobles du royaume frontalier. De son Union avec Dame Sharanna, châtelaine résidant à Amn quand elle recherche la douceur et la richesse des villes, il n'avait eu que quatres filles. Ainsi nomma-t-il l'aînée Aeren, la seconde Kamelys, la troisième Daena, et la toute dernière : Estelle.

De la première de ses infantes, il fit l'éducation. Toute ouïe, encore très crédule, la jeune Aeren était captivée par son Père.
Véritable orateur, beaucoup voyaient en lui le Tyran, elle, elle y voyait l'incarnation même de la Loi, le protecteur des valeurs Bainites, le chef suprême de Val Brumeux, à même de faire régner l'ordre d'une main de fer.

Elle fut mise au dur régime familial.
Générations après générations, les nobles Mortelunes avaient fait endurer à leurs enfants les mêmes épreuves, les mêmes enseignements; afin que le sang de la famille soit fort, et qu'aucun ne faillisse face à ses responsabilités.
Quatres longues années d'études dans l'académie de magie de Amn, sous l'oeil avisé des mages noirs de la région, des enchanteurs, et des meilleurs maîtres, afin que les futurs régnants sachent manier le verbe, la philosophie, les sciences.
Puis le service Millitaire, dix longues années. Dix années de vie dure, quasi spartiate : une paillasse, son arme, et son livre de chevet : les commandements de Baine.

Aeren excellait, toujours brillante, elle fit des études de magie exemplaires, comme une aînée devait le faire, puis elle en vint au service millitaire, et très vite, sa soeur Kamelys y fit son arrivée.
L'Aînée était dejà au camp depuis trois ans, embrigadée dans un groupe de femmes guerrières. Sa bravoure son sens aigu de l'observation, ainsi que son éducation avaient écrasé les maigres savoirs des jeunes paysannes avec qui elle devait collaborer.
L'année ou Kamelys arrivat, Aeren fut nommée chef de régiment. Impitoyable, à l'image de son père Elric, elle mettait un point d'honneur à faire régner l'ordre, et la discipline. Ses méthodes étaient pour ainsi dire équivalentes à celles de son seigneur et géniteur. La Tyrannie, la terreur. Et non seulement elle partageait sa haine féroce pour les gueux qui contrevenaient à l'ordre, mais elle avait aussi appri à haïr les sous races, les races qui faisaient ombrage à la seule, l'unique des ethnies qui méritait de diriger Faerun : les Humains.
La première semaine qu'elle passat à la tête du régiment de femmes, souvent plus âgées, fut radicale :
Chaque guerrière qui osait prétendre qu'elle avait eu le poste de par son lignage était exécutée, chaque guerrière qui n'était pas humaine de pure souche était bannie du régiment et mise avec les esclaves quelles que soient ses compétences, et sa valeur. Enfin, chaque guerrière qui n'appartenait pas à un noble lignage devait s'occuper des corvées de ses supérieures.
La première année de Kamelys n'en fut pas pour autant douce. Toujours dans l'ombre de sa superbe ainée, elle n'avait rien d'une chevalière Bainite, et leur seigneur de Mortelune commençait à s'en exaspérer. Toutefois, elle nourissait une habileté certaine pour la magie, et s'en servait pour mettre à terre les autres jeunes filles durant les combats. Violente, Haineuse, elle offrait aux autres toute l'abjection qu'elle ne pouvait pas lancer à la figure de son aînée. Elle fut nommée chef de régiment quand Aeren prit la tête de la direction du camp, lors de sa 7ème année de service. Désormais chargée de veiller sur des hommes, elle se montrait aigrie, toujours colérique, souvent ultrasensible. La moindre remarque entrainait tortures ou abjections, et elle fit engager une vierge de la douleur, servante de Loviatar, afin de mieux tenir ses troupes.
Si les récalcitrants furent nombreux à brailler, hurler et geindre devant l'arrivée d'une femme à la tête de la garnison de Val Brumeux, beaucoup furent obligés de se taire, ou eurent trop peur de la dame noire pour s'y frotter. Kamelys se chargeat avec violence et dédain de l'éducation de Daena, jeune femme assez frivole, toujours prête à rire, mais qui n'avait rien d'une vraie guerrière.
Aeren la fit fouetter et exclure du camp au bout d'une année de service, disgrâciée.
Kamelys prit aussi en charge une bonne partie du camp quand son ainée, en chef exemplaire, comprit que l'envie de pouvoir que sa soeur nourissait devait être rassasiée si elle voulait conserver la loyauté de sa cadette.
Une paire indéniablement digne de la fureur Bainite. Les deux femmes furent à l'origine d'assauts audacieux sur la cité de Kormul, proche du chateau de Mortelune, et grandirent l'aura de terreur imposée à la population par le seigneur Elric.

Lors de sa dixième année, Aeren fut envoyée servir le culte Bainite, laissant à Kamelys le soin de s'occuper de la garnison noire du Val Brumeux.
Cette dernière fut brillante, bien que moins sévère, et moins encline à vénérer Baine et sa splendeur, tandis que son aînée en faisait une véritable adoration.

La petite Estelle, belle, innocente, fut uniquement éduquée; le seigneur ayant décidé d'en faire une dame de cour plus qu'une fervente servante Bainite digne du nom familial, capable de mener les troupes à l'assaut.

Cette décision fut renforcée par l'arrivée du petit Dernier, mais n'eut pas lieu d'être. En effet, alros que la naissance était proche, Estelle fut enlevée par un groupe d'esclaves vénérant Shaar, et fut emmenée dans un temple lointain, coupant ses liens avec la famille. Aeren revint du siège de Kholtar, une cité des hautes terres de l'est proche du Lac de la Faille, pour assister à la naissance.

Le nourisson vit le jour dans la chapelle du sombre, et fut marqué de la main noire de Baine, à même la chair, comme chaque membre de la lignée.
Kamelys ne tarda pas à apprendre la nouvelle, et prit congé de l'université qu'elle venait de rejoindre (pour parfaire ses connaissances en magie, et étudier l'art de la guerre) une semaine durant, afin de se rendre au château familial.

Le petit nouveau était au centre de l'attention: enfin, le grand seigneur Elric, huitième du nom, celui dont on disait que les filles étaient plus mauvaises qu'un morceau de fer froid en plein ventre (oubliant par là même la disgrâce de Daena.), avait un héritier.
Enfin, le successeur était né : l'Homme qui guiderait Val Brumeux et participerait à l'expansion du dieu noir, l'homme qui offrirait au réssucité la haine et la domination dont il rêvait.

La réputation des filles en fut sévèrement amochée :

Aeren perdait son titre d'aînée, elle, chevalière de Baine, du haut de ses 29 ans. Quatres années d'études lors de son dixième anniversaire l'avaient formé à régner, dix autres, rudes, violentes, à survivre ... et les 5 dernières lui avait offert la grâce du seigneur Noir, entrant dans le cercle privilégié de ses adorateurs.
Tout ceci partait en fumée avec l'arrivée du nourrisson, un pauvre mioche braillard qui lui, n'avait rien prouvé, et n'aurait probablement pas l'occasion de le faire.

Kamelys perdait l'influance de sa soeur : 10 années d'enfance paisible, quatres années d'études à l'université, dix années de service millitaire, puis deux années d'études de magie profane, afin d'améliorer ses compétences martiales et d'étudier la logistique et l'art de la guerre pendant que son aînée se battait dejà, elle, pour Baine. Violente, moins bonne oratrice, elle restait toujours dans l'ombre de son aînée, et voyait le pouvoir s'envoler avec ses rêves de grandeur, au profit d'un pauvre petit bébé ...

Leur Père fit mander les jeunes femmes. Les soeurs avaient dejà projeté l'assassinat du nouveau, avancant le simple fait que le nom d'Aeren faisait dejà trembler la populace, là ou celui de Elric n'était plus que frisson, ou simple dédain ... le seigneur Elric avait passé suffisement de temps en son palais, ramolli, trop faible, il ne servait plus la grandeur de Baine, et il était temps de se montrer plus ambitieux.

L'ambition, les filles de Mortelunes en avaient ...

Mais le vieux seigneur vit en ses filles la haine et la colère et, dur, il conclut un pacte simple.

"Rendez vous plus au nord, là ou les ténèbres s'amassent, rejoignez Luskan, et trouvez la cité de Lorgol. Là bas, prouvez aux bainites que vous êtes dignes du Sombre, prouvez moi que vous valez plus qu'un futur seigneur de Mortelune, faites honneur à votre nom, et peut être qu'alors, si vous vous montrez dignes de la gloire qui est la nôtre, si Aeren suit sa voie, elle pourra régner ici, en mon nom ..."

L'animosité fut au rendez vous, mais les cadettes le savaient : "Dura Lex, Ced Lex". La loi est dure, mais c'est la Loi, et la Loi veut qu'un homme prenne le pouvoir, y faire entorse serait une erreur grave. La valeur, la haine, c'était encore les seules chose qui leur restait si elles voulaient mener à bien cette dernière étape de leur éducation ... c'était sans compter sur le retour de la petite dernière, la teigne ... Estelle ...








[Introduction pour la présentation de la famille, BG de Aeren à suivre.]

Aeren de Mortelune : Départ d'une chevalière Bainite.

Une femme d'une trentaine d'années se tenait là, plantée devant les murs du château de Mortelune.

-"Plus vite Kamelys!"

Remettant en place une mèche noire, elle se mit à hurler sur sa cadette.
Son physiqué était banal, mais personne au Val Brumeux n'oubliait de saluer respectueusement cette femme mesurant près d'un bon mètre quatrevingt. Ses yeux noirs, à l'image des membres de sa famille,et ses cheveux de jai contrastaient avec sa peau claire.
Le visage dur, quasi inexpressif, ne réflétait aucune féminité.
Hautaine, elle toisait de haut tout ce qui se présentait à elle, visiblement dédaigneuse.
Une vraie Mortelune; l'héritière, devait s'exiler afin de conquérir le trône ... et même si son père avait eu le tact de faire passer ça pour une épreuve de plus, la honte était bien là

Kamelys arrivait au pas de course, une bride dans chaques mains, deux chevaux de bataille noirs, scellés, sur les talons.

-"Je t'avais dit de prendre nos bagages, cadette ..." le silence se fit, uniquement troublé par le souffle régulier du vent qui battait quotidiennement les campagnes du Val Brumeux.
Aeren ôta lentement son gantelet noir, couvert de piques, remarquablement bien entretenu, poli, tout comme le reste de son armure. Sa main pâle était ornée d'un tatouage noir : la main de Baine.
Elle lui assénat une gifle d'un revers de main.

-"Je suis l'aînée, tu obéis. Tu sers celle qui te mènera vers la gloire, ne me déçois pas, Kamelys : montres toi digne de ton Nom!"

Sa jeune soeur, elle aussi vêtue d'une armure de plaques noires, osa une grimace.

-"Je sens comme une certaine hargne en toi petite soeur. Parfait, elle te donenra la force de te montrer digne de l'honneur que je te fais!"

Aeren était sèche, comme à son habitude. Sa voix forte était presque masculine. Combien de fois dejà avait-elle tenu ce discours? Des dizaines probablement.




Il n'y a pas de pitié, il n'y a pas de sentiments, il y a la Loi, son respect, et la Haine.
La Haine combinée à la Loi, la dure Loi du Signeur Noir, permet de dominer ...

Aeren n'a jamais douté de ces écrits, et c'est en maltraitant ses sujets et en offrant juste récompense quand ceux-ci le méritaient qu'elle avait su utiliser la Haine et se faire obéir, à l'image des précepts Bainites.

Kamelys baissa les yeux, visiblement habituée.
-"Tu ne seras pas déçue, Aeren, ensemble, nous reviendrons et nous mènerons Val Brumeux vers la gloire, pour Baine."

-"Soit, sois digne de partager mon autorité et va chercher nos affaires de voyage, sotte."

Kamelys ne se fit pas prier, et revint peu après avec les deux sacs de voyage et les armes dont elles avaient besoin.
Aeren saisit vivement ses effets. Une épée longue, qu'elle portait au fourreau, et un immense fléau lourd que les cinq années passées à guerroyer pour le compte du culte bainite du sud de Téthyr lui avaient appri à manier avec une certaine habileté.
Les deux soeurs de Mortelune montèrent en scelle en silence, et se mirent en route, vers le nord, vers Luskan ...



Aeren de Mortelune : Voyage vers le Val de Bise.


Aeren laissait derrière elle l'imposant château familial. La Haine qui l'habitait en cet instant était viscérale.
A chaque mètre parcouru, elle grandissait un peu plus encore.
Les yeux rivés sur sa main marquée du symbole du clergé bainite, elle passait en revue chaque moments passés au château ...

Toute jeune, dejà, elle avait appri à Haïr les parias, les exilés. Une haine profonde, indéfinissable de tout ce qui pouvais entâcher l'honneur familial, ou la "lignée humaine".
Combien de sous-races avait elle exécutées? Combien de traîtres? L'éxecution d'un parent s'étant perverti aux idéaux de Lathandre lui revint en mémoire.
Ce cher Naros était revenu au palais, affichant son air éternellement niais ... Il fut reçu dans la salle d'audience. Les soeurs étaient là, debout, de part au d'autres du trône de leur père, le seigneur Elric. Une année dejà que "l'incident" arriva ...
L'infortuné entamé un logn et beau discours sur la rédemption de Lathandre, et il entreprit de défaire les idéaux Bainites d'Elric devant sa cour, critiquant son régime tyranique ...

Quatres années passées à manier son fléau lourd ... Lentement, Aeren décrocha la bête : une boule d'acier couverte de piques, accrochée à un manche de bois d'un bon mètre par une grosse chaîne. Le fléau était si gros qu'elle devait le manier à deux mains pour garder un équilibre convenable.
Kamelys vint maintenir l'homme, le plaquant contre le sol d'une poigne de fer, usant de la magie. Sa tête heurta le marbre glacé, et il levé lentement les yeux vers le seigneur des lieux qui semblair apprécier la scène, jugeant ses filles.
Le regard des courtisans présents se figèrent automatiquement sur Aeren quand elle se mit à avancer ... Le discours de l'âinée fut clair.

-"Lathandre est une chienne arrogante et inconsciente. Il ne peut pas y avoir de pitié pour les autres races, il ne peut pas y avoir d'ordre sans force et sans répressions ... Maintenir l'ordre, c'est appliquer nos lois. Ton attitude va à l'encontre de nos précepts et de nos lois, cousin. Rejoins donc celle que tu nommes Mère, et puisse la lumière de Lathandre te protéger de la sombre fureur du Sombre; ce dont ..."

Elle écrasa le fléau lourd sur la tête de l'homme, remplissant le grand hall de sang sous les mines apeurées des courtisans.

-"Je doute."



Un sourire lui vint aux lèvres à ce simple souvenir.
La gardienne des lois avait montré ce qu'il en coutait de défier Baine, et elle le ferait à nouveau...

Les jours de voyages se suivaient et se ressemblaient, chaque jour, une heure durant, Aeren priait Baine puis s'entaillait l'avant bras comme on lui avait appri à le faire pour rendre hommage au sombre, et attiser la colère.

Puis les soeurs se mettaient en route, et l'aînée parfaisait l'éducation de la cadette, racontant l'histoire du Sombre, louant ses précepts, donnant des exemples concrêts de leurs applications.

Plus qu'une guerrière, c'était désormais une femme de foi qui s'offrait aux yeux de Kamelys. Cinq années passées à servir le culte Bainite en avaient fait une chevalière accomplie.

Elles n'eurent que peu d'encombres durant le voyage, la simple vue des armures noires et des armes suffisait à faire fuir les badauds et les voleurs de grands chemin.

Elles firent plusieurs halte au fil des rencontrres avec els clergés bainites, et au bout d'une année de voyage, elles arrivèrent à Luskan, aguerries, la rage au coeur.
Après une brève halte, une fois de plus, l'aînée giflea la cadette :

-"Plus vite, incapable! Nous devons trouver Logol ..."

Et la sombre Chevalière de Baine reprit sa route, silencieuse.


[ Attente d'avis et de feu vert pour la classe : Chevalière Noire.]

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