L'Ombre n'est que lumière - Chronique des Cyricistes

"Gloire ?"
Elle s'était présenté ainsi, cette mage mourrante, se moquant des vrais croyants.
Comment osait-elle cette vermine ? Les fidèles la menacèrent, mais elle n'en avait cure, elle se disait mourrante, et condamner, mais qu'elle était la seule à décider du jour de sa mort.
Peut-être était-ce aujourd'hui.

"Chienne, à l'écoute de tes paroles... tu as choisi le jour de ta mort. Et ce jour, c'est aujourd'hui."

Le Patriarche de l'Ordre des Veilleurs s'approcha pour protéger la femme, qui se dégagea de celui-ci, et parti en courant vers le sud, poursuivit par les cyricistes.
Ils la cherchèrent quelques minutes, mais cette folle les avait abusé, restant en ville, ou se cachant dans les ombres.

Les fidèles de l'Unique prirent la route de Luskan, et croisèrent les Veilleurs, qui s'inquiétaient pour la femme. Mais n'avait-elle point choisi de mourir en insultant les éclairés ?
Une altercation verbale sans conséquence, les Veilleurs prirent le chemin de leur forteresse, situé un peu plus au sud.
Puis un guerrier, un peu idiot approcha, les chevaliers étaient caché par magie, mais leurs rires lui parvenaient sans dificultés.
Cependant l'idiot décida de menacer la Voix de l'Unique. Quelle folie ! Pêcheur... sa rédemption sera la mort.
Il fut lui aussi abuser par l'Oeil de Cyric, qui le mena au guet de la rivière Mirar.
L'Oeil de Cyric se retourna, entonnant une chant religieux, le chatiment divin tomba du ciel sur la tête du paien.
"Meurs, hérétique !"
Les Chevaliers se jettèrent sur l'infidèle, qui non calmé osa frappé un homme d'église.
Le chacal putride, le cheval du Chevalier d'Aristas se cabra et renversa l'homme, qui chuta inconscient.

Interpelant un paladin gnome passant par là, le Chevalier d'Aristas lui conseilla de l'emmener rapidement dans un l'hospice tout proche.
C'est alors que la foudre magique arriva d'on ne sait où, frappant le prêtre qui foudroyé, ne se relèva pas.
La mage, la condamné... Elle osait ?
Les Chevaliers se jettèrent sur elle, et malgré ses protections impies, elle aussi fut mise au sol.

Un flèche arriva au pied de la monture du Chevalier Aristas, une femme au pied des tourelles de Luskan les observa.
Le combat devait s'arrêter là.
Il mit l'Oeil de Cyric sur sa monture, et ordonna au Chevalier l'accompagnant de rangeer ses armes. Ils devaient retourner au temple au plus vite.

(Notons qu'à la base, on voulait tuer personne.. et que cela s'est malheuresement fini en gros bordel.
Je suis désôlé conteur si ça t'a un peu dépité... c'était pas voulu du tout.
Krarven, j'espère que tu m'en veux pas, mais j'ai mis l'action de Lyn, et je l'ai adapté...
Au terme de ce RP, personne n'est mort RP... sauf si à terme ils le souhaitent.
Gloire à l'Unique.)

Gloire !

Jean avait mené deux personnes, deux prêtres semblait-il... des voleurs, surement oui, ils avaient détroussé l'homme qu'il avait mit à terre en l'honneur du Prince des Mensonge.

La crypte de Targos, un endroit privilégié... il était si simple de s'y faire passer pour un disciple de l'Imposteur. L'homme, nommé Timo, se réveillerait toutefois, avec ce message : Nul ne défie l'Unique !

Meurtres, viol, manipulation... Jean agissait maintenant tel la Mort Rampante, le bras armé de l'Unique. Combien d'Hérétiques mourraient ? Pour l'heure il l'ignorait, mais rien ni personne ne s'opposerait plus désormais au Dieu des Dieux !

Gloire à l'Unique !

Invité

Assis sur un sombre trône, une silhouette encapuchonnée et sombre observait le ballet des escalves. Ses yeux brillaient au travers des fentes de son masque de chair flétrie, peau arrachée du visage d'un esclave qui avait trop tardé à obéir. La machoire de fer grinçait et crissait horriblement lorsqu'il parlait. Mais en ce moment, il restait silencieux, telle une ombre, les deux mains posées sur les accoudoirs de son trône d'ébène.

Dans la salle du conseil, il réfléchissait. Les idiots d'hérétiques avaient lacéré son passé. Il attendait l'aube d'un nouvel avenir. Son demi sourire s'accentuait au fil de ses rélfexions. Le temps passait, et comme toute chose, l'illusion d'un passé révolut s'effaçait doucement dans l'esprit des Paiens.

Mais bientôt, très bientôt...

Alors la silhouette se leva. Le ballet des gardes et des esclaves s'arrêta un court instant, la peur d'une mort dans l'âme de chacun... Puis, voyant que le mage n'esquissait aucun geste mortel, il reprit...

Doucement, le Fourbe se dirigea vers la vasque de sang. Il y trempa ses doigts, dessinant le symbole du Soleil Noir, puis les porta à ses lèvres... Le sang des paiens ne sert qu'à abreuver la Foi des Croyants. Gloire au Seigneur Eternel !!!

Laissant les ténèbres l'envahirent, il se dirigea doucement vers son laboratoire rougeoyant. La aussi, l'odeur de la mort n'était qu'un doux parfum au côté d'effluves pires encore...

Invité

L'esclave gisait allongé sur un des comptoirs du labgoratoire. Il était toujorus vivant, bien que mortellement effrayé. Les apprentis l'étaient auss, voyant leur Maitre fébrile d'excitation. Ils savaient qu'a la moindre erreur, si tout ratait, ils ne seraient plus la pour partager sa déception, mais pour endurer la souffrance de son échec.

Le mage, enveloppé dans sa robe, prit une paire de ciseau et un scalpel. Il découpa doucement et précisément le ventre de l'esclave, maintenu en vie par les pretres. Il immisca à l'intérieur, un squelette de rat. Ensuite il referma la plaie.

Les prêtre le soignèrent et l'esclave regardait le mage, implorant le pardon, implorant la pitié... Un paien ne mérite meme pas de s'appeler Vivant.

Levant un doigt impérieux, le Fils de N'asr incanta dans la langue des nécromanciens. Tout d'abord, rien ne se passa. L'esclave regardait penaud le masque de chair flétrie qui se tordait devant lui... Il sentait ces minutes qui coulaient doucement le long de sa peau, ses sueurs froides et ses poils hérissés lui rappelant la peur qui l'avait envahi.... Puis il hurla. Son ventre bougea, se tordi dans tous les sens... La peau se gonflait par endroit puis se dégonflait, comme sous le voyage d'une chose à l'intérieur de lui....

Sortant calmement une baguette crépitante d'éclair de la poche de sa robe, le mage noir la pointa sur le ventre de l'esclave... et il attendit. Il se délectait des cris et des hurlements de l'agonisant, déchirer en lui même par le rat nécrophage qui se repaissait de ses entrailles. Ensuite le rat jaillit de la peau du ventre... et retomba en cendre dnas un grésillement de tonnerre...

Se tournant vers ses apprentis, le Fils de N'asr, Maitre des arcanistes de l'Unique, partit d'un rire dément.

Fils de l'Unique, la mort est en chacun de nous. Elle vient de l'intérieur et des illusions que l'on se porte... Ne refusez pas votre condition, car elle est celle qui vous mènera à la grandeur, au service du Très Haut.

Pointant son doigt sur un autre esclave, il le tua froidement, d'un doigt de mort...

Lui me contredisait... Désormais, il connait la vérité, pour sa plus grande douleur...

Et le mage, s'entourant de son ample cape, sortit du laboratoire.

Invité

*Le temps est désormains très proche. L'avenir nous donnera ce que la peine désire nous voir offrir...

Des ombres jailliront ceux que l'on oublie si facilement... Les peines de Luskan ont masqué les odeurs de la mort. Et ainsi aveuglées, les forces vives de ceux qui se prétendent Maitre et Commandeur sont désormais atteintes par les moisissures d'un temps qui ne sera bientôt plus le leur, sauf en apparence...*

Le mage se dressait au dessus de l'esclave qu'il avait tailladé dans la réserve. Les rats étaient nombreux et avaient toujours faim en cet endroit... Le sang était pour eux un véritable aimant auquel ils ne pouvaient résister.

Des cris de douleur et de peur s'élevèrent lorsque les noirs vêtements sortirent de la pièce. Les gardes se délectaient de cette souffrance infligée, mais se gardaient bien de le montrer... Au cas ou le mage aurait désiré qu'ils participent aussi au festin des rongeurs...

Parangon de malchance Nombre de messages : 6206 Age : 38

La chapelle était remplie de Vrais Croyants, a genoux, pendus aux lèvres de Sa Sainteté le Chambellan Noir. Il parlait de sa voix forte et exaltée, comme portée par son divin seigneur, tandis que les murs semblaient vibrer sous la force de ses sermons.

"L'Unique me guide! Ecoutez moi, Vrais Croyants! Ecoutez moi car je porte Son message! Soyez dignes de la Foi! Et la Vraie Foi passe par l'Eclipse Eternelle!"

Sa Sainteté observait l'Esclave a genoux devant lui, tremblottant. Il avait été déguisé en Epéiste. Le Chambellan dégaîna son épée et la pointa sur le futur sacrifié.

"Traitre! Impur! Hérésie et Trahison sont punies de mort! L'Unique te fera subir une éternité de tourments au sein du Palais du Trone Suprême! OUI! IL TE CHATIERA, INFIDELE! Tu as rejoint l'Eglise Déviante du Crâne! Et a présent... Pleure, MANANT! Car tu vas mourir!"

Le Crâne avait montré son utilité: présenter des sacrifiés comme des déviants évite la trahison. Sa Sainteté tendis la main vers l'esclave, qui fut soulevé du sol, les yeux révulsés, sa poitrine tendue en avant. Son souffle se coupa un instant... Puis sa cage thoracique explosa, son coeur encore palpitant tenu par le Chambellan alors que le corps du "traître" s'affaissait au sol, répandant son sang impie sur le sol du Saint du Saint. Sa Volonté repris fiévreusement son discours.

"REGARDEZ, VRAIS CROYANTS! VOYEZ CE QU'APPORTE LA TRAHISON! Ecoutez moi! Ecoutez Sa Voix! Ecoutez Sa Sainteté! Je vous mènerais a la Victoire! Je suis Sa Sainteté, Chambellan Noir du Tout. Ma route mène a l'Année du Carnage."

Il marqua une courte pause, ses yeux fixant l'assemblée des Vrais Croyants. Son ton se fit plus calme, plus paternel, et pourtant intransigeant.

"Je suis l'Unificateur. Marchez sous ma bannière. Il est temps a présent... Temps que l'Aube se lève... Une aube pourpre... Sertie d'un Soleil de Ténèbres."

Le corps de l'esclave fut crucifié sur le port de Ruathym, afin de servir d'exemple a tous.

De sombres heures se présentent pour le monde.

Gloire au Soleil Noir.

Invité

Le temple de Cyric était calme. Très calme... trop calme...

Citation :: Chambellan Noir,

Venez au temple de l'ile. Les choses bougent et le futur du culte prend forme... L'assurance et les rumeurs doivent enfin faire silence...

Le Fils de N'Asr.

Le chambellan était venu en grand secret. Le Fisl de N'Asr l'avait fait installer dans la Salle du Conseil Noir... Puis les tambours avaient commencé à raisonner. Les portes du laboratoire s'étaient ouvertes à la volée et le Fils de N'Asr en était sortit, accompagné d'une armée de morts vivants et des quelques entropistes qui lui étaient les plus fidèles.

Ils marchèrent en procession au travers des couloirs, tuant sur leur passage certains Fidèles. Ils procédaient méthodiquement, attendant le salut du Fils pour frapper... Si le magicien détournait son regard au dernier moment, la victime était épargnée... Et prenait place dans la file des suivants, qui devenait importante...

Le cortège sanglant se dirigea ainsi vers la chappelle principale du temple. Le Magicien Sombre gravit les quelques marches menant à l'autel et s'adressa alors à la foule des fidèles...

Fils et Fille du Mensonge, voici le jour du renouveau, le jour ou la Foi de l'Unique repart de plus belle pour briller sur le monde...
Je suis le Chancelier du Crâne, prosternez vous... Vibrez maintenant au son de ma voix et ne vous opposé pas aux commandements de l'Unique. Ainsi que l'a désiré la Volonté Noire...

En effet, elle est repartie pour l'Amn, en Guerre Sainte, laissant derrière elle la Sainte Parole du Soleil Noir, pour notre accomplissement à tous.

Mais avant de partir, elle nous a envoyé son remplaçant. La Nouvelle Volonté Noire de l'Unique...

Jaillissant des ténèbres, un prêtre en armure d'obsidienne et de pourpre se présenta devant tout le monde... Et clama sa Foi et sa Force. Le temple louait la grandeur du prêtre, accompagné du Grand Arcaniste, pendant que les Fidèles rassemblaient les dernieres personnes de la liste que l'ancien Fils de N'Asr avait dressée...

Descendant des marches, le nouveau Chancelier incanta longuement, dans la langue des abysses... et lâcha le cri des morts. Les corps des prisonniers se convulsèrent et tombèrent comme des mouches, restant inanimés au sol, leurs âmes parties rejoindre les souffrances éternelles auprès de l'Unique.

Toute cette journée fut marqué par le sang. Le Fils de N'Asr avait organisé longuement la chose... Tout les fanatiques de l'ancienne Volonté avait été passés par le fil de l'épée, ou par la noirceur des sorts maudits. Le pouvoir avait été repris en main... La présence d'un commandeur pouvait désormais se faire sentir au sommet du temple. La main de fer était de retour, pour la gloire de l'Unique. Les rumeurs au sujet de la faiblesse du pouvoir avaient cessé. Les doutes au sujet de l'ancienne Volonté Noire étaient dissipés. Plus personne ne doutait d'elle, ni du pouvoir qui menait les vrais croyants vers la victoire...

Le Soleil Noir renait toujours des ténèbres...

Invité

La réunion avec la Volonté Noire s'était bien passée. Il avait présenté tous ses projets, convenant des ordres à donner et des directives à prendre. Un entropiste vint interrompre le court de ses réflexions, lui apportant la nouvelle qu'une mage importante avait demandé audiance à la Noire Couronne.

Faisant prévenir la Volonté, le Chancelier du Crâne partit directement vers les cellules, écoutant le charabia que la femme avait à raconter.

Elle prétendait se nommer Vella, ancienne apprentie du Quel'Faeruk Rad'Ernt, archimage drow du nord, fondateur de la Tour du Sombre Pouvoir. Elle venait avec un plan qu'elle disait avoir fomenté avec cet archimage pour venir à bout du sud et des forces de Padhiver, ainsi que pour la conquète de toutes les terres de la Cote des Epées...

Cependant, dès les premiers mots, il s'avéra qu'elle ne parlait que de généralité, des babioles que les plus idiots des Vrais Croyants connaissaient sur le bout des doigts. Elle tentait vainement d'apprendre aux Etres Purs comment devait se controler les mensonges et les illusions, elle les insultait presque en ne faisant que récité les moyens que leur pouvoir leur donnait !

La Volonté arriva sur ces entrefaits, écoutant de plus en plus impatiemment cette femme baraguiné ses offres et ses plans les plus farfelus les uns que les autres. On entendait clairement qu'elle s'imaginait gagner son allégeance, alors qu'en fait, elle s'enfonçait de plus en plus... Elle aurait du savoir où elle était et à qui elle parlait !

La laissant aux bons soins des geoliers, le Chancelier du Crâne sortit avec la Volonté Noire pour discuter de son cas. Il revint peu de temps après, lui démontrant la puissance du clergé par son emplacement illusoire et réel tout à la fois. Il lui démontra que ses idées ne pouvaient rien lui faire gagner en ce lieux ou la conquète du monde n'est qu'une routine habituelle, car l'Unique est tout et le monde n'est rien... Ensuite, il lui exposa pourquoi sa vie serait sauf...

La folie qui l'avait guidé jusqu'en ce lieux maudit, avec des arguments inutiles vallait l'admiration des serviteur de la folie. Le Chancelier lui fit signer un parchemin écrit de sa main:

Moi, Vella, servant du Quel'Faeruk Rad Ernt, appause en bas de ce parchemin ma signature pour attester de mon allégeance au culte du Saint Prince des Mensonge.

Ensuite elle fut marquée du sceau de l'Unique, au fer rouge.

C'est alors qu'elle se redressa, fière, et devant tout les gardes présents, elle invectiva le Chancelier, les Cyricistes et par extension, le Prince des Mensonges lui même. Un tel sacrilège ne pouvait etre effacé, il ne pouvait pas non plus être pardonné. Levant un doigt tel une serre d'aigle, le Chancelier regarda intensément la femelle qui osait défier l'Unique. Son masque de chair humaine flétrie brillait sauvagement dans la lueur des torches vacillantes des prisons du temple...

Alors il prononça les mots terribles de la mort dans une langue ou seule la haine la plus intense peut s'exprimer. L'abyssal glissa le long des cachots, heurtant les oreilles déjà blessée des gardes des geoles...

Le corps de la femme s'effondra...

Son corps fut cruxifier au nord de Luskan par des Epéistes du Soleil Noir. Avec son sang, il fut inscrit:

Trahir et Insulter Cyric dans son temple se payent !!!

Pendant ce temps, le Chancelier partit pour Padhiver...

Invité

EDIT DU POST PRECEDENT: j'ai noté clairement qui a procédé à la cruxifiction.

Invité

Un noir bateau fit voile vers l'Est... A son bord, un mage qui maitrisait les invocations, la nécromancie... et qui communiait avec les démons, ou du moins... se passionnait pour le faire.

Il partit loin, laissant derrière lui les cadavres de ses apprentis sur le marbre gras du temple de l'Unique... sa mission passait avant tout... sa puissance, avant sa propre mission...

Parangon de malchance Nombre de messages : 6206 Age : 38

"Et ainsi donc, il est partit ... Le Temple n'appartient plus qu'a moi seul ...
Chancelier ... Je ne puis que souhaiter a nombre de païens de se retrouver sur votre route ..."

Sa Volonté regardait l'horizon. Tant de chose changeaient! Tant de choses s'étaient passées, aussi ... Il avait admiré, et craint ce Chancelier ... Et a présent, il savait qu'il ne le reverrait plus ... Pas avant la Victoire. Une épine en moins ... Et un atout, aussi.

"Gloire au Soleil Noir."

Parangon de malchance Nombre de messages : 6206 Age : 38

Dans de sombres temples, de sombres hurlements ... En effet, tout les Vrais Croyants passent devant l'Eperon d'Ebene ... Tout signe d'apartenance au clergé est effacé dans le sang : les tatouages sont arrachés, les blessures rapidements soignées par les Voix de Cyric.

Le règne du Mensonge, le règne de l'Illusion! Soyons fier de notre Foi ... Et pour cela, rendons lui hommage!

Gloire a Cyric, l'Unique!

Parangon de malchance Nombre de messages : 6206 Age : 38

Le Règne du Mensonge! Le Voile des Ténèbres, l'Emprise du Saint Prince! C'est une aube de pourpre et de ténèbres qui vient de se lever au nord. Et alors que le Noir Soleil s'élèvera, il apportera le Conflit, le Mal et le Chaos partout, afin que la perfection s'étende. Un Idéal de la Vérité, une paix éternelle pour chaque homme et chaque femme, sous la tutelle du Seigneur aux Milles Noms. Mais cela demanderait des sacrifices ...

Sa Volonté tendait haut le coeur du prisonnier au corps désarticulé, enchaîné sur l'autel. Il le tendait haut vers Cyric, haut vers l'immense crâne qui lui faisait face. Autour de lui, le cercle des Maîtres Noirs était en transe, scandant leurs prières en Abyssal, des éclairs pourpres zêbrant le saint du saint, traversant la Chapelle du Soleil Noir.

« Ô Cyric, Ô Tout ! Ô Unique, je te loue ! Ô Prince du Mensonge, écoutes tes Vrais Croyants ! Ce monde, nous te l'offrons. Le règne t'appartient ! Cela est innévitable ! Mais partout, de Padhiver a Luskan, l'Idiotie et l'Injustice se répandent ! L'Usurpateur ose tenter de s'imposer ! Tout cela ! Tout cela nous l'empêcherons ! »

Sa Sainteté de Sombresonge, tenant toujours le coeur haut, incanta en abyssal. Deux esclaves, suspendus a des chaînes de part et d'autre de l'autel, furent frappés de gigantesques colonnes d'énergie négative. Tandis que leurs corps brûlaient et que leurs râles d'agonie montaient, la chapelle semblait trembler sous les incantations des Disciples de la Vraie Foi.

« Montres nous la voie, Saint Prince ! Guides Tes fidèles sur le Chemin de la Victoire !!! »

Alors que Sa Volonté était entouré d'un halo pourpre, il eut une illumination. Se tournant vers la chapelle, il contempla le vide, comme en proie a une image que lui seul pouvait voir. Il plongea une dague dans le coeur qu'il tenait en main, et s'adressa aux disciples de la Vraie Foi qui l'entouraient, d'une voix calme, sombre et mesurée.

« L'Eclipse se fera ... Cela est ... Innévitable ... Que l'on convoque le Conseil Noir. »

La vie s'ecoule, le temps passe, la bete detruira le monde...ou pas, quel importance.

L'unique n'a que des ennemis parait il ...pourtant le mensonge la confusion sont predominant sur ce plan materiel.
Unsulter, railler , condamner, mais toujours present encore plus qu'hier et et bien moin que demain...

Nous sommes le tout, nous sommes lui, nous sommes la foi et l'existence.

Tous tomberonts, nous saurons attendre...

Hier les cloches ont de nouveau résonnées, couvertes de poussière qu'elles étaient. Très peu nombreux furent les vrais croyant à se rendre à la réunion, mais autant de Vrais Croyant pouvaient ensemble rendre gloire à l'Unique. Désormais, les choses allaient changer. (ceux qui n'étaient pas co devaient dormir rp)

L’atmosphère était encore brumeuse en cette aube naissante. Les alentours de Luskan se réveillaient peu à peu, les éleveurs miteux se levaient pour aller traire le troupeau, les fermiers bouseux prenaient la route des patûres.
On ne voyait pas à 20 mètres, tant le brouillard était épais, un brouillard qui annonçait comme de coutume la venue d’une belle journée, de labeur, certes… mais belle tout de même.

Les premiers échos du maréchal-ferrant se firent entendre quand il frappa de plusieurs coups son enclume pour forger quelques fers pour les chevaux de l’écurie, et de loin, on ne distinguait qu’une faible lumière venant de son fourneau.
Cette région était si calme désormais, sous la protection de la garde. Les malédictions, et les druides fous paraissaient si loin.

Un groupe de commis s’armèrent de fourches et de faux et partir vers les champs de blé.
Cette fin de saison, et le retour prochain de l’hiver annonçaient que les récoltes devaient se faire bientôt. Si seulement Aurile pouvait se montrer clémente, et offrir un hiver plus doux que les précédents, peut-être que les loups ne viendraient pas autour des maisons.

Le chemin était un peu boueux, cela ne voulait pas dire qu’il avait plus, mais que la rosée matinale étaient abondante. Peu importe, les bouseux ne portent pas leur nom uniquement par mépris des autres.
Et cette brume, toujours aussi épaisse. Lathandre ne voulait décidément pas se montrer aujourd’hui ; enfin, il était encore tôt, et on a jamais vu un soleil ne pas se lever.
« Chauntéa, Chauntéa, béni nos semailles, béni notre récolte. »

Le champ était au bout de ce chemin, et les commis prirent conscience de l’importance du travail qu’ils devraient accomplir pour que le blé soit fauché avant les premières gelées.
« Peu importe, car avec le soutien des dieux, et de la persévérance, nous pouvons espérer finir le travail avant la prochaine lune. »
Si épaisse, de la vraie purée de pois.
Au loin, on pouvait apercevoir les torches encore allumées des remparts de Luskan, de simple petit point de lumière qui traversaient péniblement cette brume. Puis plus rien, mais nul ne s’en inquiéta. L’aube venant, les gardes avaient probablement éteint les torches, et de là où ils étaient ils avaient une bien meilleure vue de l’Est, et auront aperçu les première lueurs du soleil.

Les insectes aussi commencèrent à crier de leurs chants agaçants. L’un des commis souhaitait silencieusement que le froid les tue tous. Après tout, n’avait-il pas vu sa mère se faire dévorer par des insectes, invoqué par un druide ?
Et ils commencèrent leur longue tâche, alors que les insectes se turent.
Et cette brume, toujours plus épaisse, et ce soleil qui ne veut pas se montrer. Impossible de travailler désormais.
Les bruits métalliques du maréchal-ferrant se turent aussi, comme si, pas plus que la lumière, ils ne pouvaient percer ce brouillard.

Un autre bruit métallique se fit entendre, bruit étrange, car ce n’était pas le bruit d’un marteau frappant une enclume. On aurait presque dit le bruit de plusieurs armures. Les bouseux le connaissaient bien ce bruit, il faut dire que Luskan est côtoyé par nombre de boîte de conserve se disant chevalier, voire même paladin, cette bande d’idiot née dans des draps de soie.

Et toujours pas de soleil.
« Mais il va finir par faire jour ? Où est donc ce soleil ? »
Un long silence interrogateur des autres ouvriers qui l’accompagnait. Il n’était jamais bon de jurer face aux forces célestes. Mais, tout cela était si…
« Il est ici. »

Une silhouette sombre, suivie bientôt de deux autres, s’approchait du commis. Celui-ci pu apercevoir cette armure, noire comme l’ébène, au relief pourpre, alors qu’une sensation de mal-être et de terreur le submergea, au point qu’il ne pouvait plus parler.
Il n’avait jamais vu ses hommes, ou ses armoiries, mais comme tous ici, il en avait entendu parler.
Il regarda autour de lui, trois… quatre corps sur le sol. Les autres fermiers.
Le bouseux regarda à nouveau l’homme face à lui, et croisa son regard, animé d’un reflet pourpre dans des yeux injectés de sang.

« Cela fait trop longtemps que vous ne vivez plus dans le désespoir. Sois bienheureux, tu seras l’objet de Sa Volonté.»
Un cri sourd, et des corbeaux proches qui s’envolèrent, croassant leur chant macabre.

Enfin le soleil fit son apparition, quand la brume se dégagea. Les femmes apportaient quelques gourdes d’eau pour les ouvriers.
Au loin, sur les remparts, les gardes regardaient vers le ciel. Des corbeaux au dessus des champs, probablement un animal venu mourir là.
Puis soudain, un cri strident, qui parvint à leurs oreilles impies.

Les gardes accoururent.
Quatre corps, probablement des fermiers étaient pendus aux arbres, par leurs propres viscères, qui leur enserraient le coup, mais c’était probablement l’éventration qui les avaient tué, au moins il n’auront pas senti les corbeaux qui leur dévoraient les yeux. Chance que n’aura pas eu le 5ème, qui lui semblait encore vivant, bien que le fou qui avait fait ça ait pris le soin de lui détacher la peau de l’avant du corps, pour ensuite la clouer à l’arbre sur lequel il était désormais accroché

Plus loin, sur le sommet d’une colline, quatre hommes en armure noire, et aux capes noires et pourpres regardèrent la scène. Un sourire se dessina sur le visage de l’homme en tête.
« Contemplez leur échec ! »
Et ils partirent, se noyant dans des illusions.

Padhivers

Une ombre parmi les ombres, voilà ce qu’elle semblait être de prime abord.

Glissant le long des murs du temple de Sunie, la jeune femme, encapuchonnée, observait les allées et venues de la garde. Un, puis deux, puis trois toutes les 20 minutes. Cela lui laissait approximativement 10 minutes de tranquillité pour entrer et réaliser son forfait.

Le soir tombait désormais, la relève était arrivée. Baillant, un des gardes de Padhivers posa son regard vers sa cachette. Tremblant un instant, la femme recula doucement, dague en main, pour s’enfoncer dans l’obscurité protectrice.

« J’vais pisser tient ! » dit-il à son compagnon.

Le garde s’approcha de la barrique derrière laquelle la Juge de l’Unique s’était réfugiée. Il ouvrit la trappe avant de son harnois pour se soulager dans un profond soupire de satisfaction. La juge n’esquissa pas un geste, même quand le liquide répugnant lui coula sur les bottes.

Elle retint son souffle quand il la referma, attendant patiemment qu’il se détourne et commence sa ronde. Ce qu’il fit sans tarder, hélant son camarade grassement. Armes aux poings, ils commencèrent leur ronde du quartier.

Attendant encore quelques minutes afin de s’assurer que personne ne la verrait, la jeune femme sorti de sa cachette, aussi furtivement, et se glissa vers la porte du temple, semblable à un félin.
Elle prit la poignée en main…. Ouvert. Ils ne fermaient jamais. Idiots d’Hérétiques. Craignez la puissance de l’Unique.

Aussi légèrement qu’elle s’était glissée jusqu’ici, la Juge pénétra dans le temple de Sunie. Vide. Bien sur, tous étaient couchés à cette heure-ci. « Apprenez donc à prier le Dieu des Dieux », cracha-t-elle en pensée.

Elle se dirigea vers la chambre de la haute prêtresse. Une proie de choix. Elle actionna la poignée de la porte, sans aucune crainte. Le somnifère avait été efficace. Souriant à demi, elle s’apprêtait à faire son premier meurtre au nom du Tout.

S’approchant du lit, elle observa un instant la vieille femme endormie. Sunie, ton pouvoir ne vaut rien, tu n’épargnes pas la laideur d’une peau ridée même à tes plus fidèles suivantes. Il est temps désormais que ces hérétiques jurent allégeance au Prince des Mensonges.

D’un geste d’abord hésitant elle approcha la lame de la gorge de la prêtresse, puis trancha d’un coup net, sans un bruit, pas même un gémissement.

Elle trempa ensuite ses doigts gantés dans le sang de sa victime, adressant à son Seigneur une prière silencieuse. Elle trace ensuite sur le mur le message suivant :

« Les Hérétiques subiront tous le même sort. Priez l’Unique ou mourrez, rendez Gloire au Puissant Prince des Mensonges, pour le TOUT ! »

Afin d’être certaine de ne pas être prise, la jeune femme se lança un sort d’invisibilité. Elle quitta le temple et attendit sagement le matin que les portes de la cité rouvrent.
Elle sorti ensuite de Padhivers, bien avant que le corps comme le message ne soient découverts.

(validé)

"Un navire au voile noire accosta au port d'Eauprofonde... Nombre furent ceux qui le reconnurent, car c'était celui de Sa Sombre Volonté, qui déjà vint à Eauprofonde pour s'allier avec les elfes sur la place des temples.

Déjà, la rumeur de saprésence traversa les lieux qui séparaient les villes et villages, déjà, dans des endroits reculés, on avait appris sa présence.

De sombres souvenirs revenaient en mémoire de tous, et parfois beaucoup plus sombre pour certains.

Peu avant l'aube, on aura vu un enfant amené sous bonne garde au navire, qui leva l'ancre et parti vers le lointaine."

Eauprofonde.
Un navire aux voiles sombres accoste. Les plus érudits reconnaîtront l'Aube Noire, symbole du retour d'un des fléaux du ValBise.

Quittant sa demeure sous le couvert d'un sort d'invisibilité, l'Elue du Soleil Noir se dirigea vers le lieu de la rencontre.

Elle entra par la porte qui lui était réservée de la salle diplomatique d'Eauprofonde. Déjà l'aube Noire était arrivée sur les quais... non elle était à l'heure, mais mieux valait ne pas faire attendre Sa Très Sainte Volonté Noire.

Lorsqu'elle le vit, la jeune femme tomba à genoux, tête baissée, n'osant porter ses yeux vers tant de magnificence, de prestance comme de pouvoir. L'incarnation humaine du Tout, la Vérité incarnée, un avatar du Prince des Mensonges !

Quelques mots seulement, mais déjà un frisson lui parcourait tout le corps

"Nomme toi, mécréante...
Que je sache qui je dois tuer..."

"Valana de Montargent Très Saint Seigneur "

"Montargent..... ce nom impie me parle.....
Guide mes yeux vers la vérité.....
....... et vite......."

"Je suis l'épouse du défunt Abel de Montargent, Seigneur, mais vous le saviez déjà"

"Evidemment...
Ta foi est donc pure.... tu as été touché par la Sainte Lumière, et tu connais la vérité sur les impies.... "

Encore un frisson, la voix était pénétrante, presque divine. La jeune femme avait en face d'elle une légende, un Elu. Comme elle...
Elle lui fit un présent avant d'aborder sa requete. Elle déposa devant lui le cœur de la Haute Prêtresse de Sunie, tuée la veille. Il le prit en main, puis le croqua... appréciant visiblement le présent.

Puis il poursuivit :

"Almerak.........
un nom d'imposteur !
Un vil chacal putride..... il est aussi méprisable que l'Usurpateur et tous les rats qui lui servent de fidèle !
Tu auras ton nouveau prêtre.
Il sera mandaté par les Tours Jumelles..... et par le Haut-Vigilant lui-même.... *à lui même* ma marionnette.
Il se fera appeler.... le Noir Eclairé."

"Bien Très Sainte Volonté Noire"

"Cependant....
Il y a une question à laquelle tu n'as pas répondu..... "

Valana se mit à frissonner, fixant le sol. Qu'avait-elle pu oublier ?

"Cyric me souffle que tu caches des choses..... nombres de choses.....
Je ne le répèterais pas.....
QUI........ ES........ TU......... satisfait moi de ta réponse, ou craint la colère du Soleil Noir."

Ravalant une immense panique, Valana réfléchit alors très vite et dit tout ce qu'elle savait d'elle. Mais plus elle parlait, plus la suspicion s'emparait de Sa Très Sainte Volonté Noire. Etouffée par la panique, elle osa prononcer ce que seul son époux lui avait dit alors...

"Une élue....."

"Tu auras vu l'Unique ?"

"J'étais autrefois une Illusion TSVN, et seul lui peut parfaire une telle prouesse"

"Elue du Soleil Noir... j'accède à ta requête...
Dans ma grande clémence.... je te laisse en vie...
Nul vérité, et nul mensonge n'échappe aux yeux saints de Sa Volonté Noire.....
Tu auras ton prêtre...... mais..... je te l'ordonne...."

Sa Très Sainte Volonté Noire se leva et se dirigea vers elle. La panique allait la submerger lorsqu'il tirait l'épée du fourreau. Allait-elle mourir ainsi pour la Gloire du Tout ?

Il lui appliqua sur l'épaule.... elle poussa un hurlement de douleur mêlé de terreur. Elle portait désormais une trace de l'entretien.

"Ne me cache plus jamais rien.....
Sinon..... tu finiras dans la gueule du Serpent des Abysses dans la citadelle des conflits.."

"Oui TSVN ! *en criant de douleur*"

Lucass de Malfosse rejoint son siège, observant la fidèle à genoux en face de lui. Dans son immense mansuétude il accéda à la dernière requête de la jeune femme.

De cela vous ne saurez que ceci : un petit garçon fut conduit au soleil levant à L'Aube Noire, pour y être embarqué.
La jeune femme regarda longtemps la marque sur son épaule.... un honneur, comme son entretien, comme cette dernière requête. Elle était fière oui, extrêmement fière. Et en vie. Désormais son nom serait Elue du Soleil Noir.

*L'enfant grimpa à bord, Lucass l'observa longuement.
Désormais il l'élèverait comme son fils. C'est évident, car il était son fils.

"L'héritier de Malfosse."*

Invité

*Loin en Amn, un homme court vers une porte noir, ornée de crânes et de chair décomposée...*

- Maître,...

- Tu oses me déranger !? Qu'apportes tu donc pour prétendre pouvoir interrompre mon travail !?

- Une missive des ombres du nord...

*Le mage, habillé de robe noir et pourpre, un masque en peau de chair flétrie, une machoire de faire à la place de la bouche, prit le parchemin et le lut rapidement... Puis vint le silence... Ce silence pesant et emplit de la sombre odeur de la mort... La laboratoire était plongé dnas une lumière rougeâtre, des corps lacérés pendant du plafond, laissant échapper des filets de sang sur le sol... Au sol, une femme était attachée vivante, et geignait, se tordant dans un bain rouge et noir...*

- Et c'est avec cette nouvelle que tu pensais pouvoir me déranger, insecte... Tu n'as donc pas encore compris que je le savais, qu'il était donc inutile de me le faire parvenir ?

- Mais... mais... Comment vous ... ?

- Tu doutes ? *le ton était tellement calme... si calme... calme comme la mort...*

- Non... Nnnnnn.... Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh...

- Débarassez moi de ce corps... L'Aube est en route... Et j'ai encore beaucoup à faire...

AHAHAHAHAHHAHAHAHAHAHAHAHAHA

Il observa le Kelemvorite avec mépris, leur vision du monde divergeait assurément.
Point d'insulte, mais des menaces voilés fusèrent sur la place de Luskan. Comme de coutume, les rats et les vautours se mêlerent à la joute verbale, mais sans déranger les deux hommes, bien au-delà des considérations du bas peuple.

Le Cyriciste quitta la place, jetant un oeil au Temple de Kelemvor, et se souvint des paroles du fidèle de Tempus.
Il sourit.
Tout serait bientôt en place.
Très bientôt.

Un camp protégé par des Louves, tout est calme. Parfois une patrouille Elfe passe en saluant les femmes.
Tout est calme...
Tout devrait être calme...

Mais dans la tente de la Haute Louve, le calme précède la tempête.

Coralys, nue, fixe son équipement, les yeux noirs.
Elle vérifie chaque attaches, chaque pièces.
Elle ne prononce pas un mot.

Elle s'équipe, ses gestes sont précis et direct.

Elle fixe son image dans le miroir.

-Lucass... Tu es de retour... J'ai autant peur de toi que je te hais...
Lucass, fils de porc... L'un de nous 2 DOIT mourir... Et s'il le faut je t'entrainerai dans ma chute...

Coralys se détourne et sort. A ses cotés marchent les ombres de Valérie, Aznilth, Enan et Solen. Mais une 5ème vient de se glisser au milieu... L'ombre du Félon Lucass...

//HRP// Je sais pas si je pouvais poster ici. Et pour info non je ne menace pas Lulu de mort rp. Je le menace juste de rp bien fun comme on l'a fait tant de fois Very Happy

Le mage s'adresse aux deux elfes.
"Olà, bonne gens ! puis-je vous déranger un instant ?"
Les femmes se tournèrent vers lui, perplexes.
"Connaissez vous la Haute-Louve, et savez vous où elle se trouve ?"
Les deux femmes refusèrent de répondre à un inconnu, nul ne savait ce qu'il avait derrière la tête.
Elles eurent bien raison.
L'homme repris son chemin, comme seul message à transmettre à la Haute-Louve :
"Dites lui juste que le Seigneur de Malfosse la cherche., elle comprendra."

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Plus tôt dans la journée, un chevalier du Pal fit route vers le port, pour prendre le navire qui allait le reconduire au lieu béni.
Il ne découvrit le chacal qui le suivait qu'une fois au large.
Peut importe. Il n'irait nul part désormais. L'hérétique fut amener au temple, pour y subir son chatiment pour avoir oser insulter le Seigneur de l'Eperon.
"Chien putride. Tes amis savent que tu m'as suivi, et aucun d'entre eux ne te cherche. Tu es seul désormais, car tous se détournent de toi. Et comment crois-tu qu'ils t'accueilleront, quand tu reviendras du temple, où seuls ceux qui voit la lumière" en sorte vivant ?
Ils voudront te tuer. A moins que tu ne les tues avant. Au nom de l'Unique ! Au nom du Soleil Noir !"

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Dans la nuit, après les attaques des malarites sur les passants, un barbare frappa à mort un demi-orc qui cherchait à faire du camping, une table sur le bras.
Ses restes pourrissaient désormais devant Luskan, sa tête étant planté au bout d'une pique.
Mort, pour l'Unique !

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Encore plus tôt dans la matinée, un mage du Nord, bientôt rejoint par un chevalier noir, tuèrent une elfe au nord de Luskan.
Le corps de l'elfe, à moitié brulé par les sorts du mage, se vut privé d'une de ses oreilles, qui fut planter contre l'arbre voisin.
Il servirait d'avertissement pour les elfes imprudents.

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Et bien au loin, dans une île des mers brumeuses, les cloches se mirent à sonner de nouveau. Leur résonnement puissant s'entendait de très loin, les fidèles se réunissaient, pour chanter les louanges du Soleil Noir. Sa Fatalité procédait à un nouveau sacrifice, et le temps du Soleil Noir se répandait peu à peu sur le ValBise.

La discorde entre Templiers et Louves.
Le chaos entrainé par les Malarites.
Les mensonges des Tempusiens.
Les signes se faisaient de plus en plus nombreux.

Une ère de ténèbres étaient proche. Loin du temple, loin des fidèles, un homme, armé d'un bâton de mage observait les différentes scènes, se permettant un sourire.
Les nuages laissèrent un instant entrevoir le Soleil, et pendant quelques secondes, un reflet pourpre, et une vague forme mortuaire se distaingua sous sa capuche....

"Bientôt."

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