Hundelstone une victoire et une défaite

*La bataille allait pouvoir commencer, les dernières négociations avec le Patriarche de Mortevallée avaient échoué, et pourtant Valérie avait fait un effort sur elle-même, elle avait signalé qu'une possibilité d'éviter la guerre pouvait être encore envisagée si un autre émissaire reprenait l'affaire à zéro. La Matriarche ne voulait pas de ce Meliserus dans les négociations, cet homme qui se cachait derrière cette belle notion de la neutralité, n'était pour elle qu'un soufifre à la botte des bainites. Mais la réponse du Patriarche fut sans appel, il refusa la proposition de la Matriarche, il n'y avait donc plus d'échappatoire possible.

Au fond d'elle-même Valérie était satisfaite, elle avait un vieux compte à régler avec le Patriarche de Mortevallée, et cette fois-ci l'un des deux allait tomber. C'est alors que les veilleurs, ces traîtres décidèrent de quitter le champ de bataille. Ces pleutres sous l'action d'un patriarche complètement incompétent prirent la fuite et abandonnèrent leurs frères d'armes en plein milieu du combat. Ils s'étaient laissé séduire par les mensonges des bainites. La Matriarche était exaspérée de leur réaction, comment ne voyaient-ils pas le piège tendu devant leurs pieds, leur inactivisme coutumier les avaient-ils rendu complètement aveugle ? La scission était donc faites, « qu'il en soit ainsi » pensa Valérie « ces gens ne valent pas mieux que des cyriquistes ».

La Matriarche motiva ses troupes, elle hurlait ses ordres du haut des remparts, courrait à droite et à gauche telle une furie. Valérie commandait la fidélité de l'armée et ses bataillons s'unirent tous derrière elle ; « nous défendrons la ville jusqu'à la mort » rugissait t-elle, et les projectiles de commencer à pleuvoir sur la petite ville fortifiée.

La muraille résista bien à l'assaut de projectiles des armes de siège adverses, il faut dire que beaucoup de tirs restaient imprécis, cependant, bon nombre de maisons furent détruites lors de cette pluie infernale et la ville prenait un aspect de plus en plus désolé. Les soldats essayaient d'éviter les blocs de pierre, sur les remparts les archers templiers et louves faisaient pleuvoir la mort sur les troupes ennemies, les arbalétriers lançaient leurs carreaux depuis les meurtrières des tours de défense, les balistes, catapultes et trébuchets, crachaient, à un rythme infernal, leur projectiles.

Au bout de plusieurs heures d'un siège acharné, les portes nord de la cité cédèrent sous les violentes poussées de leur bélier, les troupes bainites s'élancèrent dans l'allée principale. La Matriarche entra dans une rage folle, elle ordonna à ses fantassins de faire face à l'armée qui commençait à s'engouffrer par l'entrée principale. L'affrontement fut d'une violence inouïe, les cadavres jonchaient le sol, les cris de rage s'échappaient de toute les gorges. Dans la fureur de la bataille, Aube Etincelante, l'arme de la Matriarche traversa le plastron et la poitrine du Patriarche de Mortevallée et celui-ci s'effondra d'un coup.

Les chevaliers templiers repoussèrent avec brio le premier assaut des troupes de la main noire. Toutefois, le combat n'en était pas pour autant terminé, les deux armées se réorganisèrent rapidement et un deuxième assaut bainite ébranla les défenseurs de la cité. C'est alors que le coup le plus dur fut porté, non pas par les bainites, mais par un ennemi que nous avions complètement occulté du conflit, la coalition du sombre espoir. Les orques pénétrèrent d'abord par le sud ravageant tout sur leur passage, au nord l'armée bainite fut mise en déroute, et l'armée gobelinoide entra en masse dans la petite ville du nord.

Ce fut en ce moment un véritable carnage. Les templiers furent très vite débordés, un ordre de repli fut ordonné et les quelques rescapés prirent la fuite vers le sud. Les blessés ainsi que la matriarche allongée sur une civière et à moitié mourante furent reconduits à la citadelle à bord de l'Espérance.

Valérie fut mise au courant de l'attaque de la citadelle et surtout de celle de la vermine cyricienne. Elle entra dans une colère intérieure terrible. Elle n'u plus qu'une seule obsession en tête, celle de réorganiser son armée au plus vite et de reprendre Port Lasth et l'avant poste. Allongée dans son lit elle ressassait des plans et des plans dans sa tête. 'Oui, désormais les templiers ne sont plus divisés sur deux fronts, la flotte sera bientôt construite et dès que possible nous nous remettrons en route vers Port Lasth, ces imbéciles du soleil noir vont payer le prix fort de leur petite escurtion sur les territoires de l'Union. La riposte sera sévère et sans pitié. La guerre ne fait que commencer !*

La Haute Louve ne pouvait pas dormir, son moral était bas. Elle restait là, allongée, couverte de cicatrices, les yeux regardant le plafond, serrant dans ses bras sa bien aimée.

La veille Hundelstone était tombée. Elle se remémora les événements.
Tout avait mal commencé. Dès le début les Veilleurs s'étaient retirés.
Aerandir, Thoron. Thoron... Quelle déception. Ainsi donc même lui était tombé dans le piège des cafards.
Elle félicita intérieurement Ethan. Bravo tu as parfaitement manœuvré...
L'Alliance vola en éclat. Les Templiers et les Louves insultèrent ceux qu'ils considéraient comme des lâches et des traîtres.
Pas des lâches... Des idiots. Ils n'ont rien comprit. Port Last et l'enlèvement de la prêtresse d'Ilmater ne leur ont rien apprit...

Cora ferma les yeux. Je considérais presque Thoron comme un frère. Je dois lui parler mais uniquement par amitié pour Aline.

Les Bainites attaquèrent à coup de trébuchets et autres armes. Les défenseurs ripostèrent. Un dragon squelettique vint semer la terreur sur les défenseurs.
Alors la porte céda. Les Bainites foncèrent dans les rangs des défenseurs, faisant des coupes sanglantes, menés par leurs chefs.

La bataille s’engagea, Coralys fit des ravages avant de se mêler au combats contre les dirigeants ennemis (5 minutes pour lancer 5 sorts, même po pus taper Kéké^^).
La 1ère vague finie par être repoussée mais déjà la 2ème s’avançait. Le dragon força les défenseurs à reculer, mais Valérie et Cora l’attaquèrent, sans grands résultats. Se fût Louis, le Chasseur Nocturne qui, en parfait tueur de morts vivant, le terrassa.

Pendant ce temps les Nains arrivèrent et manquèrent de charger Sid, le drow ami des Louves. Cora s’interposa et ce fût finalement un Nain (je sais plus qui) qui empêcha ses frères d’attaquer.

La 2ème vague arrivait mais déjà d’autres tambours se faisaient entendre. Tous comprirent alors… La Coalition du Sombre Espoir arrivait. Elle força les défenses au sud et se déversa dans la ville, massacrant tout sur son passage.
Cora vit Valérie tomber, elle-même se battit rageusement. Mais elle ne pu éviter un coup et se furent les ténèbres.

A son réveil elle était étendue au sud d’Hundelstone ravagée par les flammes. Valérie, inerte, reposait non loin d’elle.
La matriarche et Cora reçurent des soins et les restent de l’armée partie vers Padhivers.

En ville les esprits s’échauffèrent quand Belzac arriva. Templiers et Louves contre Veilleurs.
Cora du toutefois partir pour l’accouchement d’Angèle.
Elle rejoignit ensuite les 8 Louves survivantes du massacre et une cérémonie fût organisée à la mémoire des sœurs tuées au combat.

Pour Cora le bilan était lourd. Hundelstone n’existait plus. L’Alliance était dissoute. Pour elle les Bainites sortaient vainqueurs, pas sur le champ de bataille, mais plutôt à long terme. Et cela la Haute Louve ne le supportait pas.

Ce soir là elle ne pu trouver le sommeil, tourmentée par l’impression d’entendre les rires des Bainites…

La bataille est finie. La citée d’Hundelstone n’est plus que ruine. L’armée de la Coalition a frappé après que le premier assaut des soldats de la main noire se soit brisé sur les défenses de l’Alliance.

L’Alliance… L’Alliance n’est plus. Les veilleurs ont abandonné la cité. Cette guerre n’est pas la leur, selon eux, malgré l’exécution publique à Lorgol de la prêtresse d’Ilmater qui avait été capturée près de Padhiver. Ils ont accepté la proposition faite par celui là même qui a achevé leur camarade.

Les trois bataillons veilleurs ont quitté la ville sous le regard de reproche de tout ceux qui étaient venus là pour empêcher l’expansion de la terreur et de la cruauté. Seule dame Sarah est restée afin de nous soutenir pour les combats à venir. Ils sont partis en silence, sous les quolibets des défenseurs qui bientôt, durent retourner à leur affaire. Les premières pierres lancées par les machines de guerre ennemies venaient se briser sur les murailles.

Les premières heures se résumèrent à un échange de rocher de part et d’autre. De temps en temps, un tir atteignait sa cible, pulvérisant là un trébuchet, écrasant ici quelques combattants. La créature invoquée par les serviteurs de l’élogieux piqua à son tour sur les murailles. Le gigantesque dragon suqelette détruisit une catapulte à son premier passage. Difficile de l’abattre tant qu’il ne se posait pas au sol. Les flèches restaient sans effet. Les sorts des mages et des prêtres se brisaient sur ses défenses. Et déjà un autre danger menaçait. Deux gigantesques golems d’os s’avançaient vers les portes, portant un bélier. L’assaut commençait.

Les flèches étaient là encore inefficaces contre ces créatures. Ils restaient aussi trop éloignés pour être repoussées par la foi des prêtres et des paladins. La Matriarche ordonna de déverser l’huile bouillante du haut des remparts. Les golems continuaient à marteler la porte, indifférents aux projections brûlantes. Enrageant de ne rien pouvoir faire du haut des murailles, je saisi une torche et la jetai sur les monstres. L’huile s’enflamma immédiatement. En quelques instants, les golems ne furent plus que flammes. Ils brûlèrent ainsi plusieurs minutes avant de tomber enfin en cendre. Il était temps, la porte commençait à se fendre. Au loin, les tours de siège et les troupes du seigneur noir se mettaient en marche.

La suite est bien plus confuse. Le patriarche fit appel à la magie impie pour faire voler les portes en éclats. Puis ses troupes s’engouffrèrent par le passage ainsi créé. Les défenseurs avaient pour eux l’avantage de la hauteur et du surnombre. Le passage par lequel arrivait l’ennemi était conçu en forme de goulet. Malgré tout, le combat fut terrible. Les soldats bainites tombaient, immédiatement remplacé par d’autres. Ici et là, des dignitaires des deux camps se battaient sans lâcher un pouce de terrain. Le Patriarche tomba sous les coups de la Matriarche. L’Alliance semblait prendre l’avantage, mais le dragon se laissa tomber au coté de ses alliés. Devant la puissance du monstre, les combattants d’Hundelstone fléchirent. Il était temps de mettre en pratique la tactique dont nous avions convenu avec l’aspirant Blake. Avec son soutient, j’engageai la créature. La Matriarche et la Haute Louve étaient aussi en première ligne. Enfin, guidé par la foi, je parvenais à planter Fléau Fatal dans la gueule du dragon, recevant au passage une vilaine blessure. Le monstre émit un son horrible puis, dans une dernière convulsion, s’effondra. Les responsables de la horde noire ordonnèrent le repli.

Ceux qui étaient encore debout se regardaient, exténués. Les prêtres courraient d’un blessé à l’autre pour leur prodiguer soins et réconfort. Au loin, dans les plaines, les bainites se réorganisaient afin de mener un deuxième assaut. C’est à ce moment que les nains arrivèrent, après avoir bataillé longuement au sud de la cité contre la légion écarlate. Mais le repos fut de courte durée. Profitant de l’ouverture de la porte sud, les soldats de la légion avaient réussi à pénétrer dans la cité. Les combats reprirent. Puis soudain…

Des centaines et des centaines d’orcs se ruèrent sur ceux qui se battaient, venant d’on ne sait où. La surprise fut totale. A tel point que templiers et hommes de la légion furent abattus alors qu’ils luttaient encore l’un contre l’autre. Une fois cette nouvelle situation prise en compte, les dignitaires des deux camps ordonnèrent à leur troupe de faire front ensemble pour se replier. Il n’y avait rien d’autre à faire, l’ennemi était dix fois plus nombreux. La cité fut laissée à la coalition qui ne chercha pas à poursuivre les troupes qui se repliaient…

Cette bataille n’est pas là leur. C’est ce que disait les Veilleurs en quittant Hundelstone, laissant leurs frères et Sœurs de l’Alliance affronter seul les Bainites et sans soigneurs, seule Sarah alla à l’encontre des ordres du Patriarche Aerandir et resta pour aider les Templiers, les Nains et les Louves. Car ce n’est pas seulement les Templiers qui ont été trahis par les Veilleurs, mais aussi tous leurs alliés.

Enfin, qu’ils partent, nous resterons accomplir notre devoir et réduire la menace Bainites avec honneur dussions nous y laisser nos vies, car nous sommes des Paladins et Guerriers de la Triade et rien ne nous empêchera de nous battre pour notre cause.

La bataille s’annonçait dure, mais avec les fortifications nous avions espoir de repousser l’attaque de l’armée Bainites. Ce fut chose faite lors de leur premier assaut, qui fut néanmoins meurtrier ou nombres d’hommes Templiers comme alliés perdirent la vie. Alors que nous nous apprêtions à nous défendre pour le deuxième assaut Bainites, un bruit de la Bataille vint du Sud, les traitres de la Légion Ecarlate essayaient de nous prendre à revers, mais c’était sans compter les troupes qui avaient été mises en défense dans la partie sud de la ville. Une partie de nos bataillons du nord se rendirent don à l’encontre de la légion, le combat, encore une fois fut acharné.

Depuis un moment des bruits de tambours se faisaient entendre aux alentour d’Hundelstone, ces tambours n’étaient ni Bainites ni de la Légion Ecarlate, mais ceux de la Coalition du Sombre Espoir. Alors que l’assaut sud était en train d’être repoussé par les Templiers et leurs alliés, les armées de la Coalition se ruèrent sur tous le monde, attaquant aussi bien défenseurs d’Hundelstone que les attaquants.

C’est dans cette vision embrumée qu’Elheana perdit connaissance sous les coups des ennemis, juste le temps de voir les orcs entrer dans la ville.

Elle fut transportée sur une civière et se réveilla loin d’Hundelstone, faisant le tour de l’armée refoulée, elle se fit soigner par un prêtre Templier et pris le navire amiral de la flotte Templière, l’Espérance, en direction de Padhiver.

Triste constat, la Bataille avait été remportée par la Coalition, cette ville serait désormais une ville morte, elle apprit que les Cyriquistes avaient attaqués Port Llast et se dit qu’ils paieront cher cet acte, la citadelle avait aussi été assaillie mais les défenseurs avaient tenu bon et exterminés les attaquants. Et le pire de tout, la dissolution de l’Alliance n’était qu’une question de jours, tout ça parce qu’un homme avait oublié ce que c’était de combattre le mal, que cette cause ne l’intéressait plus et qu’il avait oublié ce pourquoi la Triade avait été formée.

Le patriarche était peu retourné à padhiver ces derniers si ce n'est pour remplir les formalités administratives de la scission. Une insulte par ci ,par là , bah si ils avaient du temps à perdre pourquoi pas . Lui n'en avait pas beaucoup , il devait gérer le bon fonctionnement des camps de réfugiés , s'occuper du froid qui rongeait Port LLasth et bien d'autres choses encore. Il n'en voulait pas aux templiers de réagir ainsi , après tout , il leur fallait bien un exutoire suite à cette défaite , il leur fallait également un bouc émissaire... il semblaient l'avoir trouvé .

[hrp] il me semblait que la guerre avait été déclarée avec l'ultimatum des bainites ,et non avec la mort d'une pretresse [/hrp]