La 1ère grande défaite du Culte du Dragon

Rapport de Coralys au Seigneur Nasher

Mes respects Seigneur Nasher.

Hier comme prévu nous avons attaqué le camp du culte du Dragon au Marais des Morts.
Un groupe de combat comprenant l’Elite des Templiers et des Louves s’est déployé dans le secteur. Nous avons reçu l’aide de plusieurs personnes prêtes à en découdre : Des Elfes, les dirigeants des Veilleurs, des Nains dont, je l’avoue, à ma grande surprise, le roi Rugnus lui-même et un mâle qui visiblement voulait rejoindre la garde de Luskan, je n’ai pas tout saisie, bref.
Ayant reçu de votre part l’ordre de diriger l’attaque j’ai exposé le plan. Je ne vous cache pas que j’ai été flatté de l’honneur que vous m’avez fait et ai taché d’en être digne.

Seul incident a noter, la présence d’une demi dragonne d’argent, Sorfilia. N’ayant pas confiance en elle je lui ai ordonné de ne pas venir. Mais visiblement cette personne se sent si supérieure qu’il m’a fallut recourir à vos troupes pour la chasser. S’ils n’étaient pas intervenus la 1ère victime de l’attaque serait tombée à Padhivers même. Aller bafouer votre autorité à Padhivers même, je trouve ça aberrant mais bon…

Arrivé dans les Marais nous nous sommes déployé selon une formation classique : Les Louves sont d’abord parties en reconnaissance avant de se redéployer à l’arrière pour couvrir de leurs flèches notre avancée et protéger les soigneurs. Les combattants sont passés devant suivi de prêt par les prêtres et les arcanistes.
Comme prévu cela a vite dégénéré en violent combat. C’était inévitable, nous y allions pour détruire, par pour négocier.
Certes nous étions en sous nombre mais nos forces étaient d’élite et tous se comportèrent avec courage. Je plains presque les cultistes… Et je peux vous garantir qu’une charge de 4 Nains en furie à quelque chose de vraiment impressionnant. Ils savent manier la hache ces bougres. Et comme les autres troupes étaient tout aussi compétentes nous avons pu progresser vers leur camp.

A l’intérieur nous avons découvert de malheureux enfants capturés. La plupart sont hélas mort mais les survivants seront pris en charge par les Veilleurs.
Nous avons continué notre chemin, détruisant tout sur notre passage. Dans ce combat la pitié n’était pas de mise. Et vous savez à quel point j’étais disposée à faire un carnage…
Après avoir évité un piège mortel nous nous sommes retrouvé face à un… Cyricien ! C’est quand il m’a parlé que j’ai, je l’avoue humblement, manqué de discernement. Il m’a traité de femme de la Volonté.
Vu mon passé j’ai foncé avec le Nain Thaklin Duracier. C’était un piège et une trappe s’est ouverte sous nos pas. Durant la chute je me suis fracturé la jambe gauche. Pour tout arranger les murs du trou dans lequel nous sommes tombés on commencé à se rapprocher, menaçant de nous broyer. Heureusement les troupes restées en haut, après avoir tué la vermine, on put nous remonter à temps.
Je fus soigné par les Veilleurs et les combats ont continué. Un draco liche a attaqué mais l’action combinée de nos forces, dont un dragon d’argent venu en renfort, on permit de le vaincre.
Victorieux nous sommes repartie vers Padhivers, laissant derrière nous les restes d’un camp en ruine.

Monseigneur je puis aujourd’hui affirmer que même si la guerre n’est pas finie, nous avons remporté une grande victoire, massacrant de nombreuses forces ennemies dont un draco liche (dont le phylactère a été détruit) et détruit un portail reliant le camp à Hundelstone.
C’est la 1ère fois que nous parvenons à infliger une sévère défaite au culte et d’un point de vu psychologique c’est capital.

Pour ma part je me remet de ma blessure et pourrais reprendre le combat en temps utile.

Avec tout mon respect,

Coralys Vilo’Riden, Haute Louve de la Meute de la Louve Blanche et Vengeur Funeste d’Hoar.

//HRP// C’était très sympa, merci à tous
Truc pour ma jambe je te propose une convalescence : Jusqu'à mardi je ne peux pas me battre ou mettre d’armure. Je me baladerai avec un bâton (je le crafterai dès que possible). Par contre je présume que je peux me déplacer avec des moyens type bateau. Je reviens pas de la mort quand même^^.

Et hop un tit screen sympa quand Cora parle aux pj

*Note tirée des carnets d'apprentissage de Melissandre, entre deux recettes de cataplasmes aux herbes et celle de la tarte aux airelles sauvages*

Recette d'un carnage réussi au coeur même d'une place forte ennemie.

Ingrédients :
- 4 petites choses vociférantes, cuirassées, imibées de bière et au visage plus en friche que le potager de mon oncle. (bref des nains)

- Plusieurs humains cuirassés eux aussi (c'est la mode).
- saupoudrez de quelque prêtres, dont un Haut capitaine de Luskan, pour le sérieux de la recette.
- Incorporez-y quelques elfes, afin de relever le bon goût de la préparation d'une touche de noblesse.
- Un truc noir méchant et prétentieux pour saler le tout.
- Assaisonnez le tout de pièges, mort-vivants, prisonniers pour le coté épicé.
- 1 Haute Louve en guise de piment.


Developpement :

Je visitais le sud et Padhiver en particulier lorsque mes pas me conduisirent par le plus pur des hasards, je dois dire, au port de la cité.
Là je tombais sur un attroupement auprès des pontons d'embarquement. Visiblement une troupe hétéroclite s'apprêtait à partir je ne sais où. De loin je reconnus sans peine la haute statures de dame Coralys ainsi que la robe de dame Victoire, mais plus important que tout j'aperçus le conseiller Kelyan.
Je m'approchai donc de lui, me frayant un passage dans la mini haie de métal que formaient un parti de nains, prenant garde à ne poser le pied sur aucun des leurs, ni sur aucune barbe qui aurait traîné malencontreusement sur le bois du ponton et serait facilement confondue avec un lave-pont.

J'appris donc de la bouche du conseiller, qu'il s'agissait d'une expédition punitive dirigée contre le culte du dragon, suite à leur attaque sur Luskan à laquelle, j'avais assisté de loin.
A ma grande joie, mon Drystan nous rejoignit juste à temps pour embarquer, c'est donc tout naturellement que je m'intégrai à la compagnie, bien décidée à jouer les accompagnement, la quiche au poireau, après tout, c'est pas si mauvais.
En fait de quiche ce fut plutôt la soupe de poireau au début, en effet, peu après avoir débarqué, nous pataugions allegrement dans un marais, l'eau boueuse nous arrivant à la taille.
J'aurais bien taillé quelques roseaux en guise de tuyaux de respiration pour les nains si je n'avais pas eu peur de les vexer.
De toute façon ils ne m'en auraient pas laissé le temps, car, avec toute la sagesses qui les caractérise et dont le poids est, comme chacun sait, inversment proportionnel a celui de leurs armures ils se mirent d'emblée à foncer dans le tas, avec la grâce propre à toute batterie de casserole qui se respecte.

Nous sommes donc rapidement parvenus à l'entrée d'une sorte de construction dans laquelle les nains les premiers s'enfonçèrent, après avoir mûrement résumé le fruit d'une longue réflexion ainsi : On fonce !
Nous avons donc pénétré dans la bâtisse pour y être confrontés à une batterie de morts vivants dont l'accueil était aussi chaleureux que le toucher.
Qu'à cela ne tienne, les nains et la haute louve se sont chargés de réchauffer l'ambiance....
J'ai moi même contribué aux éclairages de la fête ave l'un ou l'autre de mes petits éclairs de foudre du plus bel effet.
Puis nous libérâmes deux enfants prisonniers d'une cage. Je dus en crocheter le cadenas ce qui déclencha un terrible piège, sans les soins de dame Victoire, les bambins eussent certainement péri.
Pendant donc, que je m'escrimais à désamorcer un piège qui trônanit au milieu de la salle, puis à liberer les enfants...
Les humains se concertaient autour d'une sorte de portail, les elfes réfléchissaient, et nos petits amis barbus, fidèles à leur tradition de patience légendaire......Fonçaient dans le tas.

Le couloir étant parsemé de pièges je dus donc abandonner le reste de la compagnie pour courir derrière les bas du dos afin de m'occuper des pièges et de leur éviter de se retrouver trop tôt transformés en brochettes velues.

Occissant au passage les quelques mort vivants téméraires qui tentaient de nous barrer le passage (Note de l'auteur: heureusemet pour les méchants que les morts vivants sont insensibles à la terreur, car je défie quiconque de préserver l'étanchéité de ses sous-vêtements face à la charge conjuguée de petits trucs poilus en fer armés de hache et d'une haute louve stringuée...) nous parvînmes à une couloirau sol tapissé de plaques de pression et barré aux deux extrémités par des colonnes de lumières...

Naturellement il s'agissait d'un réseu de piège, même le premier nain venu fut capable de s'en apercevoir. (si, si le nain capable)
Alors que je me penchais sur l'examen dudit réseau, les nains, fidèles à leur légendaire patience commencèrent à arroser d'injures et de projectiles la stature bardée de fer qui nous narguait depuis l'autre bout du couloir.
Evidemment, quand celle ci eut disparu dans une porte, les ornements de jardin métallique, n'écoutant que leur grande sagesse, décidèrent de lui courir après et commencèrent à s'engager dans le dédale de pieges.
Ils usaient d'une méthode fort simple pour déminer le terrain, balançant devant eux les cadavres des ennemis occis pour voir (comme on dit chez les nains) "Où c'est que ça coince"...
Pratique étrange, contre laquelle, curieusement, aucun des prêtres et Illmaterites présents ne s'insurgea....Bizarre.

Quoi qu'il en soit la méthode bien qu'aussi dégoutante qu'ingénieuse ne les conduisit pas bien loin et ils se retrouvèrent vite coincés entre deux pièges. voulant pousser ma réflexion et mon observation, je m'étais approchée d'un peu trop près d'une des plaques et j'en ai vu trente six chandelles.
Je remercie au passage dame Victoire de tous les bons soins qu'elle eut la gentillesse de me prodiguer.

Après avoir repris mes esprits je repris également mes observations, convaincue qu'en un tel lieu de mort et de maléfices, ces colonnes de lumières aux couleurs chatoyantes devaient avoir une utilité autre que décorative.
Je finis par m'apercevoir qu'en effets leurs reflets respetifs s'étendaient sur des distances variées au dessus du parterre de pieges et que si l'on considerait le tout avec une vue d'ensemble, et un rien de sagesse, il formaient une sorte de schéma....A n'en point douter, le repere de chemlin à suivre entre les pieges pour l'esprit assez lent des morts vivants....(et à priori celui des nains...)

J'indiquai donc le fruit de mes reflexions et pus guider tout le monde sain et sauf (a peu près) jusqu'à l'autre bout du couloir.
Nous arrivâmes dans une grande salle, munie d'un portail lumineux, d'une porte à l'ouest et du machin ferraillé noir sur une estrade en face de nous.
Les négociations naines et Louves s'engagèrent vite à grand coup d'épées et de haches...Après tout, chacun ses arguments...Tout le monde fonça, Coralys en tête, sur le vilain monsieur en noir, en ayant préalablement réfléchi une bonne demi seconde...(étrange, dame Coralys à pourtant la taille d'un humaine, la sagesse naine aurait-elle déteint sur elle?)
Evidemment le cultiste, lui, était préparé à nous recevoir. Il actionna donc un levier que personne n'avait eu le temps de remarquer, précipitant d'un coup la masse beuglante dans une fosse prévue à cet effet.

Les humains et nous (les elfes évidemment) contournâmes prudemment la fosse pour à notre tour, donner nos arguments frappants au truc noir pas beau et hystérique. (en gros les mêmes arguments que ceux des nains, mais présentés avec plus de classe, mon Drystan étant présent)

Une fois les négociations et l'homme noir expédiés, nous tentâmes de sortir les braillards de leur trou. Je pris la forme élémentaire de terre pour aider à les hisser.
Dame Coralys avait la jambe brisée, les représentants d'Illmater se chargèrent d'atténuer sa douleur.
Drystan parti en éclaireur dans la pièce à côté tomba sur une dracoliche.
Tout le monde se rua sur le monstre, moi en élémentaire de terre tentai de proteger Drystan en brisant quelques os de l'immonde créature.
C'est un des humains qui parvint à l'abattre et, un peu prise par la bataille et les soins de dame Victoire, je ne sais pas trop comment ni pourquoi un dragon de métal avait pris la place du chevalier humain.
La dracoliche occie le reste du groupe s'employa à briser le phylactère et à lorgner sur les trésors qui gisaient là, épars.
Pour ma part, voyant la haute louve ramper au sol pour nous rejoindre dans une posture on ne peut moins digne et noble, je décidai de me faire véhicule pour l'occasion, la soulevant dans mes bras de pierre, devenant ainsi le premier Tracto-louve de la région.

Le portail fut également détruit et nous rebroussâmes chemin, je changeai de forme pour retraverser sous un aspect plus aérien le parterre de piege, dame Coralys dans les bras, et une fois revenus à Padhiver, je la raccompagnai ainsi jusqu'à son camp.

L'objectif avait été atteint, un des nids du culte du dragon réduit à néant, un de leur sbires exterminé et un portail détruit.

Je les attendais, les Chiens, les Idiots ... Ils ne savaient pas ce que j'allai leur infliger! Le Culte du Dragon m'avait offert le pouvoir! Et bientôt, bientôt, il déferlerait sur le monde, pour annihiler leur bastion pitoyable, ce chancre infâme, ce bubon sur la peau de Toril, propriété de Notre Seigneur : Luskan. Plus que tout, les pathétiques serviteurs de Padhiver finiraient crucifiés, tous, jusqu'au dernier. Et jusqu'au jour de la Victoire, je me délecterai de leur sang!

Pour Cyric! Pour le Culte! Personne ne survivra! C'est un flot destructeur que je sème! Pour l'Ordre de l'Eperon d'Ebene! Je suis le Chevalier d'Albrante, et nul ne peut me survivre!

Je les attendais dans le couloir, je priais le Tout. Le Tout ... Bientôt, il allait goûter a leur sang. C'est a ce moment, que des courts sur patte arrivèrent. Je les insultais, évidemment. On me traite de vermine, de chien, je rétorque. L'incompréhension crasse qui caractérise les nabots ... Quoiqu'il en soit, ils commencèrent a contourner ma barricade pour arriver jusqu'à moi. Filant, je les attendais encore plus loin ... Derrière un ensemble de dalles piégées. Un seul passage. Une Seule Vraie Voie. Mais ces traîtres couards elfiques commencèrent a me tirer des flèches dessus ... Ha! Pathétiques ... Néanmoins, la prudence me conduisit a m'écarter de leur passage. Adviendra bien ce qu'il adviendra pour eux ...

Mais étrangement, ils parvirent presque entiers a la salle du trône. Incroyable! L'Unique a décidé que je m'amuserais aujourd'hui! Je saluais dignement la femme de Sa Volonté, qui me chargea immédiatement. J'avoue ne pas la saisir ... Elle est a ce point stupide qu'elle ne comprend pas l'honneur que je fais rien qu'en considérant le fait qu'elle existe? J'actionnais le piège, ouvrant une trappe dans laquelle se précipitaient la Haute Louve, et Thaklin Duracier l'ancien roi nain.

Et a nouveau, des insultes ... Toujours, encore ... Cyric ... Cyric, Unique ... Puisses-tu maudire les Infidèles ... Et envoyer meurtre, mort, chaos et tromperie sur leur pitoyable Padhiver. Je réactionnais le piège, les nains me chargèrent, les Vils, les Fous ... Je combattis ... Je tranchais leurs chairs ... Puis soudain, je ne sentais plus rien ... Et je compris, alors ...

Cyric ... Noréa ... Le Pandémonium ... Enfin.