[Mort Rp][Magicien/Maitre Pale][H] Marok

Le liquide a base de sang de dragon peut etre modifié... En y ajoutant des éléments morts et une forte dose d'énergie négative, l'on peut créé un ascendant négatif puissant. Acide de son état, fortement réactif, il peut néanmoins concervé de la matière vivant en la pervertissant lentement et en la transformant petit à petit en matière non vivant... et non mort. Ces découvertes sont plutot extremement intéressantes, surtout que le Maitre des Arts Profanes m'a demandé de lui transformer des scarabées carnivores en nécrophages. Je n'ai pas encore testé ma préparation sur des humains et sur des insectes... Les tests doivent être effectués avant que cela ne puissent se faire sur les scarabées. Il serait idiot de perdre les cobbayes inutilement.

J'ai préparé deux tubes à essai avec dans l'un, un corps humain et dans l'autre, un insecte, un scarabée normal, du type se rapprochant le plus du scarabée carnivore. Les deux tubes ont été remplis du liquide en question. Je reviendrai voir mes résultats prochainement.

L'amulette va de mieux en mieux. Je puis la porter un jour tout en lancant des sorts mineurs. Mais je ne puis porter l'amulette snas sort plus de trois jours. L'amélioration est nette mais pas encore suffisante que pour dire que je la maitrise. Il me faudra encore m'armer de beaucoup de patience avant de passer à l'étape supérieur. Il me tarde de plus en plus d'y être.

Ce temple... Il l'a vait recu sur les bras, mais il se rendait compte que de telles occupations ne pouvaient lui donner le temps de devenir ce qu'il voulait etre... Il devait se consacrer entièrement à ses études, à la connaissance de la Non Vie, se consacrer entièrement à la voie de son maître. Alors et seulement, il pourrait devenir le meilleur qui n'ait jamais existé...

Réfléchissant longuement à ce problème, il avait prit sa décision... Certaine charge ne devait plus peser sur son temps d'étude. Seule celle ci lui importait. Le reste n'était que poussière à ses yeux... Il était l'un des plus puissant déjà. Un être respecté. Un homme ? Non, il avait abandonné son status depuis longtemps. Il avait cessé d'être un homme le jour ou il avait accepté de devenir autre chose. Quelque chose venant d'au dela du monde, quelque chose de plus qu'un simple être de chair, voué à une mortalité certaine.

Reprenant ses sombres grimoires en main, et mandant 5 esclaves femelles dans son laboratoire, Marok fit glisser ses doigts morts sur les pages d'un de ses livres. Il prit lentement un scalpel et des griffes, et il coupa ou arracha des membres et des organes divers à chacune de ses victimes. Le sang et les cris jaillissaient dans son laboratoire. Les esclave se tordaient de douleur, sous l'action de la souffrance. Marok y restait imperméable... ce qui lui importait, c'était de savoir comment... Comment faire pour mourir en vivant... Comment faire pour lier soit même sa propre vie à l'heure de la mort. ce n'était pas aussi simple que de ramener des cadavres à la vie, sans pouvoir et sans conscience. Il fallait s'unir soit même, tout en résistant à la douleur de la mort et aux déchirements de l'âme. C'est ainsi que Marok s'impréniaient des cris, se baignait dans l'énergie sombre et noire du plan du mal, se brûlait presque les chairs au contact de cette force maudite et infâmante...

Plus il s'y essayait, plus il sentait qu'il parviendrait au bout du chemin un jour... Sa détermination était sans cesse plus grande et plus sûre. Un jour il serait mort... Un jour il serait liche... Un jour, il serait le plus grand nécromancien que Toril n'ait jamais porté. Mais pour se faire, seule l'étude permanente du Noble Art pouvait lui ouvrir cette voie.

L'ombre et la lumière... Les extrèmes... Tout comme la mort et la vie.

Marok méditait depuis un long moment sur la loi des opposés. Les extrêmes se rejoignent dans l'infinité de leurs applications. Mais comment simuler l'infini ? La question était intéressante. Par la pratique, il savait que l'infini ne pouvait être simuler. On peut tendre vers, réaliser quelque chose de très grand... mais impossible d'aller à l'infini. Le mouvement perpétuel n'existe pas. On l'a démontré. Mais comment alors ?

Peut être simplement par le fait que, même si l'infini ne peut etre pratiqué, il reste possible d'en simuler les effets. C'est simple: nombre de phénomène ont des caractéristiques devenant de plus en plus négligeable à l'infini. Pour simuler leur comportement correct au niveau pratique, il suffit bien souvent d'aller suffisemment loin... Jusqu'a ce qu'il reste pour atteindre l'infini devienne négligeable par rapport à ce qui a déjà été acquis.

La clef était surement la. Il reprit alors ses expériences, ramassant le cadavre d'une femme. Il traca dans la chair morte les runes si longuement apprises dans les livres de l'Ordo Arcanum. Son scalpel s'enfoncait doucement dans les chairs pâles et mortes, qui ne saignaient plus maintenant.
Incantant dans un murmure, le nécromancien releva la femme. Elle se mit en mouvement, effectua deux trois pas... Ses yeux s'ouvrirent alors avec une lueur démente dans leurs pupilles. La femme hurla, puis retomba. De rage, Marok brisa son intruments sur la table et détruisit le garde qui l'accompagnait. Désormais, il rejoindra les forces des morts du temples et servira dans la non vie...

Marok restait la à regarder son amulette...

Encore une fois il la passa autour de son cou. Il comptait bien percer cemystère qui entourait l'objet.

Reprenant ses notes de la tour, le notes que lui avait fourni Drirry, il se remit à l'étude, planchant sur une maitrise lente et douce de l'amulette, chaque chose arrivant en son temps uniquement, sans presser les évènements inutillement. De toute facon du temps, il en avait.

Caressant l'os de ses doigts mort, il enfila à nouveau l'amulette. Le sentiment de puissance habituel l'enveloppa. Résistant comme de coutume à cette envie de se déchaîner autour de lui, Marok mit de l'ordre dans sa tête. Il releva doucement et la main et lancé son sort... Un sort puissant, très puissant... Rendu plus puissant encore par l'amulette. Le sort concentré fit trembler les fondations du temple. La peur se lit dans les yeux des gardes, mais ils reprirent bien vite leur position, sinon ce serait la mort. Les morts ne bronchèrent pas... Comme chaque fois.

Marok regardait son esprit intérieur, il vérifiait que sa soif de puissance était contrôlée, il analysait ses envies avec volonté... Besoin d'un nouveau sort... Il voulait ressentir à nouveau cette énergie lui parcourir les veines. Il voulait à nouveau prendre la magie à la source... la rendre encore plus présente en lui... il voulait... mais il ne fit rien... Son esprit se calma... Il avait appris depuis ces long mois de préparation, portant l'amulette toujours un peu plus longtemps, lui demandant toujours un peu plus.

Il avait apprit à voir cette envie se fondre doucement dans le fond de son âme... Il savait comment elle arrivait, sournoise derrière ses idées et ses rêves, désirant le prendre par surprise la ou il n'y attendait le moins, se servant de ces désirs profond pour arriver à ses fins. Mais il savait qu'il ne devait pas céder... Simplement accepter ce qu'il voulait, simplement accepter qu'il pouvait rêver, simplement accepter qu'il pouvait désirer, tout en acceptant ses propres limites...

Une fois ses limites acceptées, il savait qu'il pouvait alors les repousser plus loin encore. Une fois conscient de la teneur et de l'essence de ses propres limites, il savait que sa compréhension lui permettrait de les franchir, pour s'en imposer de nouvelles... et faire encore un pas de plus...

Par étape... toujours par étape... Ne jamais trop vouloir d'un coup au risque de tout perdre pour toujours... Voila ce qu'il avait compris...

Le scalpel avait été fondu...

Le sang de dragon et les morceau d'extérieur utilisés pour sa fabrication.

Marok avait fait ce qu'il devait faire. Rouvrant enfin le laboratoire apres quelques jours de fermeture totale, il avait invité tous les adeptes du temple qui étaient présents à entrer.

Il fit placer Elinah sur le lit d'opération, la faisant attacher soigneusement par les autres. Il lui retira ses vêtements, ses babioles magiques et toutes ses protections. Le chemin de la mort se doit d'être parcouru entièrement nu, sans artifice pour s'en protéger.

Incantant alors doucement, il caressa le ventre de la Noire Illuminée avec sa main morte, instillant doucement son énergie sombre dans le corps palpitant. Il la préparait à souffrir.

Se retournant, il alla chercher son scalpel. Celui qu'il avait préparé avec soin depuis quelques jours, qu'il avait enchanté lui même avec la résistance du sang de dragon et les protections des extérieurs. Il posa la lame sur le sein d'Elinah et incanta violemment. Le corps de la jeune femme se renforca contre la mort, alors qu'il plongeait le scalpel dans sa poitrine, jusqu'a mettre à jour le coeur, chaud et palpitant, se dévoilant à la vue de tous. Il posa alors son outil et dirigea sa propre main sur le coeur bondissant... Et il le compressa doucement.

Il ordonna que les apprentis présents offrent leur sang à ce coeur emplit de vie. Ceux ci se pressèrent alors autour de la table, ouvrant leur poignet avec les dagues sacrificielles et laissant couler leur liquide vitaux dans la plaie béante...

Marok parla alors d'une voix dure, invoquant les énergies maléphiques du plan de la mort et les dirigeant au travers de ses doigts squelettiques dans le coeur de la Noire Illuminée... Celle ci tomba alors inconsciente... Son esprit voyageant aux portes de la mort.

Reprenant alors un rythme de paroles plus doux et plus monocorde, Marok ramena Elinah doucement à la vie. Il ordonna aux prêtres de la soigner et de la guérir. Se dirigeant vers un brasero, il en sortit un fer chauffé au rouge, qu'il appausa sur la blessure. La marque de l'Elogieux était désormais portée avec honneur par son Emissaire.

Le premier acte de l'Emissaire fut de s'entretenir en privé avec l'Archinécromant. Elle le regardait avec froideur, de ses yeux noires... et pourtant on pouvait y distinguer qu'a partir de cet instant, un lien particulier unissait ces deux êtres hors du commun... L'un demi vivant, demi mort, l'autre ayant appercu brièvement les champs des esprits...

Marok veillera désormais sur les nuits de l'Emissaire, s'assurant de son rétablissement progressif. Il se retire des affaires du temple pour se consacrer entièrement à ses recherches... Et à la voie des non morts. Peut être qu'un jour, lui aussi vera ces champs... et s'en détrounera à jamais pour suivre son seul maitre... Velsharoon...

Dans le temple, Marok fouille la bilbiothèque. Il recherche quelque chose de précis...

L'Ame...

Tout le secret d'une réincarnation correcte et sans bavure... Transmettre une Ame dans un corps. Ce n'est pas sont but en lui même, mais des études sur les âmes et sur les corps lui permettrait de pouvoir lui même revivre... et se lier à la non vie.

Créer un mort sans conscience est quelque chose de facile... A la portée du premier nécromancien venu. Créé un mort intelligent est déjà plus dur, mais du moment qu'il ne possède pas de conscience propre, cela n'est pas encore extremement complexe. Créer un mort conscient et intelligent, voila le véritable défit. L'étape suivante est encore plus complexe: il faut SE créer en temps que mort conscient et intelligent. Le procédé est encore plus difficile car il s'agit de controler l'évolution du rituel tout en mourant soit meme. Résister aux affres de la mort tout en maitrisant les flux d'énergies diverses qui s'animent durant le lancement du sortilège.

Un lien avec un phylactère puissant, servant de corps pendant la transformation pourrait peut etre détourner une grande partie de la douleur ressentie... Et qui risque de déconcentrer le lanceur. Mais cela peut encore ne pas être suffisant. Canalyser la douleur autant mentale que physique... Un défi des plus intéressants... Et des plus dangereux... Il ne faut pas se tromper... Canalyser la douleur veut dire l'intensifier à la moindre erreur... Cela peut etre pire que la mort....

L'Amulette pendait, insolite et puissante...

Le coeur battant les tempes, Marok la mit encore à son coup. Toujours avec cette meme sensation de pouvoir, d'intense bonheur et d'infinie plénitude.

La sensation était grisante... Envahissante, elle menait à une ivresse infinie, saoulante, qui donnait l'envie de goûter toujours plus au vin capiteux de la magie. Mais Marok résistait à tout cela. Il savait que l'abu de ce pouvoir, temps qu'il n'était pas entièrement près à son déferlement, ne servirait à rien. Ne permettrait rien. Cela meme le tuerait.

Il s'entrainait depuis longtemps. Il arrivait maintenant à enchainer différents sorts puissants sans trop de problème... Résistant à la tentation d'un simple revers de l'esprit. La lutte avait été longue et fatiguante, les risques d'échec avaient été important. Il avait failli succomber nombre de fois, tombant dans l'inconscience proche de la mort. Il serait mort d'ailleurs si un serviteur zélé ne l'avait soignant, prenant soin des bouts de son corps qui n'étaient pas encore putréfié. Ses chairs avaient elles aussi pâti de la puissance de l'amulette... Devenues plus pâle, plus fine encore, la peau s'était reserrée sur les os, les veines apparaissant nettement et tracant leurs dessins bleus sous sa peau.

Et pourtant... Il était toujours plus vivant encore. Son corps semblait s'être affaiblir, mais il n'avait jamais été aussi en forme, aussi puissant dans son être. Du fond de la crypte, il souriait doucement, commençant à voir le chemin lumineux de son Maitre, Velsharoon l'Elogieux.

La bataille avait été rude. Il avait envoyé ses nécromants chercher les cadavres qui l'intéressait.

Mais l'Emissaire était revenue folle.

Sur son coup, une marque étrange, une boursouflure purullente, kyste nécrotique. Comment était il arrivé la ? Elle ne l'avait pas créé elle même... Et pourtant s'était un kyste mère, celui qui est l'origine d'une putrescence sans pareil. La malédiction l'atteignait déjà.

Il ordonna donc qu'on l'attache et qu'on la fixe sur un banc d'opération. Il la releva de son status d'Emissaire sur le moment, la jugeant inapte à servir l'Elogieux.

Aidé par l'Ame Pervertie Varsharina, il entailla la nuque de l'Emissaire et fit sortir tout le pus. Un liquide vers se mit à jaillir du cou, éclaboussant les deux mages, répandant une odeur de mort comme il n'y en avait jamais eu dans ce laboratoire. Mais Marok tint bon, il nettoya la plaie complètement, rincant, raclant, expulsant le liquide verdatre et infectieux.

Le mal était stoppé. Il n'avancerait plus dans le corps de l'Emissaire et elle retrouvait son esprit. Mais la putréfaction déja entamée ne pourrait être guérie. Elle avait fait un pas trop rapide vers la mort, elle devrait en payer le prix et vivre avec les conséquences.

Le chemin de la non vie est long... La patience est le meilleur chemin...

L'Emissaire reprit son rang et sa fonction... et partit à la recherche de réponses.

La vie et la mort... deux choses si lointaine et pourtant si voisine. En effet, la mort est celle qui mène à la vie, la vrai... Celle qui est infinie et puissante, plus puissante que tout ce que les Vivants connaissent.

Le plan négatif... Sans cesse en mouvement, toujours essayant de mordre la vie et de manger l'énergie positive et le plan primaire... Marok le sentait, son bras mort était froid, tout ceux qui l'approchait le ressentait, il était froid, glacial... Un véritable cadavre, dévorant les énergies du monde qui l'entouraient... Toujours faim, jamais rassasié... Mais cela ne lui fesait aucune peur... Il savait que la voie de l'éternité était à ce prix. Isoler l'âme d'un vivant, tuer son corps, l'animer, puis réinjecter son ame... Tout cela à l'aide d'un poison savamment dosé.

L'entreprise était risquée, une seule erreur et le poison lui dévorait les veines, tuant son ame en même temps que son corps... Tuant son être en même temps que toutes ses espérances... Tuant sa volonté de devenir tel que son maître le voulait, une vériable liche, en quête de la puissance suprème...

Reprenant ses instruments, Marok se remit au travail. Il avait rénové les nécrophage de son acien maitre, leur redonnant force et santé, eux qui avaient été dénigrés ces derniers temps. Beaucoup s'étaient mangés entre eux, mais les plus forts avaient survécu.

Il plongea son scalpel dans le cadavre de la femme qui hurlait devant lui... Il en retira le phoetus tout chaud et tout frétillant d'une vie trop fragile cependant. Rapidement, il porta la masse sanglante dans les tubes d'expérience, toujours emplit du liquide de Perton.

J'ai travaillé dessus mon Maitre... ce liquide nourrit et tue, renourrit et donne la vie, développe le corps et les muscle comme la terre nourrit les vivants... J'ai moi aussi trouvé le secret de la vie apres la mort...

Refermant le couvercle, Marok se permit un mince sourire... Il savait qu'il était destiné à de grande chose... pour son maitre Velsharoon...

Marok se présenta devant les apprentis du laboratoire... Il comença alors un long discours.

L'Elogieux nous donne la voie de la puissance. La seule réalité que nous puissions connaitre en ce monde. La continuité de la Vie par la Non Vie, le refus de la Mort car nous sommes rendus plus fort que le monde. Le chemin de notre maître nous guide vers la domination de la nature, et de la vie elle même, il nous mène la ou nous vaincrons la mort...

Il regarda alors un des apprentis, les jambes flajolantes en présence de l'Archinécromant... Ne pouvant soutenir son regard maudit et putrescent.

Je ne tolère pas les faibles, car il ne font montre d'aucune qualité essencielle pour satisfaire notre Maitre et Seul Guide.

Sur ces mots, il fit un geste aux gardes morts qui l'accompagnaient, ils attachèrent l'apprentis à un des lits violemment. S'approchant à son tour, Marok le toucha de sa main morte... L'apprentit se sentit paralysé aussitôt.

Je vois encore ici les marques de la faiblesse. Tu es indigne dans ton service, et la Non Mort te serait encore une récompense bien trop grande. Par contre ton cadavre nous laissera de quoi travailler sur des choses plus dignes que ta simple couardise. Rends toi au moins utile à quelque chose, INCAPABLE.

Se maitrisant avec difficulté pour ne pas le tuer sur place, Marok prit un scalpel et commença à lui inciser la peau au niveau de la pointrine. Découpant lentement en cercle au niveau du coeur, Marok retira doucement un carré de peau, pendant que l'apprentit, sorti de sa paralysie, hurlait à la mort.

Le sang ruisselait le long des fins doigts squelettiques et froids comme la Mort qui vivait en eux. Les doigts plongèrent dans le corps et en arrachèrent le coeur. La mort fut douloureuse... et lente... Les vaisseaux sanguins se déchirant un à un lors de l'extraction.

Brandissant le coeur chaud au dessus du cadavre, Marok ordonna que l'on reccueille le reste de sang du cadavre. Il le versa ensuite avec le coeur dans une marmite, au centre du laboratoire.

Ordonnant que la mixture reste suffisemment chaude et couverte que pour empècher la coagulation du sang, Marok se dirigea vers l'un des établis et pilla un rubis, le trasnfromant en une poussière rouge sang. Il le jeta alors dans la marmite en marmonnant des paroles d'une langue longtemps oubliée, le Sombre langage des nécromants. Maudissant l'âme de l'apprenti au dela de la mort, l'enfermant dans un cristal noir de jai qu'il gardait à portée de main.

Jetant ensuite des os dans la marmite, il incanta un sort qui avait été entendu temps de fois. Brandissant son amulette en os au dessu de la marmite, une énergie fulgurante en jaillit et frappa les os. Ceux ci s'animèrent alors... Mais le squelette n'avait pas le regard habituel de ceux que les apprentis ramenait. Il semblait soumis... Soumis à une seule volonté...

Celle de l'Archinécromant uniquement...

La marque de Velsharoon fut apposée dessus, comme pour toute autre création.

La Magie Sombre.

On l'étudiait à la Tour du Sombre Pouvoir. Il était intéressant de la développer. Au dire des rumeurs que Marok avait entendue, elle permettait d'accroitre les talents des nécromanciens. Ce ne pouvait qu'être intéressant. Mais quelle était cette autre source de pouvoir dont les rumeurs parlaient ? Quelle magie pouvait etre utilisée pour palier à la Toile ?

Marok n'en avait aucune idée. Il savait que cela faisait partie des sujets d'étude à la Tour Sombre. Rododindron le lui avait dit en personne, ainsi que la jeune Lady. Il attendait la lettre de Kerister, qui devait l'informer de l'avancement des travaux sur cette magie. Si celle ci n'arrivait pas, il savait qu'il devrait se plonger dans un autre type d'étude... Celle personnelle et longue. Son alliance avec l'Ordo Arcanum ne l'inquiétait plus. Tous les nécromants avaient recu l'ordre de s'en tenir à l'écart. Seule l'approfondissement du savoir et de la voie indiquée par le Maitre était importante. Velsharoon menait à la Non Vie parfaite, à l'état le plus pur pour le reccueil des connaissances.

Marok tendit son bras mort et saisit une plume noire. S'écorchant le son doigt encore vivant il en saisit le sang qui gouttait de la fine blessure. Le sang était noir et gluant, comme ralentit.

Depuis qu'il avançait sur le chemin de la non vie, son être changeait. Il n'était presque plus humain déjà, ses chairs tombant en fin lambeaux de son visage, le reste de son corps avançant également vers un état de putréfaction plus avancé. Et pourtant il vivait... Il se sentait en grande forme, une forme froide, pure, qui le menait vers la puissance. Son bras mort était la partie la plus accomplie de son être... Celle qui voyait couler en elle l'énergie maléfique la plus pure, sans aucun parasite d'une énergie positive liée à la vie qui suintait encore quelque peu dans ses veines.

Ecrivant quelques mots de sa plume, il prit une bougie de cire rouge et la fondit. Il cacheta alors le plit et le fit livrer à l'Emissaire par son plus fidèle serviteur: son garde du corps personnel, le plus imposant des guerreirs morts du temple.

Marok se tenait dans son laboratoire. Il avait rassemblé un apprenti pretre et un apprenti mage nécromant. Il cherchait à relever les esprits des morts.

Cet art lui permettrait de relever ensuite sa propre âme, peut être. Mais il lui fallait comprendre le principe, savoir comment cela pourrait se dérouler pour lui même. Il devait essayer sur d'autres avant de pouvoir le faire sur soit meme.

Il prit un saphir noir, il l'entoura de rune particulière de capture. Longtemps il avait cherché après ces runes dans la bibliothèque. Longtemps, il avait travaillé pour parfaire ses connaissances grandioses et suprêmes de la non mort.

Il ordonna qu'on allat lui chercher un esclave vivant et un corps mort en parfait état. Il fit attacher le corps du vivant sur un des lits d'opération du laboratoire du temple, et placa un bol sous la rigole qui était destinée à reccueillir le sang qui allait couler. Prenant le scalpel de sa main morte, il décida de trancher doucement dans la chair.
Il le fit avec adresse, même si pour cette fois il dévia légèrement de sa trajectoire, erraflant les cotes de la victime. Celle ci criait sa souffrance à n'en plus finir, jusqu'à enfin trouver le silence en tombant dans les pommes. L'apprenti prêtre se chargeait de surveillé qu'il restat en vie, en lui administrant soin et sort de régénération à doses controlée.

Marok, une fois la poitrine ouverte, plongea sa main morte et son scalpel vers le coeur, il prit le saphir noir de son autre main et, coupant les parois de l'organe central de la vie, il enfonca la pierre à l'interieur, se dépèchant de demander au pretre de fermer la blessure qui devait normalement etre mortelle. Il incanta rapidement le sort de capture de l'âme, mais il fut distrait dans son incantation par la mort prématurée de la victime. Pas assez concentré que pour s'appercevoir de son échec cependant, il continua son expérience.

Il découpa le coeur a la fin de son incantation, le prit dans sa main morte pour l'alimenter en énergie négative, et le placa dans le cadavre mort qu'il avait fait sortir de la chambre froide. Ensuite, espérant ainsi plonger une ame dans sa nouvelle création, il incanta l'animation des morts rituelles des Velsahroonites. Mais ce ne fut qu'un cadavre inconscient de plus qui se releva.

Dis moi qui tu es ?, prononca l'archinécromant.

Le cadavre ne répondit pas.

Hurlant alors de rage, Marok rejeta la faute de son échec sur ses apprentis. Il tua sur le champs le pretre, pour son échec à maintenir en vie l'objet de son expérience et absorba l'énergie du nécromant.

Regardant le pauvre se tordre de douleur et de faiblesse sur le sol gluant de sang du laboratoire, Marok liu ordonna sans pitié de tout ranger, seul. Il repasserait plus tard inspecter l'avancement de sa tâche, et le tuerait surement à son tour... Lui qui est désormais incapable de remplir les ordres qu'on lui donne...

Volesprit était rentré. Marok l'attendait dans le hall du temple.. La folle était restée trop longtemps absente, il ne pouvait le permettre. Cela était une injure à l'élogieux, et un défi à sa grandeur. Il devait la punir.

Mais la souffrance n'est pas qu'une punition. Elle est création sur la voie de la non vie. Il devait lui montré son lien avec la non mort, avec le chemin que le Maitre avait tracé devant ses serviteurs.

La faisant entrer dans le laboratoire, il lui demanda de se déshabiller, de se coucher sur un des lits d'opération. Il l'attacha et prépara ses intruments, un tison placé dans un brasero et un scalpel, des aiguilles et du fil...
N'écoutant pas ses gérémiades, il commença rapidement sa leçon. Il lui fit comprendre que la souffrance était nécessaire au service du Maitre, pour parfaire son oeuvre et l'emmener vers la perfection. Il posa sa main morte et glaciale sur son sein gauche, et lui fit découvrir le contact avec la non mort.

Ordonnant ensuite à l'un de ses serviteurs morts d'aller chercher le cadavre tout frai d'une petite fille, il le fit poser sur un second lit d'opération. Il vint prèt des restes de la gamine et lui ouvrit le ventre, à l'emplacement du coeur. Ensuite il revint près de Volesprit.
Il lui reposa la main sur son sein et plongea le scalpel sous la peau, ordonnant à un prêtre de maintenir la femme en vie. Elle hurla de tout son être pendant qu'il lui arrachait doucement toute la peau du sein, en un seul morceau... Ecorchée vive, mais soignée et régénérée à la fois par les pouvoir du Divin, Volesprit hurlait sa peur et sa douleur, observant avec curiosité tout de même l'oeuvre de son "père".
Celui ci emporta la pièce de peau qu'il avait découpée et emballa le coeur du cadavre avec. Il referma ensuite le corps de la fillette.

Après avoir marqué la poitrine de la Folle avec le symbole de l'Elogieux, l'Archinécromant la libéra et lui dit:

Ton sang donnera la vie à la mort. Elle sera Ta Fille, non pas simple serviteur non vivant, mais TA fille...

Laissant Volesprit réfléchir et calmer sa douleur allongée sur le lit, Marok se tin debout au milieu du laboratoire, attendant que le tourbillon de pensée et de douleur qui hantait l'esprit de Volesprit, se calme.
Elle finit par se lever, et sortant ses instruments, elle fit passer son sang dans le corps de la fillette. Alors celle ci ouvrit les yeux.

L'Arhinécromant lui apprit que sa fille devrait apprendre, comme tout enfant devait apprendre pour savoir... Et il la laissa seule, apprendre à se débrouiller avec sa fille.

Ce que Marok savait, mais que Volesprit ignorait, c'est que ce mort ne serait qu'illusion de conscience. Certes, ce ne serait pas un serviteur automate et soumis comme l'était la plupart des serviteurs morts du temple, mais plutôt le reflet de l'inconscient de sa créatrice. Volesprit et sa Fille n'était qu'un seul et même être, l'une révélant les secrets profonds de l'autre...

Qui avait été dupe de qui en réalité ?

Amour, que de faiblesse.... Les liens obligent à tenir ses engagements... Les liens forcent à rester ancré dans la vie, alors que la mort est le chemin de l'illumination... C'est uen folie. Folie que l'Emissaire avait franchi. Elle aimait et cela était impardonnable....

Dans la chambre d'Elinah, Marok tournait en rond, craignant l'aveuglement de sa supérieure... Ecoutant les paroles de son ancienne amie lui frapper aux oreilles. Elle ne pouvait pas succomber... ELLE NE DEVAIT PAS SUCCOMBER. L'épreuve était difficile car elle touchait le coeur... Mais la fin en était certaine. Si elle tombait, elle mourrait sans espoir de se relever.

Marok, écoutant les paroles d'Elinah, fut prit de l'envie de la tuer sur le champs, mais il se retint. L'Emissaire n'était pas encore perdue, elle n'était pas encore aller au dela du non retour... Elle pouvait encore comprendre l'erreur du chemin qu'elle empruntait. Seule sa volonté pourrait l'en sortir. Elle devait apprendre à se débarasser des attraits du corps, à ne gouter qu'a la force de son esprit, à ne renforcer que celui ci... Car, lors du passage, seule sa force mentale pourrait la sauver de la mort et la mener sur la voie de l'Elogieux.

Il s'approcha d'elle alors, et soudain l'embrassa en incantant. Il lui vola doucement son énergie, utilisant le baisé du vampire. Il la vida de ses force vitale, la laissant pantelante dans sa chambre. Désormais, et ce pendant 7 semaines, elle ne devrait plus compter que sur son esprit et sur sa force d'ame pour vivre. Certes, il ne la viderait pas complètement de ses forces, ne désirant pas sa mort en fin de compte, mais il ferait en sorte qu'elle doive lutter contre son âme et son coeur pour agir et se mouvoir...

Seul l'esprit compte, le corps n'est rien et peut être remplacé...

Ensuite deux Emissaire de l'Unique s'était présentés au temple. Elle avait toutes les deux été éliminées et rejetées dans les montagne de l'Epine avec la marque d'un de leur ennemi sur le torse.

TRAHI... le conseil des Lames avaient été trahi...

Un cyriciste était parmis elle... Un faux pretre de Myrkul... Quelle infamie !!!

Et il fut capturé dans le temple de Velsharoon, GLOIRE A L'ELOGIEUX.

Des que Marok apprit la nouvelle, il se dirigea vers le temple de Baine ou était le prisonnier.
Il fut rapidement amené en présence des Eminences bainites et de l'Emissaire. Mortespoir était dans sa cellule...

Le regardant, il discuta avec lui quelque peu, se jouant de ses illusions trompeuses et de ses mensonges... Il demanda aucx bainites de le déshabiller... Puis alors un lien planaire se créa dans le temple... Mais que se passait il ?

Le lien prenait sa source dasn les effets du cyricistes... Marok s'approcha... et soudain se fut le noir... Puis un temple, un homme a genou priant, une sorcière un peu plus loin... des gardes et des pretres, s'attendant à recevoir un frère... qui ne vint pas. Marok aussitôt incanta la mort, la mort pure, faisant tomber le chevalier du mensonge qui se dressait en face de lui... Il blessa profondément la sorcière... Mais les hommes eurent raison de lui.

Alors s'avanca le Vigilant... Lucass.. qui lui montra son visage. Il savait qu'a partir de maintenant... Il était mort. Lucass et le Dévot des Ombre, sorcier de Shar, commencèrent alors à jouir du seul plaisir qui leur restaient, passant la frustration de leur échec quant à l'évasion de Mortespoir sur l'Archinécromant...

Il le découpèrent, prirent les bras, arrachèrent les lèvres, brulèrent la langue...
Ensuite ils l'emmenèrent en prison... Leurs arcanistes ayant recu l'ordre de trouver un moyen pour empècher son ame de mourir... tout en tuant son corps.

Dans sa cellule, Marok se morfondaitn attendant l'heure du chatiment, serein. Il rassemblait ses esprits et sa volonté dans la lutte qu'il sentait prochaine. Enfermer une âme non volontaire n'est pas une mince affaire... La capturer est encore plus dur. La mort était son domaine, il savait comment résister...

Mais tout pouvait arriver... et la moindre dégaillance lui serait fatale.

Vint alors l'heure. Des gardes et un entropiste vinrent le chercher, et le présentèrent au temple. La Volonté était en transe intense. Elle incantait, chantant et psalmodiant le rituel, ainsi que les Voix qui l'aidait.

Marok fut amené devant elle, deux Gardes le maintenait. Un anneau fut amené et posé sur l'autel. La Volonté incanta et l'anneau fut alors porté à la Chancelière, qui sertit une pierre de sa fabrication à l'emplacemnt prévu. L'anneau serti fut ensuite apporté au Pretre du Mensonge qui officiait. Et la volonté pointa l'anneau vers Marok.

Alors l'Archincromant sentit son esprit arraché de son corps... Mais sa volonté se tendit... Imparfaitement cependant, suite à toutes les douleurs endurée, il ne put faire lamentablement échouer le sort... et tomba, le corps faible. Puis la douleur l'envahit. Il sentait des bras, qu'il n'avait plus. Il sentait des yeux, qui lui avaient été arrachés... Mais ceux ci ne lui appartenait pas... Il sentait la douleur d'un autre... et soudain, il la vit... La Volonté de l'Unique, droite et fière devant lui... Lui même se tenant droit et fier devant elle...

Alors la joute commenca... Les arguments fusèrent... l'esprit du prêtre devait plier, il plierait !!! Le mage compris bien vite sa folie, il lui soutira son nom "Lucass". l'Archinécromant n'avait rien à perdre... Sauf son âme. Mais la mort ne lui faisait pas peur. Il n'avait plus rien à perdre. Alors, sentant des forces lui revenir, il incanta dans ses pensées... et un combat des plus terrible se déroula... La Volonté essayant de le contrer... les sorts fusant de part et d'autre... Et l'Archinécromant tenta de faire exploser le rêve... Il incanta la mort elle meme... et ils se retrouvèrent dans la réalité. Mais pour peu de temps. Bien vite la Volonté reprit son discours fou et sans logique, parlant de lui qui était elle et d'elle qui était lui, essayant toujours de diminuer son esprit en tentant de lui faire croire que la puissance résidait en elle et non en lui. Marok décida d'entrer dans son jeu... Mais cela était difficile... devenir plus fou qu'un fou... Quelle folie !!!

L'Archinécromant comprit bien vite qu'il ne pouvait rivaliser au travers de la folie et sur le chemin de la folie... Il n'avait jamais été serviteur de l'Hypocrite. Il ne pourrait jamais comprendre ou rabaisser ses adeptes... seule la mort prévalait contre eux... Mais il lutta comme il pouvait, parrant les arguments l'un apres l'autre, fermant les cercles, tournant quand il le fallait... Mais il ne pouvait jamais prendre l'ascendant... Il était clair d'une chose... la folie était trop profonde que pour la soigner... La Folie était Lui et Lui était la Folie...

Essouflé et à bout de souffle, tremblant comme uen feuille, il relanca encore des sorts, comprenant que le mal qu'il se faisait atteindrait aussi la Volonté. Mentalement, il chercha à se tuer, mais ne parvint jamais à trouver la mort... néanmoins, la magie virulente utilisée les plongèrent dans un état proche de la mort... bien que leurs consciences puissent encore communiquer.

Alors les adeptes de l'Unique mirent enfin une solution à cet Echec en pratique... Ils libérèrent Lucass de l'emprise de Marok et Marok de celle de Lucass...

La Chancelière, ne laissant pas à l'Archinécromant le temps de quoi que se soit, lui donna la mort... Un doigt pointé vers son coeur.

[Mort RP, merci à Alex pour avoir animer la plus belle mort rp depuis un peu plus d'un an IRL sur le serveur du Val de Bise, merci à Lucass aussi... pour la discussion des plus folles jamais vécue encore (pour moi cela l'était en tout cas)]

Citation :

Il était dans un royaume ou tous devait vivre dans la mort. Aucun n'était non mort. Aucun n'avait le pouvoir de la chair, allié à la force de l'esprit. Tous étaient faibles, ratés dans leur avenir. Les liches avaient droits à siéger à coté du trône béni... Mais les serviteurs fidèles, morts dans la force de l'âge, n'avait meme pas le droit de lever les yeux.

C'est alors, alors qu'il souffrait l'infinie perte de son corps, qu'une voix l'atteignit. Cette voix qu'il avait connue de par le passé. Cette voix qu'il avait guidé sur la véritable voie de la non vie...

L'Emissaire...

Elle l'avait retrouvé dans la mort. Il était revenu avec elle dans la vie. Il était la, brume à silhouette humaine indistincte. Il observait les quartres corps qui se présentait à lui.
Il en choisit un. La brume qui formait ce qui était son corps de mort s'assembla tout autour de l'homme attaché. Lentement elle pénétra dnas son corps, par chacun des pores de la peau. Alor sla transformation s'effectua. Doucement mais avec une sombre cruauté, des lambeaux de chair se putréfièrent et tombèrent du corps de la victime. Son esprit faible tomba rapidement dans la lutte contre celui qui tient la puissance de la mort. Le regarde du mortel vira au noir ténèbre, sombre présage de la chose qui en prenait le contrôle. Etait il encore vivant ou humain ? Une étrange lumière verdâtre brilla au travers de ses paupières, puis s'estompa.

Le corps de l'homme avait été formaté par l'âme pour servir ses besoins. Il n'était plus qu'un outil, un réceptacle pour autre chose. Le bras squelettique s'était reformé, pour son utilité dans ses travaux.

Il fut emporté dans la chambre de l'Emissaire, endormit. Endormit ? Non. Il ne pourrait plus jamais dormir. Mais son enveloppe charnelle le devait. Elle devait reprendre des forces et devenir utile à ses desseins. Son esprit n'avait plus besoin de repos, car il vivait encore à moitié avec les morts... Et il vivrait encore longtemps ainsi... Peut être même infiniment. Son regard intérieur se porta vers l'analyse de tous les facteurs de son corps. Il ne sentait pas la douleur, du moins si il ne le voulait pas. Il était devenu plus qu'autrefois.
Mais le pas n'était pas encore franchit. Il avait encore tellement à faire pour devenir l'Etre Parfait.

Il se remettrait au travail le plus vite possible. Mais il fallait attendre. Son corps était limité, les possibilités qu'il offrait était désormais grande, mais avec ses restrictions. Il devrait y veiller plus qu'à l'autre, si il ne voulait pas retourner dans l'Enfer qu'il venait de quitter.

Alongé sur le lit de l'Emissaire, et veillé en permanence par l'Ombre personnelle de la pretresse, il réfélchissait à ce qu'il devait faire pour accomplir son destin....

Il était toujours alongé sur le lit même de l'Emissaire. Son corps reprenait de lui même ses forces. Son immobilité était celle d'un cadavre, mais son esprit voyageait de plus en plus vite et de plus en plus loin. Ses pensées parcouraient le monde qu'il avait rencontré et qui l'entourait.

Quand un serviteur entrait, il pouvait parfois appercevoir la lumière verdâtre qui suintait de ses yeux... Marok était bel et bien vivant, si l'on peut le dire ainsi.

Tous ces mortels qui s'affairent autour de mon repos... et bien qu'ils bougent et qu'ils oeuvrent ! Ils se rendront bientôt compte que tous ces besoins ne sont pas l'essenciel... Que ces besoins sont même loin d'être nécessaires ! Les contraintes de la vie sont lointaines et s'estompent. Encore un pas de franchi !

Oubliez la vie et vos réflexe, apprenez donc que le corps n'est qu'un outil, que l'on peut forgé selon sa volonté... Regardez moi, regardez ce que ce corps était avait... JE l'ai formaté, je l'ai plié à mes désirs... Esclave de la vie, vous ne comprendrez jamais le Vrai Chemin si vous n'ouvrez pas les yeux...

Il faudra leur ouvrir les yeux... Peu pourront suivre, les autres mourront...

L'archinécromant s'était levé. Son corps avait été transformé. Il devati se rédapter... Les pas n'étaient pas les mêmes, bien que modifier par la force de son âme, le corps dans lequel il se trouvait n'était pas le sien. Il lui fallait réapprendre à bouger...

Petit à petit ses pas et ses promenades dépassèrent les frontières de la chambre de l'Emissaire. Toujours accompagné de l'Ombre de la Haute Prêtresse, il sortit dans les couloirs du temple, sombre et silencieux.

Il ne disait mot à un vivant, faisait fi des salutations et des têtes qui s'abaissaient dignement devant sa présence. Le pouvoir ne l'intéressait pas, ce n'était qu'une conséquence logique de sa science. Une conséquence parmis tant d'autres...

J'ai le pouvoir. Enfin ! Je suis revenu avec la possibilité d'enfin devenir ce que j'attendais par dessus tout. Ce corps m'est étranger, l'impression de vivre dans une machine différente. C'est intéressant... Je n'aurais jamais cru que le lien avec le physique est en fait aussi ténu. Le corps n'est rien, seule l'âme compte. La preuve, j'ai réussi à le reformater à mes volonté, pourrissant certaines chairs, renforçant d'autres... Mon second corps est encore plus évolué que le premier, mais il faudra un peu de temps pour solidifier tout cela... Les contraintes du physiques sont presque dépassées, il ne me reste plus que quelque pas pour que la machine atteigne la perfection.

Cette mort m'aura au moins ouvert les yeux sur une chose: l'attachement à la vie est futile... Mais tellement enraciné dans nos mémoires et notre esprit subconscient que le véritable passage vers la non-vie ne peut pas être tenté par le commun des vivants. Seuls les êtres dignes peuvent l'entreprendre, et je ne sais même pas si cette Emissaire le pourrait...

L'Emissaire... Toujours aussi obnubilée par les contraintes mortelles, à courir après le vent pour éviter la tempête... Mais peu importe !!! Elle n'est pas encore prète à comprendre qu'elle s'attache à la vie, elle se lie à sa vie... La politique, le pouvoir sur les autres, rien de cela n'est important. Ce sont mêmes des pièges qui vous enracine dans la vie que vous menez...

Le véritable chemin de la non-vie passe par le détachement... Moi je suis détaché de mon corps. Je me suis détaché des liens de la vie par la mort. Maintenant, je suis presque prèt...

Ne me reste que la patience....

La porte sombre du laboratoire s'ouvrit lentement... les apprentits, qui étaient afférés à leurs travaux s'arrêtèrent tous d'un coup et tournèrent les yeux vers les battants sombres. Dans le profile de la porte se dessinait une silhouette noire, encapuchonnée, les yeux dégageant une lumière verdâtre et glauque... D'un même mouvement, les apprentits saluèrent l'Archinécromant.

Celui-ci s'avança d'un pas mécanique dans la pièce suintante de sang et de sueur. Il s'approcha de la marmite posée au centre et ordonna de sa voix claquante qu'elle soit vidée promptement. Deux apprentis la renversèrent au plus vite et la remirent à sa place.

Alors, l'Archinécromant prit une pierre sombre et fumante qu'il gardait dans le creux de sa main squelettique. Il la jeta au fond de la marmite et incanta longuement. Les torches du laboratoire s'éteignirent sous un souffle maudit, la température chuta brutalement. Jamais un tel phénomène n'était encore intervenu dans cette pièce condamnée par la non vie... La création de mort était fréquente, mais les phénomènes n'avoisinaient pas une telle puissance.... la tempète se levait... les apprentits avaitent du mal à tenir debout. Ils s'accrochaient aux établis, tant bien que mal... L'un d'eux fut arraché du sol et sa tete percuta un coin de table, il mourut sur le coup...
Au milieu de cette furie, l'Archinécromant se tenait bien droit et calme. Les vents environnant lui semblaient tout à fait étrangers. Il était plongé dans son incantation...

Ensuite tout se calma. Les vents tombèrent, les apprentits aussi. Le corps du mort fut relevé et rejoint les rangs des serviteurs éternels.
Au dessus de la marmite, la fumée émise par la pierre avait maintenant prit forme. Un spectre se tenait au milieu de la pièce, âme morte ramenée par un sort noir et maléfique.

Ramène moi un enfant....

Ce furent les simples paroles de Marok. Le spectre quitta le laboratoire en traversant le plafond. L'Archinécromant se plaça dans un coin, sans parole et sans bouger, devenu statue devant le chaos. Les apprentits se regardèrent, craintifs, et osèrent enfin reprendre leur travail... Les nouvelles de tout ceci furent transmises à l'Emissaire de l'Elogieux.

Peu de temps apres, une enfant issue des bas quartiers, le regard tourné vers le vide, se présenta au temple de Velsharoon...

L'enfant était la devant lui... tremblant et attaché au mur de sa cellule. Il s'appraitait à continuer ses expériences, quand l'Emissaire arriva avec son mari.

Elle lui montra le bout de ses doigts... et Marok reconnut rapidement la gangraine de la vie... Une pourriture avait infecté l'Emissaire, et seule la mort pouvait en découler... Seule la mort définitive et sans appel. Il existait pourtant un moyen de lutter contre: la vie elle même dans toute sa pureté.

Se tournant vers l'enfant, l'Archinécromant sortit un scalpel. Il le placea sur la gorge du petit être tremblottant. Sa main squelettique se posa sur le front... le gosse se raidit... et soudain il se changea en pierre, Hadrian l'ayant transformé.
Alors l'Archinécromant se retourna et affaiblit le mage qui semblait tant vouloir démontrer ses piètres talents. L'intelligence du mortel n'était même pas digne d'existence... Patientant avec la patience des morts, l'Archinécromant attendit que le mage libère l'enfant de la pierre... Il avait toute la vie devant lui... et même tellement plus...

Hadrian ne fut pas aussi patient que le demi mort. Il craqua rapidement, sous les injonctions de sa femme notemment. Lorsque l'enfant reprit sa consistance normale, le nécromant reccueillit son sang et l'offrit en boisson à l'Emissaire, lui révélant que le sang du fruit de ses entrailles la guérirait complètement... le sang des autres enfants ne faisant que stopper temporairement le processus.

Ensuite, après avoir refermé la plaie pratiqué dans la gorge du petit, l'Archinécromant lui ouvrit le ventre et y enferma un squelette de rat. Il ordonna ensuite aux geôliers de veiller à son repos...

La mort repasserait le voir... Plus tard...

La mort et la vie... Deux choses si opposées... Mais personne ne comprenait réellement ce qu'elles étaient. Ce n'étaient pas des opposés. C'étaient bel et bien une seule et même entité. Les deux facettes d'une même pièce. Chacune rendait l'autre existante. Il ne pouvait y avoir de séparation.

L'Archinécromant le savait désormais. La mort n'était pas le contraire de la vie, mais la vie elle même. Et la vie portait en elle le chemin de la mort comme étant la continuité de son existence propre. Pour briser le cycle et enfin découvrir le chemin de la puissance suprême, il fallait conjurer les deux en même temps, prendre la voie de travers, celle de la Non Vie. Les mortels simples ne pouvait le comprendre, enfermé comme ils étaient dans leurs certitudes de vie uniforme et sans relief, épousant sans cesse les mêmes problèmes, les mêmes souffrances, les mêmes joies fugasses... Rien de tout cela ne formait véritablement la vie, ce n'était que des passes perdues, enfermant l'esprit dans un concret dénaturé.

La non vie permettait elle de s'échapper bien au delà des croyances et des préjugés erronés du mortel. Elle permettait de goûter enfin à l'immortalité rigoureuse et merveilleuse de la véritable existence.

L'Archinécromant demanda à l'Emissaire de l'Elogieux de lui rassembler le matériel voulu. Un phylactère ne peut se composer n'importe comment, et il devait être prèt du temps de sa vie. Les bandelettes de parchemins devaient être ornées des runes adéquates et bordées d'or. Ensuite elles seraient finement roulées puis rangées la ou elles devaient se trouver dorénavant.

Une telle création demanderait de la résistance. L'Archinécromant prépara diverses potions pour lui même. Le corps qu'il habitait avait été malmené depuis son arrivée. Il devait pour le moment en prendre soin, car la faiblesse de la vie le concernait encore quelque peu. Il lui fallait dormir et panser quelques plaies, pour éviter l'infection et la perte de mobilité.
Pourtant déjà, le nécromant sentait que désormais il approchait de l'heure... Mais pas encore. Il avait calmé la faim et le repos, ne prenant plus que le minimum nécessaire à sa denière éteincelle de vie qui l'habitait encore. Les bains d'énergie négatives qu'il s'imposait tous les jours lui permettant d'ouvrir un peu plus le plan négatif à lui même... obtenant ainsi une nouvelle énergie pour produire son mouvement... et le mouvement est la vie, bien que ce mot ne porte plus que peu de sens pour le demi non mort.

Sormor...

Un nécromant qui avait suivis la voie sacrée plus loin que les autres. Mais il était encore très loin d'être prèt. Accrochez à la vie, à certains liens encore imparfaitement coupé. Il combattait pour des buts et des raisons qui le dépassaient, tout en le liant... Et pourtant, il était prometteur.

L'Archinécromant devait le tester, ou pas... L'Emissaire jurait qu'elle n'avait pas donné un tel ordre, Sormor prétendait le contraire. Peu importe qui mentait ou non, l'Archinécromant ferait ce qu'il avait à faire.

Le bras du mortel était infecté, trempé de pourriture et de champignons. Mais pas encore assez que pour être véritablement mort, tout en vivant encore.
L'Archinécromant prit alors son scalpel. Il le plongea dans les chairs putrides et puantes de l'homme qu'il avait fait coucher et attacher sur un des lits du laboratoire. Dans la douleur, il projetait de le mener au début du chemin de la compréhension réelle. Mais cette voie serait longue et difficile, incertaine et pleine de doutes... Y arriverait il ?

Il brûla ensuite les chairs avec la substance de sa composition... Moitié organique, moitié chimique, composée de fortes concentration en énergies négatives et mortelles. Le bras se rembrunit, les runes gravées par le scalpel s'imprimèrent sur les os, les chairs se noircirent et se craquelèrent, une forte odeur de brûlé et de décomposition envahir la pièce.... et l'homme hurla, puis se retint de toute ses forces, faisant de la douleur sa vie.

L'Archincrémant, une fois terminé, le laissa la, sans insister. Il se détourna de l'homme qui tentait de récupérer et de trouver le sens de tous ces gestes. Sans un mot, le demi cadavre remonta l'escalier, sa silhouette sombre s'enfonçant sous les voûtes de la bibliothèque.

Ce n'était plus mon rôle de faire cela, ce n'avait plus d'importance. Mais j'ai encore besoin du monde pour une seule chose... Une seule et unique chose... la mort...

L'amulette de mort...

L'Archinécromant trouva Sormor en train de former une certaine Célia. Il ne connaissait pas cette personne et cela l'intéressait peu. Ce qu'il voulait voir, c'était la réaction de son apprentit face au Sombre Pouvoir. Il lui tendit l'amulette en os, garnie de ces quatres pierres de couleurs différentes.

L'Archinécromant lui fit les recommandations d'usage... Ne pas vouloir aller trop loin, résister à la tentation d'utiliser la magie encore et encore... Et surtout, tenir les rennes du pouvoir sans faillir. Cela demandait une force de volonté certaine... Une force de volonté que peu de mortel pouvait posséder. L'amulette du Sombre Pouvoir était issue des temps anciens, d'une race ancienne de puissants nécromants. Un couple ayant habité Luskan en avait détenu le secret, et le mort qui garait les joyaux étaient toujours vivant, après des siècles de repos, lorsque Marok trouva l'amulette. Ce pouvoir dépassait de loin ce qui était espéré.

Sormor passa l'amulette à son cou. Sur les ordres de l'Archinécromant, i lança un sort... et la magie fondit sur lui... Il trembla de tout son être, traversé par des énergies qu'il ne contrôlait pas, la présence de l'Ombre du Sombre Pouvoir dans la tête... Cette Ombre qui murmure dans une langue ancienne et oubliée, que seul l'Archinécromant comprend à ce jour, depuis le temps qu'il l'étudie...

Mais l'apprentit ne résista pas. Sa constitution n'était pas encore assez forte, le pouvoir qui le traversait pris le dessus de sa résistance, et il tomba inconscient.
Incantant les runes d'endurance et de force, l'Archinécromant lui permis de tenir bon jusqu'à l'arrivée des prêtres. Ceux ci le soignèrent et le transportèrent dans sa chambre, gravement affaibli. Avec le temps, il se remettrait...

Il était seul dans la salle des rituels... Les morts étaient ses seuls compagnons. L'Archinécromant respirait l'air malsain du temple depuis longtemps, ses pieds rachitiques claquaient sur les dalles mal ajustées des couloirs, ses robes élimées et poussièreuses laissaient suinter une gluante odeur de pourriture.

Son visage, éternellement caché sous l'ombre de sa capuche, dans l'atmosphère faiblement éclairée des couloirs du temple, laissait dans le souvenir de ceux qui l'appercevait, l'image caractéristique de La Mort, dans les contes pour enfant.

Dans la salle la plus profonde du temple, il retraçait mentalement sa vie passée, se remémorant chacun de ses actes pour Velsahroon. Il avait pris la tête du temple au départ de son Maître, ensuite il avait laissé lui même l'Emissaire prendre la charge du clergé pour se consacrer à ses études. Puis les cyricistes avaient paru à Lorgol et la Mort l'avait frappé. Il avait été envoyé dnas le temple du Soleil Noir, avait tué nombre des croyants qui y étaient rassemblés avant de lui même succomber, en affrontant mentalement le Grand Prêtre.

Dans la mort, il avait connu des vague de douleurs et de plénitude. Il avait entrevu des secrets que nul ne pouvait deviner. Il avait passé la porte vers le monde de l'au-delà, celui qu'il ne désirait pas atteindre. Puis une âme était venu le ramener. Il avait remodelé un corps à son image, dans cette même salle, sur ces mêmes runes rouges sang. Depuis, il n'avait eu de cesse que de travailler vers la mort, pour faire porter ses pas de plus en plus loin.

J'ai traversé ce que même mon maître n'aurait jamais rêvé de traversé. Je connais des secrets plus ultimes que ceux qu'il n'auraient jamais deviné. Je suis au delà de sa connaissance et de sa portée. J'ai touché a voie divine et les connaissances de la vie. Tout n'est que lumière désormais, la mort, je peux la vaincre !

L'Archinécromant déposa un petit anneau d'or, dont l'intérieur était totalement gravé de runes étranges et complexes, décrivant dans un langage extrêmement ancien, qu'il avait hérité du peuple du Sombre Pouvoir de Luskan, le cycle de la vie et de la mort, et la victoire de la vie sur la mort, prolongeant l'existence de l'âme sur le corps...

Il fit venir l'enfant qui restait terrorisée dans les geôles depuis longtemps. Le regardant de ses yeux entièrement noirs, où la pupille n'était plus qu'un légé soleil verdâtre qui scintillait dans une nuit de ténèbres, il lui ouvrit le ventre. Le sang coula abondemment sur le sol, abreuvant les runes qu'il venait de compléter. Elles se mirent à luire faiblement, dégageant une fumée âcre et nocive pour tout vivant...

Alors il commença l'incantation, dans la langue oubliée du Sombre Pouvoir. L'amulette en os, jadis héritée des Maîtres Nécromants de Luskan, scintillait fortement à son cou. Dans sa tête, l'ombre du Pouvoir de la Mort guettait la fatigue de son esprit, cherchant la faille qui lui permettrait de prendre le contrôle de l'Archinécromant. Mais elle ne la trouva pas.
Le rituel se déroulait comme prévu, les sorts d'énergie négatives liant l'anneau gravé de runes et le plan négatif. Mais petit à petit l'Archinécromant s'affaiblissait. L'énergie nécessaire au rituel était colossale. Heureusement, l'amulette qu'il portait lui permettait de la multiplier aisément, mais au risque de perdre son âme. Jouant au funambule entre le besoin et le danger, la concentration du Mage Noir était à l'extrême, tendue vers son but ultime uniquement...

Prononçant les dernières paroles de puissance, l'Archinécromant s'apperçut qu'il ne contrôlait plus l'Ombre du Sombre Pouvoir... Celle ci profita de l'occasion pour agresser son esprit sans défense et tenter de lui ravir sa volonté. Dans un dernier sursaut d'énergie, le Nécromant incanta l'esprit impénétrable. La collision mentale fut si terrible qu'un éclair visible jaillit au milieu de la salle... et l'Archinécromant tomba inanimé.

Dans sa tête, l'esprit du magicien s'était réfugié derrière un rempart immense, reconstituant sa volonté et son savoir, soignant ses plaies mentale. De l'extérieur, son corps semblait frappé de la pâleur de la mort, mais son coeur battait encore et son sang coulait toujours... Un diablotin, familier du Mage, ramassa l'anneau gravé de rune et désormais chargé d'un pouvoir immense. Il le rangea en lieux sûr et prévint les prêtres de porter secours au corps du Maître.

L'Archinécromant fut porté sur son lit. Il était profondément plongé dans le coma.

Nul ne sait quand ou si il se réveillera.