[Validé][Guerrier/Mage][E]Tahlia Aellana

Citation :

Nom du compte joueur forum : Vilhelmine
Nom du compte joueur module : Vanina
Nom du perso : Tahlia Aellana
Race : Elfe
Sous race : Elfe de lune
Age : 120
Alignement : Neutre Bon
Religion : La Seldarine, principalement Angharradh, Corellon Larethian
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Probablement Guerrier 10 / Mage 4 / Chantelame 11
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Rapière, généraliste avec école renforcée et supérieure d'Evocation
Langues : Commun, Elfe, Chondathan, Sylvestre, Illuskan
Alphabets : Espruar, thorass
Familier/Compagnon animal : Firthi, un corbeau
Ennemis jurés : -
Trait de Caractère :
Jeune elfe de lune, Tahlia se montre généralement enjouée et curieuse envers les autres races et leurs coutumes. Elle sait cependant se montrer sérieuse quand la situation le demande, voire radicale. Plus tôt les problèmes sont réglés, plus tôt on peut recommencer à voir la vie du bon côté.
Description physique :
Une elfe de lune à la peau bleutée et aux yeux bleu sombre pailletés d'or. Ses longs cheveux argentés sont rassemblés en queue de cheval et ornés de perles et de petites nattes entremêlées de fils de couleurs vives.
Elle se déplace avec souplesse et vivacité, une rapière ornementée à son côté battant la cadence de sa démarche dansante.


Caractéristiques :
FOR : 12
DEX : 16 (22 au niveau 25)
CON : 12
INT : 16
SAG : 10
CHA : 10

[Bonjour,
vu que l'arrivée du personnage anticipe sur la mise en place du PRC, est-il possible de faire valider les niveaux de mage, puis de passer en évolutif pour la partie chantelame dont l'entraînement se fera en jeu ?
]

Premières décennies
Je suis née il y a environ 120 années, à Lunargent. Mes parents, vagabonds dans l'âme, acceptèrent pourtant de très bonne grâce la sédentarisation temporaire que ma venue leur imposait.
Mon père, Panwyr, un fin bretteur, s'installa comme forgeron, spécialiste des rapières, et ma mère Kessa, pratiquante de l'Art Profane, profita du répit pour approfondir son savoir auprès d'autres mages de toutes races. Parfois, pour peu que le client lui plût, elle enchantait l'une des créations de mon père.
Ma petite enfance fut donc heureuse et paisible dans cette magnifique cité, et c'est sans trop en saisir l'utilité tout d'abord que j'appris les bases du tir à l'arc et du maniement de l'une des rapières forgées par mon père.

Cela changea il y a quelque 86 années, lorsqu'une lettre nous parvint de la soeur de mon père, qui s'était établie à Haute Forêt. Elle venait de donner naissance à ma cousine Arilyn Baelire, et nous nous devions d'aller fêter avec elle cet événement.
Bien sûr, nous avons entrepris le voyage aussitôt bien que je n'aie eu que 34 ans. Il fut sans événement notable, et bientôt, je découvris l'immense forêt, et la communauté elfique où ma tante, son époux, et leur nouvelle née vivaient.
Je ressentis pour la première fois le plaisir de découvrir de nouveaux paysages, face à la magnifique architecture elfique qui prenait là toute son ampleur. Je découvris aussi, lors de mon entraînement quotidien avec mon père, ce qui fit naître ma vocation.

"Quand je serai grande..."
Tout d'abord, nous longeâmes les cibles de tir, et je vis mon tout premier archer-mage, manipulant son arc et la magie en une harmonie ancestrale qui m'impressionna bien plus que les boules de feu maladroites des apprentis que je croisais régulièrement à Lunargent. Voyant mon intérêt éveillé, mon père me conduisit sur la lice où son beau-frère l'attendait, et sans nul doute, lui demanda de me montrer également toute la beauté de son propre art du maniement de la rapière.
Lyerl était en effet chantelame, et j'aime à me remémorer longuement l'émerveillement que fut cet entraînement. Il commença par lancer quelques sorts se sa voix chantante, comme la musique accompagnant le début de la danse que mon père et lui avaient entamée. Puis vint le chant des lames, deux éclairs argentés à mes yeux peu entraînés, et une danse qui aurait été mortelle en combat réel. Le "jeu" cessa bien trop tôt à mon goût par une chose qui me semblait incroyable auparavant, la défaite écrasante de mon père.
Mais j'eus largement l'occasion de voir des danses chantelame réelles un peu plus tard, et au cours des nombreuses visites qui suivirent celle-ci, car nous rendions souvent visite à ma tante, et Haute Forêt ne manquait pas de nuisibles menaçant parfois la communauté. Alors les sorts lancés d'une voix musicale s'alliaient au chant des arcs et des lames. Une volée de flèches magiques fondant sur les assaillants tels des traits de lumière, et les danseurs étaient déjà sur les assaillants, virevoltant autour des survivants qui s'effondraient rapidement, terrassés par la magnifique et terrifiante danse de mort des défenseurs.

Je revins de ce premier séjour ravie d'avoir une petite cousine bien sûr, mais surtout les yeux pleins d'étoiles, et la tête emplie des conseils de mon oncle si je souhaitais poursuivre sur la voie de cette vocation toute neuve. Mes entraînements à la rapière devinrent plus nombreux et plus poussés, mon père axant désormais la majeure partie des exercices sur le maniement de la rapière seule.

Je me mis également à suivre plus souvent ma mère à la tour de magie où elle exerçait ses talents, non plus en enfant curieuse et fascinée par l'Art, mais et tant que future élève.

Découverte de la magie et premiers choix

Bien que l'Art présente en lui-même un intérêt indéniable, j'avais un but, et c'est en regard de ce but que j'ai toujours orienté mes études, magiques ou autres.

Aussi, j'avais déjà longuement réfléchi à la question lorsqu'il me fut demandé si je souhaitais me spécialiser dans une école particulière.
Je m'étais renseignée auprès de mon oncle, et il m'avait avoué que toutes les écoles sont utiles à la danse du chantelame, protection pour soi ou les autres, attaque, défense, assistance... Mais qu'en me spécialisant, je serais d'autant plus efficace dans ma branche de prédilection, au point bien souvent de ne pas regretter d'avoir renoncé à tout un pan de l'Art Profane.
C'était, comme dit père, un de ces choix qu'il faut mûrement réfléchir avant de les arrêter, car une décision bâclée ou trop peu informée reviendra vous hanter pendant bien plus longtemps que celui que l'on passe à réfléchir à un sujet important. Et une fois que c'est fait, l'on n'a plus à s'en soucier ! Il nous correspondra toujours et l'on sera à l'aise avec, qu'il s'avère le plus judicieux dans une situation donnée, ou pas.

Je réfléchis donc, pesant le pour et le contre, et gardant en tête le dogme d'Angharradh, la Triple Déesse : "L’unité et la diversité offrent la force." et "En mélangeant intérêts et talents variés, la créativité, la vie et l’art sont exaltés, de nouvelles idées découvertes".
Maman m'avait prévenue largement à l'avance du choix à venir, et répondu à la foule de questions que j'avais à poser, aussi, c'est en toute connaissance de cause que je choisis la versatilité et la réactivité qu'elle permet, et restai donc généraliste.


Ayant appris que l'école d'Evocation, ou manipulation des énergies, était fort prisée des mages de combat, je me penchai cependant dessus avec plus d'attention.
Certes, c'est l'une des branches les plus spectaculaires de la magie, et elle permet au premier mage un tant soit peu violent de faire d'importants dégâts, mais lorsqu'on y regarde de plus près, l'on découvre également (surtout ?) des trésors de maniement subtil de toute la gamme des énergies fondamentales. Des forces qui protègent au combat et même en dehors, des forces qui aident le magicien dans ses tâches, des forces qui maintiennent l'adversité à distance ou l'emprisonnent... et, lorsque la subtile danse de la lame et la mélodie de la magie ne suffisent pas, des forces qui surprennent, bousculent, désorientent ou parfois anéantissent la menace.
Oui, c'est une école intéressante, mais pas au point de tout miser dessus au point de renoncer à manier l'Invocation.


Je n'ai jamais regretté jusqu'à présent, ni ce choix de diversifier mes études, ni le temps passé à me perfectionner en Evocation.


Et puis, je n'en ai plus guère eu le temps, car apprendre la magie est une chose, mais embrasser l'Art du Chantelame en plus de ses convictions en est une autre.

C'est une forme de magie de combat, qui impose de pouvoir jeter ses sorts même sous les coups ou les traits de l'ennemi, et d'incanter de la main gauche, la droite continuant de manier la lame (voire sans bouger du tout !), le tout sans faire de fausse note susceptible de briser l'harmonie du chant magique et de la danse du combattant.
Je devais, je dois encore, prendre cela en compte dans la théorie de l'apprentissage de chaque sort, comme dans la pratique. Modifier subtilement le sortilège, apprendre à le lancer la rapière à la main sans abaisser ma garde...

Si pratiquer la magie est comme se plonger dans un torrent puissant pour y puiser ou détourner le filet d'eau nécessaire pour abreuver un effet magique comme on arrose une jeune pousse assoiffée pour la voir éclore, devenir chantelame m'impose d'apprendre à puiser cette eau d'une main, au coeur d'une tourmente qui menacerait de foudroyer à tout instant ou moi, ou mon arbrisseau.

Il est bien plus simple en comparaison de s'améliorer à l'escrime, mais je m'y appliquais avec constance. Je continue de m'y appliquer, car mon apprentissage magique n'en est encore qu'à ses balbutiements.

Apprentissages
Nous étions plusieurs élèves elfiques, travaillant généralement ensemble à notre propre rythme sous la tutelle de professeurs possédant eux-mêmes du sang elfique, et séparés des élèves humains et demi-humains qui fréquentaient également les salles de cours et d'exercice. Bien sûr nous les croisions souvent, échangeant des regards de curiosité réciproque, parfois quelques paroles amicales, un peu d'aide, un jeu ou une danse. Nous autres jeunes elfes à peine adolescents, adressions également des regards de franche surprise devant l'évolution physique si rapide de ces camarades si proches et si différents, et leur apprentissage si bref en regard du nôtre, suivi de leur remplacement par de nouveaux jeunes élèves.

Je pense que c'est à cette époque que j'ai réellement commencé à appréhender les différences de rythme entre les elfes et les races plus éphémères. Mes parents m'aidèrent à cette époque à comprendre ce qui me séparait de ces êtres si pressés de naître, vivre et mourir, tout cela en quelques décennies à peine, et comment appréhender ma propre longévité sans en perdre l'esprit.
Je compris alors que cette capacité toujours renouvelée à me surprendre était à la fois une bénédiction qui maintiendrait mon esprit et ma curiosité en éveil, et une malédiction si je devais continuer à suivre la voie que je m'étais tracée. En effet, les éphémères, quelle que soit leur race, sont la cause de la plupart des dangers contre lesquels le chantelame se doit de défendre son Peuple. Un elfe trop peu expérimenté à leur sujet peut se laisser surprendre.
Je me devais donc de les étudier, ce qui m'est fort heureusement un plaisir quand les circonstances sont dépourvues d'animosité, tout en aiguisant mes capacités de réaction au cas où ils me surprendraient, sans me laisser entraîner dans leur sillage de hâte irraisonnée. A ce jour, j'apprends encore.

Un des autres élèves venait de Haute Forêt, mais pas du même endroit que ma tante. J'aimais beaucoup cependant, en échange de la découverte de quelque endroit intéressant de Lunargent, l'écouter me parler des bois et me donner de nombreux conseils à leur sujet que je m'appliquais à expérimenter pendant les nombreuses visites familiales. Arylin grandissait doucement, mais savait déjà me montrer de nombreux "trucs" qu'une pauvre citadine comme moi n'aurais pu trouver seule.
Si mes études de magie se trouvaient ralenties lors de ces séjours, j'améliorais nombre d'autres capacités et savoirs sylvestres, dont celle de la langue éponyme, et écoutais passionnément les conseils et enseignements de mon oncle. Je ne pouvais espérer toujours défendre le Peuple sur le pont de lune, après tout.

C'est également dans les bois que j'ai rencontré celui qui partage mon existence depuis, lorsque je me risquai à l'Appel de mon familier, espérant que quelque noble habitant des bois répondît à mon rituel.
Celui qui vint à moi ce jour ne fut pas un animal, mais un oiseau. Je commençais à croire que j'avais simplement gâché des composants, quand une tourmente noire et criarde s'abattit sur ma tête, m'arrachant quelques cheveux au passage. Un jeune corbeau plus hardi et dégourdi que le reste de sa nichée venait, avec un succès mitigé, de s'essayer au vol.
Depuis, Firthi et moi sommes inséparables, et s'il possède un caractère bien trempé, il m'est d'une aide précieuse dans tout ce que j'entreprends, ou presque, et nous nous entendons à merveille... tant qu'il limite ses railleries à mon égard au strict minimum. Il y a amplement de quoi faire de concert au sujet des autres, après tout !

Ca me va pour guerrier roub' pour le moment.
Nous verrons donc pour la partie chantelame plus tard.