[Validé][Barde/guerrier/Archer-mage][E]Lihilian Fentengereth

Citation :

Nom du compte joueur: ForhTwoOne

Nom du perso: Lihilian Fentengereth

Race: Elfe

Age: 140 ans

Alignement: CN (tendance bonne)

Religion: le panthéon elfe, sans préférence

classe(s): Guerrier (entre 6 et , Barde (entre 8 et 10), Archer-mage (10)

Arme de prédilection/domaines/école de magie: Arc long/Epée longue

Trait de Caractère: Aimable, flatteur, hableur, aime s'écouter parler.

Description physique:
Traits fins, visage ouvert et souriant, cheveux rouges (teintés vu leur couleur mais si bien et si régulièrement qu'ils peuvent parraître naturels si on n'y regarde pas à deux fois). Ces yeux sombres sont constamment en mouvement, comme si il voulait tout voir.
Un physique d'archer, tout en longueur et une grande dextérité lui donnent une démarche très souple et féline.
Son goût du jeu de scène, son charisme et son charme naturel en imposent à ces interlocuteurs sans pour autant qu'il utilise ces compétences pour se placer avant les autres.
Il aime à être bien habillé, considérant les vêtements comme l'un des outils de sa profession de conteur.

"Lihilian Fentegereth, du clan Feltengereth, de la Haute forêt, conteur, jongleur, homme de l'art et des lettres, avide de savoir et de connaissances, ma flêche vole au loin et poussé par mon destin, je la suis sur les flots tumultueux de la vie".
Ainsi se présenta l'elfe mature à l'aubergiste qui regardait ses vêtements usés et salis par le voyage d'un oeil soupçonneux.
"Ha ! Messire le propriétaire de ce ..." l'elfe regarde l'endroit d'un air critique et continue ironique "... de cet établissement de prestige, je présume ?"
"Croyez en mon expérience, j'ai rarement vu des auberges de cette qualité durant toute ma longue existence et mes pérégrinations solitaires." Son ton gentiment moqueur peut être interprété comme une marque de joie et son sourrire égare l'esprit du tavernier, laissant planer le doute sur l'interprétation que l'on pourra trouver à la qualité de l'infame boui-boui dans lequel il lui va falloir passer la nuit.
"Je vois à votre air que vous êtes de ces personnes prudentes et formellement opposées à toutes formes de crédit. J'imagine que votre bas de laine doit être proportionnellement inverse à la propeté sans faille de votre établissement. Nul doute qu'un homme au profil intelligent tel que vous l'êtes aura mis tous les atouts de côté pour profiter d'une retraite bien mérité et ne voudra pas s'encombrer de dettes impayées ?"
"euh, ouai" lache rudement l'aubergiste dont les yeux tourneboule à la seule écoute de ces simples phrases.
"Et bien, Maître aubergiste, vous m'en voyez ravi, car c'est aujourd'hui que vos investissements vont porter leurs fruits ! Voyez, je suis içi dans votre village pour deux nuits seulement ! Mais pour ces deux nuits, je ne vous demanderais que quelques pièces, une aumône à peine, un dédomagement ridicule en rapport avec la notoriété et l'affluence que votre auberge verra bientôt surgir tels les premiers rayons du soleil dorant de leur feu les lettres d'or de la gloire."
"hein ? qu'est ce tu veux ? des sous ? t'es un m'nestrel ? t'fais des tours et d'jongleries ? t'chantes aussi ? t'racontes des histoires ? J'te donnerais un r'pas matin et soir et un lit qu'tu partageras 'vec Benoit, l'garçon d'écurie. Deux pièces d'argent par soir, si ca te va pas, tu dégages" lâche le tenancier d'une traite et sans respirer.
"Deux pièces ! Le gite et le couvert ! Ha, messire ! Le sens de l'humour est bien représenté dans cette maison et je m'en réjoui ! Mais parlons sérieusement, si vous le voulez bien. Nous nous fixerons à 10 pièces d'argent par représentation et je ne vous ferais pas payer les flêches. Si mon premier numéro ne plait point à l'assemblée, je m'en irais illico sans vous demander quoi que ce soit."
"T'es fou toi ? 5 pièces pour toute la soirée, payab' après et j'retire la casse d'ta paye."
"Ha ! Cruel homme ! Aimable margoulin à la bourse sérrée, gentilhomme de l'avarice, avatar des dieux du commerce en tablier crasseux ! Tu as les qualités qui font un marchand hors pair sous ses dehors rustres et cet oeil bovin ! Ta proposition me fait le plus grand tord, car je dois brader mon art, mais je ne peux qu'accepter à 4 pièces d'argent pour chaque brillante démonstration de mes capacités."
"Montre déjà voir c'que tu sais faire et j'te dirais un prix"
"Ha ! Messire, je reconnais en vous l'homme d'action, l'investisseur prudent mais sûr de lui qui sais jauger les talents à leur réelle valeur !" continue l'elfe en sortant son arc de sa housse huilée.
Il monte d'abord la corde puis ayant vérifié du doigt la vibrante musique de sa tension, il encoche une fêche d'un mouvement fluide.
Effrayé, l'aubergiste se recule et deux clients alarmés et moins saouls que les autres se lèvent de leur chaise et empoignent couteaux et poignards.
"N'ayant crainte mes bons sires, ce n'est qu'une démonstration" lance Lihilian en laissant partir sa première flêche vers le manteau de chêne de la cheminée. Avant que le claquement de l'impact ait fini de résonner dans la pièce commune, une autre flêche, puis une autre et une autre encore et ainsi jusqu'à huit viennent s'aligner près de la première, formant une ligne légèrement diagonale.
Les paysans et les ouvriers du coin assistent bouche bée au numéro de jonglage qui suit, l'elfe tenant son arc en équilibre sur le bout d'un doigt et faisant de l'autre main voler trois flêches dans une spirale alambiquée.
Un mouvement de la main, trois glissements du poignet plus tard, les flêches et l'arc rejoignent le carquois.
Le public, restreint et de moindre qualité mais un public tout de même, regarde l'elfe s'approcher de la cheminée. A quelques pas de là, des balles de couleur sont apparues dans ses mains et se voient propulsées vers la hampe des flêches plantées là comme une gamme ascendante.
Pour chaque rebond d'une balle sur l'un des traits, une note vibrante emplit la salle durant quelques secondes. Ainsi accompagnés par ce xylophone improvisé, Lihilian entame la Complainte du triste sire, chant triste et joyeux, dont le ton humoristique ne tarde pas à dérider puis à faire exploser de rire l'assistance.

La soirée peu à peu s'installe, l'ambiance a fait entrer d'autres consommateurs, paysans, rouliers, convoyeurs, marchands et même quelques mercenaires. Les demandes de chansons affluent, chacun voulant entendre son air préféré. La salle est comble, les serveuses et l'aubergiste débordé, on rie, on chante et parfois même on danse entre et sur les tables.
Le village résonne encore d'airs de fête entonnés à tue-tête quand le petit matin voit partir les derniers clients.
Le ménestrel est fatigué. Il a donné de lui même comme à chaque fois. Il récupère ses flêches, un peu partout dans la salle. Les démonstrations d'archerie ont alterné avec les contes, les musiques, les chants et les danses.
Il pense à sa famille, son clan, son grand-père qui l'a poussé dans le vaste monde hors des frontières de la forêt. Rectifiant l'empennage d'un trait du bout des doigts, il laisse son esprit vagabonder vers le passé.

De nombreuses années se sont écoulées depuis son départ de la Haute forêt, de nombreuses années pour les hommes, mais pourtant il n'a pas l'impression d'avoir vieilli.
L'expérience, la maturité, la sagesse que selon son grand-père, il devait acquérir, il les cherche encore.
Le talent, oh cela oui, il l'a trouvé. Le talent du barde, le talent du comédien, celui du jongleur et plus important celui de l'archer, oh oui, il l'a trouvé. Mais pourtant, l'art secret des "véritables archers", la quintessence de la flêche, l'epoustouflante maîtrise de l'arc se refuse encore à lui. La magie, c'est la clef de cet art. Son grand-père lui a révélé avant son départ. La magie de la flêche, la magie du vent, la magie qui guide la main et l'esprit.
"Ou vas tu la trouver cette magie Lihilian ?" demande son grand-père.
"Dans le monde, dans le vaste monde, là où la course de mes flêches ne sera entravée ! Là où il n'est nulle limite, là où la connaissance m'attend !"
"Iye. Il en sera peut être ainsi. Certains trouvent leur magie ici, d'autres ont besoin d'ouvrir leur esprit. Si cela peut t'aider, si cela peut révéler la magie de l'archer en toi, alors vas, quitte la Haute forêt, vois le monde, trouve ta magie et reviens nous quand tu seras prêt" murmure le viel elfe.
"Iye, grand père, il en sera ainsi" lance Lihilian en regardant le village une dernière fois.
Les maisons de branches et de feuillages vivants, tissés dans les ramures des arbres, la cascade dégringolant de la colline boisée, le petit étang clair où les truites jaillissent parfois dans un bond scintillant, les enfants si peu nombreux mais si joyeux qui courent entre les frondaisons, grimpent sur le dos des loups, leur tirent la queue ou luttent avec les louveteaux, les femmes paisibles regroupées autour de la source discutant les affaires du clan, préparant les marchandises pour le marché annuel, les jeunes elfes qui s'entraîne au chantelame dans la clairière, le groupe des anciens, figures imposantes et graves qui pourtant éclatent de rire à la vue d'un bambin juché sur le dos d'une marmotte, toutes les images de ce qui a composé son enfance, puis son adolescence et le début de son âge de guerrier, toutes ses images, il les grave dans sa mémoire.
Chez les elfes des bois, les "sauvages" comme certains les appellent, il en est ainsi. La vie s'écoule. Certains doivent quitter le clan, apprendre ailleurs et revenir avec de nouvelles techniques, une nouvelle magie, un esprit neuf qui apportera une nouvelle jeunesse au clan, une nouvelle sécurité aussi. La connaissance de l'extérieur, de l'évolution du monde, le savoir des peuples alentours, c'est cela qui importe, cela qu'il faut connaître pour pouvoir s'en protéger. Cela et la magie de la flêche. Cette magie que seuls les elfes maîtrisent.

Il n'en est pas loin. Il le sent, alors même qu'il décroche ses flêches plantées ça et là dans les panneaux de bois des volets, dans les tables, sur le manteau de la cheminée et même dans le tonneau de bière.
Il la sent, mais elle se refuse encore à lui.
Alors pour la charmer, pour l'amener à s'approcher, il entâme un chant guerrier, un chant elfique qui lui vient de son clan, une mélodie surgit du fond des âges quand les elfes vivaient heureux, vagabondant de par le monde, quand le monde était encore une seule grande forêt.

Mais son chant n'est pas celui de la flêche, il l'appelle, il la cajole, mais elle se refuse encore. Il lui faudra encore chercher.
Demain, après demain, un autre jour ?
Iye. Il est elfe, il a le temps. Quel direction ? Il a vu la cité de Pasdhiver, gigantesque et froide, un monument de pierre sans âme. Il a croisé quelques bourgs plus ou moins imposants, il a erré par les marais et les forêts, par les plaines et dans les défilés. Les montagnes ne l'attirent pas. Il lui faut peut être trouver un maître archer, peut être. Il observe la grande carte sur le mur, le seul élément attrayant de cette sinistre farce que le propriétaire des lieux ose nommer auberge. Luskan. Iye.
Pourquoi pas ?
Il a le temps.

L'aubergiste dort sur le comptoir. Il voudrait bien lui demander son dû mais il n'ose le déranger. Bah, laissons le dormir. Il glisse la main sous le comptoir, là ou a été installé un tiroir caché. Ses doigts agiles trouve le loquet, le tiroir glisse sans bruit. Cuivre, argent et même or. Des gemmes de faibles valeurs. Pourtant, l'une d'elle lui attire l'oeil. Un quartz bleu magnifique. Il ne vaut surement pas les représentations qu'il a donné ce soir, mais la pierre lui plait. Montée en boucle d'oreille, elle fera le pendant avec le nouveau costume de scène aux tons bleus qu'il a décidé de faire réaliser.
Il empoche la gemme, referme le tiroir et ajoute un charme de dissimulation afin que seuls les yeux de l'aubergiste puisse maintenant le remarquer.
Très faible payement pour une soirée et une nuit, mais les paysans par leurs rires, leurs chants, leur chahut et leur gaité l'ont déjà payé.
Et puis, il se payera grassement en arrivant en ville. Pourquoi prendre à ceux qui n'ont pas grand chose alors qu'on peut aisément attirer à soi l'or des personnes "de valeur".
Un sourrire sarcastique aux lèvres, Lihilian s'éloigne dans le matin brumeux. Ses doigts agiles grattent une mélodie de sa composition sur une harpe bricolée de quelques bouts de bois et de corde fine.

La forme y est, le fond aussi, validé ^^

Au chaud au cimetière

Etant donné mon oeil acéré , j'ai remqrqué que tu rejouais ce perso et donc, le remonte d'Arvandor.

[@ Volvic] Merci ^^

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Des murs nus, deux portes d'acier, un, deux, trois, sept, huit pas de long et trois de large, et rien, pas une présence, pas même un rat...

Une semaine déjà, enfermé en ce lieu hors du temps. La faim se fait sentir, atrocement. La soif craquelle ses lèvres desséchées. Sa gourde, qu'il a pourtant veillé à économiser au maximum repose à terre, à portée de main, au cas ou.
Au cas ou quoi ?
Elle ne va pas se remplir seule par un miracle divin.
En lui, le barde est amer, l'archer plus encore, il ne trouvera pas le chant de la flèche. Le guerrier renâcle. Il hurle pour un combat. Un ennemi à abattre ou qui l'abatte. N'importe quoi plutôt que cette mort stupide et lente, si lente.
Foutue nature elfique, il sent le temps qui passe, les jours et les nuits qui s'écoulent. Il sent le cycle autour de lui qui croule, s'écroule et se relève, revit.
Il a pensé mettre fin à ses jours, se détruire, mais n'a pu s'y résoudre. Trop d'espoir en son coeur, et puis la faiblesse l'a pris. Maintenant il est trop tard. Il n'a plus de force, il n'a même plus sa voix. Il en pleurerait si il avait encore des larmes. Ses yeux sont ternes. La vie en est partie, déjà.
De temps à autre, il gémit, tentative désespérée, pale murmure, ersatz de ce qui fut une voix mélodieuse, ensorcelante.
Erevan Ileserë, pourquoi m'avoir puni ? Quelle farce m'a tu joué ? Au fond de lui, il sait que le bouffon n'y est pour rien. Ce n'est pas son style.
Beshaba alors ?
il l'a moqué nombre de fois. Ce serait bien dans sa nature de lui pourrir la vie ainsi.
Malchance et désespoir.

Ses yeux chiasseux parcourent les murs nus, à la recherche de quelque détail, une rainure mal colmatée, une pierre de travers, n'importe quoi qui indiquerait un passage dissimulé.
C'est la centième fois - seulement ? - qu'il vérifie, mais rien, désespérément rien.
Il va crever là comme un chien.

Pourquoi ?
Quelle curiosité stupide l'a poussé à emprunter ce portail ?
Les gardes ne l'ont pas vu, recouvert du voile de transparence propre à la magie bardique. Du haut de leur plateforme à flanc de montagne, ils observaient le ciel, devisaient tranquillement, lançaient de temps à autre un regard vague sur la porte de métal. Impossible à fracturer de toutes façons.
Lihilian a essayé, évidement, une porte qui lui reste fermée, quelle ineptie !
Et pourtant celle ci a résisté. Même à l'assemblage de crochet que lui avaient vendu les "gars de la taverne".
Mais, quand une issue reste close, cherches en une autre dit le proverbe. Existe t'il vraiment un tel proverbe ? Ou l'as t'il inventé ?
A trop fréquenter les halfelins, on prend leurs habitudes. Malheureusement, il ne bénéficie pas de leur chance outrageuse.
TYMo…ra… Ce qui a commencé comme un cri n'est finalement qu'un souffle, à peine un murmure.

Sont ils idiots ces humains ?
Un portail, et derrière, un couloir. Et quoi ? Rien ! Si, Deux portes d'acier infranchissables. Une semaine qu'il est enfermé en ces lieux. Une semaine que nul n'a traversé ce couloir. Est-ce un piège ? Un appât à voleur ? Une mauvaise blague pour curieux ?

Sa main se détend doucement. Ses doigts rampent vers la gourde flasque. Elle est vide, il le sait, mais l'espoir... Juste l'espoir.

Nammärié... Corellon... Je ne rejoindrais pas la Seldarine. Cet elfe qui me parlait "du mur", aurait il eu une vision prémonitoire ?
Un rictus, parodie de sourire étire ses lèvres, faisant éclater une gerçure. Un filet de sang coule dans sa bouche, il n'a pas assez de salive pour le diluer et le faire passer. Il ne se nourrira pas de lui même.
Le mur, ha, si mur il y a, au moins, il ne sera pas seul.
Qui sait, il pourra peut être même leur raconter des histoires.
Nay, ce mur est une ineptie. Il va rejoindre le cycle. Erevan Ileserë, fait que je revienne en blatte ou en souris, en moustique ou en fourmi, qu'importe, un nuisible innocent et suffisamment petit pour glisser sous une porte d'acier infranchissable.
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[Si personne ne le trouve et lui porte secours à sa prochaine session de jeu, mort rp de Lihilian Feltengereth]