[Validé][guerrier/druide][H]Mervin

Mervin

Nom du compte joueur forum : Soondja
Nom du compte joueur module : Soondja
Nom du perso : Mervin
Race : Humain
Sous race : /
Age : 40 ans
Alignement : Chaotique Neutre
Religion : La Nature
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Guerrier ( 8 ) / Druide ( 17 )
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Bâton
Langues : Commun, Langue secrète des druides, elfe
Familier/Compagnon animal : Blaireau
Ennemis jurés : /
Trait de Caractère : Sage, posé, mais aussi brouillon et aventureux.

Description physique : un humain assez quelconque, sauf pour ses yeux d'un bleu profond et changeant. Quand la colère le prend, ils foncent jusqu'à être du gris sombre des nuages d'orages teintés d'indigo. Quand la joie entre dans son coeur, ils brillent de l'azur des glaces du nord sous la caresse du soleil estival.

Caractéristiques :
FOR : 14
DEX : 13
CON : 10
INT : 13
SAG : 14
CHA : 10

BREF HISTORIQUE DE VOTRE PERSONNAGE :

D’où vient-il (origines, passé, enfance…) ?
Mervin a vécu en Cormyr, non loin de la forêt entourant Mythdrannor. Très tôt, il est fasciné par les elfes et leur culture. Fils d’un bûcheron, il est souvent amené à travailler dans la forêt. C’est là qu’il découvre les joies et les peines de la nature, mais aussi sa magie. Habitant près de la forêt qu’est devenue l’ancienne cité de Mythdrannor, il prend l’habitude dès son adolescence d’en explorer l’orée des bois.
Avec le vieux rebouteux de son village, il allait aussi chercher des herbes, des racines et des champignons dans des coins connus seulement du vieil homme, enfin, c’est ce que le jeune Mervin croyait.
Il apprit de son « ami » les connaissances premières nécessaires à un guérisseur et le rebouteux eut beaucoup aimé le prendre comme apprenti mais la sagesse manquait alors au gamin. Il aimait errer dans la forêt et « regarder la feuille à l’envers » plus que ramasser des vieilles mousses moisies sur le tronc d’un arbre noueux à l’écorce brun clair et tachetés de gris sombre orienté au nord-ouest dans un vallon aux parois composé de rochers et de gravier mais dont le fond doit être tapissé de glaiser jaune…
Bref, les leçons entraient bien dans sa tête mais la pratique ne le passionnait pas plus que cela.

Quels faits marquants a-t-il, éventuellement, vécus (qui peuvent expliquer sa vocation, son orientation, son caractère…) ?
A la fin de son adolescence, Mervin, toujours bouillant de découvrir la vie et le monde se fit enrôler comme guide par des aventuriers avides de rejoindre le centre de la vieille cité des elfes. Doté d’un caractère aventureux et malgré les avertissements répétés de ses parents, il accepta quand même de leur servir de guide. Après avoir observé les aventuriers affronter des périls invraisemblables pour la seule soif de l’or et du pouvoir, il compris que ce ne n’était pas sa voie. Pourtant ce voyage lui servit car à mesure qu’il avançait dans la forêt, il remarquait que les plantes avait « un comportement » étrange avec lui. Alors que les ronces agrippaient ses compagnons de voyage, leurs épines n’accrochaient pas ses vêtements. Alors que les branches cinglaient le visage des membres de la troupe, elles glissaient doucement contre son torse ou ses côtés. Il trouvait aisément chaque soir un ruisseau même alors qu’ils avaient depuis longtemps franchi les limites de son expérience forestière. Quand les aventuriers tombèrent dans une embuscade montée par une troupe d’orcs, un des guerriers le poussa vers les bois à l’arrière du groupe et lui hurla de s’enfuir. Ce qu’il fit pour sauver sa peau. Bien que courant comme un dératé et sans précaution, jamais il ne se prit les pieds dans une racine, jamais il ne tomba, alors que les orcs lancés à sa poursuite essuyèrent de nombreuses gifles de bois, des chutes et des blessures diverses qui les incitèrent finalement à renoncer.

Rentré chez lui, il patienta un jour, puis n’y tenant plus, il enrôla plusieurs jeunes villageois pour aller secourir les aventuriers. Il n’en retrouvèrent qu’un. Un guerrier puissamment musclé qui errait de par les bois entre la vie et la mort.
Mervin et ses compagnons le ramenèrent et les villageois lui donnèrent des soins. Le rebouteux appelé à la rescousse s’appuya entièrement sur la science qu’il avait inculquée au jeune homme car sa vue et ses bras commençaient à être défaillants. Alors que le guerrier se remettait de ses blessures, Mervin apporta pour lui un message à la ville voisine, à destination du noble seigneur contrôlant la région. Mal, ou bien selon où l’on se place, lui en prit car il arriva en plein milieu d’une campagne de recrutement pour une guerre locale avec le duché voisin. Enrôlé de force dans l’armée de la province, il fut formé hâtivement au métier des armes. Propulsé sur le champ de bataille, il dut sa survie à Tymora et à la nature qui même au cœur des activités des hommes s’ingéniait comme elle le pouvait à aider son enfant. Son apprentissage tourna à la carrière et il resta finalement huit ans dans l’armée. Ses talents de guérisseur et sa science de l’herboristerie, malgré son jeune âge, l’écartèrent vite du cœur des batailles pour le ramener vers des combats d'escarmouche lors des missions de ravitaillement en herbes et composantes.
Durant sa brève, mais intense, carrière militaire, il eut l’occasion de rencontrer quelques elfes qui servaient dans les rangs des éclaireurs. Sa nature profonde et ses connaissances firent qu’il put aisément se lier, non pas d’amitié car c’est là chose presque impossible avec les elfes, de camaraderie avec eux. A leur contact, il apprit encore d’autres choses sur les plantes et les êtres, sur le cycle et l’équilibre.
Quand il fut « démobilisé » car la guerre était finie, il repartit chez lui en compagnie de deux elfes « voisins ». Cette période lui avait appris la folie des hommes et l’horreur des guerres, mais il avait pu aussi voir sur les champs de bataille après les combats les corbeaux et les petits charognards venir se remplir la panse des corps encore fumants. Bien que ce spectacle soit peu ragoûtant, jamais comme ses camarades il ne jeta de pierres sur les oiseaux pour les faire fuir. Après tout si les hommes s’entretuent, que les animaux en profitent ; sans savoir comment exactement, il voyait en cela un cycle, un juste retour des choses.

Quand il rentra à la ferme familiale, de loin en loin, il revit ses camarades elfes au grand ravissement de sa mère et de sa sœur qui les trouvait « si beaux ».

Un jour, l’un des elfes vint le prier de l’accompagner dans la forêt. Bien que cette dernière soit dangereuse, ils y allaient souvent car c’est là qu’habitait le beau peuple. Cette fois, ils ne prirent pas la direction des territoires elfes mais s’enfoncèrent dans une partie bien plus sombre des bois. Passant des combes et des vallons sombres, ils avancèrent encore et encore jusqu’à ce que le jeune humain se sente un peu mal à l’aise. Comme ils entraient dans une clairière, l’homme s’aperçut que la nuit était tombée. Au centre, un vieil arbre mort tendait ses branches griffues vers le ciel et ses racines tordues broyaient au fil des ans la pierre du roche auquel il était adossé. Entre ses « pattes » une forme s’agitait en poussant de petits cris plaintifs. Quand Mervin s’approcha, il vit un jeune blaireau à la fourrure claire et aux yeux « bleus »… bleus ? Oui, bleus. Quand le blaireau aperçut l’homme, il se tût instantanément. Les deux se regardèrent longuement puis Mervin s’occupa de l’animal dont la patte était blessée. Quand il l’eut replacé correctement et bandé très serrée en utilisant des morceaux de cuir qu’il portait toujours dans son sac, il souleva l’animal et le déposa délicatement dans sa musette. Le blaireau ne fit rien pour l’en empêcher, comme subjugué par l’humain. L’elfe avait disparu. Bien que la nuit fut maintenant complète et qu’il fut dans une partie de la forêt qu’il ne connaissait pas, il retrouva facilement son chemin jusqu’à sa chaumière.
Après son départ, l’arbre étira ses branches noueuses qui peu à peu prirent l’apparence de bras. La mousse qui ornait son tronc devint chevelure et robe ; le tronc se fit jambes. Un elfe âgé sourit puis s’enfonça dans la pénombre.

Deux années durant, le blaireau resta « en convalescence » à la ferme. Les elfes qui venaient voir Mervin s’amusaient de le trouver encore là. Pourtant un jour, un autre elfe, qui chose incroyable paraissait vieux, accompagnait ses deux amis. Bien qu’il sourit de voir le blaireau s’amuser avec les humains, il prit un air grave et couina quelques sons à l’animal. Ce dernier vint se cacher derrière les jambes de Mervin et ne voulut plus en partir. Le « vieil » elfe s’adressa alors au jeune homme pour lui demander ce qu’il avait fait à cet animal. « Rien » lui fut il répondu. « Le blaireau est resté après qu’il eut été soigné. C’est son choix et non le mien ».
L’elfe emmena alors l’humain et son compagnon à quatre pattes dans la forêt et quand il revint Mervin était différent. Etrangement, le blaireau était toujours avec lui, mais l’animal aussi semblait différent.

***
Dans la forêt des elfes, rituel initiatique
Un cercle d’arbres gigantesques entoure une clairière ombragée. Des pierres levées sont disposées un peu partout sans ordre précis. Il y a là, assis sur les pierres ou adossés à un arbre ou encore discutant tranquillement, des elfes de tout âges, mais aussi un vieil humain que Mervin ne s’attendait pas à revoir car il le croyait mort. Son vieux maître en herboristerie, le rebouteux du village. Tous portent des vêtements fait de feuilles ou de racines ou d’écorce. Tous ont un air grave mais souriant.
Il accueille Mervin d’un sourire puis indique d’une voix forte que la cérémonie peut commencer. Mervin n’a aucune idée de ce que peut être la cérémonie mais il se doute que si les elfes et l’herboriste l’ont amené ici, ce n’est sûrement pas pour lui apprendre le tricot ou les arts guerriers.
Un elfe s’avance, sa robe est tissée de mousse et des fleurs poussent sur ses épaules. Autour du cou, il porte un collier de métal dont le pendant ressemble à une feuille de chêne.
Le rituel qui se déroulera ensuite ne peut être révélé aux yeux des profanes et sera donc passé sous silence dans ses lignes. Qu’on sache simplement qu’il implique Mervin, un animal, un couteau sacré et une idole de bois sculptée. Qu’on sache aussi qu’aucun animal n’a été blessé ou maltraité en aucune façon dans ces lignes et que l’auteur porte un profond respect à la société de protections des blaireaux aux yeux bleus.
On dit qu’à la fin de la cérémonie, les arbres bruissèrent si fort que la terre en trembla et que la forêt toute entière bougea de place.
***

Depuis ce moment, Mervin passa de plus en plus de temps dans la forêt. Il installa aussi un petit atelier dans sa grange dans lequel il stocka des herbes diverses, des champignons, des plantes aromatiques, puis il planta un jardinet (au cas où passerait des chevaliers qui font Nhiiii) et monta un alambic. Outre que sa production d’un alcool de champignons rouges à pois blancs finit par être localement reconnue comme fameuse, ses talents de guérisseur et ses potions lui conférèrent une petite renommée.
De jour en jour, les pouvoirs que la nature, ou Sylvanus diront certains - mais pas Mervin - lui accorda ne firent que croître. On distingua parfois des nuages de tempêtes qui apparaissaient au beau milieu d’un ciel d’été et la foudre qui tombait dans un buisson touffu en révélait une troupe d’orcs à l’affût, se sauvant à toutes jambes pour échapper à une nuée d’abeilles, de guêpes et d’araignées.
Le teint clair et la mine avenante du nouveau druide lui apportaient son lot de conquêtes féminines et sa science des herbes lui permettait aisément d’éviter de se retrouver père. De ce côté d’ailleurs, les femmes tout comme les hommes venaient souvent le consulter pour obtenir des potions et des filtres, des médecines et des remèdes, parfois même des conseils qu’ils s’empressaient bien de ne pas suivre. Cette période fut particulièrement instructive pour Mervin, principalement sur la nature de l’esprit des hommes.
Malgré son art grandissant, il ne put empêcher la mort de sa mère qui fut emportée doucement par les effets du temps qui passent. Sa sœur s’étant mariée, elle prit son vieux père avec elle et Mervin, l’homme, se retrouva seul avec son compagnon à quatre pattes. Ce blaireau aux yeux bleus qui ne vieillissait pas normalement.

***
Un matin, il ferma la porte de la grange, emmena ses deux vaches à la ferme voisine, serra les lanières de ses sacoches et s’enfonça dans la forêt.
Il n’en ressortit que dix ans plus tard et de l’autre côté. Il était accompagné d’un elfe à l’air dur qui pressa son bras avant de l’abandonner là, à la croisée des chemins.
A ses pieds, un blaireau mutin trottinait ou s’ébrouait dans l’herbe. Observant les alentours, Mervin s’assura que personne n’était en vue. De quelques claquements de langues, il demanda à son compagnon de l’attendre puis se concentra.
Un instant plus tard, deux blaireaux s’en allèrent en gambadant vers l’ouest.

Pourquoi a-t-il choisi de suivre le voie qui est la sienne (explication quant à ses choix personnels : classe(s), divinité, faction, mentor…) ?
La nature l’attire irrésistiblement. Il en a, un jour de son enfance, ressenti la force et aussi les faiblesses. Il comprend instinctivement les forces de la balance, le cycle naturel des choses. Il sait que le cycle doit être respecté et entend préserver les libres choix de toutes choses vivantes. Ses parents, des gens simples et innocents lui ont inculqué que toute chose est apportée par la nature et y retourne, pourtant ce n’est pas cela qui l’a décidé à suivre sa voie mais plutôt un ressenti profond que le cycle avait besoin de lui pour sa sauvegarde.

Quel apprentissage a-t-il suivi (les diverses étapes de son instruction, ses maîtres, ses expériences…) ?
Sous la houlette d’un druide, il a arpenté les forêts du Cormyr, étudiant les plantes et les animaux, préparant des potions et des filtres. Il est un herboriste confirmé. Quand son mentor l’a jugé prêt, il l’a instruit des secrets druidiques, de la magie des cercles. Sur ce point, il reste très mystérieux, mais l’on sent un profond respect pour la puissance de la terre lorsqu’il en parle. Bien que ne priant aucun dieu en particulier, il rend hommage aux différentes divinités de la nature.


Pourquoi se retrouve-t-il au Val de Bise ?
Il n’a pas pour habitude de rester au même endroit. Le monde sauvage est la demeure de tous et cette demeure n’a pas de limites. Il a été longtemps itinérant et ses pas l’ont amené au Val de Bise. Il prend le temps d’étudier la région, d’en découvrir les secrets, les espèces, les races qui l’habitent. Il ne se mêle que peu aux autres mais ne refuse pas pour autant la compagnie.

Je prépare la partie guerrier...
Pour moi, cela se traduit grossièrement par un engagement dans la sauvegarde de la nature mais plutôt dans des actions "musclées".
C'est un druide pas vraiment Peace and Love. Ce qui se ressent dans son caractère, il va autant aider les autres que bastonner pour sauvegarder un carré de pissenlits. Il n'a pas d'état d'âmes à ce sujet. Il fait ce qui doit être fait.

Comme son arme de prédilection est le bâton, pas d'incompatibilité "métallique", il ne porte pas un harnois puisqu'il est intégré dans le corps des "guérisseurs".
Donc, pas de métal sur lui.
Mais pour le serment, il ne l'a pas brisé car il a été guerrier avant d'être druide. Il n'avait à ce moment là qu'une attirance pour la nature et des connaissances en herboristerie. Il n'était pas encore initié.

J'avance dessus ce w-e.

Compagnon animal renseigné mais j'en parlais dans le texte.
Ce sera aussi la forme animale qu'il utilisera le plus.

Nouvelle partie venant s'insérer juste après le dernier paragraphe.

Le druide sous sa forme de blaireau se rappelle ses dix dernières années. A-t-il toujours fait les bons choix ? Aurait il du laisser la vie a ces orcs venus chercher du bois pour leur feu ? Pourquoi avoir choisi de les attaquer ainsi avec son bâton plutôt qu’employer la magie de la Terre ?
Il y a l’évidente raison des druides, utiliser la magie pour si peu n’est pas raisonnable. Mais est ce la seule raison ? Non. Mervin sait qu’il aime se battre, il aime cette sensation de puissance quand il peut vaincre un ennemi de ses mains, sans avoir recours à la magie.
Mais cela fait il de lui un mauvais druide ? Il met en balance ses actions « bonnes » et « mauvaises », ses choix, sa rage de combattre et son dévouement pour les plantes et les êtres vivants. En regardant son passé, son présent et son futur, il n’y voit que la Balance, l’Equilibre des choix. On n’est pas tout bon ou tout mauvais, on ne peut être toujours neutre. C’est cette neutralité qui lui fait effectuer des raids dans les camps de bûcherons ou envoyer la grêle sur les champs des paysans qui abattent des forêts entières.
Il n’a jamais pu oublier la guerre. Si il n’est pas un soldat, il sait pourtant qu’il aime se battre et il remercie l’armée en cela qu’elle lui a permis d’apprendre les meilleures techniques. Son bâton est une arme mortelle, et il le prouve régulièrement.
Les brigands qui campent dans la forêt le savent et ne viennent plus lui chercher noise.
Ces idiots ont appris à leur dépend que certains druides ne sont pas que cela. Dans les bois entourant MythDrannor, les occasions de se battre sont légions : créatures démoniaques invoquées là et laissées en liberté, peuplades monstrueuses, simples gobelinoïdes ou tribus sauvages.
La magie ne fait pas tout. Quand on est éveillé en pleine nuit par un ogre, il vaut mieux savoir jouer du bâton que tenter de lancer un sortilège.

Il s’est arrêté et son compagnon l’attend un peu plus loin, tapi dans un creux du chemin. Devant deux humains les ont repéré. L’un d’eux arme une fronde. Le blaireau s’enfonce dans un taillis pendant que Mervin reste paisiblement à découvert. La fronde tourne et Mervin s’esquive dans un buisson proche. La pierre passe largement à côté et il entend le cri rageur des vagabonds. Les hommes arrivent au buisson et l’un d’eux se penche pour vérifier si le blaireau est caché dedans. Il ressort la tête en poussant un grand cri et se frotte le front.
- Ques y a ? Y t’a mordu, l’bestiau ? demande l’autre.
- Nan, m’a tapé c’foutrefieu !
- T’as tapé ? ‘vec qoué ? C’un blaireau, pas un gobelin ! dit son compagnon en se penchant vers le buisson.
Aussitôt, un bâton atterrit lourdement sur son front, l’envoyant bouler, le cul dans les ronces.
Mervin sort son bâton à la main et le premier vagabond a un mouvement de recul avant de sortir deux dagues de sa ceinture. Visiblement, il a appris à s’en servir car ses prises sont correctes et ses mouvements assurés.
- C’est ty toué qu’éta lé d’dans ? C’mieux qu’un blaireau. T’doué ‘voir d’l’or, t’va nous l’donné…

Mervin sourit et sans attendre passe à l’attaque. Son bâton tourbillonne, s’entoure autour du bras de son adversaire et le soulève. Celui-ci vole à quelques mètres. Alors qu’il se relève son camarade passe à l’action. Tentant un coup de sabre ébréché vers le dos non protégé de Mervin, il pense l’occire du premier coup, mais l’homme n’est plus là et la face du brigand s’abîme sur le talon d’une botte de cuir durci au feu. Dans un même mouvement, Mervin prend appui sur son autre jambe et s’élance. Le premier brigand le voit et se glisse vers la gauche, pensant esquiver le pied lancé vers son visage, mais c’est le bâton de chêne qui frappe durement sa tempe, l’envoyant au sol pour le compte.

Mervin a un sourire sympathique pour le brigand restant mais ce dernier avisant le bout de bois impressionnant qu’il tient en main ne demande pas son reste et s’enfuit sur le chemin.

Le compagnon de Mervin sort la tête d’un buisson de mûre et s’enquiert de la situation. D’un frémissement du nez, le druide reprend sa forme de blaireau et s’enfonce avec lui dans la forêt. Les chemins n’ont décidemment pas d’intérêt.

Je ne comprends pas trop l'aspect guerrier comme justification de se battre.

Un druide peut justement être un puissant adversaire grace aux métamorphoses en animales (Loups, Ours, etc...)

il est enrolé de force dans l'armée, mais il ne participe guerre au combat puisque ce sont ses talents de guérisseurs qui le soustraite aux dangers et il dit qu'il a été formé assez superficiellement aux armes.
La classe de guerrier correspond tout de même à 1/3 de son multiclassage. Etant donné qu'il n'a pas appris grand chose des armes, qu'il n'a pas combattu souvent et qu'il a abandonné sa carrière militaire est-ce que l'on peut vraisemblablement imaginer qu'un tiers de son existence est passée à l'exercice guerrier ?

Faut aussi que tu indiques qu'il a fait le serment de ne jamais utiliser des protections en métal (Exit harnois et pavois en métal donc).

Une phrase modifiée dans le BG général plus le passage suivant :

-------------

Le druide elfe l’attend à l’entrée de la clairière sacrée. D’autres druides, quelques rodeurs et même un Ent, sont présents. Mervin va prononcer son serment de druide. L’elfe le regarde fier de son élève, toutefois quelque chose le gène.
- Qu’y a-t-il, frère des arbres ? Quelque chose te gène ? demande l’humain.
- Mervin, tu sais qu’aujourd’hui tu vas prononcer tes vœux. Pourtant…
L’elfe s’est arrêté de parler et regarde simplement le bâton cerclé d’acier de son élève.
Celui-ci déglutit.
- Je sais, maître. Mais j’ai du mal à m’en défaire. J’ai toujours combattu avec ce bâton et… cet acier, c’est un atout supplémentaire, cela le leste, le rend plus fort, plus solide.
L’elfe sourit.
- Alors c’est que tu as encore des doutes. Prend ton bâton et suis moi, indique l’elfe qui s’éloigne sans attendre.
Dans la clairière, les druides rassemblés murmurent. Certains décident même de suivre Mervin et le Guide.
Dans une simple clairière circulaire, ils s’arrêtent et l’elfe se met immédiatement en garde. Mervin a un geste de recul mais se positionne très rapidement. Il a continué à entraîner ses réflexes chaque jour. Son entraînement aux armes lui a permit de « raisonner » plus d’un brigand et d’envoyer plus d’un orque dans l’autre monde.
Toutefois, face à son maître et à ses pouvoirs magiques, il sait n’avoir aucune chance. Il demande :
- Bâton contre bâton ? Ou allez vous utilisez la magie ?
- Bâtons seuls. Je vais te montrer que le bois est plus fort que l’acier.
Mervin sourit et avance. A ce jeu là, fort de ses talents guerriers qu’il a continué à entraîner avec les rodeurs, il a souvent vaincu l’elfe.
Il pointe son bâton vers la tête de son adversaire en une feinte qui devra ensuite se transformer en un coup bas aux cuisses de l’autre extrémité du bois ferré, mais l’elfe s’est reculé et a effectué un tourniquet avec sa branche de chêne. Au second tour, alors que Mervin avance son arme, le bâton du druide s’abat sur le sien et un grand craquement retentit. L’arme renforcée d’acier s’est brisée en deux, exactement sous l’un des renforts d’acier.
Incrédule, Mervin regarde les deux bouts de bois, puis regarde son maître et enfin la foule hilare. Il baisse la tête, indiquant ainsi qu’il accepte la défaite. Le bâton brisé finit sa carrière au feu et les morceaux d’acier sont récupérés par les rodeurs pour les fondre en pointe de flèche.

La cérémonie se poursuit paisiblement dans la clairière sacrée. Mervin comprend bien mieux le passage où lorsqu’il prononce ses vœux, on lui demande de renoncer à porter à jamais du métal.
C’est effectivement inutile.

Toutefois, quelques jours plus tard, il va revoir son maître et lui demande :
- Guide, comment vais-je défendre la forêt maintenant ?
- Avec la magie de notre mère, avec ton bâton et avec le talent qui est tien, répond l’elfe.
- Mais vous m’avez montré que le bois est plus fort que l’acier, est ce que tout le temps passé à étudier avec les rodeurs et dans l’armée était inutile ?
- Non, rien n’est jamais inutile. Tu deviendras un bon druide, mais certains d’entre nous ont besoin de cet exutoire et sont toujours à la limite des choix. Continue à t’entraîner avec les rodeurs, suit les dans leurs patrouilles et combat à leur côté.
- Pourtant mes vœux m’interdisent de porter du métal !
- Tu as bien vu que c’était inutile. Mais qu’est ce qui t’empêche de te battre avec un simple bâton de chêne comme moi ? Cela diminuera-t-il tes talents guerriers ? interroge l’elfe.
Mervin réfléchit un instant.
- Non, vous avez raison, Guide, cela ne change rien. L’arme ne compte pas, c’est la qualité de celui qui s’en sert qui fait sa force.
L’elfe sourit tristement.
- Ha, si seulement tu comprenais que tu n’as nul besoin de ce bâton et des talents guerriers !
- Ce sont plus que des talents, Guide, c’est ce qui me permet de rester serein. C’est ce qui fait que je peux consacrer mon temps à l’étude, car après mon entraînement, après les batailles, je me sens pleinement en vie, pleinement en accord avec moi-même. Mon cœur est apaisé de toute cette violence. Autant la mettre au service de notre mère que la garder enfouie au fond de moi et devoir la combattre. Et pour cela, je dois m’entraîner et combattre avec méthode, canaliser cette énergie brute comme nous le faisons avec la magie de la Mère.

Et c’est ce qu’il fit durant toutes les années qu’il passa dans la forêt de MythDrannor…

Validé!

Bon jeu!

Et désolé pour l'attente!

Merci.

No pb.
Vu que tu étais mort, ça t'as pris du temps, c'est normal.

Mort RP : tué par un malarite pour venger le Sanglier Noir.

A détruire.

Vraiment bien!


Merci, c'est justement ce que je cherchais


Merci beaucoup





taux pret automobile comparatif credit auto voiture simulationUne simulation credit auto instannee et facile ici si vous avez une voituretaux pret automobile comparatif credit auto voiture simulation