[Validé][Druide/Barbare]Emeth

Nom du compte joueur: Volvic

Nom du perso: Emeth

Race: Human

Age: 40 ans

Alignement: Chaotic Neutral

Religion: Dieux de la nature [Sylvanus,Talona, Malar, Talos, Moandre, Umberlie...] Dieux élémentaires [Aurile, Kossuth, Grumbar, Shaundakul]

Classe(s) :Druid/Barbarian

Arme de prédilection/domaines/école de magie: grande hache/fronde/arc/Nécromancie

Trait de Caractère: Colérique froid. Calme et posé au premier abord mais ses actes trahissent la sagesse de son discours. Un feu couve dans une gangue de glace.

Description physique: Visage marqué de profondes rides, le teint buriné. Son regard semble figé comme un masque de bois.

Caractéristiques

FOR: 14
DEX: 8
CON: 14
INT: 10
SAG: 24
CHA: 8

Langue parlées :
Commun
Langage secret druidique
Langage animal

Histoire

Je suis né dans une tribu barbare du Nord du Val bise. Nous avions établi notre campement hivernal à flanc de montagne, au pied de la toundra.
J'approchais de l'âge fatidique de la mort de l'enfant que j'étais pour devenir l'adulte que je suis aujourd’hui.
Je me préparais au rite de passage, me recouvrant le corps de peintures rituelles. Mes parents avaient percé le lobe de mes oreilles pour y enfoncer une tige de bois de pin. Après quelques recommandations d'usage, je partis seul dans la toundra.
Je devais trouver rapidement un abris, de quoi m'armer, faire un feu et chasser. J'étais terrifié, la peur de la mort était omniprésente. Je me concentrais sur les paroles du Shaman de la tribu. Je forgeais en mon esprit, en mon cœur, en mon âme l'emprunte d'un animal protecteur. Je senti naturellement l'âme de l'ours me transcender.

Je rentrais alors dans une rage totémique, mon instinct fusionnait avec celui de l'Ours, mes mains devenant ses griffes, ma bouche sa gueule, ma rage sa fureur.
Je me mis à chasser ainsi, porté par la rage naturelle, la fureur animale, la volonté bestiale. Un combat à mort eu lieu contre un loup solitaire, de ce combat je ressortis blessé mortellement, revenant vers mon abris, et tombant dans l'inconscience.

Je me sentais mourir, je ne sentais léger, plus aucune sensation, les ténèbres m'entouraient. J'aperçu l'esprit du loup que j'avais tué, il me parlait, je comprenais à peine ce qu'il me disait, sa rage ne semblait pas avoir disparue. J'avais déchiré le voile entre notre monde et celui des esprits. Je pouvais les voir, les entendre, ils sentaient ma présence. Je compris instinctivement certaines choses. La métempsycoses, la transmigration, le voile des morts. Je percevais l'Aura du shaman de ma tribu qui me guidait alors vers mon corps.

Je me réveillais seul dans mon abris de fortune, haletant. J’ai senti alors que quelque chose avait changé en moi, une résurrection, un passage. Je compris le principe de cycle, de la mort de la renaissance, mon esprit s’était éveillé.

Je revins alors à ma tribu et resta longtemps à parler avec le shaman. Je lui fis la narration de ce que j’avais vécu. Il m’écouta sans m’interrompre. A la fin de mon récit, il décida de m’initier aux rites shamaniques.

Lorsque les bainites envahir le Nord et la Toundra, nous fûmes chassé et ma tribu séparée, je me retrouvais seul alors, à errer dans le toundra.
Je descendis vers le Sud aux portes des dix cités.

Je fis ma première rencontre avec Avlek le druide putride, puis Sragern. Je devins le disciple du second après avoir mené la réincarnation de son enveloppe charnelle, appelant son esprit à intégrer une nouvelle forme de vie.

J’intégrais alors rapidement le bosquet sombre des havres du Levant, rencontrais Violaine, la dirigeante des havres qui veilla à notre développement et notre sécurité.

Bientôt arrivera le combat rituel druidique qui me permettra peut-être de devenir l’archidruide du Bosquet Sombre, et dépasser ainsi mon maître.

Validé...

Baies de glace

Les havres étaient un lieu propice pour la culture de de plantes exotiques, les conditions d'humiditée et la douceur du Bosquet le permettait.

Dans la recherche de nouvelles plantes, je me souvenais d'une plante rare aux propriétés exceptionnelles. Il me fallait trouver cette plante que l'on nommait dans els cercles druidique : baie des glaces.

Je partis donc à la recherche de cette baie, riche des indications que j'avais récolté auprès des confréres du cercle.




Baie des glaces

Type : Graine/baie
Saison : hivers
Rareté : Rare [DD 20 détection]
Utilisation : absorption directe par une créature animale
Localisation : toundra, montagne enneigée
Effet : Géle magiquement l'émail des crocs des compagnons animaux pour occasionner des dégats de froid.

Je tentais de récupérer une racine de ces baies pour le replanter dans une partie exterieure au centre du bosquet, pourtoutes les plantes hivernales.

De l'autre coté

Bruits et fureur. Une grand douleur. Obscurité soudaine. Chute sereine.

Je me suis souvenu de cette impression fugace, cette impression de flottement. Les sons, les images semblaient traverser un filtre ouateux. Ma réflexion peinait à comprendre l'état dans lequel il se trouvait. Je me voyais sous forme d'ours en grognant ma perplexité.

Cet état ne m'était pas tellement étranger. Les herbes rituelles que je consommais me projetait dans un état similaire. Les esprits avec lesquels je communiquais étaient de cette matière là: ouateuse, translucides et sourdes. Leur essence s'exprimait par symbole, développant les images confuses de leur esprit désincarné.

Mon esprit arraché à son corps avait laissé mes souvenirs s'éffilocher. J'évoluais dans cet ether avec la lenteur de l'éternité, rassemblant toute la concentration dont j'étais encore capable dans la forme totémique que je maîtrisais.

Je n'étais pas effrayé par ce que j'expérimentais, j'étais bien, mort, je ne l'ignorais pas, et pourtant aucune crainte n'obscurcissais mon âme.

J'ignore combien de temps je déambulais parmis les autres esprits dans la plaine des fugues. j'entendis un appel, un écho de mon esprit. Poussé par la certitude, je suivis cet appel. J'apercçu dans la ouate de ma perception, un corps étendu là.

Je commençais alors à tisser les liens déchirés à mon corps. Quelque chose bloqua l'attraction nécéssaire de mon esprit vers mon corps. Je voyais les symboles qui liaient mon corps à mon esprit et m'aperçu qu'il en manquait un. Je me sentais incapable d'indiquer la clé qui manquait à ouvrir le passage de l'au-delà. Puis la clé fut donnée. Le passage ouvert, je chutais dans mon corps dans une explosion fulgurante.

C'est ainsi que ma premiére experience de passage d'entremonde fit de moi un Shaman.

Un homme en blanc sorti de l'auberge de la plume noire, suivi par une marée grouillante et couinante de rats. Le druide tirait sa longue traine brune à travers les rues lorgoliennes. Le marché des bas quartiers a été rapidement ravagé des quelques provisions qui trainaient.

Le druide finit par sortir de Lorgol pour se diriger vers l'Ouest et disparaîre dans les bois, proches des Havres.

Le magnétisme des corps célestes a toujours sucité chez moi un interet largement entretenu par les manifestations grandioses que je pouvais constater.

Les marées du nord furent mes premiers sujets d'étude. Je constatais l'évolution de l'astre sélunite graviter autour d'Aber-Toril.

[à suivre]

*Tué par un Pnj*

Mort RP