- Citation :
- Nom du compte joueur : GraceDivine
Nom du perso : Elvawen
Race : Elfe du Soleil
Age : 145
Alignement : Chaotique Neutre
Religion : La Seldarine et Sylvanus
Classes : Druide 14 / Metamorphe 11
Arme de prédilection / domaines / école de magie : ----
Trait de Caractère : Reservée avec tout le monde sauf peut etre les elfes. Totalement introvertie lorsqu'elle n'est pas dans son monde forestier ou avec des elfes. Parle l'elfique, comprend mais ne parle pas le commun pour l'instant. Elle parle le language animal.
Description physique : Une petite elfe blonde à la peau ambrée. Le corps assez fin. Elle observe le monde avec ses grands yeux.
Langues : Elfique, commun, langagues animal et druidique.
Depuis maintenant quelques temps elle avait atteint la perfection de son apprentissage. Elle errait sur le bord d'un lac et repensa à ses dernières années. Longues et difficiles ... Pleines de rebondissements et d'apprentissages.
C'est en vivant dans une Cité Elfique au nord de la Haute Forêt qu'elle connut son Maître. Un elfe âgé et sage qui lui apprit en tout premier lieu à respecter la Nature comme il se doit. Lui enseignant l'observation, le moment et la façon d'agir lorsqu'un événement naturel tournait à la catastrophe.
L’Equilibre et la Nature, c’est tout ce qui importait dans sa vie. Elle avait su, depuis toute petite, que la Forêt serai un domaine dans lequel elle serai à l’aise, dans lequel elle n’aurai que peu de frayeurs.
Comme dans toute sa famille, Elvawen vénérait la Seldarine, mais son Maître la tourna plus vers le Père Chêne, Sylvanus. Ainsi, apprenant prières et respect de son entourage avec un entrain digne d'une jeune elfe, elle vit que ses efforts n'étaient pas vain lorsqu'un jour sa prière devint incantation ... Elle avait attendu ce moment longtemps, priant sans cesse lorsqu’elle se baladait dans les Bois de la Haute Forêt. Ce fut une révélation, une sorte de récompense à ses mois et années de persévérance.
Mais son Maître, de plus en plus âgé au fil des années qui passaient, avait d'autres choses à lui transmettre. L'art d'observer les créatures, de penser et de vivre comme elles. Elvawen fit de nombreux voyages avec lui afin de rencontrer toutes sortes d'animaux et autres créatures.
Les observant, passant des mois et des mois à tenter d'entrer en contact psychologique et physique avec eux ... Jusqu'a ce que ça devienne inné.
Alors qu'elle commençait à pleinement prendre conscience de chacun des êtres vivants qui l'entourait, de la nature elle même, son Maître la jugea apte à de nouvelles leçons qui changerait sa vie irrémédiablement.
Ce jour là il l'emmena dans une petite clairière et sous le regard ahuri de la jeune elfe il se changea peu à peu en aigle. Passée la surprise, l'émerveillement pris peu à peu le pas et ce n'est qu'avec d'avantage d'entrain qu'Elvawen se concentra sur les leçons de son Maître.
Il fallu un mois à Elvawen pour parvenir à achever sa première métamorphose.
La compréhension de la créature tout d'abord, ses craintes, ses instincts... Peu à peu tout prenait place, la transformation se faisant aussi bien mentalement que physiquement tandis que sa prise de conscience ne s'en trouvait qu'accrue.
Quand enfin les premiers poils commencèrent à couvrir son corps tandis que ses os grinçaient, se modifiant progressivement, une certaine joie l'envahie. De la joie, de la fierté et une certaine plénitude. Bien vite les instincts du loup prirent le pas, ceux ci se mêlant à un sentiment croissant de liberté.
Ce n'est qu'à contrecoeur qu'elle du recouvrer sa forme originelle, sous le regard insistant, bien que fier, de son Maître. Le calme et la concentration, lui rappela t'il, elle se devait de toujours garder le contrôle.
Fascinée par cette nouvelle découverte elle s'entraîna longuement sur les formes animales les plus primaires. Plus elle s'y prêtait et plus sa maîtrise s'accroissait, les instincts de la créature en venaient à se mêler à sa volonté en une parfaite harmonie.
Tandis que ses talents n'en finissaient plus de croître et qu'elle était désormais capable de prendre la forme de n'importe quel animal des bois environnants, son Maître lui continuait de vieillir et finit par la laisser à elle même, lui assurant qu'elle savait désormais tout ce qu'il pouvait lui apprendre et qu'il n'y a que par elle même qu'elle pourrait continuer d'étendre son savoir et ses talents.
Il lui fut assez difficile de se retrouver seule les premiers jours, son Maître avait eu une importance pour elle qu'Elvawen ne pouvait nier. Seule elle se rendit cependant bien vite compte qu'elle ne l'était jamais vraiment.
Quitter les bois qui lui étaient familiers fut plus facile pour elle qu'elle ne l'aurait pensé. La plupart du temps sous forme animale le voyage n'en était que plus agréable et instructif. C'est durant son voyage qu'elle compris une chose tout autre qui ne fit qu'amplifier son talent.
Alors qu'elle parcourait des bois particulièrement sombre, dans une contrée envahie par des créatures gobelinoïdes, une odeur vint titiller ses sens de loup particulièrement sensibles. Elle s'arrêta un moment, humant l'air, se fiant aux instincts de la créature, puis elle entreprit de suivre cette nouvelle piste.
Le kobold agonisait, la plaie sanglante à sa jambe coincée dans le piège à ours en grande partie responsable de son état. Elvawen l'approcha, méfiante, montrant les crocs, prête à se jeter sur le kobold et à lui arracher la gorge. Celui ci semblait plutôt calme, presque résigné. Il se contenta d'observer le loup, faiblement. Elvawen plongea son regard dans celui du kobold. Elle connaissait ce regard pour l'avoir déjà vu sur de nombreux animaux tombé dans des pièges similaires. Détresse, puis résignation, attente paisible de la mort. Il reprendrait sa place dans le cycle de la vie.
Elvawen reprit lentement sa forme, ne quittant pas le gobelinoïde des yeux. Un animal ... Un comme tant d'autres ... Et là, une évidence reprit le dessus et lui apparu bien plus clairement. Il appartenait à la nature, au même titre qu'elle et que tout ce qui vivait et respirait. Un animal comme les autres, des instincts, des pensées, des craintes... Elle devait pouvoir le comprendre.
Plusieurs heures passèrent tandis qu'Elvawen observait le kobold qui rendait son dernier souffle. Elle restait concentrée, tachant de le comprendre, de le percevoir, de le ressentir. Puis la plénitude... Cette étrange plénitude... Peu à peu elle rapetissa, progressivement, ses cheveux tombèrent, sa peau se recouvrant d'écailles tandis que ses mâchoires s'allongeaient. Le kobold observa un moment son semblable, perplexe avant de s'éteindre, goûtant au réconfort du repos éternel.
Elvawen comprenait bien plus qu'elle ne l'aurait jamais pensé. Bien vite elle apprit à prendre la forme de la majeure partie des créatures qu'elle rencontrait. La compréhension, la patience, la conscience... Il n'y avait que ça. Sa forme physique ne comptait plus réellement désormais.
Sortant de sa méditation, elle se prit à parler à voix haute, regardant le lac en face d'elle.
Au fil du temps, l’intuition d’une trame reliant chaque vie apparu à mon esprit. Quelle trame peut bien se tisser entre tous les êtres de la création. Quel est donc ce motif de vie transversale à toute chose ?
Cette idée me hantait. Il me fallait le découvrir.
Sa reflexion la mena peu à peu à quitter Haute Forêt pour se rendre vers la région de Luskan, peut être y trouverai t'elle de nouvelles créatures et toujours plus de conscience.