- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Cyrielle
Nom du compte joueur module : _JusticeAnge_
Nom du perso : Daahlia
Race : Humaine
Age : 27
Alignement : Neutre mauvaise
Religion : Divinités sombre de la Nature et de la Destruction
Classe et nombre de levels (prévus) : Druide 25
Arme de prédilection/domaines/école de magie : - / - / Invocation/Evocation/Transmutation
Langues : Commun [Race], Sylvanien, Secret Druidique [Classe], Vegepygmie, Chultan [Région]
Trait de Caractère : Calme lorsqu’on la voit mais elle est d’une nature très violente. Rien ne peut être réalisé sans violence. Et pas de la violence physique … Elle observe souvent afin de voir ce qu’elle peut détruire pour semer avec plus de démesure. Jamais elle ne reste sur ses acquis, elle évolue sans cesse, apprenant de son entourage proche et plus éloigné mais toujours avec force, jamais avec douceur.
Description physique : Un visage souvent caché par une capuche profonde. Sans capuche, de loin, elle semble avoir dessiné des peintures rituelles sur son visage, de près vous verrez des scarifications qu’elle a coloré avec des pigments naturels. Des tatouages noirs et verts laissant voir des parties de sa peau bronzée par les années passées dehors.
Caractéristiques :
FOR : 8
DEX : 10
CON : 12
INT : 14
SAG : 18
CHA : 10
Il y a 27 ans … Daahlia est née de l’union de deux druides sombres. Son enfance peut se résumer rapidement. Dès qu’elle fut en âge, elle commença à comprendre les dogmes des différentes Divinités que priaient ses parents, elle apprit à les respecter. La tribu, le Bosquet, caché dans la Jungle de Chult, dans lequel elle vivait lui conférait une famille dans laquelle elle se sentait bien.
Dans le Bosquet, la présence de Végépigmy l’amusait beaucoup lorsqu’elle était enfant. Les sorties se faisant rare et les enfants n’étant pas nombreux, elle passait son temps entre ses parents, son apprentissage et ces petits êtres végétaux. Au départ, la compréhension était réduite mais ils restaient fascinant pour la petite fille. Ses parents restaient près d’elle lorsqu’elle commença à les inspecter, les découvrir. Ils réagissaient instinctivement malgré le fait qu’ils étaient présents dans le Bosquet depuis de nombreuses années, mais elle ne risquait rien fondamentalement.
Et elle grandissait, apprenant chaque jour un peu plus dans le langage des sylvaniens, dans les dogmes des diverses Divinités, dans l’art d’apprendre à vivre dans la Forêt et la Nature. Daahlia avait atteint l’âge adolescent et elle fit le souhait de suivre la voie de ses parents auprès des Sages de la Tribu. Devenir Druide, pouvoir contrôler la Nature, la faire à son image tout en respectant le Cycle de la Vie. Un rêve qui pourrait devenir réalité … Si seulement …
Le début de son réel apprentissage fut difficile. Sa première étape était d’apprendre à dominer un ours … Elle avait une quinzaine d’années et partie en forêt. Elle ne savait pas que les Druides l’observaient. Ses parents aussi, ils avaient un air neutre, impassible, regardant leur fille commencer à prendre confiance en son environnement. Ils l’avaient pourtant emmené souvent avec eux mais jamais elle n’y avait été lâchée seule.
Daahlia avançait dans cette Nature qu’elle redécouvrait. Elle savait où étaient les ours vu que ses parents lui avaient fait explorer la forêt durant les années précédentes. Mais comment dominer un ours lorsqu’on est adolescente et qu’on ne sait pas se battre. C’est à cela qu’elle pensait en suivant le chemin. Ils attendaient d’elle un semblant d’imagination mais ce n’était pas évident.
Elle approchait de l’endroit, commençant à entendre un ours gronder. Rien de très méchant ni de très puissant. D’un coup d’œil, elle su qu’il était jeune et de part son cri elle savait qu’il était seul. Sinon sa mère aurait suivit peu après son appel.
C’était étrange et la coïncidence était peut-être flagrante mais jamais elle ne saura si les Sages l’avaient placé là pour elle ou si il était réellement là par hasard. Enfin peu importe, elle resta à distance, attendant que son odeur arrive jusqu’à l’ours, qu’il sente sa présence, qu’il la remarque. La patience, mettre en pratique ce qu’on lui apprend depuis son enfance, tout se chamboulait dans sa tête. Cet ours, elle le voyait comme le futur disciple des Divinités de la Nature, une force contre le bien. Elle resta en place plusieurs heures, l’épiant et il faisait pareil de son côté. Après cela, elle repartie. Il fallait qu’elle se repose puis qu’elle chasse …
[ … ]
La chasse avait été fructueuse, le gibier était encore agonisant. Elle retourna près de l’ours et lui lança l’animal presque mort. Après quelques minutes durant lesquelles le carnivore alla humer l’odeur du gibier, il lui donna un coup de croc dans le cou, ce qui finit de l’achever. Daahlia était ravie, elle savait pourtant que le présent avait son odeur. Elle regarda l’ours déguster son repas. Il était vraiment jeune et n’avait sûrement pas encore appris à chasser.
[ … ]
Plusieurs jours plus tard, pendant qu’il mangeait, elle en profita pour avancer, se retrouvant à quelques mètres de lui puis elle s’immobilisa, attendant. Il finissait son repas puis releva la tête vers elle. Il semblait un peu perdu et avança d’un pas. Elle fit de même, très lentement. Et ainsi de suite … Jusqu’à ce qu’ils soient proches et là Daahlia ne bougea plus. Elle le laissa venir.
Cela faisait plusieurs jours qu’elle préparait cette rencontre, allant petit à petit à son contact, s’approchant de plus en plus. Mais c’était à lui maintenant de faire ce dernier mouvement, celui qui nouerait le premier contact. Après une longue hésitation visible, il le fit, touchant la main de l’humaine avec sa truffe humide. Pour Daahlia, c’était terrifiant d’une part et merveilleux d’autre part.
S’en suivit un long travail, il fallut qu’il s’habitue à sa présence et qu’il accepte le fait qu’elle soit nécessaire à sa survie. Elle lui apprit à chasser, ce n’était pas évident mais parlant dans son langage grâce à ses connaissances et finalement, après plusieurs semaines, elle le ramena avec elle au Bosquet. Les Sages furent ravis et ne posèrent aucunes questions. Ils avaient continué à l’épier durant cette période bien malgré elle.
Ainsi, elle prenait soin de cet animal, son compagnon qui la suivait partout, à qui elle parlait des heures durant, à qui elle pouvait tout dire. Elle s’isolait souvent avec lui, il était devenu tout pour elle et elle ne se passait jamais de lui.
[ … ]
Plusieurs mois s’étaient écoulés. Daahlia continuait son apprentissage avec les Sages du Bosquet. Elle avait passé avec brio les différentes épreuves qui consistaient à résister à l’appel de la terre, de l’air et surtout de la mer. Cette dernière épreuve fut particulièrement éprouvante pour elle car elle voulu rester sous l’eau, préférant le calme des fonds marins au climat conflictuel de la surface. Ce fut avec un effort de volonté inimaginable qu’elle retourna respirer l’air, la tête hors de l’eau.
Elle avait encore beaucoup à apprendre et cette épreuve l’avait rendu particulièrement sensible au niveau de sa vision des choses. Elle regrettait le calme apaisant des fonds marins … Jusqu’à ce qu’un Druide lui parle et lui fasse la réflexion suivante : « Et si nous ne t’avions montré que les bonnes choses ? Que le bon côté ? Uniquement pour t’y attirer plus facilement et voir ta réelle résistance ? ».
Elle réfléchit un long moment à cela et s’enferma un peu plus dans la solitude. Elle regrettait ce qu’elle avait vécu sous l’eau et aussi de n’avoir pas pu pensé ce que lui avait dit le Sage.
[ … ]
La Nature était comme une vaste toile. Il suffisait de changer un ou deux petits détails pour différencier un décor. Daahlia était plus amer à présent, plus cynique et elle voyait la Nature autrement. Rien ne l’écœurait plus que les protecteurs frileux, les « gentils » qui faisaient tout pour la préserver. Elle souhaitait aussi qu’elle demeure mais à son image !
Son apprentissage se développait de plus en plus et elle faisait des progrès énormes. Mais elle orientait le peu de pouvoir qu’elle avait sur une idée très arrêtée : Détruire dans la démesure, dans la rage et la violence … Pour reconstruire en faisant évoluer les choses, les développant en utilisant tous les pouvoirs naturels, les éléments et surtout sa propre vision de la Nature.
Un plaisir, un véritable carnage. Elle se baladait dans une clairière, un endroit des plus agréables et appaisant. Elle posa un regard calme sur cet endroit, reflechissant quelques heures face à lui.
Le soir tombait, elle alla plus en profondeur dans les bois, des bois hostiles et sauvage, à son image. Elle pria toutes les Divinités qui avaient fait d'elle ce qu'elle était à présent : un de leur jouet. Mais ça lui plaisait, elle aimait ça.
Ainsi, après de longues et rageuses prières, Daahlia repartie vers la clairière. La lune venait à peine d'apparaître, cette nuit serait sous le signe d'un nouveau carnage naturel. Elle n'avait que très peu de sorts à disposition, sa capacité druidique était loin d'être achevée mais elle en connaissait certains et allait en user.
La jeune femme fit de la clairière un endroit noir et sinistre, où la Nature était libre de s'exprimer violement. Des ronces envahirent les herbes folles, l'eau de l'étang présent devint rougeâtre et croupie. Le chêne resplendissant qui trônait dans un coin était devenu rabougri avec un tronc tordu et qui semblait saigner. Des champignons plus vénéneux les uns que les autres poussèrent au petit matin.
Et elle attendit justement les premières lueurs du jour afin d'admirer son oeuvre. Elle était sans voix, son coeur battait à ton rompre. C'était pour ses Divinités qu'elle avait fait cela, pour leur rendre hommage et jamais elle n'en s'en lasserait.
Elle observa la sombre clairière de longues heures. Il fallait qu'elle avance dans sa maîtrise de la Nature et pour cela, la phase suivant necessitait une immersion totale dans le monde de son compagnon animal.
[...]
Souvent Daahlia et Syrne partait ensemble pendant de longs jours dans les profondeurs de la forêt. Mais cette balade là semblait particulière. La jeune fille laissa son compagnon seul. Bien sur il savait qu'elle n'était pas loin, à l'observer, mais elle souhaitait voir l'adaptation d'un ours dans un milieu inconnu.
Cela faisait déjà des semaines qu'elle le regardait évoluer. Elle avait appris à chasser avec lui, elle savait quand il avait besoin de quelque chose. Elle connaissait à présent ses réactions les plus banales et certaines plus complexe.
Ainsi, elle l'épiait, il decouvrait les environs. Les Druides avaient dit à Daahlia que cette partie de la Forêt était réputée pour avoir un groupe d'ours particulièrement hostile, c'est pourquoi elle avait choisit ce lieu.
Plusieurs jours passèrent sans qu'il y ait le moindre incident. L'ours déambulait toujours dans l'environnement qu'il avait explorer les jours précédents. Jusqu'à ce qu'un rugissement se fasse entendre. Ils étaient deux. Enfin ... Elle allait pouvoir regarder Syrne se battre bestialement. Mais elle tiqua. Son compagnon était bien trop jeune pour les deux ours à l'apogée de leur force. Tant pis, elle ne devait pas s'en mêler, de toute façon elle ne ferait pas le poids.
Le combat s'engagea entre les trois après plusieurs tentatives d'intimidation de Syrne. Ils se ruèrent sur lui et son compagnon reussit à en mettre un agonisant tandis que l'autre s'acharnait sur lui.
Daahlia entra dans une profonde rage. Son compagnon ne pouvait mourir comme cela, c'était le sien, elle l'avait éduqué !! Elle avanca d'un pas et se sentie lourde soudainement. Ses pieds se transformaient et au fur et à mesure qu'elle avançait, elle se sentait revivre. Ce n'est plus une jeune femme en colère qui s'avança en courant près du combat mais un magnifique ours.
Pris au dépourvu et par surprise, l'ours qui mettait Syrne au sol se fit percuter dans les flancs par Daahlia. Syrne était mal en point et cela ne fit qu'augmenter sa rage. Devant la fureur des renforts, l'ours qui restait tenta d'attaquer, touchant Daahlia, mais il ne pouvait rien faire contre sa colère et rapidement elle le domina et le tua, les crocs dans sa gorge. Celui qui était agonisant fut aussi achevé.
Reprenant sa forme, Daahlia commença un rituel pour le Seigneur Malar, lui offrant le sang des bêtes mortes. Elle avait le visage en sang, l'ours lui avait laissé une plaie ouverte du coin de l'oeil droit au bas de la joue. Une fois le rituel accompli, une prière faite et des dessins druidiques appliqués sur Syrne grâce au sang des victimes, Daahlia incanta. Son sort fut plus puissant grâce aux arabesques dessinées et le soin fut plus efficace.
Syrne avait juste la force de rentrer au Bosquet avec elle.
En attendant qu'il reprenne un peu de force delui-même, elle depeça les deux ours morts. Une fois finie, Syrne et elle repartirent vers leur tribu avec les fourrures de leur victime.
Sa rage était toujours présente mais elle était fière de ce qu'elle avait fait et comptait bien continuer à developper ses pouvoirs druidiques.[...]
Une fois qu’elle avait correctement assimilé les choses, Daahlia eut l’honneur d’être au centre d’une cérémonie Druidique où les Sages lui pigmentèrent le visage, cachant ses multiples cicatrices. Elles venaient de divers combats, de diverses attaques. Jamais Daahlia n’avait souhaité qu’on lui soigne le visage, préférant garder ses marques comme des trophées de batailles.
Une fois la cérémonie terminée, elle du partir. Son initiation ne faisait que commencer et on l’envoya au Val Bise afin de finir sa formation. Après deux ans de voyage, elle arriva enfin … La région était mouvementé, c’était parfait, c’était tout ce qu’il lui fallait.
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