[Validé privé][Druide/métamorphe][E] Sombre Fée

Nom du compte joueur forum : Nécromagyolothkuja
Nom du compte joueur module : Adamska
Appellation : Sombre Fée
Nom : inconnu
Prénom : inconnu
Autres appellations : sale bête, oiseau de malheur, foutu lézard, maudit blaireau, Vampire Von Hula, Spectre du Bois aux Roches, bête de la Forêt Sombre, taureau infernal, lutin malveillant, lièvre des ombres, truite des abysses...
Race : elfe
Sous race : elfe vert (elfe sauvage pur et dur)
Sexe : inconnu
Sous race : inconnue
Age : inconnu
Alignement : //
Religion : inconnue
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : druide (10 lvl), métamorphe (15 lvl)
Arme de prédilection/domaines/école de magie : inconnus
Langues : //
Familier/Compagnon animal : Cîrdan le loup
Ennemis jurés : //
Traits de Caractère : inconnu
Description physique : un lièvre albinos ? Une truite argentée ? Un dragonnet rouge ? Un ténébreux spectre éthéré ? Seules les fées et quelques (très) rares privilégiés elfiques connaissent son apparence originelle...

[Validé privé][Druide/métamorphe][E] Sombre Fée Sombre10

[//HRP : skin IG fidèle à l'image]

Citation :: Caractéristiques :

FOR : 10
DEX : 10
CON : 10
SAG : 23
INT : 14
CHA : 14

[Validé privé][Druide/métamorphe][E] Sombre Fée Pare_m10

"Le père Mathieu, odieux cultivateur, bûcheron des ténèbres, meunier infernal et suppôt du village"

Danse Calcobrena !

1147 : naissance de l’enfant elfe.

1268 : fin de la période d’apprentissage chez les siens.

1273 : recherche des lytharis.

1275 : premiers contacts avec les fées bénies d’une part, et les fées non bénies d’autre part.

1290 : préférant œuvrer aux côtés des fées non bénies que des fées bénies à la défense de la forêt, l’elfe gagne l’estime des celles-ci en commençant à tourmenter les humains installés en bordure de forêt.

1291 : à la lisière Sud de la forêt de Wealdath , un sanglier sanguinaire s’attaque aux caravanes de victuailles, les villageois sont pris de court.

1292 : la bête est introuvable, mais on dit que la route menant en forêt serait hantée par un spectre désincarné qui apparaitrait les nuits de pleine lune.

1293 : un feu d’origine inconnue dévasta le moulin du père Mathieu.

Citation :: Le père Mathieu dit : Crévindju ! Ksé t’y pas qué arrivé à mon moulin ?!?

1295 : on raconte qu’un monstre hybride dont les formes correspondraient en partie à celles d’un taureau, s’en prendrais aux villageois partant à la cueillette aux champignons, en les chargeant à vue.

1296 : on dit qu’un blaireau enragé se serait attaqué à un couple de jeunes amants partis faire l’amour sur un parterre de fleurs.

Citation :: Le père Mathieu dit : Sacrébonsang d'bonsouair, les deux ptios avaient l’air carrément balaffrés d’la tête au pied !

1297 : on fête le succès des récoltes à la mi été, celle-ci sera de courte durée, on dit qu’un gros renard ce serait attaquée aux poulaillers des plus gros exploitants du village.

1298 : Gustave le menuisier part à la pêche au gros, une truite argentée gigantesque l’aurait entrainé jusqu’à l’autre bout du lac.

1302 : un lièvre aurait fait courir pendant quatre heures, le père André dans les champs.

1303 : le puits du village aurait été contaminé par des poissons morts, retrouvés y pourrissant au fond.

1304 : le troupeau de la jeune Zoé aurait suivis par erreur un autre chien, ressemblant à la copie conforme du compagnon animal de la jeune bergère, dispersant tout le troupeau.

Citation :: Le père Mathieu dit : La ptiote s’en sera mangée des soufflets à son r’tour...pour sûr ! A-t-on idée d’inventer des sottises pareilles pour pas dire qu’on a perdu ses bêtes !

1310 : entre autres maux, il se dit qu’à la fête du village, un rat particulièrement gros aurait rongé le cordon retenant la statue de Chauntéa à l’inauguration, on compta trois blessés et une statue brisé avec le sculpteur du village en larmes.

1315 : Joséphina et Lucienos comptent se marier, à la cérémonie une statue ornant l’église sensée repousser les démons, s’anime, fond sur la mariée, l’emporte dans les airs avant de la relâchée dans une charrette de purin.

1320 : on parle de « Malédiction de la Forêt Sombre », on fait part du problème aux autorités du pays, un prêtre de Tyr est envoyé.

Citation :: Le père Mathieu dit : Pour sûr qu’ca pouvait pas durer ! Y avait un truc pas clair dans c’te forêt moi j’vous le dit ! T’nez, pas plus tard qu’hier soir j’me rend vider une tite chopine à la belle étoile et v’là t'y pas que ma chope que j’avais posé sur un rocher disparait ! J’entend bruit de gorge, et rires ! Alors vous pensez bien m’sirre le divisionnaire que j’chuis pas resté là bas, à mon avis c’est un truc de mauvais sort ça…

1321 : après avoir rassuré les villageois sur ces événements découlant de « l’imaginaire collectif » et de « superstitions d’un autre âge », il se rend à la lisière de la forêt où avaient été recensés les événements les plus étranges, disparition du prêtre.

1322 : le prêtre de Tyr est retrouvé endormi, nu dans une barrique, avec une banderole comportant l’inscription « c’est à boire qu’il nous faut ! » autour du cou, la chope du père Mathieu à la main.

Citation :: Le père Mathieu dit : A défaut d’avoir chasser le m’vais esprit d’la forêt il aura au moins retrouvé ma chope c'lui là !

1325 : plusieurs événements inexpliqués sont advenus, certains parlent de sorcières, d’autres de démons cachés dans la forêt, plus personne n’ose retourner en forêt, mais l’exploitation des champs continue.

1326 : une taupe persistante massacre le jardin de la mère Berthilia qui se vantait d’avoir les meilleurs courgettes du village, la même année un incendie inexpliqué saccage le champ du père Simonos, la robe de mariée de la jeune Zylmen est saccagée par un blaireau enragé entré par la fenêtre, un veau charge le portique de l’enclos des chevaux du village, on met trois mois pour les retrouvés dans la campagne.

1327 : départ de nombreux villageois, l’endroit commence à être réputé pour les catastrophes qui s’y perpétue de décennie en décennie.

Citation :: Le père Mathieu dit : C’tait la hantise générale ! Plus personne voulait cultiver et moi j’me retrouvais sans soutien pour mon champ !

1329 : les irréductibles villageois, bâtissent la même année, deux moulins, trois barrières afin de détourner un cours d'eau de la forêt pour alimenter le village en poisson frais, construisent des chariots et prennent la route de la forêt.

1330 : les incursions en forêt sont arrêtées, les roues des chariots sont bloquées par de jeunes pousses et des lianes, en guise de poisson frais, ce sont des têtards que l’on trouve en nombre dans l’eau détournée.

1331 : invasion de grenouilles, des sauterelles envahissent le champ du père Justinien, la mère Simone perd l’intégralité de ses pommes de terre dans le carnage du grenier du village par un rat déchainé !

Citation :: Une jeune paysanne dit : Une grenouille dans ma pâte à pain !

1332 : les villageois détruisent les barrières érigées deux années auparavant libérant le cours d'eau, les sauterelles sont chassées mais les cultures sont dévastées, le grenier est en partie saccagé et pour couronner le tout le prêtre de Chauntéa local a marché dans une bouse de vache, on y voit un mauvais présage pour les années à venir.

1335 : tandis que rien ne s’était passé jusqu’alors, en hiver 1335, on aurait vu un lézard blanc volant, boucher les cheminées à l’aide de neige, enfumant les paysans qui devaient alors sortir en battant l’air et hurlant des jurons bien de chez-eux.

Citation :: Le père Mathieu dit : rien puisqu’il est mort d’une pneumonie l’année précédente.

1340 : le village est désaffecté, victoire des fées non bénies, les poissons sautes dans la rivières, les fées chantent, les esquilles homochromatiques sortent, les lycanthropes hurlent à la lune, et Sombre Fée jubile.

1340-1395 : Sombre Fée met cap au Nord, traverse les Contrées du Mitan occidentales suite à l’Amn, franchit la Haute Forêt, rejoint la Côte des épées septentrionales, découvre de nouvelles espèces animales et végétales, et découvre une nouvelle région appelée Val de Bise.

BG complet à venir en privé.

Gardien des Mystères Nombre de messages : 11689 Age : 50

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Merci

De nouvelles forêts, de nouvelles terres, de nouveaux horizons, tel était le chemin de Sombre Fée, or voici que sous la forme d’un dragonnet noir, l’être avait parcouru plusieurs milles en forêt, au sein des marécages, observant les créatures y évoluant. En pleine nuit un dragonnet noir aurait survolé les chemins au Nord et à l’Est de Luskan, parcourant plusieurs milles entre les arbres à l’abris des regards. Par curiosité, le sombre dragonnet s’engouffra dans la caverne du cimetière de la Cité des Voiles, car il semblait que moult méphites d’une variante raciale qu’il n’avait jamais rencontrés, y avaient élus domicile. Chose étrange, des harpies et des sangliers sanguinaires semblaient fréquenter le même endroit, le lieu semblait bien cosmopolite à Sombre Fée.

[Validé privé][Druide/métamorphe][E] Sombre Fée A_blac10

"Le dragonnet au clair de lune"

Cîrdan s’avança parmi les arbres, répondant à l’appel de son ami et compagnon, grognant il pénétra la grotte à la suite du dragonnet, le poil hérissé et la queue levée, pressentant l’hostilité des habitants de la grotte et là-dessus l’animal ne se trompait guère.

[Validé privé][Druide/métamorphe][E] Sombre Fée Loups11

"L'expression chez les loups"

Car à peine à l’intérieur, voici que les méphites verdâtres se ruèrent par groupe de trois, sur les deux profanateurs se souciant peu de la raison de leur venue ici, ils en eurent pour leurs frais, car le dragonnet volait plus vite qu’eux, à défaut de frapper aussi fort, un souffle d’acide les fit bien vite reculer, alors qu’ils poursuivaient le dragonnet, Cîrdan le loup se rua sur cette viande volante et agaçante qui s’en prenait au dragonnet. Virevoltant dans les airs, le dragonnet souffla avec force son acide dévorant, cette variante de méphite semblait se soucier de l’acide comme d’une guigne, au vu de leur résistance à cet élément, l’être connaissait les méphites élémentaires, ces créatures étranges liée à un élément, le feu, la glace, l’air et…mais quel type de créatures était-ce là ? Des méphites sans aucun doute..des méphites d’acides ? Ou alors non..des méphites terrestres.

Si l’acide ne donnait rien, alors les griffes et les crocs resteraient des armes efficaces face aux créatures enragés, et à trois contre deux, les méphites furent finalement défaits. Il convenait d’explorer ce nouveau lieu prestement, d’autres méphites pourraient revenir et mieux valait éviter les affrontements inutiles. Qu’était-ce là que tout ce butin ? Des caisses, des coffres, des sacs, probablement dérobés aux infortunés voyageurs sur les routes, ou bien aux aventuriers trop entreprenant venus explorer la caverne, toujours est-il que le dragonnet éventra les sacs, souleva les couvercles, et détruisit les caisses, curieux. A l’intérieur, des armes forgées, des armures cloutées, des potions, des colliers d’or ou de bronze, des parchemins et surtout de très belles gemmes, fruits de la terre. Sombre Fée méprisa les armes forgées et les armures cloutées, encombrantes et sans valeur à ses yeux, les parchemins ? De la magie de ville dont il n’avait que faire…les colliers ? Qu’importe les colliers, à ses yeux les bijoux n’avaient que peu de valeur, si ce n’est ceux que les siens savaient façonner, ou que les fées, sylvaniens et autres créatures familières concevaient par elles même pour récompenser, honorer, ou simplement donner aux êtres dignes de leurs faveurs.

Aussi de tout ce qu’il trouva dans tout cela, il ne conserva que les perles de lune, les lapis-lazulis, les péridots,et les héssonites, les gemmes étaient tout ce qui intéressait le dragonnet, et Sombre Fée appréciait les joyaux de la terre pour leur beauté et pour certains, pour leur puissance magique occulte, Sombre Fée ne regretta pas son incursion dans la caverne, mais Cîrdan quant à lui n’avait qu’une hâte : ressortir et chasser. Le dragonnet, extirpa les joyaux dans ses griffes et sortie en trombe de la caverne, le loup et le dragonnet avaient faim et il fallait chasser avant de partir en exploration plus loin, au Nord, à l’Est, à l’Ouest, au Sud, qui sait ?

[Items gemmes anim Shee]

Une nouvelle forêt, de nouveaux chemins, de nouveaux êtres vivants, la forêt de la cité potuaire était trop froide et saturée de bipèdes malodorants, et d'humains...

L'Est et l'Ouest...Sombre Fée avait bien le temps d'y repenser, et voici plusieurs jours déjà qu'il y était parvenu, en un ouragan d'ailes, en une aspiration marine, en une bourasque terrestre, les vertes régions boisées prés de cette cité que l'on nommait Padhiver.

Sombre Fée jugeait toujours les nations à l'étendue, et la prospérité de leur forêt, le moindre que l'on puisse dire avec Luskan, c'est que la déception était le moindre de ses sentiments, cet endroit puait le poisson. A présent, Sombre Fée était seul, et songeait au sommet d'un arbre, en cet endroit qu'il avait choisie pour repaire, la sombre clairière de la forêt de Padhiver, là où nul ne viendrait le perturber dans ses méditations. Aux êtres humains, la créature préférait de très loin la compagnie des manticores, aux artifices de la ville, Sombre Fée préférait de loin la cîme des plus hauts arbres, aux monuments l'être préférait la contemplation et l'étude des arbres centenaires et millenaires.

Il y avait des fées dans la forêt, cependant celles-ci étaient elles bénies ou non bénies ? Il n'en savait rien, et cela faisait l'objet de sa pensée du moment, là où bien d'autre se seraient rendus en Padhiver, en explorer les merveilles, Sombre Fée méditait en forêt et songeait à des choses dépassant la vision des Hommes, et tandis que les rayons du soleil commençaient à percer la forêt au travers des arbres, de rayons orangés du plus bel effet, perché sur la plus haute branche, figurait un nouvel habitant de la sombre clairière.

[Validé privé][Druide/métamorphe][E] Sombre Fée Forat_11

"Et lorsque le soleil comblait la forêt de sa radiance de ses rayons dorés, Sombre Fée au plus haut des arbres encore, méditait..."

Une première rencontre, un premier contact direct, auprès de l’un de ces êtres nordiques, il était venu des racines, de l’arbre millénaire, monument de la forêt où Sombre Fée résidait. Et voici que c’était un nain, la dernière des créatures, à laquelle Sombre Fée se serait attendu rencontrer au bosquet féerique. Mais voici que le nain s’approchait, la curiosité primant sur la méfiance, sous la forme d’une gargouille robuste et alerte, l’elfe vert, observa le nain.

Celui-ci parlait le commun langage, et le fait qu’il soit venu des racines de l’arbre, témoignait de l’existence d’un lien intense entre le nain et la forêt. De toute évidence, ce nain n’était pas une menace en soi, il n’arborait aucune pièce de métal, et sa présence semblait se fondre dans cet environnement. Le nain remarqua la gargouille, celle-ci, en retrait du bosquet, observait le nain, et le nain l’observait, tous deux s’observèrent et cela dura un petit moment, jusqu’à ce que le nain déclama que la présence d’une gargouille en ce lieu était des plus étranges. Alors la gargouille, d’un timbre de voix évoquant le contact de monolithes de granit qui s’entrechoquent, pris la parole, et déclama quant à elle, que la présence d’un nain, creuseur de roche, en ce lieu était tout aussi étrange.

[Validé privé][Druide/métamorphe][E] Sombre Fée Gargoy10

"Une gargouille nommée Voragh, plus dure que la pierre"

La gargouille gardait ses distance, et son aspect n’avait rien de rassurant, mais voila qu’elle était douée de parole, et prompte à la discussion. Dés lors, s’ensuivit un échange de questions, et de réponses, qui devait durer plusieurs heures. Voragh était le nom que Sombre Fée se donnais en tant que gargouille, et Gloigan était le nom du nain, nain sauvage, originaire de Chult, et il se disait druide, voilà qui excitait la curiosité de la gargouille. Alors, la gargouille répondit aux questions du nain et le nain répondit à celles de la gargouille, Sombre Fée apprit l’existence des nains sauvages, des malarites, et d’une « métamorphe » halfeline dénommée Aggartha...métamorphe, quel drôle de façon de qualifier les changeurs de forme. C'est ainsi qu’il apprit que des lycanthropes avaient élus domicile en cette forêt, conduit par les malarites, et que les manticores de la sombre clairière, son nouveau lieu de prédilection, avaient repoussés les créatures.

Mais voici qu’une créature vint interrompre leur discussion, de loin dans l’obscurité, la gargouille discernait encore, la forme de la créature, une elfe, à peine arrivée, elle repartie sans demander son reste, décidemment l’arbre millénaire était un véritable cheval, à dos duquel se permettait de voyager pour vaines raisons ou futilités, tous voyageurs curieux. Mais voici que la nuit avait déployée son manteau d’étoiles sur la forêt, et le temps de discussion que la gargouille avait conféré au nain, en remerciement d’avoir assouvis sa curiosité, venait à son terme, il fallait repartir, la rêverie devait bientôt commencer, la visite du cratère volcanique et les longues nages au sein de la rivière longeant la lisière de la forêt avait épuiser ses forces.

Peut-être converserait-il à nouveau auprès du nain, ce druide-nain marginal, si différent des nains que Sombre Fée avait rencontrer au cour de son demi siècle de voyage. Pour l’heure Voragh la gargouille, se retirait, et cette rencontre aura été profitable pour les deux, ainsi le nain apprenait que les gargouilles sont douées de la parole, et la gargouille apprenait l’existence de nains-druides, c’était une journée bienheureuse. Telle avait été l’intensité de sa curiosité, que Sombre Fée avait ommis de jouer un tour au nain, mais voici qu’il apprit quelque chose de nouveau, l'elfe vert y songea encore lorsque vint le temps de la rêverie, sous une arrêt rocheuse au plus profond de la forêt…

Une forêt froide et morne, telle était l’impression que donnait la Forêt de Luskan à Sombre Fée qui pourtant, en avait visité des forêts, chacunes plus majestueuses les unes que les autres, mais que dire de celle-ci ?
Absence de fées, de nombreux témoignages d’une occupation humaine intempestive de ci, de là, et des chasseurs décérébrés de blaireaux, car oui, décidément, il fallait vraiment être stupide pour menacer la vie d’un blaireau, animal si utile et si peu nourrissant. Mais tout n’était pas si noir, car dans toute la fange de Luskan, certaines perles s’étaient détachées du lot, à commencer par ce druide recouvert de poudre de grig prés de la Transylance, havre de paix à la stèle gravée, sage, ancien et bon. Raison pour laquelle pour la première fois depuis une décennie, Sombre Fée s’était révélé à quelqu’un, du moins sur le plan physique, et uniquement après une longue observation. Seul un être capable de nourrir un blaireau itinérant parfaitement étranger, et ce de manière désintéressée, pouvait mériter un tel privilège, et ce druide ci le méritait.

Aussi Sombre Fée s’absenta et revint plusieurs heures plus tard, à la rencontre de l’intrigant couvert de poudre féerique, chose étrange, mais s’il était l’ami d’une fée, et qu’une fée lui faisait l’honneur de l’accompagner, c’est qu’il devait sortir de l’ordinaire. En temps normal Sombre Fée ne ce serait jamais approché d’un être humain, ces créatures qui à ses yeux valaient autant, sinon moins, que les éphémères papillons, qui ne vivent qu’une journée, car Sombre Fée était attaché aux traditions ancestrales et aux races de grandes longévités, les races jeunes comme les halfelins ou les nains et surtout les humains, ne retenaient pas son attention, à moins que les représentants de celles-ci n’interférent d’une façon ou d’une autre avec son milieu de prédilection. Son milieu..ça n’était pas toute les forêts, peu lui en coûtait qu’une forêt inconnue ou mal aimée disparaisse, tant qu’il ne s’agissait pas du milieu sur lequel il avait jeté son dévolu, pour le Nord, la forêt de Padhiver, bien plus belle que les autres, et surtout la présence de fées qui, aux yeux de Sombre Fée, attestait de son excellence.

Tandis que le sombre dragonnet survolait les habitations à la périphérie de Luskan, les paroles du druide de la transylance prés de la stèle, lui revinrent en mémoire « les ombres circuleront bientôt en forêt, aidera tu ceux qui lutteront contre elles ? »…
Peu importait que les spectres des Hommes, arpentent les mornes bois luskanien, l’ombre n’offusquerait point la forêt du Sud, et il compterait encore les étoiles élevées du firmament longtemps avant que celles-ci n’aient la folie d’approcher son coin de forêt, car s’il n’avait aucun amour pour les Hommes, il se gaussait d’avantage de leurs fantômes, résidus spectral qu’eux même ne comprenaient pas, mais que Sombre Fée, ne comprenait que trop, au point d’en connaitre les faiblesses et les points forts. Voici qui l’inspirait, un spectre parmi les arbres, une entité mue par une soif inextinguible d’énergie vitale, un être froid n’inspirant que la terreur, et la désolation, là où son contact désincarné portait, ça n’était pas le genre d’expérience que Sombre Fée affectait, car dans ses desseins, parfois obscurs, la non-vie n’avait point de position favorite au sein de son esprit, de sorte que lorsqu’il en assumait la forme, physiques ou désincarnée, Sombre Fée se sentait vide et affamée.

[Validé privé][Druide/métamorphe][E] Sombre Fée Forat_12

"La forêt de Luskan, vue par un spectre, de nouvelles sensations et de nouvelles considérations..."

Mais cela n’avait point que des inconvénient, combien d’énergumènes tueurs d’arbres, ou pillards dépravés, avaient-ils décampés face à Sombre Fée spectral ? Face au vampire Von Hula ? Face à la liche Khamûl ? Il ne le comptait plus, et parfois, lorsque tout autre façon s’avère inutile, la peur est le meilleur remède possible pour se débarrasser des mauvaises créatures si nuisibles à sa forêt tant-aimée. Et bien qu’il lui en coûtait, jamais il ne reculait devant la nécessité. Mais voici que le sombre dragonnet survolait à présent une grange…et voici que deux chevaux étaient retenus par des cordes aux pièces de bois de la grange, n’était-ce là, point chose inadmissible que ces deux animaux entravés par les mors, la corde, et les piliers ?
Ni une, ni deux, Sombre Fée, rongea la corde à l’acide et souffla sur les chevalins postérieurs, un petit remontant de départ, les deux fuirent guidés par leurs instincts, dans la campagne sans se retourner, par compassion et bienveillance, Sombre Fée, suivis les chevaux afin de vérifier que ceux-ci, dans leur fuite, ne se blesseraient, ni ne s’égareraient en territoire dangereux, et finalement les deux chevaux finirent par rejoindre un endroit tranquille où ils purent brouter en paix, Sombre Fée voulu descendre avant de leur ôter ces selles indignes, mais il y avait trop de risques d’être vu par les incultes habitants du vivier. Finalement, lorsque Sombre Fée regagna sa forêt de prédilection, il pleuvait sur le chemin du retour, et l’eau perlait sur ses écailles noires.

[Merci à Volvic pour l'anim avec les chevaux !]

=EN PAUSE= (lui aussi Razz

pas cimetiére svp)

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