Nom du compte joueur: Volvic
Nom du perso: Aggartha
Race: Halflin SageSpectre
Age:30 années
Alignement: Neutre
Religion: Dieux de la nature et de l'équilibre
classe(s): Druide [10] Metamorphe [17]
Trait de Caractère: Curieuse jusqu'à l'indiscrétion, joueuse jusqu'à l'agacement, mais toujours posée, réfléchie, calme, portant son esprit à sa seule quête, la compréhension de l'équilibre du monde et des forces qui se jouent.
Description physique: Petit bout de femme qui ne paie pas de mine, le regard vif, portant son attention sur toute chose. Elle tient son fidèle batôn offert par la reine des fées. Elle porte également une robe faite en écaille de basilic.
CaractéristiquesFOR: 12
DEX: 10
CON: 12
INT: 16
SAG: 26
CHA: 08
Langues parlées0- Hin [Racial]
0- Chondathan [Region]
0- Langage Secret druidique
1- Elfe [Communauté Elfique]
2- Nain [Karhak Drim]
3- Lorass [étude des peuples netherisse et races créatrices pour méta asabi]
4- Goblin/orc [étude durant la CoSoEs "ancienne requête"]
Cette jeune druidesse halflin que la formation avait ouvert à la compréhension de l'équilibre universel, du jeu des forces et de l'opposition des principes avait aiguisé son esprit à sonder dans les actes du monde les grands mécanismes.
L'exploration de cette voie souffrait bien entendu d'une sorte de complétude. En effet comment mieux comprendre cet équilibre de l'univers sans porter ce même équilibre et harmonie à son propre corps?
L'esprit et le corps sont liés par un mouvement qui peut s'hamoniser par un travail extrêmement stricte.
C'est la compréhension des propres mécanismes de son être que l'on peut comprendre les grands mécanismes de l'univers et qui procèdent d'une même loi générale.
Cette recherche de l'équilibre personnel et universel oriente naturelle Aggartha vers les voies du métamorphe. Quel meilleur moyen pour comprendre les forces qui régissent notre univers que de les connaitre de l'interieur, de vivre ces formes, ces vies, ces natures différentes qui définissent le monde et porte Aggharta à cette illumination de se situer par delà les principes mêmes du bien et du mal.
Certains puisent dans la nature une force implacable qui rend leur désire de communion si intense qu’il transcende ces forces mêmes.
La voie que j’ai choisi est tout autre.
Il y a dans la nature un nombre considérable de créatures. Toutes ont leurs particularités, leur façon à elle de survivre, de faire face à l’hostilité naturelle de la vie. Certaines d’entre elles usent de force brute, d’autres de discrétion ou de sournoiserie, certaines vivent dans des lieux aux énergies destructives auxquelles elles sont immunisées. Chacune s’est adaptée au mieux à son environnement pour y parfaire ses principes de survie.
C’est en étudiant chacune d’elle que je me suis rendue compte du pouvoir que la nature octroyait à ses créatures. Quel plus grand respect pouvait être fait à la Nature que celui d’endosser le pouvoir de chacune de ces créatures pour mener une quête inaccessible ?
La chose la plus importante que je concevais dans le cheminement de ma voie de métamorphe était l’observation, l’analyse, la compréhension des phénomènes qui animent les êtres de la création.
Les métamorphoses me permettent d’exprimer la versatilité de mon être, réunifiant les symboles naturels dans une transmutation philosophale. Ma voie est une ascension vers la compréhension globale des forces qui nous gouvernent. Je suis l’agent de ce principe d’équilibre, la liaison entre les espèces.
J’ai pu comprendre le sens réel de l’identité. Au delà de mes formes, de mes instincts, de mes pulsions, je conservais une même volonté, un même esprit, une même intelligence, un même but, une même quête. Chaque forme devenait un moyen d’atteindre ce que je m’étais engagée à obtenir. Seul le but doit être visé, peu importe les moyens, tant que ceux-ci permettent d’atteindre le but le mieux possible. Mon éthique se porte au delà des principes mêmes de bien et mal. La nature ne s’attache pas à ces concepts, la nécessité fait loi.
Au fur et à mesure que je découvre l’œuvre de la nature, je prends la mesure de l’infini, dans sa grandeur, dans sa petitesse, dans sa variété. Mais toutes ont un point commun: elles servent un projets commun dont elles n’ont pas conscience. L’équilibre.
De la métamorphose artificielleJ'ai connu nombre d'apprentis à qui j'ai laisser entrevoir les facettes de la vie, de la création, de la magie naturelle.
Que les créatures soient animale, naturelles, magiques, extraplanaires: elles avaient toutes une même trame de vie.
Je me souviens de la naissance d'Elenbrethil, je me souviens que cette création artificielle avait tous les aspects de la vie, mais qu'est-ce qui le différenciait réellment des créatures vivantes ?
Le sang qui coulait dans leur veines ?
Un cerveau ou encéphale capable d'apprendre et d'évoluer ?
La capacité de souffir ?
La peur de mourir, de disparaître ?
L'instinct de survie ?
Le désir de se reproduire ?
Il semblait, aux premiers abords que ces différences fussent le réel abîme entre les créatures que j'avais étudié et les créatures artificielle.
Lorsqu'un alchimiste se met en quête de se lancer dans la volonté de créer l'artifice de la vie, il développe cette naissance par phases.
il crée dans un premier temps, le corps, puis l'anime. La nature s'attache à développer l'intégralité de la créature dans une même phase.
Quelle différence peut il y avoir entre l'instinct et la programation d'une machine ?
La machine, par certains aspects se rapproche de la nature. La nature ne réfléchit pas les ses productions et vise implicitement involontairement la perfection.
La machine procéde de la même maniére, aucune intelligence ne préside à la réalisation de ses productions, c'est la configuration des éléments qui la composent qui lui impose sa fonction.
Il lui serait tout à fait impossible de produire selon un schéma différent de celui dont il a été muni.
Est-ce par hasard que l'alchimiste, dans sa volonté de comprendre la nature, à crée des créatures artificielles pour l'assister ?
Nature et Golem, possedent des afinités certaines et ces derniéres permettent de poser un pont entre l'homme et la nature.
La créature artificielle devient alors une image de la nature dans la façon dont elle produit ses objets, elle est à l'image de son créateur.
il est interessant de rapprocher deux adjectifs synonymes: naturel et automatique.
Le premier qualifie la production de la nature et le second, la production de la machine et à l'un comme à l'autre; aucune intelligence ne préside à leur production.
Les créatures artificielles ne sont que les questionnements des êtres intelligents sur la véritable essence de la nature.
C'est pourquoi, ma voie continue t'elle de me guider vers cette recherche du sens de l'éxistence et de l'équilibre cosmique.