Lettre destinée au responsable du chantier naval de Padhiver

(HRP:Merci volvic, j'ai une petite idée qui vient de surgir v^^)

Le lendemain, le Soleil se elvait, comme il le faisait depuis des milliards d'années.
Et comme d'habitude, les marins se pressèrent à leur embarcation pour commencer leur journée de pêche.
Les ouvriers du chantier furent avertis rapidement que la sécurité y était revenu et qu'ils pouvaient venir travailler tranquillement. Ils seraient payés grassement s'ils mettaient toute leur ardeur à rattrapper le temps perdu.
De son côté, le mâitre d'oeuvre prenait à coeur de vérifier que les livraisons de bois étaient faites dans le respect de la Nature.
Nous garderèrent en mémoire la colère des éléments.
Le chantier reprennait, le maillet frappant le clou, la scie coupant le bois.

Les grondements incessants de ces derniers jours, vent orages, tempêtes, tremblements, avaient causé de terribles dégats dans les profondeurs abyssales de la mer. Des pans entiers s'étaient écroulés de falaises gigantesques s'enfoncant dans l'obscurité ténébreuse.
Lentement, les blocs de roche tombaient, tombaient, tombaient.
Là où les rayons de Soleil n'arrivaient plus vivait une multitude de créatures monstrueuses et uniques...Et parmis elles, il y avait la bête...
Une fente écailleuse s'ouvrit, laissant voir un rubis luminescent...

Puis vint un baillement...L'onde parcouru les alentours de la fosse abyssale faisant fuir même les plus terribles requins et autres poulpes géants...
La Nature avait apaisé les éléments, la Nature venait de reveiller le Somnolent.

Sur le port, chacun s'activait à sa tâche, ravi de leur vie et de leur condition...