- Citation :
- Nom du compte joueur: Xerioth
Nom du perso: Myrmidia Angaar
Race: Humain
Age: 30 ans
Alignement:
Religion:
classe(s): Roublard – Assassin – (voire maitre d’arme à un niv élevé, bien plus tard ?!)
Arme de prédilection : Le katana & la dague
Trait de Caractère: Froide et distante mais cependant courtoise, sociable et diplomate ........... On ressent chez elle une grande assurance doublée d’un sens affinée de la finition .........
Description physique: grande ( 1,80m ),Cheveux noirs ( toujours attachés ), Des yeux sombres, Le visage ne laissant transparaitre aucune émotion, elle n'en est pas moins une très jolie jeune femme.
Historique : Chapitre premier – L’enfance Brisée
Myrmidia est née il y a de cela trente années à Beldargan, ville des royaumes frontaliers. Elle était l’unique fille de Rolard et de Sarah. Son enfance y fut heureuse et aisée. Son père était membre d’une guilde de caravaniers commerçant avec la citée d’Alrhuaa, traversant dans ce but le grand désert du Shaar et transportant toutes sortes de marchandises allant des étoffes de tissus aux plus beaux bijoux, en passant par des armes naines de très bonne facture.
Mais c’est à l’aube de ses quinze ans qu’allait basculer la vie de la jeune fille. Alors que sa mère venait de décéder six mois auparavant d’une maladie pulmonaire rarissime, elle était du prochain voyage pour Alrhuaa, en compagnie des membres de la guilde de caravaniers à laquelle appartenait son père. Une fois les préparatifs achevés, les marchandises chargées et attelées, les bêtes préparées et feuilles de route établies, la longue route vers le sud débuta, voyant l’excitation et l’émerveillement de Myrmidia à son paroxysme. Assise auprès de son père, un homme grand, toujours souriant et à la barbe hirsute, elle observait et découvrait des paysages entièrement nouveaux à ses yeux d’enfant.
Au troisième jour de route, alors que le groupe allait faire halte pour la nuit, une horde d’une cinquantaine de barbares, dont la présence était inhabituelle dans la région, déferla des dunes environnantes et fondit sur les caravanes. Myrmidia remarqua que les deux éclaireurs manquaient à l’appel, étaient-ils tombés sous les coups ? étaient-ils complices de cette embuscade ? elle l’ignorait !! Toujours est-il qu’elle était effrayée devant ce triste spectacle qui s’offrait à ses yeux. La vingtaine de caravaniers n’avait aucune chance d’en réchapper et c’est aisément que les assaillants en vinrent à bout, les massacrant les un après les autres, sans aucune forme de pitié. Ce fut sous les yeux de la jeune fille paralysée par la frayeur, enserrée, maintenue à bras le corps par un colosse, qu’elle vit son père se faire décapiter par un autre membre de cette tribu sanguinaire, avant d’être assommée, tant elle gesticulait afin de s’extraire des bras qui la maintenait.
Chapitre deuxième - Le prix du déshonneur
A son réveil, elle se trouvait dans une cage transportée par un chariot, lui-même tiré par deux chameaux. Une dizaine d’enfants s’y trouvaient également, tous plus jeunes qu’elle, pleurant, criant et suppliant. Le chariot et les barbares faisaient route à travers le désert, vers le bord de mer, ou les attendait, dans une crique, une modeste embarcation d’une vingtaine de mètres de long.
Une fois sur place, les barbares, agités, négocièrent ces jeunes êtres tel du bétail. Myrmidia sembla retenir l’attention d’un des occupant du navire, celui-ci s’assurant apparemment personnellement des négociations la concernant. Les transactions closes, tous les enfants furent transportés dans la calle puis nourris, le tout sous la garde avisée de deux molosses armés de grandes haches.
Au bout de quelques heures, un halfelin vêtu d’une tenue extravagante d’un rouge écarlate, vint chercher la jeune fille et l’escorta jusqu’à une cabine à la porte richement décorée. Ce fut l’homme qui avait mené les négociations la concernant qui ouvrit et l’invita à entrer, chose qu’elle accepta, légèrement aidée en cela par l’halfelin qui, restant à l’extérieur, referma la porte derrière elle. La pièce était luxueusement ornée d’apparats en tous genres, tous plus beaux les uns que les autres.
- « Je me nomme Andérill Mohrnass » « J’ai personnellement réglé, de mes propres deniers, hum ... ta dévotion !! » « Afin que tu ais une vie meilleure que les enfants t’accompagnant »
Myrmidia restait muette, anxieuse et haineuse envers lui, mais l’écoutait, n’ayant visiblement pas énormément d’autres choix.
- « J’ai en effet la faiblesse de reconnaître en toi la sœur cadette que j’ai perdu il y a quelques années »
La jeune fille s’empressa alors de lui faire remarquer qu’elle n’était en aucun cas sa sœur et demanda à retourner auprès des autres captifs, requête à laquelle il accéda, exigeant de l’halfelin qu’il s’en charge, chose que ce dernier accompli sans même songer à discuter.
Chapitre troisième – Calimport
Le voyage en bateau les mena à Calimport. Là, ils furent emmenés dans une grande rue étrangement calme, comme si les habitants de la cité n’osaient s’y aventurer. On les fit entrer dans une demeure d’apparence extérieure délabrée mais se dévoilant très vite comme luxueuse une fois à l’intérieur. En effet, de riches tentures, des lustres ornés de cristal, d’or et de diamants, des toiles de maîtres, des bibelots en tous genres mais néanmoins tous précieux et autres meubles de très bonne facture agrémentaient les lieux. C’est dans une très grande pièce où trônait un immense canapé que furent emmenés les enfants, dans le but de les présenter au maître des lieux, le très craint et respecté Ilgard Renke, régnant sur les rue, les voleurs, les assassins et les trafics en tous genre de la ville.
- « Bonjour à toi » dit Ilgard à Andéril « Que m’as-tu donc rapporté comme servants et marchandises ? »
Andéril Mohrnas resta de glace, sur de lui et autoritaire :
- « Voici dix enfants en bonne santé Ilgard, le prix de ces barbares fut élevé mais cela en valait la peine, je te l’assure et m’en porte garant ! »
- « mais j’en compte onze ?! » Rétorqua Ilgard
- « Je me réserve et ais réglé de mes deniers la plus âgée, je la formerais et l’aguerrirais aux taches qui sont les miennes !! »
Myrmidia gardait les yeux au sol, ne disant mots, désespérée.
- « Je te souhaite d’y arriver, bien que tu aurais pu, tu aurais du, m’en parler auparavant ! »
Andéril était suffisamment aguerri, compétent et craint de tous pour inspirer le respect et ce, même chez cette crapule d’ Ilgard.
Ilgard reprit : « Mais soit, fait donc et rends moi compte régulièrement des évolutions de cet apprentissage qui pourrait fort bien prendre des allures de dressage dans un premier temps !! »
Ces derniers mots provoquèrent une montée d’hilarité dans cette espèce de cour composée de coupe jarrets et de détrousseurs en tous genres.
De retour dans ses appartements, Andéril montra à Myrmidia la pièce ou elle serait logée, lui précisant que cette situation était pour elle, sinon la meilleure, la moins pire.
Chapitre quatrième – Un parfum de liberté
La jeune fille mit une dizaine de mois avant de prêter attention à ce qu’attendait Andéril d’elle. Accomplissant sans conviction les taches qui lui incombait, elle ne disait rien ou presque, refusant de porter crédit aux discours plein d’espoir pour elle évoqués par le tueur.
Mais au fil du temps, par soumission, résignation ou affection (même elle ne le savait pas ou refusait de l’admettre), Myrmidia montra de l’intérêt et se laissa guider dans l’apprentissage que désirait lui apporter Andéril.
Durant les années qui suivirent, Myrmidia, qui devint une belle jeune femme, apprit le maniement des armes courantes en ce bas monde ainsi que d’autres plus exotiques tel le katana, les maîtrisant de mieux en mieux au fil du temps. Elle se plongea également avec succès dans le milieu de l’ombre, du vol et du renseignement, devenant au fil du temps, si ce n’est l’égal, la digne continuité de celui qui était devenu à présent son mentor : Andéril Mohrnas.
Mais quelques jours avant son trentième anniversaire, Ilgard Renkel la fit appeler et lui tint ces mots :
- « Andéril est mort ce matin, assassiné ………. Et te voilà donc à mon service ma petite !!!! »
La jeune femme était anéantie, comme si elle venait de perdre une nouvelle fois son père. Quand, au hasard d’un balayement du regard, elle aperçue des bracelets d’argents ornés de runes, posés sus une table basse, en bout du canapé sur lequel était vautré Ilgard. Ces bracelets étaient ceux de son mentor et elle savait pertinemment qu’en aucun cas il ne s’en serait séparé et ce, pour des raisons qu’elle ignorait. Elle approcha donc à ce moment doucement du maître des lieux, profitant de l’absence de toute autre personne en ces lieux, lui fit glisser rapidement la lame de sa dague (qu’elle sorti de sa ceinture) entre les cotes, profondément dans le cœur, son autre main sur la bouche de sa victime et son regard plongeant au plus profond des yeux du moribond, observant la vie le quitter peu à peu. Le plaisir qu’elle en tira l’effraya quelque peu.
Une fois ceci fait, elle emprunta un passage que lui avait montré Andéril et déboucha directement sur les quais du port de la cité. Là, elle embarqua sur le premier navire, en partance pour Luskan ……………….
Voilà, reste l'appréciation des scribes & md !? ...............