[Validé][Moine][PG]Feuille Morte

Citation :

Nom du compte joueur forum :
Nom du compte joueur module :lebenben
Nom du perso :Feuille Morte (c'est un surnom, il s'appelle Gaston)
Race :halfelin
Sous race :Vaillant
Age :29
Alignement :Loyal Bon
Religion :polythéiste et profond respect pour Yondalla
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) :moine pur
Arme de prédilection/domaines/école de magie :combat à mains nues
Langues :commun, halfelin, langage du Luiren
Familier/Compagnon animal :aucun
Ennemis jurés :aucun
Trait de Caractère : Bienveillant, calme, pédagogue, philosophe
Description physique :90cm, 20 kilos, cheveux noirs, semble agile avec une carrure fine


Caractéristiques :
FOR :10
DEX :17
CON :10
INT :14
SAG :16
CHA :8

Je m’appelle Gaston et je suis un moine halfelin. J’ai été recueilli par un moine alors que ma mère était dans la misère, malade, sans le sou. Elle me confia au moine dans l’espoir que nous puissions survivre elle et moi. Finalement c’est moi qui aie survécu, malgré les épreuves que j’ai dû subir dans le monastère.
On ne pourrait pas croire que les halfelins subissent un entrainement aussi rude, en effet, l’image que nous véhiculons aux grandes gens en particulier fait de nous des êtres joviaux et insouciants. Pourtant, un moine quelque soit sa race a subit de terribles épreuves qui peuvent parfois conduire jusqu’à la mort. Ainsi un moine halfelin est aussi terrible que les adeptes de mort longue, justement parce qu’on ne soupçonnerait pas qu’en de si petites gens se cachent des tigres, ou somnolent des dragons.
Le Monastère dans lequel j’ai été élevé est la Branche de Hin, un cousin du Poing de Hin. La légende raconte qu’il serait né d’une scission entre des maîtres et leur élève du Poing de Hin. Celui-ci bien que prometteur cachait en fait en lui une profonde inquiétude, et par une nuit d’imprudence, il vola des parchemins renfermant des techniques secrètes réservées aux maîtres et s’enfuit du monastère. Il aurait ensuite fondé l’ordre Branche de Hin qui ne compte à l’heure actuelle qu’un monastère, perdu dans un endroit difficile d’accès en Luiren.
Notre ordre est détaché de tout culte religieux, bien que nous ayons tous, dés la naissance, en tant que halfelins, une dette envers la mère nourricière. Nous avons un code simple qui veut que nous obéissions aux moines les plus anciens. Il compte en moyenne entre quatre vingt et cent moines, car beaucoup d’entre nous se voient dans l’obligation de partir pour diverses missions ou pour assister les vaillants dans des batailles. Actuellement, les maitres du monastère sont :
-Olivald de la Branche de Hin, ou le maître de l’art interne, le grand doyen du monastère, aussi appelé le maître de tous les arts hins.
-Mericho Cœur de Pierre, le maître des bras.
-Annabelle Longuecolline, le maître des pieds.
-Lillian Defer, le maître de toutes les armes.
-Peridrin Bellevue, dit le maître beurré.
Tous ces maîtres au sommet de leur art exercent sur nous les apprentis une bienveillance naturelle, qui ne se manifeste pas par des sourires, des caresses ou autre, mais plutôt par l’attention qu’ils portent à la perfection de chacun de nos gestes, ou parfois par des coups. Le grand doyen prend en charge les plus petits d’entre nous, pour nous éveiller ; ainsi dés le plus jeune âge, nous apprenons à respecter nos ainés. Et il a aussi pour rôle de déterminer quelles sont nos points forts et nos faiblesses, pour nous répartir ensuite dans des groupes spécialisés dans un style de combat. D’ailleurs, tous les maîtres ont un rôle spécifique dans notre éducation.
Le maître de l’art interne nous apprend les subtilités de l’énergie vitale qui circule en et entre chacun de nous à travers de longues séances de méditation et de suites de mouvements au ralenti.
Le maître des poings nous apprend à frapper dur comme de la pierre, tout en préservant notre corps, et aussi à encaisser des coups.
Le maître des pieds nous apprend l’équilibre, et la frappe avec les jambes, renforçant nos appuis pour pouvoir repousser une charge ou résister aux projections.
Le maître de toutes les armes nous apprend à nous familiariser avec certaines armes. Pour ma part, j’avais choisi les kamas, bien que je ne me spécialisais pas dans le combat avec ces armes.
Enfin, le maître beurré est un peu spécial. Il nous enseignait la souplesse par des techniques étranges. Le maître beurré n’est pas un maître de l’ivresse au sens où on l’entend, et encore moins un ivrogne. Il avait cependant développé ses techniques en s’inspirant des mouvements de l’homme ivre et des maîtres de l’ivresse tout en restant sobre. Ses mouvements sont fluides, circulaires, la posture des mains et des bras est très reconnaissable : les deux bras vers l’avant qui effectuent des cercles en même temps que le reste du corps se balance, un angle droit au niveau des poignets, les mains ramenées vers l’intérieur qui semblent tenir une bouteille invisible. Et malgré l’aspect étrange de ses gestes, ils n’en demeurent pas moins très précis. Il nous apprenait également à nous mouvoir au sol dans les postures les moins confortables, et à nous relever brusquement tout en frappant, puis retomber au sol comme si nous étions las, en contrôlant la moindre parcelle de muscle en nous pour effectuer le geste parfait. Il nous apprenait également l’art de la feinte.
Ainsi pendant mon enfance puis mon adolescence, j’apprenais l’art de la boxe interne, les points vitaux, les fluctuations du souffle vital à travers les méridiens de notre corps. J’apprenais également à réguler, stopper puis rétablir ces fluctuations à travers la méditation, la concentration sur rien, la répétition d’un mantra qui devait rythmer ma vie comme les battements de mon cœur. Cet entrainement aboutissait à une sérénité totale qui me privait de toute passion qu’elle soit physique ou mentale. La maîtrise du pneuma me vint au fil d’un entrainement régulier, en même temps que la solidité de mes appuis, de mes membres, la maîtrise totale de mes gestes et de mon organisme. J’apprenais également les arcanes du monastère comme par exemple à me déplacer aussi vite que le pur sang, frétiller comme le mulot en concentrant les fluctuations d’énergie dans les membres, les os pour faire de moi un véritable ressort. Ou encore la maîtrise des flux d’énergie me permettait aussi de produire des résultats destructeurs comme la frappe en enclume qui terrasserait n’importe quel guerrier. Il y a bien d’autres arcanes que je n’ai pas appris, car même si les parchemins étaient très précis quant à l’exécution des gestes, certaines d’entre elles avaient une utilité limitée. En effet, le grand doyen avait dans sa vie inventé une série de techniques où il fallait toucher successivement des centaines de croisements de méridiens pour les mener à bien, comme les 823 points de la douce douleur en 101 temps. On raconte que ce sont toutes des techniques terribles mais que seul le grand doyen aurait eu la capacité de les apprendre par cœur… En fait, personne ne nous encourageait à apprendre ces techniques là, pour nous conseiller de faire preuve d’inventivité.
J’apprenais également les quelques dogmes de la Branche de Hin.
-Tu obéiras aveuglément aux dictées de ton ainé.
-Tu écouteras et tu apprendras de ton aîné car il est porteur de la connaissance et de l’expérience.
-comme ton aîné tu seras un aîné bienveillant de tes cadets comme ils seront les aînés bienveillants du benjamin.
-Tu n’affronteras jamais un cadet ou un benjamin sans lui apprendre quelque chose.
-Tu n’affronteras jamais un moine de la Branche de Hin dans un duel à mort.
-Tu ne blesseras jamais un moine de la branche de hin sans savoir le rétablir.
-Tu ne délivreras jamais d’enseignement d’arcanes dangereuses à un cadet, sans avoir reçu l’autorisation des maîtres.
- Tu ne délivreras jamais d’enseignement d’arcanes dangereuses sans enseigner également la façon de rétablir l’état des gens ayant subit cette technique.
-Tu ne parleras pas de tes techniques à une personne qui n’a pas la pureté d’esprit et la bienveillance.
-Tu n’enseigneras jamais d’arcanes secrètes à quiconque, à moins d’être le maître du monastère.
-Tu ne tueras pas d’enfants et de femmes portant un enfant, qui assurent le cycle de la vie.
-Il est interdit de désobéir à ces règles.
-Tu jureras sur la mère des halfelins que tu obéiras à ces règles.

Ainsi, par un apprentissage rigoureux et douloureux, j’appris à maîtriser les dogmes et la philosophie du monastère qui veut que la maîtrise de notre corps va de pair avec la maîtrise de l’environnement. Nous devions souvent disserter sur ce sujet et montrer les progrès que nous avions fait en boxe interne.
Un jour, alors que j’avançais petit à petit vers la maîtrise totale de mon organisme et de ses mouvements, les maîtres annoncèrent la cérémonie de l’automne, évènement qui se déroulait tous les cinquante ans dans notre monastère contrairement à ce que son nom indique. Les maîtres allaient choisir un disciple pour lui enseigner toutes les techniques secrètes de la Branche de Hin. C’était un honneur pour l’élu et la preuve d’une grande sagesse. Seulement on dit qu’aucun disciple n’aurait survécu à l’entrainement suprême. Mais cela n’entamait pas l’enthousiasme des plus jeunes et on ressentait chez les plus expérimentés comme une flamme qui rendait leurs poings plus aiguisés.
Je n’avais pas l’intention d’être l’élu de la branche de hin, j’étais simplement honoré d’assister à un évènement aussi rare.
Pendant un mois entier les disciples faisaient preuve de leurs progrès, de leur sérénité et de leur perfection. Et finalement, le grand doyen prononça mon nom comme disciple suprême.
Je devais contenir mon étonnement. J’étais certes un étudiant assidu, un aîné bienveillant, mais je ne m’étais jamais démarqué dans aucune des disciplines, et je n’avais jamais montré le moindre intérêt à en apprendre plus que les autres.
Je fus entretenu par les cinq maîtres, qui me racontèrent à nouveau la légende de la fondation du monastère. Et le doyen me tendit un parchemin. Il me dit que ce parchemin renfermait le secret ultime du monastère. Je le déroulais pour en voir le contenu, et je vis avec surprise un platane, finement dessiné à l’encre noire. Je ne comprenais pas ce que cela signifiait. Et le doyen dit :
« La vie est un cycle, et à chaque automne, la branche de hin meurt pour renaître au printemps, mais lors de sa renaissance, elle laisse tomber des feuilles mortes, et l’une d’entre elle s’envole portée par le vent, pour aller s’échouer au loin et nourrir la terre. Toi qui a été choisi, tu partiras comme le fit jadis le moine anxieux, pour reproduire ce cycle nécessaire et faire bénéficier le monde de ta bienveillance. »
On m’avait livré la partie manquante du dogme de la branche de hin. Je devais donc quitter le monastère, et échanger avec le monde, le nourrir. Ainsi j’allais peut être comme les autres élus, tenter de fonder un monastère, où tout simplement aider les gens dans le besoin. J’étais l’élu, la feuille morte, rebaptisé pour cette occasion. J’avais disparu pour les autres disciples, et le vent me porta alors vers la région du val de bise.

Bonjour, honorable petit scarabé,

C'est court mais efficace, j'ai aimé le concept de développement du KI dans ton BG via les différents maitres.

Validation

Merci beaucoup!