- Citation :
- Nom du compte joueur forum : Beerman
Nom du compte joueur module : Funk-boy
Nom du perso : Agrias
Race : Humain
Sous race : Humain
Age : 35 ans
Alignement : Loyal Bon
Religion : Se sent proche des divinités bonnes en général, n’en a pas d’atitrées (voir sa philosophie).
Classe(s) et nombre de lvls (prévus) : Moine lvl 25
Arme de prédilection/domaines/école de magie : Ses poings
Langues : Commun
Familier/Compagnon animal : /
Ennemis jurés : Le mal en général, il redoute les forces chaotiques car elles peuvent tendre vers le mal (puisqu’elles sont chaotiques).
Trait de Caractère : Il reste toujours très calme, dégageant une aura de sérénité, à la fois rassurante et apaisante. Il ne parle pas beaucoup, préférant garder le silence et observer ce qui l’entoure.
Description physique : Taille moyenne (1m75), svelte, cheveux noirs. Il porte toujours des vêtements sobres et amples.
Caractéristiques :
FOR : 12
DEX : 12
CON : 12
INT : 14
SAG : 16
CHA : 10
On peut dire qu’en quelque sort, ma vie commença vers ma quinzième année. Pour être plus précis, je n’ai aucuns souvenirs de tout ce qui s’est passé avant ces années. Je fus recueilli par un monastère Illmatérite après une grave blessure au crâne. Ils avaient entrepris la mission de retrouver ma famille, mais ce fut sans résultats. Ils s’occupèrent donc de moi le temps de me rééduquer, l’espace de quelques mois.
Ces quelques mois furent décisifs. En effet, observer l’ordre monastique m’a dans un premier temps passionné : Ils étaient si parfaits, de corps et d’esprit. Je pris donc la décision de rester plus longtemps dans l’ordre, pour tout d’abord apprendre à les connaître et à mieux comprendre leur vocation.
La première année, je me suis occupé des récoltes et de l’apprentissage nécessaire de la lecture, de l’écrit. On m’apprit les principes théologiques de l’Ordre monastique des Brisés, moines illmatérites qui luttent dans le sens du dogme du dieu brisé, ainsi que les principes de base de la voie monacale. Ce n’est que la seconde année que j’ai commencé mon apprentissage pour devenir moine.
Mon apprentissage suivait une discipline stricte : Levé avec le soleil, pour commencer des exercices physiques. Puis des méditations jusqu'au moment où le soleil atteint son zénith. Après, nous lisions et réfléchissions sur des problèmes divers : de la nature du Qi, les problèmes divers des religions, du lien entre l’âme et le corps. Nous finissions par des exercices physiques et des méditations.
Petit à petit, je commençais à ressentir cette force… ce Qi. Selon mes mentors, le Qi est une énergie, un flux, qui relie chaque être dans l’univers. Et cette énergie peut être atteinte, grâce à une sérénité exemplaire, ce qui permet des exploits qui sembleraient alors surhumains : courir à des vitesses folles, briser des murs aves ses poings, sentir les perturbations qui nous entour… Bien sur, je n’étais pas encore capable de tous ces exploits lors de ma seconde année, mais en une certaine manière, j’approchais petit à petit du Qi.
Jusqu’à l’âge de 25 ans, je suis resté dans l’ordre, me perfectionnant petit à petit. D’apprenti je suis passé disciple, et de disciple je suis passé maître. Ma maîtrise du Qi avaient formidablement progressé, mon esprit et mon corps s’étaient aiguisés et ne faisaient plus qu’un. Tout ce passait bien, jusqu’au jour où mes idées dévièrent de celle de l’ordre.
L’ordre était affilié à Illmater, divinité bonne qui a pour dogme de protéger les faibles et combattre le Mal. Je considérais que ces idées étaient bonnes, cependant, je commençais à me forger une vision autre que théologique. Voici les bases de ma vision
Le Qi, le flux d’énergie qui relie tout l’univers, est une force qui dépasse tout, même les divinités. Car les divinités sont des forces finies, alors que le Qi, lui, est infini (le fait qu’une divinité puisse mourir est l’exemple même du caractère finie de leur puissance). Cependant, le Qi, même dans son caractère infini, peut être brouillé, souillé, par le Mal. Ainsi, le Mal corrompt le Qi pour en faire une autre énergie, ce qui rompt l’ordre et la paix dans l’univers.
J’ai alors considéré que les divinités étaient des êtres qui avaient atteins une tel maîtrise du Qi qu’ils en étaient devenu des hyperpuissances. Donc, il ne fallait pas que l’ordre monastique s’affilie à une divinité bonne, mais à une philosophie, prônant la quête de l’ordre dans le Qi et pourchassant les forces qui corrompent le Qi : Le Mal et indirectement les divinités mauvaises.
Cette approche n’était pas partagée par mes condisciples de l’Ordre, je pris donc la décision de partir, seul, et de voyager pour fonder ma propre philosophie. Ainsi, j’ai voyagé durant 10 ans à travers toute la côte des épées. Peu à peu, ma philosophie commençait à prendre forme : Je prônais le détachement, car l’attachement matériel ou passionnel peut amener à des frustrations, frustrations qui mènent à la colère, donc au Mal. Je devais alors défendre mes principes en évitant tous les excès des sentiments. Seule la Raison pouvait alors éclairer mon chemin, Raison obtenu grâce à la méditation, la paix et la sérénité. Ainsi, plus je progressais dans ma philosophie, plus je me rapprochais du Qi.
Après mes nombreuses années de voyages, j’avais 35 ans lorsque je suis arrivé pour la première fois en Luskan…